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Archive mensuelle de octobre 2012

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Crise de l’Acier : vendre à qui ?

Crise de l’Acier : vendre à qui ?

 

L’Affaire Arcelormittal Florange s’inscrit dans un environnement de l’acier très déprimé dont la demande a baissé de près de 25% du fait surtout du marasme dans l’automobile et de la chute d’activités dans le bâtiment. (Ceci n’explique pas évidemment le fait que la France ait bradé sa sidérurgie par suite de l’incurie des ingénieurs des mines et: ou des énarques type Seillières) Le marché de l’acier est déprimé en Europe. La demande est bien plus faible que les capacités de production. D’après le rapport de Pascal Faure remis au gouvernement français au milieu de l’été, la consommation est actuellement inferieure d’un quart à ce qu’elle était pendant le période 2003/2008.  L’an dernier, la production d’acier s’est élevée à 177,4 millions de tonnes dans l’Union européenne, d’après la World Steel Association. C’est 16% de moins qu’en 2007. La tendance se poursuit. Sur les huit premiers mois de l’année, la production européenne a reculé de 4,6% par rapport à la même période de l’an dernier. Arcelor-Mittal a arrêté onze hauts-fourneaux sur les 25 que possède le groupe en Europe.   Les secteurs consommateurs d’acier sont en panne en raison de la crise. Philipe Chalmin, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine, rappelle les deux secteurs qui souffrent le plus. « L’automobile et on sait ce qui l’en est des immatriculations en Europe et le bâtiment qui est en crise dans de très nombreux pays ». La construction est le premier client de l’industrie de l’acier, l’automobile le 2eme ; il représente 17% des débouchés de la sidérurgie.  Dans le reste du monde, le tableau s’assombrit aussi. Ces dernières années, l’Asie a tiré la production et la consommation d’acier. En 2011, près des deux tiers de l’acier produits dans le monde l’étaient en Asie. Mais en Chine, la production n’augmente que de 2% depuis le début de l’année. D’ailleurs, cette semaine, le premier groupe sidérurgique chinois a suspendu la production d’une usine qui produisait trois millions de tonnes d’acier par an. Actuellement, 40% des mines de fer de Chine tournent au ralenti. Les prix de l’acier se sont effondrés en raison du tassement de la demande chinoise

 

 

 

Cadres : moral en berne, chômage en hausse

Cadres : moral en berne, chômage en hausse

Plus de huit cadres sur dix (84%) pensent que le chômage augmentera dans les prochains mois, et 65% d’entre eux s’attendent à une dégradation du niveau de vie en France, selon un sondage Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter publié lundi. Selon ce « baromètre des cadres », les inquiétudes de cette catégorie socio-professionnelle enregistrent ainsi une hausse significative pour le deuxième mois consécutif. Concernant leur situation personnelle, les cadres ne semblent pas plus sereins: 40% d’entre eux anticipent une détérioration de leur situation financière. Huit cadres sur dix jugent faibles les opportunités de faire progresser leur carrière, et 57% d’entre eux estiment faibles les motivations de leurs collègues. « Plusieurs facteurs d’inquiétudes s’intensifient », au premier rang desquels « la capacité de la France à limiter ses déficits ou l’impact des plans de rigueur sur la croissance », selon ce sondage.Interrogés sur ce qui les inquiète le plus, sur le plan financier, dans la crise actuelle, 52% citent en premier « les capacités de la France à limiter ses déficits ». Arrivent ensuite l’impact des plans de rigueur (41%) et le prix des matières premières (36%).

 

Auto-entrepreneurs : la fin

Auto-entrepreneurs : la fin

En France on n’aime pas les créateurs ‘entreprises surtout la gauche ; L’idéal être salarié si possible de l’Etat. Historique, le statut d’auto entrepreneurs a été crée pour permettre de démarrer une activité dans des conditions fiscales acceptables au début. L’objectif était aussi de s’attaquer au travail au noir., résultat, il y aura moins de créations d’entreprises et une très forte reprise du travail au noir surtout avec la montée du chômage qui va libérer des compétences mais au noir. Les auto-entrepreneurs tiennent à conserver leur régime spécial mais ils sont ouverts au dialogue. Tel est le message qu’ils ont envoyé samedi au ministère du Commerce pour tenter d’entamer des négociations dans l’espoir d’alléger les plans du gouvernement. Si les auto-entrepreneurs s’inquiètent, c’est parce que le projet de budget 2013 présenté vendredi préconise un « alignement » de leur régime de cotisation sociale sur celui des travailleurs indépendants. « Nous avons uniquement décidé de relever les taux forfaitaires pour les rapprocher de ceux des indépendants. C’est une question d’équité », a justifié le ministère du Commerce et de l’Artisanat.  Le reste (avantages fiscaux, démarches simplifiées) ne varie pas. Si les auto-entrepreneurs « gagnent zéro, ils continueront de payer zéro », a ajouté cette source pour légitimer une économie estimée à 130 millions d’euros pour l’Etat. Le ministère, qui s’apprête à donner le coup d’envoi d’un audit sur ce régime décrié, notamment par les artisans et certains syndicats, assure donc que « l’essentiel est préservé ». La Fédération des auto-entrepreneurs (FEDAE) est, elle, d’un tout autre avis. « Le régime sera tué », a-t-elle prévenu vendredi. « Beaucoup d’auto-entrepreneurs vont faire faillite », craint David Barreira, peintre à Lardenne, en Haute-Garonne. « Le fait de payer moins de charges, c’était ça en plus de gagné », note-t-il, en soulignant que si beaucoup ont choisi ce statut, c’était « pour cette raison ». « Cela ne va pas être facile pour moi », se plaint aussi Jean-Yves Da Cunha, qui cumule un emploi de fonctionnaire et le statut d’auto-entrepreneur en électricité à Rabastens, dans le Tarn, afin de voir si son activité « est viable » avant de lancer sa société. Sentant monter la contestation, la ministre du Commerce Sylvia Pinel a annoncé qu’elle recevrait une délégation d’auto-entrepreneurs lundi. Pour le président de l’Union des auto-entrepreneurs (UAE), François Hurel, il faut « regarder plus attentivement le projet », débattu au Parlement dans les prochaines semaines, qui pourrait, selon lui, aboutir à une hausse de 3% des cotisations.

 

 

Endettement Espagne : proche de celui de la France

Endettement Espagne : proche de celui de la France

 

L’endettement de l’Espagne augmentera encore en 2013, conséquence de l’aide accordée aux régions et aux banques, ce qui accroît la pression sur le gouvernement pour qu’il fasse appel à un secours extérieur. Selon les détails du projet de budget 2013 dévoilés samedi, l’endettement du pays représentera 90,5% du produit intérieur brut à fin 2013, soit trois fois le niveau enregistré avant l’éclatement de la bulle immobilière en 2008.Finalemenet un endettement qui sera très proche de celui de la France dont le budget d’austérité pourrait nous entrainer sur le chemin de l’’Espagne.  Le texte soumis au Parlement prévoit des économies d’environ 13 milliards d’euros qui se traduiront pour la plupart par de nouvelles coupes dans les budgets de la fonction publique, de l’éducation, de la santé et des services sociaux. « C’est un budget d’austérité mais qui nous permettra de surmonter cette longue crise économique et de montrer une fois encore que l’Espagne est un partenaire de confiance au sein de l’Europe », a déclaré le ministre du Trésor, Cristobal Montoro. Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Madrid pour la troisième fois de la semaine, accusant le gouvernement de piller l’ »Etat-providence » pour sauver des banques coupables de mauvaise gestion. « Il faut que cela change. Il faut leur montrer que nous ne sommes pas une minorité anti-système mais que nous représentons le mécontentement des Espagnols. Et nous sommes nombreux, il suffit de voir le taux de chômage pour s’en rendre compte », expliquait l’une des manifestantes, Montse, une enseignante de 44 ans qui défilait avec son mari chômeur et sa fille de onze ans. Le taux de chômage en Espagne est plus du double de la moyenne de l’Union européenne et un jeune sur deux est sans travail. Le président du gouvernement, Mariano Rajoy, s’est jusqu’ici abstenu de demander officiellement une aide, ce qui activerait le programme de rachat d’obligations souveraines décidé début septembre par la Banque centrale européenne. Mais beaucoup considèrent que les réformes et le projet de budget annoncés ces derniers jours préparent le terrain en anticipant les conditions qui seraient attachées à l’octroi d’une aide.

 

Economie politique société: derniers articles

lundi 1er octobre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Traité européen : 64% des français favorables : pour l’instant !

Traité européen : 64% des français favorables : pour l’instant !

 

Près de deux Français sur trois (64%) voteraient en faveur du traité budgétaire européen s’il était soumis à référendum, contre 36% qui le rejetteraient, selon un sondage BVA publié lundi par Le Parisien/Aujourd’hui en France. Même approbation concernant la règle d’or prévue dans le traité et interdisant aux Etats de la zone euro d’avoir un déficit public supérieur à 0,5% du PIB : 72% y sont favorables et 25% s’y opposent, 3% étant sans opinion. Dernier enseignement de cette enquête : une courte majorité (52%) n’est pas d’accord avec l’idée que « l’instauration de cette règle d’or ne serait pas démocratique, car elle limiterait les marges de manœuvre des gouvernements démocratiquement élus », 46% l’approuvant et 2% n’ayant pas d’avis sur le sujet.

 

Loi rachat des entreprises : Chérèque, CFDT, menace de quitter les négociations

Loi rachat des entreprises : Chérèque, CFDT,  menace de quitter les négociations

Comme d’habitude le PS tient les syndicats pour partie négligeable ; Le PS veut faire adopter la loi sur le rachat des entreprises avant même que soit terminée la négociation sur la sécurisation du marché du travail. Le numéro un de la CFDT, François Chérèque, a menacé dimanche de quitter la table de la négociation syndicats-patronat sur la réforme du marché du travail si la loi sur le rachat de sites viables était débattue à l’Assemblée avant le terme des discussions, prévu pour la fin de l’année. « Je tiens à mettre le gouvernement et les députés en garde », a prévenu le leader cédétiste lors de l’émission « Le grand jury RTL-Le Figaro-LCI. « Si les députés commencent à débattre une loi, la CFDT se retirera sur le champ de la négociation, et la négociation +historique+ du Président de la République, ce sera un échec historique », a-t-il lancé. « On a une feuille de route », qui guide la grande négociation syndicats-patronat sur la « sécurisation de l’emploi », « et là, d’un seul coup, M. Montebourg dit à Florange je vais déposer une loi la semaine prochaine », s’est étonné M. Chérèque, qui se dit par ailleurs favorable au « principe » d’une telle loi. « J’ai téléphoné tout de suite au Premier ministre », et « il s’est engagé à ce que cette loi ne soit pas débattue à l’Assemblée nationale avant la fin de la négociation », a-t-il dit. Arnaud Montebourg avait promis vendredi l’adoption avant « trois mois » de la loi obligeant un industriel à céder une usine rentable, notamment pour limiter les licenciements, thème central de la négociation sur la sécurisation de l’emploi. Interrogé sur ce qu’il attendait de cette grande négociation, voulue par le gouvernement, le chef de l’organisation syndicale a été ferme. « J’ai envie de faire passer un message au patronat: s’il pense que la CFDT va tout accepter c’est non. Notre rôle c’est de protéger les salariés », a-t-il lancé. « Il est faux de dire qu’il n’y a pas assez de flexibilité, il y a une flexibilité à outrance. J’attends que cette flexibilité recule et que les entreprises qui abusent paient plus cher », a-t-il poursuivi. François Chérèque a ensuite évoqué la proposition de la CFDT « de faire en sorte que les cotisations sociales, en particulier l’assurance chômage, puissent baisser en fonction de la durée, qu’elles soient plus chères quand le contrat est court ». « Laurence Parisot a dit +je ne veux pas entendre parler de ça dans la négociation+, je pense qu’elle ferait bien d’y réfléchir à deux fois », a-t-il prévenu. Syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et patronat (Medef, CGPME, UPA) se réunissent jeudi pour entrer dans le vif du sujet, avec pour objectif d’arriver à s’entendre d’ici la fin de l’année sur la réforme du marché du travail, devant concilier protection des salariés et souplesse pour les entreprises.

 

Démission de Montebourg : une urgence économique

Démission de Montebourg : une urgence économique

Grande gueule dans l‘opposition, Montebourg montre son incompétence totale une fois au pouvoir ; Ainsi pour ArcelorMittal à Florange, il est incapable de trouver une solution viable. Pourquoi Montebourg est-il au redressement productif «  une appellation ronflante » mais sans contenu réel. Hollande a voulu le neutraliser et l’a désigné là où il serait le plus incompétent. C’est la politique, comme de mettre Duflot, non pas à l’écologie, mais au logement où elle ne connait strictement rien. L’Etat fera tout pour trouver un repreneur au site ArcelorMittal de Florange, mais ce n’est pas lui qui relancera l’activité. Tel est le message qu’a tenu à faire passer le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dimanche soir sur France 2. Une nationalisation n’est « pas à l’ordre du jour », a-t-il prévenu. « A chaque fois qu’on a nationalisé, l’Etat n’a pas été un très bon gestionnaire », a fait remarquer Arnaud Montebourg, habituellement classé à l’aile gauche du Parti socialiste. Et il n’a pas d’argent non plus, a-t-il fait remarquer, pour envisager une nationalisation définitivement « pas à l’ordre du jour ». La direction d’ArcelorMittal, qui « souhaite se désengager » du site, doit rendre publique sa décision lundi lors d’un Comité central d’entreprise. « Nous avons posé des exigences », a-t-il rappelé. « Nous avons demandé que, s’il prend cette décision, qu’il nous laisse deux mois pour nous permettre de rechercher une solution de reprise ». Ecarter toute nationalisation n’est pas pour autant synonyme d’inaction, a tenu à ajouter le ministre. Et Arnaud Montebourg de se défendre de ne pouvoir que constater la recrudescence des licenciements en ces temps de crise. « Moi, je ne suis pas le ministre des plans sociaux, je suis le ministre des solutions économiques », a-t-il souligné. « Quand vous me voyez aller, avec mes commissaires au Redressement productif, sur le terrain, sur tel ou tel dossier, c’est que nous cherchons des solutions et qu’il y a donc de l’espoir », a-t-il dit. Montebourg a trouvé la recette miracle, une loi pour obliger un cédant à trouver un repreneur ; mais quel repreneur, une société marron russe, chinoise ou autre qui fermera l’activité quelques mois après en réalisant au besoin les actifs. Et quid de la commercialisation de l’acier ? A qui ? Sans parler des problèmes juridiques.  Concrètement, lorsqu’une usine est en difficulté mais toujours rentable, la proposition de loi des élus PS prévoyait d’obliger les entreprises à revendre les outils de production et transférer la main d’œuvre à un concurrent direct, plutôt que de s’en débarrasser À chaque fermeture d’usine, l’entreprise devra, selon une telle loi, informer le tribunal de commerce. Celui-ci désignera alors un mandataire chargé de trouver un repreneur. Si l’entreprise n’a accepté aucune offre à l’issue du délai légal, le mandataire pourra être saisi par le Comité d’entreprise pour évaluer les diverses offres. Si l’entreprise refuse toujours de vendre son site, le tribunal pourra alors arrêter un plan de cession qui s’imposera alors à l’entreprise. Serait-elle conforme à la Constitution? Le risque est que cette loi soit retoquée par le Conseil constitutionnel. D’abord, elle risque de rentrer en contradiction avec le principe de la liberté d’entreprendre. « Un principe qui implique aussi la liberté de ne pas entreprendre, c’est-à-dire de faire cesser une activité », décryptait Patrick Morvan, professeur de droit social à l’université de Panthéon-Assas, cité en février dernier par France TV. Outre ce principe, la loi pourrait être jugée contradictoire avec le droit de propriété. « Cette proposition évoque une expropriation. Or, l’expropriation ne peut pas se faire au profit d’un intérêt privé, seulement pour une cause d’utilité publique. Il faudrait donc que l’Etat mette la main à la poche », avait expliqué Patrick Morvan. « Ce n’est pas une expropriation, ce n’est pas une nationalisation. Vous voulez fermer; il y a quelqu’un qui se présente; la justice fixe le prix et vous serez indemnisé au prix du marché », a répondu Arnaud Montebourg vendredi. « Le droit de propriété devra être étudié à l’aune de l’atteinte à l’intérêt général que représentent ces fermetures de sites pour le tissu industriel », avait également rétorqué, en février, la députée de Moselle et actuelle ministre de la Culture, Aurélie Filippetti (fonctionnaire, ancienne enseignante en lettres) qui s’y connait en économie !

 

 

A la Une : la crise, le chômage, les impôts ? Non, les paris sportifs « truqués »

A la Une  : la crise, le chômage, les impôts ? Non, les paris sportifs « truqués »

 

Formidable pays qui sait hiérarchiser se problèmes. A la une des grands médias, pas grand-chose sur l’économie, la croissance, le chômage, la dette ; non, la « une», c’est sur les paris du handball  ; avec en plus un fatras de fausses informations pour faire réagir le petit parieur et le bon peuple. Le sujet c’est en effet le match truqué alors que ce n’est pas du tout la question. Résumons, le dernier jour du championnat, Montpellier qui a déjà gagné le titre de champion de France envoi une équipe B pour jouer le dernier match qui lutter pour son maintien. Montpellier n’a plus rein à prouver et perd ; Problème, la française des jeux se trompe sur la cote et du coup les rapports peuvent être importants. Montpellier perd et les parieurs gagnent. La seule question c’est de savoir si les jouer ou leur famille ont profité de ce pronostic erroné ( ce qui est intredit) . Sans doute oui. Le reste est  de la littérature. En outre faire de cet événement la une des médias témoigne de l’immaturité du pays qui préfère «  du cirque et des jeux » à la complexité de la crise économique. A peine leur match contre le Paris-SG fini, les joueurs de Montpellier ont été accueillis par la police. Plusieurs joueurs du Montpellier Handball dont les frères Karabatic, Luka et Nikola, ont été interpellés dimanche dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de match truqué, a-t-on appris de source policière. « Au moins sept joueurs » de handball ont été placés en garde à vue dans la foulée, sans que l’on connaisse leurs noms. Par ailleurs, trois personnes, des parieurs, ont été interpellées et placées en garde à vue dimanche après-midi à Montpellier.  Outre l’icône du handball français Nikola Karabatic, les joueurs emmenés par les enquêteurs sont Wissem Hmam, Michaël Robin, Dragan Gajic et Primoz Prost. Le kinésithérapeute de l’équipe, Yann Montiège, est parti avec eux. Au total, 17 personnes ont été interpellées dont neuf joueurs. Les autres interpellés sont des personnes de l’entourage des joueurs, dont deux compagnes, ainsi que des personnes en charge de la distribution de produits de la Française des Jeux, a-t-on précisé.

 

 

Brittany Ferries : fin du conflit

Brittany Ferries : fin du conflit

 

 Les navires de Brittany Ferries vont repartir après 10 jours d’immobilisation. Les syndicats du transporteur maritime ont en effet accepté cette nuit le protocole d’accord proposé par la direction, mettant ainsi fin au conflit social.  Consulté par téléphone hier soir, le personnel embarqué a accepté à 58,68% les propositions de la direction. Près de 1.300 salariés étaient appelés à voter par téléphone jusqu’à minuit à cette consultation organisée par l’intersyndicale CGT et CFDT. Les syndicats CGT et CFDT avaient pourtant initialement refusé de signer ce texte mercredi. Le conflit s’était ensuite enlisé vendredi car la direction avait refusé de participer à une table ronde organisée au ministère des Transports à Paris.  Les navigants en grève protestaient contre «un plan de retour à la compétitivité» annoncé en juin par la compagnie maritime confrontée à des difficultés financières et à une perte de 70 millions d’euros. Elle a annoncé cet été la suppression de plusieurs traversées avec réduction des coûts salariaux et suppressions de plusieurs avantages. Les deux syndicats estimaient que «le seul point de blocage de ce conflit concerne les conditions et les rythmes de travail du personnel embarqué».

 

 

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris contre l’austérité

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris contre l’austérité

(Libé)

Jordi est venu réclamer son «dû» à François Hollande. Comme plusieurs dizaines de milliers de personnes, le jeune homme de 26 ans a répondu à l’appel du Front de gauche, ce dimanche à Paris. Dans le viseur des organisateurs, le traité budgétaire européen (TSCG, pour Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) et les politiques d’austérité menées sur le continent.

Venu de Nantes pour la journée, Jordi n’hésite pas à se dire «floué» par François Hollande, pour qui il avait voté le 6 mai dernier, après avoir choisi le bulletin Mélenchon au premier tour. «Hollande s’était engagé à renégocier le traité Merkozy [contraction de Merkel et Sarkozy, ndlr], mais pas une virgule n’a été changée», affirme-t-il. Le texte, qui sera présenté au Parlement mardi, risque «d’ancrer l’austérité dans tous les pays européens», selon le jeune technicien informatique.

Sa collègue Sophie, 46 ans, regrette que «le gouvernement s’obstine dans la voie de l’austérité, alors qu’on sait bien que ça freine la croissance». Même sentiment chez Jean-Claude, 70 ans, retraité de l’agroalimentaire, bardé d’autocollants Attac : «Ce traité va provoquer la paupérisation des citoyens, annonce-t-il. Il représente aussi une grave atteinte à la démocratie, car il signifie l’abandon de notre souveraineté nationale dans un domaine aussi crucial que le budget. C’est un exemple de plus d’une Union européenne qui se construit sans les peuples.»

«La France va finir par ressembler à l’Espagne ou la Grèce»

Sur une place de la Nation ensoleillée, les mêmes discours reviennent sans cesse. Les manifestants, très souvent militants politiques, syndicaux, ou associatifs, ne goûtent guère les premiers mois de François Hollande au pouvoir. Au-delà de la question du Traité budgétaire européen, ils fustigent une politique pas assez ambitieuse à leurs yeux. La plupart avait voté pour le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle. C’est «sans états d’âme» que Christine, 58 ans, avait ensuite rallié Hollande, en espérant que sa voix – associée à celles de quelque quatre millions de personnes – infléchirait la politique du pouvoir socialiste.

Cinq mois plus tard, l’enseignante dans un lycée de Saint-Denis (93), se dit «déçue». «Bien sûr, concède-t-elle, Hollande ne peut pas tout faire en quelques mois. Mais les signes qu’il envoie sur le long terme ne sont pas probants. Avec l’instauration de la règle d’or, des budgets d’austérité vont être votés année après année. C’est inquiétant pour l’avenir, la France va finir par ressembler à l’Espagne ou la Grèce.» Son mari Christian, 61 ans, juge qu’une telle manifestation est une «piqûre de rappel pour Hollande». «On montre que la gauche ne lui donnera pas de chèque en blanc», lance-t-il. Jean-Claude, le retraité de l’agroalimentaire, est plus sévère : «Mitterrand avait mis deux ans à passer de la mise en oeuvre de ses promesses de campagne à la rigueur de Delors. Cela n’a pris que quelques mois à Hollande. On semble déjà être passé à un Sarkozy bis !»

Le sentiment est partagé par Christine, enseignante en lettres classiques dans un lycée d’Antony (92). «Hollande utilise tout le temps l’argument de la crise, alors que c’est précisément ce qu’il reprochait à l’UMP auparavant», lance-t-elle. Christine regrette aussi que certaines mesures n’aient pas été mises plus rapidement en place, comme le droit de vote des étrangers aux élections locales. «Hollande avait promis qu’il gouvernerait autrement, mais j’ai l’impression qu’il se contente d’aménager les choses à la marge, regrette-t-elle. A vrai dire, quand il est arrivé au pouvoir, je m’attendais à quelque chose de mou, mais pas d’aussi mou !»

 

 

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris contre l’austérité

(Libé)

Jordi est venu réclamer son «dû» à François Hollande. Comme plusieurs dizaines de milliers de personnes, le jeune homme de 26 ans a répondu à l’appel du Front de gauche, ce dimanche à Paris. Dans le viseur des organisateurs, le traité budgétaire européen (TSCG, pour Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) et les politiques d’austérité menées sur le continent.

Venu de Nantes pour la journée, Jordi n’hésite pas à se dire «floué» par François Hollande, pour qui il avait voté le 6 mai dernier, après avoir choisi le bulletin Mélenchon au premier tour. «Hollande s’était engagé à renégocier le traité Merkozy [contraction de Merkel et Sarkozy, ndlr], mais pas une virgule n’a été changée», affirme-t-il. Le texte, qui sera présenté au Parlement mardi, risque «d’ancrer l’austérité dans tous les pays européens», selon le jeune technicien informatique.

Sa collègue Sophie, 46 ans, regrette que «le gouvernement s’obstine dans la voie de l’austérité, alors qu’on sait bien que ça freine la croissance». Même sentiment chez Jean-Claude, 70 ans, retraité de l’agroalimentaire, bardé d’autocollants Attac : «Ce traité va provoquer la paupérisation des citoyens, annonce-t-il. Il représente aussi une grave atteinte à la démocratie, car il signifie l’abandon de notre souveraineté nationale dans un domaine aussi crucial que le budget. C’est un exemple de plus d’une Union européenne qui se construit sans les peuples.»

«La France va finir par ressembler à l’Espagne ou la Grèce»

Sur une place de la Nation ensoleillée, les mêmes discours reviennent sans cesse. Les manifestants, très souvent militants politiques, syndicaux, ou associatifs, ne goûtent guère les premiers mois de François Hollande au pouvoir. Au-delà de la question du Traité budgétaire européen, ils fustigent une politique pas assez ambitieuse à leurs yeux. La plupart avait voté pour le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle. C’est «sans états d’âme» que Christine, 58 ans, avait ensuite rallié Hollande, en espérant que sa voix – associée à celles de quelque quatre millions de personnes – infléchirait la politique du pouvoir socialiste.

Cinq mois plus tard, l’enseignante dans un lycée de Saint-Denis (93), se dit «déçue». «Bien sûr, concède-t-elle, Hollande ne peut pas tout faire en quelques mois. Mais les signes qu’il envoie sur le long terme ne sont pas probants. Avec l’instauration de la règle d’or, des budgets d’austérité vont être votés année après année. C’est inquiétant pour l’avenir, la France va finir par ressembler à l’Espagne ou la Grèce.» Son mari Christian, 61 ans, juge qu’une telle manifestation est une «piqûre de rappel pour Hollande». «On montre que la gauche ne lui donnera pas de chèque en blanc», lance-t-il. Jean-Claude, le retraité de l’agroalimentaire, est plus sévère : «Mitterrand avait mis deux ans à passer de la mise en oeuvre de ses promesses de campagne à la rigueur de Delors. Cela n’a pris que quelques mois à Hollande. On semble déjà être passé à un Sarkozy bis !»

Le sentiment est partagé par Christine, enseignante en lettres classiques dans un lycée d’Antony (92). «Hollande utilise tout le temps l’argument de la crise, alors que c’est précisément ce qu’il reprochait à l’UMP auparavant», lance-t-elle. Christine regrette aussi que certaines mesures n’aient pas été mises plus rapidement en place, comme le droit de vote des étrangers aux élections locales. «Hollande avait promis qu’il gouvernerait autrement, mais j’ai l’impression qu’il se contente d’aménager les choses à la marge, regrette-t-elle. A vrai dire, quand il est arrivé au pouvoir, je m’attendais à quelque chose de mou, mais pas d’aussi mou !»

 

 

25% de cigarettes « illégales »

25% de cigarettes « illégales »

Officiellement 10 milliards de cigarettes « frelatées ». En France, une cigarette sur six est issue de la contrebande et de la contrefaçon, échappant au réseau officiel des buralistes, selon une étude du cabinet KPMG pour Philip Morris publiée mardi. D’autres études réalisées par des fabricants, mais aussi une étude des Douanes, aboutissent à la même proportion. Au-delà des paquets de marques les plus connues qui sont acheminés clandestinement en France, déjouant la surveillance des douanes et les taxes imposées par l’Etat, un nouveau phénomène de contrefaçon se développe : les « illicites white » ou « marques blanches ». Ces cigarettes revendues sous le manteau ne portent aucune marque célèbre. Elles sont fabriquées dans des usines clandestines, en Chine, mais aussi en Pologne ou en Belgique. Leur prix est imbattable : 3 euros le paquet. Le danger pour les consommateurs est maximal : certaines contiennent des résidus de plastique ou de sciure. Pour les fabricants, ce marché illégal se développe d’autant plus que les prix augmentent. En fait c’est donc près de 25% de cigarettes « illégales »  qui seraient sur le marché.  Et la tendance ne devrait pas s’inverser : le gouvernement a annoncé une prochaine hausse de 6% du prix du tabac à l’automne, faisant passer tous les paquets vendus en France à 6 euros au moins. Et les conséquences de ces ventes illégales de cigarettes sont lourdes, tant pour les industriels que pour l’ensemble de la société, argumentent les géants du tabac. Ces trafics « contrecarrent les objectifs de santé publique » car ils permettent d’acheter des cigarettes à moitié prix, « trompent les consommateurs », surtout avec les cigarettes de contrefaçon, et sont « une source de revenu pour le crime organisé », a énuméré Renaud Gaillard, directeur des affaires publiques de la filiale française de Philip Morris International. Les fabricants de cigarettes pointent aussi du doigt le fait que c’est « un manque à gagner fiscal » pour l’Etat, un argument de poids en période de crise. Le manque à gagner lié à ce phénomène de vente illégale est estimé à 2,5 milliards d’euros. Reste que le tabac provoque chaque année en France 73.000 décès, dont la moitié par cancer.

 

« Plus de nouveaux impôts après 2013 » Cahuzac ministre du budget

« Plus de nouveaux impôts après 2013 » Cahuzac ministre du budget

Nous voilà rassurés ; après la purge fiscale de 2013, Cahuzac promet qu’il n’y aura pas d’impôt nouveau après 2013 ; Il s’engage sans doute un peu car le déficit sera encore plus important, la dette avec et de toute façon d’ici là l’échec de la politique économique conduira à changer le gouvernement. Cahuzac n’engage que lui-même. Des efforts jusqu’en 2014, mais pas au-delà, voilà ce que promet le ministre du Budget Jérôme Cahuzac aux Français. Nous nous dirigeons vers «deux années difficiles, voire très difficiles», a-t-il reconnu dimanche au «Grand rendez-vous Europe 1/LeParisien-Aujourd’hui en France». «On demande un effort considérable aux Français», a-t-il ajouté. La fiscalité augmentera de 20 milliards d’euros l’année prochaine, selon le projet de loi de finances présenté vendredi par le gouvernement. Plus précisément, l’effort demandé dans le budget 2013 est «un peu rude» pour les «plus aisés de nos compatriotes», a-t-il admis. «Mais tout le monde doit faire un effort», estime Jérôme Cahuzac. Les efforts ne dureront pas, a-t-il toutefois promis. «L’effort fiscal, nous le demandons en 2013. Il n’y aura pas d’effort fiscal ensuite car le président de la République s’est engagé à la stabilité», a-t-il annoncé.  Après 2013, il faudra cesser d’augmenter les impôts et taxes, «car les acteurs économiques ont besoin de stabilité». «À partir de 2015, nous prévoyons (…) de commencer à diminuer les prélèvements obligatoires», a-t-il précisé. Le projet de budget publié vendredi précise que le taux de prélèvement obligatoire augmentera jusqu’à atteindre 46,7% du produit intérieur brut (PIB) en 2015, puis redescendra à 46,6% en 2016 et à 46,3% en 2017 . «Nos mesures [pour 2013] ne seront pas récessives», a-t-il assuré. L’ex-ministre UMP de l’Économie, François Baroin, ne partage pas ce point de vue. «Ce déluge fiscal va étouffer une croissance déjà atone, a-t-il asséné dans une interview au Journal du dimanche. Résultat: le gouvernement n’atteindra pas ses objectifs.»

 

 

Nouvelle taxe sur la bière : une » taxe comportementale » !

Nouvelle taxe sur la bière : une » taxe comportementale » !

 

 

Une nouvelle taxe quotidienne, cette fois sur la bière. Une taxe dite «  comportementale «  alors que le marché subit un déclin structurel (-30% en 30 ans). La France qui dispose de la meilleure ingénierie fiscale au monde n’a pas fini d’innover ; ce qui compense notre manque de compétitivité et d’imagination de l’industrie. Le gouvernement veut augmenter les taxes sur la bière pour financer la Sécu. Bénéfice attendu: presque un demi-milliard d’euros par an, glisse-t-on de source proche du dossier. La mesure sera dévoilée officiellement lundi, dans le cadre de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2013.  Ce n’est pas la TVA sur la bière qui sera relevée -elle restera à 19,6%- mais le droit d’accise, une taxe spécifique aux boissons alcoolisées. Plus le breuvage est corsé, plus la taxe est élevée. Aujourd’hui, cette taxe se monte, pour la bière, à 2,75 euros par degré d’alcool et par hectolitre. Ce taux devrait être doublé par le gouvernement.  Concrètement, les instigateurs de la mesure prévoient un impact, côté consommateur, de 5 centimes pour un demi de bière de 4,5 degrés. Cela paraît peu, mais l’impact sur la note serait diversement perceptible par l’amateur de houblon. En effet, la taxe s’appliquant au volume et non au prix, contrairement à la TVA, la hausse sera plus visible sur la bière achetée en supermarché, que sur celle, plus onéreuse, commandée au comptoir.  Commandée dans un bar, où le prix moyen s’élève, à en croire l’Insee, à 2,61 euros, le demi de blonde n’augmenterait que de 2% pour le consommateur. En revanche, le prix du pack premier prix de six canettes de 25 cl acheté en grande surface augmenterait d’environ 30%. Les Brasseurs français, syndicat professionnel des producteurs de bière, concluent pour leur part dans un communiqué diffusé vendredi que la hausse moyenne s’élèverait à 15% «dans tous les circuits de distribution».  La mesure est à ranger au rayon des «taxes comportementales». En clair, le gouvernement entend la mettre en place, certes, pour gonfler les recettes de la protection sociale, mais aussi pour dissuader les consommateurs de consommer trop de bière.  Sans surprise, les Brasseurs de France n’apprécient guère ce projet. Ils se disent «extrêmement inquiets». Selon eux, la mesure gouvernementale déstabilisera «tout le secteur». Ils rappellent que 70% de la bière consommée dans notre pays est produite en France.  Si la mesure «comportementale» est efficace, elle devrait plomber encore davantage un marché déjà en déclin structurel, les ventes ayant baissé de 30% depuis 30 ans. Selon les derniers chiffres, les industriels du secteur ont vu en 2011 leur chiffre d’affaires chuter de 13%, à 2 milliards d’euros en 2011.

 

 

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