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Archive mensuelle de octobre 2012

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Budget: le syndicat corpo des finances satisfait !

Budget: le syndicat corpo des finances satisfait !

Content des hausse d’impôts le syndicat corpo des finances (ex SNUI) ; Normal, ils vivent de la fiscalité. Avec un regret «  l’IR est un des plus faibles d’Europe ». Sans doute mais les prélèvements obligatoires sont les hauts du monde ; Un oubli, sans doute ! Le projet de budget 2013 présenté vendredi en conseil des ministres représente « un vrai pas en avant », a estimé aujourd’hui le syndicat Solidaires Finances publiques (ex SNUI) qui a cependant regretté l’absence de « remise à plat » des niches fiscales. Evoquant « une véritable réforme structurelle », le syndicat a expliqué dans un communiqué que l’instauration d’une tranche à 45% de l’impôt sur le revenu pour les contribuables gagnant plus de 150.000 euros annuels et l’alignement des revenus du capital sur ceux du travail devraient « contribuer à rendre l’impôt sur le revenu plus équitable et plus progressif ». Mais, a-t-il nuancé, la France continuera à avoir « l’un des impôts sur le revenu les plus faibles d’Europe ». Solidaires Finances publiques s’est montré cependant plus réservé sur d’autres réformes annoncées dans le projet de loi de Finances. « On ne peut que regretter qu’aucune remise à plat des mesures dérogatoires (les fameuses « niches fiscales ») n’ait été prévue d’une part et que certaines niches fiscales ne soient pas comprises, voire ont été sorties de ce plafonnement », a déclaré le syndicat.  Le gouvernement a abaissé à 10.000 euros le plafond au delà duquel il n’est plus possible de bénéficier d’avantages fiscaux pour une vingtaine de niches, dont l’emploi d’un salarié à domicile.

 

 

Grèce : 6e année de récession en 2013 ; pour rien !

Grèce : 6e année de récession en 2013 ; pour rien !

Encore une année de récession pour la Grèce en 2013 de l’ordre de -0.4% du PIB. Certainement pour rien car l’objectif budgétaire ne pourra pas être atteint du fait notamment de cette récession. Une récession de 25% en 4 ans. Le projet de budget de la Grèce pour 2013 prévoit d’importantes coupes budgétaires pour dégager un premier excédent primaire en une décennie, mais l’activité économique du pays devrait connaître une sixième année consécutive de récession. Le gouvernement a présenté dans la journée ce budget d’austérité destiné à convaincre les créanciers internationaux – Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international – de lui verser une nouvelle tranche d’aide. Le budget vise à dégager un excédent primaire – qui exclut les coûts de la dette – de 1,1% du produit intérieur brut (PIB), pour la première fois depuis 2002, après un déficit estimé à 1,5% cette année, ont indiqué à Reuters des sources gouvernementales. Mais cette austérité a un coût, et l’économie grecque devrait se contracter de 3,8% à 4% en 2013, selon les estimations du gouvernement. L’économie grecque s’est contractée de 25% depuis 2008, le pays n’arrivant pas à sortir d’un cercle vicieux d’austérité et de récession qui fait planer la menace d’une sortie de la zone euro faute de tenir les objectifs fixés par les créanciers. Les analystes jugent même les prévisions pour 2013 trop optimistes en raison de la lenteur des réformes structurelles entreprises par Athènes et du ralentissement généralisé de l’économie de la zone euro. « La crise de la zone euro est toujours aussi douloureuse, donc les incertitudes et les pressions sur la demande provoquée par l’austérité rendent cette prévision optimiste », estime Chris Williamson, chef économiste chez Markit, à Londres. « Il y a de fortes chances que les objectifs budgétaires ne soient pas tenus car ces coupes entraîneront une profonde récession, et il sera par ailleurs impossible d’atteindre les objectifs de privatisation », renchérit Xenofon Damalas, de Marfin Egnatia Bank.

 

 

Economie politique société: derniers articles

lundi 1er octobre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sécurité nucléaire : 25 milliards nécessaires en France

Sécurité nucléaire : 25 milliards nécessaires en France

 

La commission européenne ne montrera « aucune complaisance » sur la sécurité du parc nucléaire européen, qui est « en général satisfaisante », a affirmé lundi le commissaire à l’Energie Gunther Oettinger, sans démentir la découverte « de centaines d’insuffisances », surtout en France. « Nos contrôles de sécurité ont été stricts, sérieux et menés en toute transparence. Ils ont permis de révéler ce qui allait bien et là où il fallait apporter des améliorations », a-t-il assuré dans une déclaration écrite transmise à la presse. « En général, la situation est satisfaisante, mais nous ne devons avoir aucune complaisance », a-t-il ajouté. M. Oettinger présentera mercredi son rapport et ses recommandations à ses collègues de la Commission, qui pourront faire part de leurs remarques et de leurs éventuelles objections. Selon le journal allemand Die Welt, qui dit avoir consulté ce rapport, le commissaire Oettinger chiffre à 25 milliards d’euros les travaux de mise en conformité rendus nécessaires par les contrôles qui ont fait apparaître des « centaines d’insuffisances ». Die Welt précise que la plupart des critiques concernent les centrales françaises. La France compte 58 réacteurs qui produisent 75% de l’électricité consommée dans l’hexagone.Le commissaire allemand n’a fait aucun commentaire sur ces informations. « Nous sommes en phase de finalisation du rapport », a pour sa part déclaré sa porte-parole Marlène Holzner. Aucun démenti n’a toutefois été formulé. Le rapport cité par le journal serait un document de travail dont tous les éléments ne seront pas nécessairement repris dans le rapport final, a-t-on cependant souligné de source communautaire.Le Groupe des régulateurs européens dans le domaine de la sûreté nucléaire (ENSREG), qui a mené les tests, a préparé « un plan d’action pour renforcer la solidité des centrales ». « Je ne peux pas parler pour tous les pays, mais pour la France, le coût de ces investissements sera de l’ordre de 100 à 200 millions d’euros par centrale », avait annoncé un de ses représentants, le Français Philippe Jamet, lors d’une audition en juin devant le Parlement européen. M. Oettinger espère que la commission sera en mesure de soumettre ce rapport et ses recommandations aux dirigeants de l’UE lors du sommet des 18 et 19 octobre à Bruxelles. « Nous visons la présentation pour le sommet d’octobre », a confirmé sa porte-parole. Une petite part d’incertitude demeure, car le président José Manuel Barroso peut demander à M. Oettinger de revoir sa copie si trop d’objections sont émises sur le rapport.La Commission européenne a réclamé des contrôles sur tous les types de réacteurs installés dans l’UE et a demandé une analyse des conséquences d’un accident d’avion sur une installation. L’objectif était de vérifier la sécurité des installations en cas de rupture des approvisionnements en électricité, comme cela s’est produit sur le site de la centrale de Fukushima au Japon après le séisme suivi d’un gigantesque tsunami qui a inondé les installations. « Nous voulons être en mesure de répondre à toutes les craintes des citoyens sur la sécurité des installations nucléaires dans l’UE », explique le commissaire Oettinger. La Commission européenne peut faire des recommandations, mais elle « ne peut pas obliger », a insisté sa porte-parole. « Nous allons voir s’ils suivent nos recommandations ou pas », a-t-elle conclu. L’UE compte 147 réacteurs dans 14 pays, dont 58 en France, et 24 nouveaux réacteurs sont en projets, dont six sont déjà en construction: 2 en Bulgarie, 1 en Finlande, 1 en France et 2 en Slovaquie.

 

 

Salaires : augmentation très modérée en 2013 d’après une enquête

Salaires : augmentation très modérée en 2013 d’après une enquête

. Selon l’enquête de rémunération Mercer Total Remuneration Survey France 2012, les entreprises interrogées se révèlent aujourd’hui moins optimistes que l’an dernier à la même date. Toutes populations confondues, le taux d’augmentation salariale médian anticipé, pour 2013 s’établit à 2,5%. Ces budgets devraient être homogènes pour l’ensemble des catégories professionnelles. Par ailleurs, peu d’entreprises devraient chercher à se différencier en offrant des augmentations significativement supérieurs ou inférieurs à la concurrence. A titre d’information, l’inflation devrait progresser de 1,9% l’année prochaine. « Les prévisions sont certainement plus en ligne avec la réalité économique qui n’a pas changé pendant l’été », note l’étude. Les cadres dirigeants, principale catégorie concernée par le gel de salaires ces dernières années, seront moins nombreux à connaître cette situation en 2013, d’après les projections des répondants à l’enquête. En 2012, les dirigeants avaient prévu d’augmenter les salaires de 3%. Finalement, la progression n’a été que de 2,6%, à comparer à un taux d’inflation de 2,1%. Du côté de l’emploi, la situation n’st guère plus enthousiasmante, sans être catastrophique. Le nombre d’entreprises prévoyant de réduire leurs effectifs en 2013 tombe à 7%. Ce taux était de 29% en 2009, de 20% en 2010, de 12% en 2011 et 13% en 2012. Par ailleurs, les entreprises sont moins nombreuses que l’année dernière à la même date à déclarer prévoir une augmentation de leurs effectifs pour l’année à venir. C’est le cas de 22% d’entre elles, contre 30% en 2012 et 34% en 2011. « Ces chiffres restent des estimations qui devront passer à l’épreuve des faits économiques des prochains mois », précise Mercer.
 

 

 

Les nouvelles taxes pour la sécu

Les nouvelles taxes pour la sécu

 

Le gouvernement a présenté lundi le budget de la Sécurité sociale pour 2013, avec un déficit du régime général (salariés du privé) qui devrait être contenu à 11,4 milliards d’euros contre 13,3 milliards en 2012. Si l’on ajoute le déficit du Fonds de solidarité vieillesse qui finance le minimum vieillesse et les cotisations retraite des chômeurs, le total du déficit s’élèverait à 13,9 milliards d’euros, contre 17,4 milliards fin 2012. Pour parvenir à ce résultat, le gouvernement prévoit 2,1 milliards d’euros d’économies et quelque 5 milliards d’euros de recettes nouvelles. Sur cette somme, 4,6 milliards iront dans les caisses de la Sécurité sociale, le solde vers l’Etat, l’assurance-chômage ou les retraites complémentaires. La plupart de ces hausses d’impôts étaient déjà connues, mais il y a quelques surprises..Les travailleurs indépendants (artisans, commerçants, etc.) cotiseront désormais à l’assurance maladie à un taux proportionnel à l’ensemble de leurs revenus d’activité, alors que ces cotisations sont aujourd’hui plafonnées (elles ne concernent pas la tranche de revenu supérieure à 181 860 euros). Ces cotisations sont actuellement de 5,9% jusqu’à 35 352 euros annuels et 6,5% au-delà, alors qu’elles s’élèvent à en 13,85% du salaire brut des salariés du régime général. Désormais, les cotisations seront au taux unique de 6,5% sur les revenus à partir de 14.500 euros. L’abattement de 10% pour frais professionnels dont bénéficient les gérants majoritaires sera supprimé. Les cotisations sociales des auto-entrepreneurs seront alignées sur celles des autres indépendants. L’ensemble de ces mesures doit rapporter 1,1 milliard d’euros.  Les taux de cotisation dues par les employeurs des agents des fonctions publiques territoriale et hospitalière (hôpitaux et collectivités) vont augmenter de 1,35 point en 2013 et de 1,35 point en 2014, pour équilibrer les comptes de la caisse de retraite des fonctionnaires locaux. Les professionnels libéraux vont également devoir plus cotiser: leur taux va augmenter de 1,12 point en 2013 et 0,35 point en 2014, pour atteindre 10,1%. Ces mesures rapporteront 830 millions d’euros l’an prochain.  Elles sont aujourd’hui exemptées de cotisations sociales lorsqu’elles sont inférieures à 72.700 euros. Le gouvernement va les soumettre à un forfait social de 20 % dû par l’employeur, ce qui rapportera 330 millions d’euros.  Aujourd’hui, les élus locaux bénéficient d’un régime dérogatoires pour les indemnités qu’ils perçoivent dans le cadre de leurs fonctions. Désormais, ils devront cotiser au même titre que les salariés du privé, pour les indemnités supérieures à 18 186 euros anuels – ce qui permet d’exclure les maires des communes de moins de 1000 habitants et les adjoints au maire des communes de moins de 50.000 habitants. Gain attendu: 140 millions d’euros par an.  Les pensions des retraités imposables vont être soumises à une taxe de 0,15% l’an prochain puis 0,3% en 2014, pour financer la perte d’autonomie. Aujourd’hui, ce sont les entreprises et leurs salariés qui financent seuls la dépendance des personnes âgées, via la journée nationale de solidarité créée en 2004. Cette mesure doit rapporter 350 millions l’an prochain et 700 millions en 2014.  Les employeurs à domicile ne pourront plus déclarer leurs salariés au forfait – les cotisations sont calculées sur la base du Smic, quel que soit le salaire versé au salarié. Désormais, seule la déclaration au réel – les cotisations sont calculées sur la base du salaire réellement versé au salarié – vaudra. Selon le gouvernement, 500.000 familles seront concernées par cette mesure, qui doit rapporter 475 millions d’euros en 2013.  Les prélèvements pesant sur le secteur financier vont être relevés, avec notamment l’instauration d’une tranche marginale à 20% pour les salaires supérieurs à 150.000 euros. Instaurée en 1979, la taxe sur les salaires est due par les employeurs qui ne sont pas soumis à la TVA sur la totalité de leur chiffre d’affaires, ce qui est notamment le cas des banques. Outre la mise en place d’une tranche marginale, la taxe sur les salaires verra son assiette élargie pour intégrer tous les avantages accessoires de rémunération, comme les bonus. Par ailleurs, la rémunération variable accordée aux gestionnaires de fonds d’investissement ou de capital-risque (prise de participation dans de jeunes entreprises non cotées) en fonction des performances réalisées (« carried-interests ») sera aussi dorénavant traitée comme un accessoire de rémunération et soumise à la CSG et à la CRDS au taux de 8% et au forfait social de 20%. L’assiette de la contribution sociale de solidarité des entreprises (C3S) du secteur des assurances sera revue pour être alignée sur la définition du chiffre d’affaires utilisée dans le cadre de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. L’ensemble de ces mesures doit rapporter 635 millions d’euros.  Le gouvernement va appliquer la même fiscalité au tabac à rouler et aux cigarillos qu’aux cigarettes. Les prix du tabac à rouler augmenteront en conséquence d’environ 10% l’an prochain (en plus de la hausse de 10 % effective aujourd’hui). Ensuite, la fiscalité du tabac sera alourdie le 1er juillet prochain (les taxes sur le tabac reversées au budget de la Sécu vont passer de 64,25% du prix du paquet à 64,7%). Rendement de ces deux mesures: 250 millions d’euros. Le niveau de fiscalité sur les bières va également être relevé, ce qui rapportera 480 millions d’euros à la Sécurité sociale, et correspondra à une hausse équivalente à 5 centimes sur un demi de bière.

 

 

Marché automobile français : au moins -12% en 2012

Marché automobile français : au moins -12% en 2012

 

Le marché  devrait accuser cette année une baisse plus marquée que prévu qui risque d’atteindre au moins 12%, le mois de septembre ayant confirmé la dégradation des ventes observée cet été. Le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), qui prévoyait jusqu’ici un recul de 8% à 10% pour l’ensemble de 2012, a ainsi confirmé une information obtenue jeudi par Reuters. En septembre, 136.859 voitures particulières neuves ont été immatriculées en France, soit une baisse de 18,3% en données brutes par rapport à septembre 2011 et de 10,1% en données corrigées des jours ouvrables (20 jours ouvrables contre 22 en septembre 2011). Sur les neuf premiers mois de l’année, la contraction du marché automobile français ressort de 13,9% en données brutes et de 13,4% en données CJO. « Tant qu’on n’aura pas un minimum de croissance économique, il n’y aura pas de rebond des ventes », commente Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile. « Les deux moteurs principaux, ventes au particuliers et aux sociétés, sont à l’arrêt. La principale question est maintenant de savoir comment se terminera l’année – octobre est un mois important pour le secteur – et comment 2013 va commencer. Le premier trimestre de l’année prochaine s’annonce d’ores et déjà difficile. » Au Mondial de l’automobile, qui a ouvert ses portes au public samedi à Paris, plusieurs constructeurs ont dit observer une dégradation du marché français et européen depuis l’été. A l’exception du coréen Hyundai-Kia, du japonais Toyota et de deux marques haut de gamme allemandes, Audi et BMW, tous les constructeurs ont accusé une baisse des ventes en septembre en France.

 

 

Nouvelle Hausse des taxes sur le tabac le 1er juillet 2013

Nouvelle Hausse des taxes sur le tabac le 1er juillet 2013

Les taxes sur le tabac reversées au budget de la Sécu vont augmenter au 1er juillet 2013, passant de 64,25% du prix du paquet à 64,7%, a annoncé le gouvernement aujourd’hui en présentant le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013. La hausse de ces taxes pourrait se traduire par une augmentation des prix de vente. Ce lundi, tous les produits du tabac ont augmenté d’au moins 6,5%.

 

 

Aide à l’Espagne en novembre

Aide à l’Espagne en novembre

L’aide accordée aux banques espagnoles en difficulté devrait être attribuée au mois de novembre, a déclaré aujourd’hui Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. La Commission européenne « se tient prête en cas de demande » de sauvetage de l’Espagne, soumise à une forte pression des marchés, a-t-il indiqué, en niant toutefois qu’une telle demande ait déjà été faite. S’exprimant après un entretien à Madrid avec le ministre espagnol de l’Economie Luis de Guindos, Olli Rehn a également jugé que la mise en oeuvre de la réforme du secteur financier espagnol progressait bien mais il a appelé le pays à poursuivre avec détermination sa consolidation budgétaire.  Selon lui, l’objectif d’un déficit de 6,3% pour l’année 2012 est en passe d’être atteint. Le ministre du Trésor Cristobal Montoro avait pourtant déclaré samedi que le déficit espagnol, incluant l’aide accordée aux banques, pourrait atteindre 7,4%.  La Commission européenne donnera son avis sur le budget 2013 de l’Espagne le 7 novembre prochain. « J’ai une pleine confiance dans la détermination du gouvernement espagnol à prendre les mesures nécessaires pour rétablir l’économie espagnole », a déclaré le commissaire européen. L’Espagne, quatrième économie de la zone euro, est actuellement sous pression des marchés et d’une partie de ses partenaires européens pour demander son sauvetage financier, après une première aide pour ses banques accordée en juin. Mais le gouvernement assure ne pas avoir pris sa décision sur une éventuelle aide à ses banques, redoutant les strictes conditions qui lui seraient imposées en échange.

 

Aides à domicile : hausse fiscalité

Aides à domicile : hausse fiscalité

 

 

Les particuliers employeurs devront à partir de 2013 payer les cotisations sociales de leur employé sur le salaire réel, afin d’améliorer leur niveau de protection sociale, selon le projet de budget de la sécurité sociale pour 2013, présenté aujourd’hui. Cette mesure a deux objectifs selon le projet gouvernemental: percevoir 475 millions d’euros supplémentaires – 340 millions pour le seul budget de la sécu et 135 millions pour les autres régimes sociaux (assurance chômage, retraite complémentaire)-, et améliorer la protection sociale d’environ 1,4 million de salariés à domicile. Actuellement, pour payer leurs cotisations, les particuliers ont le choix entre une déclaration au salaire réel et une déclaration au forfait sur la base du Smic (1.425,67 euros). Mais le forfait minore les droits des salariés et limite les recettes fiscales, souligne le projet gouvernemental. La suppression en 2011 par le gouvernement Fillon de l’abattement sur les cotisations sociales des particuliers-employeurs déclarant leur salarié au salaire réel, avait rendu le choix du forfait plus avantageux. Cette suppression avait été vivement critiquée à la fois par les associations d’employeurs et d’employés. Dans le projet gouvernemental sont toutefois exclues de cette nouvelle disposition les aides à domicile pour les personnes âgées, les personnes dépendantes ou handicapées, qui bénéficient d’exonérations spécifiques ou encore les aides spécifiques à la garde d’enfants de moins de 6 ans.

 

Florange ArcelorMittal: fermeture des hauts-fourneaux

Florange ArcelorMittal: fermeture des hauts-fourneaux La direction d’ArcelorMittal a annoncé lundi en comité central d’entreprise la fermeture définitive des hauts-fourneaux de Florange (Moselle), a-t-on appris de sources syndicales.  La direction a annoncé « un projet de fermeture définitive de la filière liquide de Florange », ont fait savoir à l’AFP les syndicats, l’un d’eux précisant que la direction entendait faire des « investissements sur le train à chaud ».

 

Zone euro: le chômage record : 11.4%

Zone euro: le chômage record : 11.4%

C’est le seizième mois consécutif au cours duquel le chômage a atteint ou dépassé le seuil de 10% dans l’union monétaire. En un an, 2,14 millions de personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs au sein de la zone euro.  Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage a atteint 10,5% en août comme en juillet, mois où le chiffre a été révisé à la hausse. Il s’agit là encore d’un niveau record.  Parmi les États membres de la zone euro, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en Autriche (4,5%), au Luxembourg (5,2%), aux Pays-Bas (5,3%) ainsi qu’en Allemagne (5,5%).  A l’inverse, l’Espagne a une nouvelle fois enregistré le plus fort taux de chômage de la zone euro (25,1% de la population active). En Grèce, où les dernières données disponibles datent de juin, le chômage s’est élevé à 24,4%.  Dans ces deux pays, le chômage touche plus d’un jeune sur deux, soit 55,4% des moins de 25 ans en Grèce et 52,9% en Espagne.  La situation s’est fortement aggravée dans ces pays en un an: le taux de chômage est passé de 17,2% à 24,4% entre juin 2011 et juin 2012 en Grèce et de 22,0% à 25,1% d’août 2011 à août 2012 en Espagne.  A Chypre, autre pays touché par la crise de la dette, le chômage a bondi de 8% à 11,7% en un an et au Portugal, de 12,7% à 15,9% sur la même période.  En matière de chômage, la zone euro est loin devant les Etats-Unis ou le Japon qui ont respectivement enregistré des taux de chômage de 8,1% et de 4,1% en août.

 

Allemagne : machines outils , -11% sur un an

Allemagne : machines outils , -11% sur un an

 

Les commandes de machines-outils, un indicateur clé de l’investissement, ont chuté en données constantes de 11% en août sur un an, à un rythme plus fort que la tendance observée lors des derniers mois, a annoncé lundi la fédération allemande des constructeurs de machines VDMA.  Dans le détail, l’activité sur le marché allemand a reculé de 18% en août par rapport à la même période en 2011, tandis que les commandes à l’étranger ont baissé de 6%, a précisé la VDMA dans un communiqué. Les commandes de machines outils avaient déjà reculé de 1% en juin sur un an. « Le marché intérieur a déçu à nouveau. Mais cette fois-ci, l’étranger n’a pas réussi à compenser ce recul. Cette baisse des commandes est l’expression d’une grande incertitude, autant dans les pays de la zone euro (-9%) que dans les pays hors zone euro (-5%) », a commenté Ralph Wiechers, chef économiste chez VDMA, cité dans le communiqué. En dépit de cette forte baisse, la période allant de juin à août s’est révélée moins négative pour le secteur. Les commandes de machines-outils ont reculé de 4% par rapport à la même période l’an passé.  Pendant ces trois mois, les commandes sur le marché allemand ont reculé de 12% tandis que les exportations vers l’étranger ont stagné, a souligné la VDMA. « Il reste à voir si les engagements de la Banque centrale européenne et la décision de la Cour constitutionnelle allemande produiront leurs effets sur les clients internationaux », a poursuivi M. Wiechers.

 

 

Automobiles : Renault -33% en septembre

Automobiles : Renault -33% en septembre

 

 

Sur le seul mois de septembre, les ventes du groupe Renault ( les marques Renault et Dacia) se sont effondrées de 33,4%. De son côté, PSA Peugeot Citroën a connu un repli de 5%. Résultat : les constructeurs nationaux souffrent plus que les étrangers de la mauvaise santé des ventes. Leurs immatriculations ont reculé de 18,9% sur les neuf premiers mois de l’année, contre 7,3% pour les autres. De manière générale, les ventes ont reculé de 18,3% en données brutes comparées à septembre 2011, poursuivant leur plongeon.Des mauvais résultats qui ont poussé lundi le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) à abaisser sa prévision pour l’année à -12%,à condition que la situation ne se dégrade pas encore plus jusqu’en décembre..Sur les neuf mois, la chute est de 13,9% en données brutes et de 13,4% à nombre de jours ouvrables comparables, selon un communiqué du CCFA. «Le temps passe et le temps se couvre», a commenté son président Patrick Blain lors d’une conférence de presse au salon automobile de Paris. Les constructeurs nationaux souffrent plus que les étrangers de la mauvaise santé des ventes. Leurs immatriculations ont reculé de 18,9% sur les neuf premiers mois de l’année, contre 7,3% pour les autres.

 

PS, éternelle méprise : il n’a pas été élu pour appliquer son programme

PS, éternelle méprise : il n’a pas été élu pour appliquer son programme

 

C’est l’éternelle méprise depuis 1981 ; les militants sont convaincus que la victoire du PS les autorise à mettre en place leur programme (quand il y en a un !). Mitterrand l’a cru avec ses 101 propositions  par ailleurs vite remises en question avec la rigueur. En fait Mitterrand n’a pas été élu sur son programme mais sur le rejet de Giscard victime surtout de son laxisme et de sa suffisance.  Dans un premier temps, le gouvernement Mauroy mène une politique de relance et profondes réformes, conforme aux 110 propositions du candidat Mitterrand (abolition de la peine de mort, augmentation sensible du SMIC, du minimum vieillesse et des allocations familiales, possibilité de prendre sa retraite à 60 ans, nationalisations, décentralisation, nouveaux droits des travailleurs, libération des médias, Fête de la Musique, dépénalisation de l’homosexualité etc.). Mais rapidement, la crise économique internationale, conduit le gouvernement de Pierre Mauroy à opter dès 1982, et surtout en 1983, pour une politique de « rigueur économique« .  En 1988, François Mitterrand est largement réélu avec 54 % des voix. Le candidat socialiste, qui a fait campagne sur le thème de la « France unie », se prononce pour une certaine ouverture de la majorité.  Les années Mitterrand sont également marquées par les « Affaires » qui signent avec l’échec de la lutte contre le chômage la déroute électorale de 1993, qui voit Édouard Balladur accéder au poste de Premier ministre. Après la dissolution surprise de 1997, le premier secrétaire et député Lionel Jospin, devient le Premier ministre d’un gouvernement de Gauche plurielle (alliance PCF-Les Verts-PRG-MDC). C’est réellement une surprise et le PS était encore moins que jamais préparé au pouvoir ; Il faut un programme, on se rabat sur les 35 heures qui seront mortelles pour l’économie. En 2012, même scénario, Hollande croit être élu sur son programme  ; en fait  les électeurs votent pour rejeter l’exhibitionniste de Sarkozy. Nouvelle méprise. Le PS qui  n’a qu’un catalogue de contradictions essaye d’appliquer ses recettes, surtout renforcer la fiscalité partout en espérant que cela relancera la croissance et résorbera la dette. Evidemment l’austérité produira le contraire ; le PS (mais c’est valable pour les autres partis) sont persuadés que le vote en leur faveur les autorise à mettre en œuvre leur programme. Le plus souvent il s’agit d’un vote de contestation et non d’adhésion. Les partis devraient comprendre que leur programme est généralement  une illusion au mieux, un contresens au pire. Qu’ils sont là pour appliquer ce que veulent les français et non les appareils des partis. Exemple : la règle d’or est bien comprise par la plupart des français quand hier le PS la contestait. Avec les moyens d’information moderne, les citoyens (sauf les militants) ne s’inscrivent dans les clivages et les programmes des partis. Il faudra que les partis, en particulier le PS, apprenne cette nouvelle gouvernance qui ne repose pas uniquement sur la démocratie d’opinion mais qui doit en tenir largement compte.

 

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