Une TVA écologique ou la compétitivité par la régulation du transport
Un internaute (Zipozdem ) propose une TVA écologique fondé sur le transport qu’utilise un bien. Finalemenet, une solution pertinente. « Il faut mettre en place une TVA écologique à la place de l’actuelle: Moins un produit a parcouru de km, moins il est taxé. Par exemple, la pomme de l’artisan de chez moi serait taxée à 5% et celle qui a fait 10.000 km (un non sens écologique, humain et économique) serait taxée à 30%. Les produits de chez nous seraient moins chers, les consommateurs seraient gagnants, les producteurs locaux aussi, comme l’écologie. De plus, l’Etat gagnerait de l’argent sur les produits importés qu’il pourra répartir sur le remboursement de la dette ou la baisse des charges et ainsi baisser le coût du travail. On agirait grâce à deux leviers, tout en attaquant moins le portefeuille des Français sur les produits vitaux, seuls les produits forcément importés seraient plus chers».( internaute Zipozdem). Pourquoi cette solution est-elle pertinente ? Parce que la mobilité des biens est tellement banalisée qu’un produit qui vient de Hong Kong est moins cher qu’un produit français du fait précisément de l’insignifiance du coût du transport. Exemple : d’après des études allemandes, un yaourt en moyenne nécessite 1500 kms de transport (produits de base, pour fabriquer le lait, aliments, pesticides, engrais, matériels, énergie, fabrication du pot, étiquette, emballage etc.). Autre exemple, le coût du transport d’un container est moins cher entre Hong-Kong et Rotterdam qu’un transport par camion de Paris à Marseille. Le transport est le support essentiel de la mobilité des biens et de l’internationalisation de l’économie ; du gaspillage aussi. Dans le Maine et Loire, on arrache les pommiers, les pommes de chine sont plus compétitives (effet transport et aussi main d’œuvre). Une vision utopique ? Peut-être mais ce n’est pas par hasard que la commission européenne a toujours défendu la libéralisation totale du transport au nom du libre échange. Effet boomerang, la régulation virtuelle du transport coule l’économie de l’Europe. Et les pavillons transport de vieux pays comme la France avec. Pavillon maritime écroulé, pavillon routier disparu de l’international, pavillon ferroviaire en voie de disparition dans le fret, pavillon aérien menacé de délocalisation.
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