• Accueil
  • > Archives pour octobre 2012

Archive mensuelle de octobre 2012

Page 37 sur 40

Espagne : pas de demande officielle maintenant

Espagne : pas de demande officielle maintenant

 

L’Espagne fait s’impatienter les investisseurs, les autorités de Bruxelles, l’Italie ou la France mais pas l’Allemane qui pense que l’Espagne a du temps et qu’elle pourrait même se passer de cette aide. (Voir autre article). Plus l’Espagne fait traîner et plus elle risque de limiter le contraintes que veut lui imposer la BCE ; En outre pour l’instant les taux longs ont tendance à baisser. L’Espagne ne prévoit pas de solliciter très prochainement une aide de l’Union européenne, a déclaré mardi le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy. Il réagissait à une information de Reuters, reposant sur des sources de l’Union européenne, suivant laquelle Madrid pourrait demander une aide dès le week end prochain. « Si une agence de presse rapporte que nous allons demander de l’aide ce week-end, il ne peut y avoir que deux explications: soit l’agence a raison et elle en sait plus que moi, ce qui est possible, soit elle a tort », a dit Mariano Rajoy. « (…) Je dis non, (nous ne demanderons pas d’aide ce week-end. » Il a ajouté qu’il avait abouti à un accord avec les régions sur une feuille de route de la consolidation budgétaire. Elle permettra d’évoquer des questions telles que le partage des tâches entre gouvernement central et régions en vue de réduire le déficit budgétaire, a-t-il précisé. Les 17 régions d’Espagne, ainsi que les administrations locales, représentent la moitié environ de la dépense publique du pays.

 

 

Economie politique société: derniers articles

mardi 2 octobre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi les marchés des actions sont délaissés

Pourquoi les marchés des actions sont délaissés

 

Situation plutôt contradictoire en apparence ; les investisseurs (surtout les particuliers) délaissent le marché des actions au profit des obligations des entreprises mais aussi des Etats ; Pourtant la bulle obligataire est prête à éclater. Les investisseurs restent cependant confiants dans la capacité des Etats à rembourser leurs dettes du fait qu’ils prélèveront toujours l’impôt. Même si l’inflation accompagne d’énormes émissions monétaires, les placements ne seront pas trop dévalorisés. Il en va autrement pour les actions. Leur évolution dépend surtout de la situation financière des entreprises  et derrière de la demande ; une demande qui rétrécit partout dans le monde et s’inscrit dans une crise durable. La reprise tant attendue d’abord en 2012 puis surtout en 2013 n’aura pas lieu, en outre  on assiste maintenant à une évolution structurelle de la nature de cette demande (exemple dans l’automobile). Partout des plans de restructuration sont à l’œuvre ou en préparation. L’interaction offre-demande s’inscrit dans une tendance baissière. Il faudra des années pour remonter la pente car on ne réinvestit pas du jour au lendemain dans un outil de production et parallèlement la situation du chômage va peser sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Jusque là on avait plutôt préservé la rémunération des investisseurs via les dividendes (surtout aux Etas Unis) mais il faudra bien se montrer moins généreux si on ne veut pas mettre en péril l’équilibre des entreprises.  La financiarisation excessive de l’économie avait relativement épargné les détenteurs d’actions ; à l’avenir il faudra tendre vers un meilleur équilibre entre les profits destinés aux entreprises et ceux destinés aux actionnaires. Une correction est à attendre.

 

Sauvetage Espagne: Berlin et Madrid pas pressées ; Paris et Rome si !

Sauvetage Espagne: Berlin et Madrid pas pressées ; Paris et Rome si !

Curieuse situation concernant l’Espagne. Berlin estime qu’on peut encore attendre car les taux  à 10 ans de l’Espagne ont baissé. Madrid est également satisfaite car la seule annonce du plan de la BCE est pour l’instant suffisant pour ralentir la spéculation. En outre Madrid craint  les contraintes que pourraient lui imposer la BCE, des contraintes difficilement gérables sur le plan politique. Par Contre la France et l’Italie eux sont pressés car ils pronostiquent  une contamination sur leur pays respectifs. Surtout si Moody’s décide de dégrader l’Espagne. Une sorte de jeu du chat et de la souris qui pourrait bien donner lieu à de forts mouvements de yo-yo sur les marchés. estime qu’il n’y a pas « de signaux clairs » d’une volonté de l’Espagne de faire une demande officielle d’aide européenne et que le cas de Madrid n’est de toute façon pas « très convaincant », a-t-on appris mardi de source gouvernementale. « Nous n’avons pas de signaux clairs de l’Espagne », a indiqué cette source gouvernementale allemande, jugeant peu probable qu’une demande d’aide soit faite d’ici la réunion de l’Eurogroupe le 8 octobre.  Le gouvernement allemand a loué à plusieurs reprises depuis cet été les efforts de l’Espagne pour redresser sa situation économique, estimant que le pays souffrait avant tout d’un déficit de confiance de la part des marchés.   »Nous n’avons pas l’impression qu’on puisse construire un cas très convaincant d’une demande d’aide à l’Espagne, à un moment où le pays arrive à se financer sur les marchés », a ainsi jugé la source interrogée.  Il y a dix jours l’Espagne avait réussi à lever 4,8 milliards d’euros d’obligations sur l’échéance-phare à 10 ans avec des taux d’intérêt en forte baisse. Une nouvelle émission obligataire à moyen terme est prévue jeudi.  Selon cette source gouvernementale, « les programmes d’aide ne sont pas là pour donner à tous le même taux d’intérêt. Ils sont là pour éviter la faillite ».  Madrid, qui a déjà demandé une première aide pour ses banques en juin, est sous pression des marchés et de certains partenaires européens pour demander une aide globale et pouvoir ainsi profiter du nouveau programme de rachat d’obligations de la Banque centrale européenne (BCE).  La Commission européenne a dit lundi se tenir « prête » en cas de demande de sauvetage de l’Espagne.   »Il faudrait d’abord que les Espagnols se décident pour qu’ils convainquent les gouvernements de l’Eurogroupe. Si les Espagnols eux-mêmes ne sont pas convaincus, ça paraît difficile », a résumé la source gouvernementale allemande.

 

 

Le traité européen : c’est quoi ?

Le traité européen : c’est quoi ?

Après plus de deux années de crise de la dette dans la zone euro, l’Union européenne a décidé de se doter d’un nouvel outil pour ne plus revivre un tel épisode. Qu’on le nomme traité européen, Pacte budgétaire ou TSCG, l’idée est la même : maîtriser les comptes publics pour ne plus revivre un dérapage « à la grecque « .

L’ESSENTIEL DU TRAITÉ

L’esprit. Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) instaure une nouvelle ligne de conduite en matière de déficit et d’endettement. Ébranlés par la quasi-banqueroute de la Grèce et les problèmes de l’Irlande et du Portugal, les Européens ont décidé de se doter d’un nouveau règlement pour éviter tout nouveau dérapage. D’autant qu’avec la zone euro, si un de ses membres commet des abus, tous les autres en paient les conséquences.

Deux principes directeurs. Ce pacte budgétaire s’articule autour de deux principes forts :
- Pour l’avenir : une règle d’or qui rappelle qu’on ne peut pas dépenser plus qu’on ne gagne. Le déficit structurel ne doit donc pas dépasser 0,5% par an, sauf en cas de circonstances exceptionnelles comme l’éclatement de la crise des subprimes par exemple.
- Pour solder le passé et réduire la dette : les Européens se sont mis d’accord pour ramener leur dette respective à 60% de leur PIB. Pour cela, ils doivent économiser chaque année un vingtième de leur dette.

Comme un air de déjà vu. Si ce nouveau traité déchaine les passions, il ne propose pourtant pas grand chose de nouveau par rapport à ce qu’instaurait le traité de Maastricht. Entré en vigueur en 1993, ce dernier imposait déjà une limite au déficit budgétaire de chaque Etat-membre (3%) et à leur endettement (60%). Sauf que les sanctions en cas de dérapage étaient légères et surtout elles n’étaient pas appliquées. Cette fois-ci, c’est la Commission européenne qui pourra agir contre les fautifs et un Etat pourra poursuivre un autre membre qui ne joue pas le jeu.

QUELLES CONSÉQUENCES ?

Le scénario idéal. Les pays de la zone euro espèrent que le nouveau traité sera adopté sans incident, les dotant d’une règle claire. Si chacun la respecte, les Européens vont adopter des règles de saine gestion et se désendetter progressivement, ce qui permettrait de ne pas laisser un fardeau aux prochaines générations et de relâcher la pression des marchés financiers.

Ce que les partisans du traité redoutent. Leur principal crainte est évidemment que le traité européen ne soit pas adopté en France ou ailleurs. Si « un mauvais signe était donné », dixit le chef de file des députés PS Bruno Le Roux, la zone euro prendrait alors le risque d’être à nouveau victime d’attaques spéculative : faute d’une feuille de route claire, les marchés recommencerait à douter et à bouder les emprunts des pays les plus fragilisés.

Ce que ses détracteurs craignent. Pour l’aile gauche du PS, une bonne partie des écologistes et toute la gauche de la gauche, l’excès d’austérité risque d’empêcher tout retour de la croissance. Pire, en réduisant l’activité économique, cette vague de rigueur risque, selon eux, de faire rentrer moins d’argent dans les caisses et donc d’enfoncer un peu plus les États dans la crise. Dernière critique, en donnant à la Commission européenne le droit de sanctionner tout dérapage budgétaire d’un Etat, les souverainistes dénoncent une perte d’autonomie de la France.

 

OÙ EN EST LA FRANCE ?

Côté déficit public. Aujourd’hui, en vertu du traité de Maastricht, le déficit ne doit pas excéder 3% du PIB. Problème : il n’a pas été respecté en 2008 (3,3% de déficit), en 2009 (7,5%), en 2010 (7,1%) ou encore en 2011 (5,2%). Le gouvernement commence donc l’effort de rigueur en essayant de respecter l’objectif des 3% pour 2013.

Côté endettement. Fin juillet 2012, la dette publique de la France s’élevait 1.832 milliards d’euros, soit 91% du PIB, selon les derniers chiffres de l’Insee. Pour respecter le plan de désendettement, avec une limite à 60% du PIB, notre pays devrait progressivement ramener sa dette à 1.197 milliards d’euros… soit près de 800 milliards d’euros à rembourser.

 

 

Bruno Le Roux pour une réflexion sur lécole après le drame de Villeneuve

Bruno Le Roux pour une réflexion sur lécole après le drame de Villeneuve

J’émets ici l’idée que face à ce geste incompréhensible et que personne ne peut expliquer, l’on fasse réfléchir tous les élèves de notre pays ; ceux qui sont en âge de réfléchir. Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, s’est prononcé pour une « réflexion »à l’école sur la tuerie d’Echirolles (38), ce mardi 2 octobre 2012, sur le plateau de iTélé.Faire réfléchir, et même obliger à réfléchir les élèves, explique Bruno Le Roux quelques minutes plus tard : « Si je faisais un cours d’éducation civique ce matin à un CM2 je passerai au moins une demi-heure à discuter de ça, à essayer de montrer qu’il est impossible, pour un simple regard, de brandir un couteau et tuer celui qui est en face de soi ; que bien entendu ce n’est pas possible mais en même temps c’est quelque chose qui est devenu tellement courant – on le voit à la télé – qu’on peut ne plus y réfléchir quelque fois et donc j’obligerai à réfléchir à cette question. »

 

Les investisseurs fuient les actions

Les investisseurs fuient les actions

 

 

Les investisseurs ont à nouveau boudé les fonds actions européens en août. Les fonds actions ont en effet enregistré une décollecte de 7,02 milliards d’euros, selon les chiffres de Morningstar. La catégorie Actions États-Unis grandes capitalisations mixtes a le plus souffert, avec des rachats nets de 810 millions d’euros. Ce sont à l’inverse les fonds obligataires qui font recette:  le flux net s’est élevé à 16,95 milliards d’euros. Le constat est similaire aux Etats-Unis où la collecte nette obligataire a dépassé la barre des 30 milliards de dollars. «Les investisseurs à la recherche d’un rendement continuent de parier sur les obligations d’entreprises, en particulier sur le high yield et le crédit émergent. (…) Dans un environnement de marché toujours incertain, les investisseurs restent attachés à l’assurance qu’apportent les noms connus, PIMCO arrivant en tête des sociétés de gestion affichant les plus importantes collectes sur le mois d’août», indique Ali Masarwah de l’équipe de recherche européenne chez Morningstar.

 

Paris sportifs : encore une loi

Paris sportifs : encore une loi

 

 

Alors que l’enquête du handball n’est pas terminée,  la ministre des Sports et de la Jeunesse, Valérie Fourneyron, s’est à nouveau prononcée mardi matin en faveur duen loi et d’un renforcement de l’arsenal concernant les paris sportifs, alors que l’affaire des paris truqués continue de secouer le monde du hanball. Valérie Fourneyron, qui était interrogée en marge de la présentation à la presse du budget de son ministère, a souligné la nécessité d’agir à « plusieurs niveaux ». La ministre souhaite notamment une meilleure sensibilisation de « tous les acteurs du jeu » : les joueurs, mais aussi leur entourage, et l’encadrement des clubs. Elle estime par ailleurs que l’élargissement de l’offre légale de paris sportifs, qui a accompagné la loi de 2010 sur la nouvelle régulation et l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent et de hasard sur Internet, « multiplie les risques » tant en terme d’addiction que d’intégrité du résultat sportif. En la matière, a précisé la ministre, la Française des Jeux est déjà à pied d’oeuvre à propos de son offre de paris proposés dans son réseau de points de vente, au sein duquel l’affaire du Montpellier Handball a démarré. Au-delà de l’offre de paris, Valérie Fourneyron considère que les dispositions relatives à la publicité et aux bonus sont des « points à revoir ». Ces sujets, qui relèvent de la loi, seront donc abordés dans le cadre de la loi de modernisation du Code du sport qu’elle entend faire voter à l’automne 2013. Le recours au législatif devrait également permettre de mettre en oeuvre le principe de la déclaration de soupçon de fraude sportive, autre thème d’importance pour la ministre des Sports. A court terme, une avancée est par ailleurs attendue sur le plan réglementaire. Un décret, qui sera prochainement publié, permettra de croiser les fichiers du mouvement sportif et des opérateurs légaux de prises de paris. En clair, ces derniers auraient la possibilité de repérer les personnes soumises à une interdiction de parier. Dans l’affaire du Montpellier Handball, plusieurs joueurs incriminés, dont les frères Karabatic, ont été présentés au juge d’instruction mardi. Ils sont soupçonnés d’avoir parié sur la défaite de leur équipe lors du Match Cesson-Rennes-Montpellier du 12 mai dernier. Par ailleurs, un autre joueur du Montpellier Handball a été placé en garde à vue.

 

 

Zone euro : forte inflation en août

Zone euro : forte inflation en août

 

Conséquence de l’utilisation de la planche à billets, l’inflation augmente en zone euro. Une inflation qui pourrait atteindre 3% sur l’année avec les hausses attendues du 4 ème trimestre. Les prix à la production ont augmenté plus que prévu en août dans la zone euro malgré la récession économique, tirés par les prix du pétrole, compliquant la tâche de la Banque centrale européenne (BCE) qui doit soutenir l’économie tout en maîtrisant l’inflation. Ces prix ont signé leur plus forte hausse sur un mois depuis le début de l’année, en progression de 0,9% après une hausse de 0,3% en juillet (révisé de 0,4%), montrent les chiffres publiés mardi par Eurostat, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient +0,5%.Sur une base annuelle, la hausse des prix a fortement accéléré par rapport au mois précédent, à +2,7% (consensus +2,6%), bien au-dessus de l’objectif de 2% fixé par la BCE pour les prix à la consommation. Les prix de l’énergie ont bondi de 2,4% en août. Hors prix de l’énergie et prix de la construction, les prix à la production ont progressé de 0,3%

 

Traité européen : un nouveau texte identique à l’ancien

 

Traité européen : un nouveau texte identique à l’ancien

L’enjeu n’est pas de savoir si le texte va passer, puisque la droite a déjà affirmé qu’elle voterait oui à ce texte signé par Nicolas Sarkozy le 1er mars quand il était encore président de la République. En revanche, rien ne dit que la majorité va pouvoir se passer des voix de l’opposition. L’exécutif le reconnaît : l’idéal serait tout de même de «pouvoir dire que le traité a été adopté par la gauche sans avoir besoin des voix de la droite», affirme-t-on à l’Elysée. Et ne pas manquer ce que Matignon décrit comme «un grand rendez-vous» du quinquennat de François Hollande. Rien n’est moins sûr.  A ce jour, il n’y a pas vraiment de majorité à gauche. Au PS, les proches de Benoît Hamon sont réticents et la plupart des écologistes et des communistes assurent qu’ils voteront non. Dans le meilleur des cas, le gouvernement peut espérer 289 voix, alors que la majorité absolue est à… 289 voix.  Car bien que François Hollande martèle depuis des semaines avoir obtenu des avancées sur le traité de stabilité budgétaire, l’aile gauche du PS, où figurent les soutiens de Benoît Hamon, ainsi que les écolos et les membres du Front de gauche, le jugent encore trop proche de celui négocié par Nicolas Sarkozy.  Une fois n’est pas coutume, Valéry Giscard d’Estaing est d’accord avec eux. Sur Europe 1, l’ex-Président de la République, affirme que  «c’est exactement le même.» Ce document est à ses yeux un «traité de comportement», «des règles de fonctionnement de l’Europe. Ces règles sont bonnes, elles avaient été prévues dès l’origine et n’ont pas été respectées.»  En tout état de cause, on avertit au plus haut sommet de l’Etat que «la ligne rouge à ne pas franchir», ce serait le refus de voter la loi organique de mise en oeuvre du traité et le paquet budgétaire (loi de finances 2013 et loi de programmation 2012 – 2018).

 

Roms : l’ancien directeur d’Yves St laurent, maire PS, demande des sanctions pour Samia Ghali !

Roms : l’ancien directeur d’Yves St laurent, maire PS,  demande des sanctions pour Samia Ghali !

Ancien directeur chez Yves St Laurent, le maire PS du IVe arrondissement de Paris Christophe Girard connait bien les questions de banlieues ! Le type même du bobo parisien qui parle de ce qu’il ignore et surtout ne le vit pas.  Il s’est dit lundi « profondément choqué » par l’absence de réaction du PS face aux propos de la sénatrice Samia Ghali, qui a dit « comprendre » que des riverains aient chassé des Roms d’un terrain jeudi à Marseille. »J’ai été profondément choqué. Comment laisse-t-on une élue socialiste faire de telles déclarations ? », a déclaré à l’AFP M. Girard, qui « demande que le PS la sanctionne, comme on l’a fait pour (l’ancien maire de Montpellier) Georges Frêche ». Personne ne peut effectivement cautionner cette évacuation mais il n’est pas interdit de comprendre. Ce que fait Samia Ghali qui, elle, vient de ces quartiers. Une cinquantaine de Roms ont dû quitter jeudi soir un terrain du nord de Marseille sous la pression d’habitants hostiles. Interrogée sur le geste prêté aux riverains, la sénatrice-maire socialiste des 15e et 16e arrondissements de Marseille Samia Ghali avait répondu vendredi matin: « Je ne le condamne pas, je ne le cautionne pas, mais je le comprends, quand les pouvoirs publics n’interviennent plus ».

 

 

Bière et tabac : risque d’achat à l’étranger

 

 

Bière et tabac : risque d’achat à l’étranger

Le tabac « illégal » représenterait de l’ordre de 25% de la consommation ; pour la bière les régions frontalières pourrait être concerné par les achats à l’étranger. Le ministre Cahuzac a reconnu qu’il y avait un risque de voir se développer l’achat par les brasseries et cafés de bières dans les pays limitrophes des régions les plus consommatrices, telles que le Nord et l’Alsace. Mais il a rappelé que le droit d’accise sur la bière étaient en France « un des plus faibles en Europe: trois centimes par hectolitre et par degré. Nous passons à huit, ce qui laisse la France parmi les pays ayant les droits d’accise les plus faibles. En Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, ces droits sont beaucoup plus élevés que ce qu’ils seront en France si le Parlement vote la disposition que je lui proposerai ». Il a  justifié le choix du gouvernement par deux raisons principales qui est une alcoolisation excessive et un niveau bas des taxes en France. Cette déclaration fait suite à l’annonce le 1er octobre dans le cadre de son projet de budget de financement de la Sécurité sociale pour 2013, du relèvement du niveau de fiscalité sur les bières. Une mesure qui doit rapporter 480 millions d’euros à la Sécurité sociale. Cette augmentation se traduira par une « hausse équivalente à 5 centimes sur un demi de bière », selon le projet. « L’importation, si elle est frauduleuse, je pense en particulier au tabac, doit être vigoureusement combattue », a déclaré le ministre, faisant référence par ailleurs aux effets possibles des hausses du prix du tabac en France.
 

 

Auto entrepreneurs : 1 millions concernés

Auto entrepreneurs : 1 millions concernés

 

Le budget 2013 de la sécurité sociale, présenté ce lundi, prévoit en effet un alignement de leur régime de cotisation sociale sur celui des travailleurs indépendants, de quoi apporter 130 millions d’euros de plus dans les caisses de la Sécu. Très remontés contre cette mesure, les auto-entrepreneurs doivent être reçus ce lundi par la ministre du Commerce Sylvia Pinel. « Nous avons uniquement décidé de relever les taux forfaitaires pour les rapprocher de ceux des indépendants. C’est une question d’équité », explique-t-on au ministère du Commerce et de l’Artisanat. Ces taux forfaitaires, appliqués au chiffre d’affaire déclaré, s’élèvent aujourd’hui de 12% à 21,3% selon la nature de l’activité de l’entreprise. Concrètement, ces taux devraient être relevés de 2 ou 3 points. Le reste (avantages fiscaux, démarches simplifiées) ne varie pas. Si les auto-entrepreneurs « gagnent zéro, ils continueront de payer zéro », rassure-t-on.  Le ministère, qui s’apprête à donner le coup d’envoi d’un audit sur ce régime décrié, notamment par les artisans qui dénoncent  » une concurrence déloyale  » et certains syndicats, assure que « l’essentiel est préservé ». Pour autant la première réaction de la Fédération des auto-entrepreneurs (FEDAE), qui estime à plus d’un million ces entrepreneurs individuels, a été alarmiste: « le régime sera tué », s’est-elle emportée vendredi. L’organisation a lancé une pétition sur son site Internet auprès de ses adhérents pour que le dispositif prévu soit révoqué. Le père de l’auto-entreprenariat, Hervé Novelli, a pour sa part dénoncé ce week-end  » une mise à mort progressive des auto-entrepreneurs », ajoutant que la mesure, « véritable agression contre les travailleurs pauvres », allait faire « revenir le travail au noir ». « Beaucoup d’auto-entrepreneurs vont faire faillite », craint David Barreira, peintre à Lardenne (Haute-Garonne). « Le fait de payer moins de charges, c’était ça en plus de gagné », note-t-il en soulignant que si beaucoup ont choisi ce statut, c’était « pour cette raison ».  Certains représentants ont néanmoins relativisé la portée de la réforme. Pour le président de l’Union des auto-entrepreneurs (UAE), François Hurel, il faut « regarder plus attentivement le projet », débattu au Parlement dans les prochaines semaines, qui pourrait, selon lui, aboutir à une hausse de 2 à 3 points des taux de cotisation au maximum. De plus, pour le président de l’Union des auto-entrepreneurs,  » il n’est pas illogique qu’on demande aux auto-entrepreneurs des efforts partagés par tout le pays. Si on leur demande des efforts, c’est d’ailleurs qu’on les reconnaît « . Lancé en 2009 pour encourager la création d’entreprises, l’auto-entreprenariat bénéficie d’un régime simplifié de calcul et de paiement des cotisations et contributions sociales obligatoires (dont exonération du paiement de la TVA), de démarches facilitées (inscription au RCS non obligatoire) et d’une imposition avantageuse (pas de prélèvements en cas de recettes nulles).

 

Allemagne automobiles : en baisse de 11% en septembre

Allemagne automobiles : en baisse de 11% en septembre

Les ventes de voitures neuves ont baissé de 11% en Allemagne au mois de septembre, selon des chiffres préliminaires communiqués aujourd’hui par l’association professionnelle VDIK. En tenant compte de la différence de deux jours ouvrés entre septembre 2012 et septembre 2011, la baisse n’est plus que de 2%.  Sur les neuf premiers mois de l’année, les ventes de voitures neuves sont en repli de 1,8%, à 2,36 millions de véhicules. A titre de comparaison, le marché automobile français accuse une baisse de plus de 13% sur la même période.

 

Espagne : septembre, 4,71 millions chômeurs ; 24.6% en 2012

Espagne :  septembre, 4,71 millions chômeurs ; 24.6% en 2012

4,71 millions de demandeurs d’emploi, alors que la quatrième économie de la zone euro est sous pression du marché pour demander son sauvetage financier, a annoncé mardi le ministère du Travail.  Le pays a enregistré en septembre 79.645 chômeurs (+1,72%) de plus qu’en août, tandis que sur un an la hausse est plus prononcée, avec 478.535 demandeurs d’emploi supplémentaires (+11,32%), pour arriver à 4.705.279 chômeurs.  Selon l’Institut national de la statistique, qui utilise une méthode de calcul différente, le taux de chômage atteignait fin juin 24,63% (plus de 53% chez les jeunes), un record dans le monde industrialisé.  Le gouvernement table sur un taux, fin 2012, de 24,6%, puis sur une légère baisse en 2013, à 23,3%.  En septembre, le nombre de chômeurs a surtout augmenté dans les services (85.713 demandeurs d’emploi en plus), mais il a baissé dans l’agriculture (-2.633), la construction (-9.687) et l’industrie (-966).  La situation est dramatique pour beaucoup d’Espagnols: selon une étude publiée lundi par le syndicat UGT, près d’un million de personnes cherchent un emploi depuis plus de deux ans, soit 20,8% de plus qu’il y a un an.  Le gouvernement s’attend à un recul du PIB cette année de 1,5% puis de 0,5% en 2013. Il prévoit un retour à la croissance en 2014, avec une économie en progression de 1,2%, et de 1,9% en 2015.  Mais ces prévisions sont jugées optimistes par le marché: pour 2013, le Fonds monétaire international (FMI) table ainsi sur une baisse du PIB de 1,2%, l’agence de notation Standard & Poor’s attend -1,4% et la banque Natixis est encore plus pessimiste, prédisant -2,2%.  Dans ce contexte, le pays est sous une forte pression du marché et d’une partie de ses partenaires européens pour solliciter son sauvetage financier, mais le gouvernement assure n’avoir pas pris sa décision, redoutant les strictes conditions qui lui seraient imposées en échange.

 

 

1...353637383940



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol