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Archive mensuelle de octobre 2012

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Bourse-marchés : tendance baissière confirmée

Bourse-marchés : tendance baissière confirmée

 

Comme nous l’indiquions dans nos précédentes infos, la tendance s’inscrit dans une phase baissière en cette fin de mois. . Le CAC40 cède 0,8% à 3407 points, en cause les risques de défaut de la Grèce, l’incertitude sur la demande d’aide de l’Espagne, Madrid considérant désormais qu’il n’y plus urgence. Surtout les inquiétudes sur l’évolution de la croissance.

Ferroviaire : Une caisse noire pour cacher la dette de RFF

Ferroviaire : Une caisse noire pour cacher la dette de RFF

Les 20 milliards d’origine, cet «épouvantail financier» que l’on a emmuré dans RFF en 1997, n’ont jamais été repris en main par l’État. Résultat, RFF s’est constitué autour de deux métiers: la gestion des infrastructures ferroviaires, mais aussi la gestion financière pour aller chercher des investisseurs et placer des obligations tout en bénéficiant de la garantie de l’État. Les seuls intérêts s’élèvent à près d’un milliard et demi par an. «C’est le montant de cash qui nous manque chaque année pour entretenir le réseau et financer sa rénovation», rappelle Alain Quinet, le directeur général délégué de RFF. Alors que le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, présente son projet de réforme mardi, la dette du chemin de fer français fait l’objet d’une réflexion spécifique qui sera détaillée dans quelques mois. Car s’il est envisagé de ramener RFF dans l’orbite de la SNCF, il n’est pas question que sa dette, trop lourde à porter pour l’entreprise publique, suive le même chemin. Mais il n’est pas davantage possible que l’État la récupère comme l’Allemagne l’avait fait en son temps: l’ardoise de la France atteint déjà 1832 milliards d’euros. Le mois dernier, la direction de la SNCF avait suggéré un «pacte national» pour le rail, qui aurait réparti la facture entre l’entreprise, ses clients et les régions et autres autorités organisatrices de transport. Mais, selon nos informations, c’est un autre schéma qui se concocte au ministère des Transports et à Matignon. La «mauvaise dette», les 20 milliards d’euros des origines, devrait être logée dans une structure ad hoc, un établissement public dont le statut devrait permettre de maintenir la garantie de l’État tout en évitant qu’elle soit requalifiée en dette d’État. Ces 20 milliards pourraient être très progressivement remboursés par les dividendes que la SNCF apporte habituellement au budget de l’État. La «bonne dette», d’environ 10 milliards d’euros pour RFF, est amortissable à moyen et long terme par les péages versés par les opérateurs ferroviaires lorsqu’ils empruntent le réseau. De son côté, la SNCF devra accroître sa productivité pour rembourser la sienne. La vertu de la réforme serait de pousser l’entreprise publique à réduire ses coûts de production pour régler sa note.

 

 

Restauration: la baisse de TVA est inefficace

Restauration: la  baisse de TVA est inefficace

Le diagnostic du député Thomas Thévenoud, qui doit être communiqué mardi à la commission des Finances de l’Assemblée nationale est sans appel: « Le relèvement de la TVA dans la restauration est inévitable compte tenu du coût de cette mesure et des engagements qui n’ont pas été tenus », a-t-il déclaré sur France Info.  Aux restaurateurs qui brandissent la menace d’une vague de faillites et de suppression de 100.000 emplois si le gouvernement touche à cet avantage fiscal hérité du quinquennat Sarkozy, M. Thevenoud oppose la forte demande de main d’oeuvre dans un secteur qui se plaint de « 50.000 emplois non-pourvus ».  Ce diagnostic posé, M. Thevenoud renvoie au gouvernement pour le remède à administrer. En charge de ce dossier brûlant à Bercy, la ministre Sylvia Pinel tente de boucler une concertation qui a déjà pris du retard et promet un dénouement mi-novembre.  Néanmoins, deux hypothèses sont déjà envisagées. Soit les restaurateurs disent adieu à leur taux de TVA réduite, qui représente un manque à gagner de 3 milliards d’euros par an pour l’Etat, et subissent une remontée massive de leur taux, à 19,6%.  Pour amortir le choc et apaiser les toques blanches, dont ce député de Saône-et-Loire est devenu la bête noire, M. Thevenoud propose « un plan qualité restauration pour (…) soutenir les petits établissements de moins de 20 salariés ». Soit le gouvernement choisit d’octroyer aux restaurants un taux moyen, à 11%, 12% voire 15%, mais ce sera au prix d’un casse-tête fiscal, l’exécutif devant alors trancher sur le sort réservé à d’autres secteurs (travaux de rénovation, transports…) également à 7%.  Il faudra alors faire des mécontents en augmentant leur taxation à l’unisson des restaurateurs, soit renoncer à des recettes en les abaissant à 5,5%. La France dispose en effet déjà de quatre taux de TVA (19,6%, 7%, 5,5% et un taux « particulier » de 2,1%) et les règles européennes interdisent de créer un taux supplémentaire.  Malgré tout, les restaurateurs veulent croire que le sort de leur TVA réduite n’est pas encore joué. « C’est un rapport à charge, de doctrinaire, ce n’est qu’un catalogue de contre-vérités », a déclaré à l’AFP Didier Chenet, le président du deuxième syndicat patronal du secteur, le Synhorcat.  Sur les prix, M. Thevenoud estime qu’ils n’ont baissé que de 2,5% contre 9% promis selon lui.  Le « contrat d’avenir » signé en 2009 ne faisait pas mention d’un chiffre de baisse globale des prix, mais seulement de baisses ciblées de certains produits, et les restaurateurs estiment qu’ils équivalaient à une promesse de baisse de 3%.  Au lieu des 20.000 emplois par an que les restaurateurs s’étaient engagés à créer, 5.000 seulement auraient vu le jour selon M. Thevenoud. Les restaurateurs estiment de leur côté avoir créé 48.000 emplois, et même dépassé l’objectif en prenant en compte les restaurants d’hôtel, selon des chiffres transmis à Bercy.   »C’est n’importe quoi (…) Si ce rapport était suffisamment précis pour décider, Mme Pinel ne perdrait pas son temps à nous recevoir », fait valoir M. Chenet. « Nous restons sur la discussion et la négociation », ajoute-il.

 

 

Espagne: demande d’aide « pas nécessaire, dit Rajoy

Espagne:  demande d’aide « pas nécessaire, dit Rajoy

Mariano Rajoy a affirmé lundi qu’une demande d’aide européenne de son pays à ses partenaires européens via le mécanisme de soutien de la BCE n’était « pas indispensable » pour le moment, après une rencontre avec son homologue italien Mario Monti.  Les deux dirigeants ont affirmé lors de cet entretien à Madrid « l’engagement de l’Espagne et de l’Italie pour maintenir la Grèce dans la zone euro », a ajouté M. Rajoy.   »Notre engagement envers l’euro est inébranlable et nous adopterons toutes les mesures nécessaires pour garantir sa stabilité et son irréversibilité », a-t-il dit devant la presse, alors que l’Espagne et l’Italie font partie, avec la Grèce, des pays actuellement les plus fragiles en zone euro.   »Nous avons ainsi souligné l’engagement de l’Espagne et de l’Italie pour maintenir la Grèce dans la zone euro », affirmé M. Rajoy. « L’Europe ne s’arrête pas, l’Europe continue à avancer et le fait avec une Italie et une Espagne plus unies que jamais ».  L’Espagne, quatrième économie de la zone euro, retombée depuis un an dans la récession, tente de redresser ses comptes publics au prix d’un effort de rigueur draconien et a mis en oeuvre un programme prévoyant 150 milliards d’euros d’économies d’ici à 2014.  Malgré ces efforts, le pays a du mal à rassurer les investisseurs et la pression s’est accentuée ces derniers mois pour qu’il fasse une demande d’aide via le nouveau programme d’achat de dette de pays de la zone euro en difficulté, annoncé début septembre par la Banque centrale européenne (BCE).  Ce mécanisme ne peut être activé que si les pays concernés en font la demande officielle.  Le gouvernement n’a pas fait une telle demande « parce qu’il comprend qu’en ce moment, ce n’est pas indispensable pour défendre les intérêts des Espagnols », a expliqué M. Rajoy.  L’Espagne s’est refusée jusqu’à présent à avoir recours à un tel plan d’aide, d’autant qu’elle bénéficie depuis quelques semaines sur les marchés de taux d’intérêt plus cléments pour se financer.

 

 

Compétitivité: décisions en novembre mais étalées sur cinq ans

Compétitivité:  décisions en novembre mais étalées sur cinq ans

.Des décisions seront « prises dès le mois de novembre dans tous les domaines de la compétitivité », y compris le coût du travail, a-t-il confirmé.  Selon le président Hollande, « une politique de compétitivité suppose une action dans la durée mais avec de la visibilité pour les acteurs économiques », notamment les chefs d’entreprise, les contribuables et les épargnants. Il a donc promis que lorsque son « pacte de compétitivité » sera annoncé, « chacun saura exactement ce qui sera fait » au cours des cinq prochaines années, au nom de la « stabilité ». Aucun sujet ne sera occulté, tout sera traité, tout est mis sur la table », a-t-il poursuivi, lors d’une conférence de presse organisée après avoir rencontré les dirigeants du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Angel Gurria, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy, de la Banque mondiale Jim Yong Kim et de l’Organisation internationale du travail (OIT) Guy Rider. Interrogé sur l’appel des patrons du CAC 40 en faveur d’une baisse drastique du coût du travail, le chef de l’Etat a assuré ne pas croire que ses auteurs souhaitaient « le mettre sous le terme d’ultimatum », contrairement au titre du Journal du Dimanche qui l’a publié la veille.   »Nous sommes dans un moment où seul doit compter l’intérêt général », a-t-il ajouté, « il est aussi demandé un certain nombre de responsabilités aux hauts dirigeants ».  François Hollande s’est toutefois engagé à faire en sorte que les mesures qui seront prises n’affectent pas le pouvoir d’achat et la demande intérieure.   »Tous les indicateurs montrent que nous ne sommes pas dans la meilleure des situations », « parce que nous avons pris du retard depuis 10 ans », a-t-il insisté.  Pour lui, « la France est devant un triple défi »: l’endettement, la faible croissance conjuguée à un chômage élevé et la compétitivité.   »Les trois défis d’ailleurs sont liés les uns aux autres », a-t-il estimé.  Le directeur général de l’OMC a aussi fait un « lien entre croissance, compétitivité et emploi ». « C’est le problème majeur de la France et d’un certain point de vue de l’Europe en ce moment », a dit Pascal Lamy.   »Dans les cinq ans qui viennent, le moyen de créer des emplois en Europe, c’est d’aller chercher la croissance là où elle est », c’est-à-dire dans les pays émergents, a-t-il plaidé.   »Cela veut dire que l’attitude à l’égard de l’économie internationale doit être offensive et pas défensive », « c’est vrai d’une manière générale » mais « particulièrement » dans le cas de la France, a ajouté Pascal Lamy, issu comme François Hollande des rangs du Parti socialiste.

 

 

Espagne : la consommation s’écroule

Espagne : la consommation s’écroule

 

Une chute de 10.9% de la consommation en septembre. Le chiffre publié lundi par l’Institut national de la statistique (Ine) est bien plus mauvais qu’attendu, les économistes prévoyant en moyenne une baisse de 6,2%. En août, les ventes au détail avaient reculé de 2% sur un an, chiffre révisé par rapport à une estimation initiale de -2,1%. Septembre marque ainsi le 27e mois consécutif de recul des ventes au détail en Espagne et il faut remonter à juillet 2006 pour trouver une baisse de même ampleur. L’Espagne est en récession depuis le premier trimestre 2012 et ne devrait pas en sortir avant fin 2013, une prévision jugée d’ailleurs trop optimiste par de nombreux économistes. Le pays a enregistré le taux de chômage le plus élevé de l’Union européenne en août – 25,1% selon des chiffres de l’UE – et la situation ne devrait pas s’améliorer rapidement car le gouvernement est contraint de mettre en place des coupes budgétaires drastiques afin de réduire son endettement et rassurer les marchés financiers. « Ces chiffres témoignent d’une forte baisse et montrent que la consommation des ménages sera très en deçà des estimations du gouvernement », a déclaré Silvio Peruzzo, économiste chez Nomura. Le produit intérieur brut du troisième trimestre, dont l’estimation préliminaire sera publié mardi, est attendu en repli de 0,4%, en grande partie à cause de la baisse des dépenses de consommation.

 

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lundi 29 octobre 2012

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Fiscalité énergie (PPL), une cathédrale administrative

Fiscalité énergie (PPL), une cathédrale administrative

 

 

Calculer par habitation la nouvelle fiscalité sur l’énergie : la nouvelle cathédrale administrative. La PPL Brottes vise à «préparer la transition vers un système énergétique sobre» et prévoit notamment de créer un bonus-malus sur la facture d’énergie des consommateurs. Les volumes de consommation d’énergie qui déclencheront un bonus ou un malus seront fixés en fonction de plusieurs critères, dont celui de la zone climatique où est situé le logement. Mais de l’UMP comme dans des rangs communistes, les critiques pleuvent sur un texte jugé difficilement applicable. Les communistes sont farouchement opposés à ce qu’ils considèrent comme «une rupture d’égalité devant l’accès à l’énergie, sur la base de critères contestables». La démission jeudi du sénateur Courteau (PS) de ses fonctions de rapporteur confirme le parcours chaotique de la PPL inscrite en urgence (une lecture par assemblée) par le gouvernement. «Je me démets de mes fonctions la mort dans l’âme parce que je m’étais investi dans ce sujet qui me passionne», a dit  Roland Courteau, dépité par la motion d’irrecevabilité du texte votée mardi en commission . Cette motion présentée par le groupe communiste a été votée par 20 sénateurs dont l’UMP et les centristes qui ont battu les 19 sénateurs de la majorité gouvernementale PS, EELV, RDSE (à majorité PRG). Le chef de file des socialistes au Sénat, où ils n’ont pas la majorité seuls, a mis en garde les sénateurs communistes. «S’ils s’obstinent, avec le concours de la droite, à faire échec à ce texte au Sénat, les communistes n’obtiendront qu’une chose: le retour à la version de l’Assemblée», a lancé François Rebsamen dans une interview aux Echos datée de vendredi., sur la base de critères contestables». De son côté, Roland Courteau plaide qu’il a longuement travaillé pour rendre le texte plus lisible avec un nouveau mécanisme de bonus-malus, pour l’électricité, le gaz et la chaleur, pour remplacer le dispositif adopté par les députés. «Mon dispositif était ficelé, prêt à être soumis à la commission, il m’a été impossible de le présenter après le vote de la motion d’irrecevabilité», a-t-il déploré jeudi. Il a dit être «d’autant plus frustré» que ce dispositif alternatif «était le fruit d’une large concertation et d’un travail soutenu durant plusieurs semaines, en lien étroit avec Matignon et les cabinets des ministères concernés». La motion d’irrecevabilité votée mardi en commission sera présentée en séance le 30 octobre, après la discussion générale. Si un accord n’est pas obtenu d’ici là, elle a de grandes chances d’être adoptée et le texte ainsi rejeté par le Sénat. La discussion de la proposition de loi en séance au Sénat avait déjà été repoussée du 17 au 30 octobre par le gouvernement à cause de ces désaccords.«Redevenu simple sénateur, je vais m’inscrire dans la discussion et peut-être présenter mon projet alternatif», a dit Roland Courteau. Le président de la commission de l’économie et du développement durable, Daniel Raoul (PS), «semble être le plus à même de remplacer Roland Courteau», a-t-on indiqué au groupe socialiste.

 

 

Appel de l’UMP à une manifestation contre le gouvernement

Appel de l’UMP à une manifestation  contre le gouvernement

 

A l’UMP, souffle un vent de rébellion. Invité du « Grand Jury » dimanche soir sur RTL, le candidat à la présidence du parti Jean-François Copé a affirmé qu’il pourrait appeler à des manifestations « dans la rue » pour protester contre certains projets du gouvernement. Dans le viseur : le mariage homosexuel ou le droit de vote aux étrangers pour les élections locales. Ce serait une première à droite depuis près de trente ans, depuis les manifestations pour l’école libre.

 

Kerviel : « Le milieu du trading me dégoûte »

Kerviel : « Le  milieu du trading me dégoûte »

 

L’ancien trader de la Société Générale s’est exprimé sur France 2 à propos de sa condamnation samedi soir. Traders et journalistes en ont pris pour leur grade.

  »Oui ce milieu [du trading] me dégoûte et ce qui me dégoûte également, c’est cette omerta qui existe », affirmait Jérôme Kerviel samedi soir. L’ancien trader de la Société Générale condamné en appel à 3 ans de prison ferme et 4,9 milliards d’euros dommages et intérêts vidait son sac sur le plateau de Laurent Ruquier. Poursuivant sur sa ligne de défense, il a réaffirmé avoir « pris ses responsabilités » dans cette affaire. « J’ai pris les miennes, je voulais que mes supérieurs assument les siennes aussi », a-t-il dit.

Kerviel veut « continuer à se battre

« Je déteste, je conchie le personnage que j’étais à l’époque », a-t-il regretté, affirmant qu’il avait  » des gros moments de spleen » mais qu’il souhaitait « continuer à se battre ». Après sa condamnation en appel, l’ancien employé de la Société Générale a signifié qu’il se pourvoyait en cassation. « J’invite toutes les personnes du milieu à venir m’aider, à me donner tous les éléments qui peuvent me sortir de cette putain de merde », a-t-il lancé.

Règlement de compte avec les journalistes

« Je voudrais aussi en profiter pour régler un peu mes comptes », a par ailleurs déclaré Jérôme Kerviel qui intervenait après des remarques sur le style plutôt expansif de son avocat David Koubbi. « Les journalistes qui ont suivi ce procès, ce n’est pas un problème avec David, c’est un problème qu’ils avaient avec moi, et pour me toucher, ils ont atteint David », a-t-il ajouté.

 

 

Bourse : phase baisse en fin de mois

Bourse : phase baisse en fin de mois

 

Après  des rumeurs et de fausses informations sur le chômage aux Etats-Unis, la bourse s’était ressaisie. . Avec le quasi échec du sommet européen (Merkel conteste déjà les concluions sur la recapitalisation des banques), le problème espagnol qui demeure, les mauvais résultats des entreprises aux Etats-Unis, il faut s’attendre à une phase de baisse. Surtout pour la fin de mois pour des raisons «  techniques ».  Le contraire de ce que disent nombre d’analystes. Cela d’autant plus que maintenant les indicateurs économiques vont confirmer l’écroulement de la croissance (donc aussi les résultats des entreprises à terme et l’endettement public).  Certes le CAC  s’est octroyé environ 10% % depuis le 1er janvier mais il risque de finir l’année au même niveau qu’il y a un an, voire en dessous. .  Mais les analystes ont mis leurs lunettes roses. « L’humeur est clairement à l’optimisme. Du côté de la zone euro, il y a deux catalyseurs: les choses bougent en Espagne et les contours d’une union bancaire sont en train de se préciser », relève Olivier Raingeard, chef économiste de la Banque Neuflize OBC. Malheureusement à chaque décsion positive, Merkel, pour des raisons notamment de politique intérieure,  remet en cause les conditions d’application de l’accord. En bref, rien n’est réglé en zone euro ni sur la crise financière, ni sur la croissance. Il faut donc s’attendre à des prises de bénéfices d’ici la fin de mois.

 

Restauration : hausse de la TVA

Restauration : hausse de la TVA

Réforme voulue par Jacques Chirac et entérinée par Nicolas Sarkozy, la TVA dans la restauration a été réduite de 19,6% à 5,5% en juillet 2009 avec pour triple objectif d’encourager les embauches, d’améliorer les conditions de travail dans le secteur et de favoriser une baisse des prix pour les consommateurs. Pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait déclaré qu’il maintiendrait le taux réduit si les restaurateurs tenaient leurs promesses. Et bien que le rapport demandé sur le sujet n’arrive sur la table du président que le 31 octobre, à l’Elysée on s’est déjà fait une opinion. Pourquoi relever la TVA ? Tout d’abord car cette mesure coûte cher : la TVA réduite, c’est un manque à gagner estimé à 3,2 milliards d’euros par an selon la Cour des comptes. Or le gouvernement s’apprête à prendre des mesures pour améliorer la compétitivité de l’économie française, une réforme qui devrait coûter 10 milliards d’euros par an. Jugeant que les restaurateurs n’ont pas entièrement joué le jeu, le gouvernement souhaite donc mettre un terme à ce cadeau fiscal pour le réaffecter à la compétitivité. Il pourrait récupérer 1,5 milliard d’euros. « Les engagements n’ont pas été tenus », estime Thomas Thévenoud, député socialiste de Saône-et-Loire et auteur du rapport, cité par Le Parisien, car « seuls 5.000 emplois supplémentaires ont été créés entre 2009 et 2011″ alors que le secteur crée chaque année 15.000 emplois depuis quinze ans.  Les restaurateurs ont déjà affûté leur riposte. Le secteur pressentait une telle annonce et a préparé ses contre-arguments : si le taux de TVA est relevé, l’emploi va souffrir. Selon leurs calculs, une hausse de la TVA entraînerait 100.000 suppressions de postes. « Ces décisions risquent de contribuer au plus grand plan social de l’histoire de l’hôtellerie-restauration », a prévenu le Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (Synhorcat). Le vrai-faux de l’info d’Europe 1 s’était emparé de cette affirmation, erronée. Selon un rapport commandé par les patrons de l’hôtellerie-restauration, l’hypothèse d’un retour d’un taux à 19,6% n’entraînerait en effet aucune perte d’emplois, les patrons de restaurants continuant même à embaucher, entre 20.000 et 40.000 personnes d’ici 2016.

 

Fonctionnaires : mal payés parce que trop nombreux

Fonctionnaires : mal payés parce que trop nombreux

1800 euros pour un agent de la fonction publique locale, c’est peu puisqu’il s’agit d’une moyenne. En cause, le fait que les effectifs totaux de fonctionnaires ont augmenté d’environ 1.5 millions  en 30 ans (surtout dans les collectivités locales). Résultat une certaine prolétarisation. Pour l’Etat, les rémunérations, c’est un peu mieux.  Mieux vaut travailler pour le compte de l’État que pour une région ou une commune. C’est l’une des conclusions que l’on peut retirer à la lecture du rapport annuel «sur l’état de la fonction publique et les rémunérations» établi par le ministère de l’Économie et des Finances en annexe de la loi de finances de 2013. «Sur le périmètre France entière, un agent de la ­fonction publique de l’État a perçu en moyenne en 2010 un salaire net de 2459 euros, soit une augmentation sur un an de 0,8 % en euros constants (en tenant compte de l’inflation, NDLR), note ce document très détaillé de près de 200 pages. Un agent de la fonction publique territoriale a perçu quant à lui un salaire net mensuel de 1800 euros, en baisse de 0,2 %.» Entre les deux, un fonctionnaire d’un établissement public de santé touche pour sa part 2205 euros par mois (+ 0,6 % en euros constants). À titre de comparaison, le salaire net moyen mensuel en France, secteurs privé et public confondus, s’est établi en 2010 à 2 082 euros ­ (+ 0,5 %). Au total, un salarié français sur cinq travaille dans la fonction publique au 31 décembre 2010, soit 5,229 millions de personnes. Il faut y ajouter 142.600 bénéficiaires d’emplois aidés, sous forme de contrats d’avenir, contrats emploi solidarité ou emplois jeunes.

 

 

Réforme SNCF : faute stratégique sans refondation de la politique des transports.

Réforme SNCF : faute stratégique  sans refondation de la politique des transports.

Le ministre des transports va annoncer une réforme ferroviaire  dont l’organisation sera calquée sur celle mise en œuvre dans le secteur de l’électricité: EDF SA, la maison mère, possède une filiale, RTE, créée en 2005, qui gère le réseau de transport d’électricité de manière indépendante avec la bénédiction de Bruxelles. C’est aussi une SNCF SA qui pourrait chapeauter une filiale RFF qui réunira les effectifs de la branche infrastructure de la SNCF, ceux de la direction des circulations ferroviaires et ceux de RFF, soit près de 50.000 personnes. Une grosse erreur car rien ne pourra changer à la SNCF sans une remise à plat de la politique des transports. Réformer séparément le transport routier public, la SNCF, la voie d’eau ou  le transport automobile démontre l’incapacité à appréhender  le fonctionnement du système des déplacements. Schématisons à outrance, la France veut étatiser davantage la SNCF dans un environnement concurrentiel totalement dérégulé par l’Europe. On fait du rafistolage par mode et c’est l’ensemble du pavillon français qui est menacé. La SNCF, les cheminots, les syndicats seront satisfaits de cette réforme mais l’essentiel, l’équilibre économique du fer sera encore davantage en danger. La dette va continuer de grossir avec les déficits chroniques (le fer  n’a jamais équilibré ses comptes depuis sa création sauf une ou deux fois après bricolage des comptes ; cela en dépit d’une contribution publique égale à 50% de ses coûts)). Du coup, la seule variable d’ajustement c’est la réduction du service et les coûts sociaux. Le changement du statut des cheminots aussi.  D’une manière plus globale, il y a donc urgence  à revoir une politique des transports qui n’a pas été réellement révisée depuis 30 ans. Quelques couches successives de fiscalité, de modifications structurelles,  de formalités administratives, inutiles souvent, quelques dispositions techniques plus ou moins heureuses. Malheureusement, un secrétariat d’Etat aux transports- sous la coupe de l’écologie- qui fait ce qu’il peut mais réduit à pas grand-chose alors que le secteur des transports est vital du point de vue économique, social et même sociétal. Pour schématiser à outrance, aujourd’hui la politique des transports, c’est des grands projets (la plupart non financés et certains inutiles), la dérégulation totale dans l’espace européen, le pavillon français en voie de disparition et bien sûr la fiscalité qui ne cesse d’augmenter aussi bien pour les automobilistes que pour les opérateurs de fret. La philosophie de la commission européenne est clair à cet égard, le transport est une activité secondaire qui doit se soumettre aux seules lois d’un marché  complètement dérégulé. Résultat de beaux discours sur l’intermodalité mais dans les fait les parts de marchés des modes alternatifs n’évoluent pas et même régressent. Il conviendrait au préalable d’  analyser le rôle des transports dans une économie et une société qui ont  évolué.  En fait, la mobilité est essentiellement à la base de l’internationalisation de l’économie et à la base  de la concurrence sauvage entre pays producteurs aux charges économiques, sociales et environnementales en distorsion totale ; un seul exemple, un containeur  coûte moins cher entre Hongkong et Anvers qu’un camion entre Paris et Marseille (moins de 500 euros). Le transport ne coûte rien rapporté a la valeur des marchandises, ce qui encourage une mobilité des biens  anarchique et condamnable sur le plan environnemental. Bref un gâchis énorme. Pour les personnes, c’est aussi la mobilité qui a structuré notre urbanisme et surtout favorisé un étalement qu’il est très difficile de desservir en transports collectifs. Retour de bâtons aujourd’hui avec le prix du carburant. Une fois analysé le rôle des transports dans une vision prospective, il convient évidement définir des objectifs à assigner à la politique des transports : liens avec l’économie, aménagement du territoire, qualité de vie, environnement, politique industrielle des infras et des matériels, sureté, sécurité. Le développement des transports doit nécessairement être planifié eu égard à l’importance des investissements ; des priorités doivent donc être dégagées, leurs coûts évalués  et leur financement assuré. A coté des investissements, la gestion des systèmes et la régulation méritent le même intérêt pour rationaliser l’utilisation des transports. Bref,  il  faut une vision stratégique. Faute de cela  au fil de l’eau, on assistera à la disparition des pavillons français, c’est déjà largement encours dans le maritime, c’est aussi presque fait pour le transport routier qui n’existe plus à l’international et est menacé dans l’espace national par le cabotage. Ce sera vrai aussi pour le transport aérien ;  l’affaire Air France se terminera par une délocalisation car les conditions de concurrence sont trop défavorable à la compagnie (avec en plus des erreurs de gestion). On ne peut traiter le problème de la SNCF et de RFF sans une réflexion approfondie sur l’évolution passée et future de la mobilité.  La redéfinition d’une politique des transports est d’autant plus nécessaire que la crise que nous vivons de nature systémique est durable, qu’il faudra rationaliser l’ utilisation de moyens budgétaires en régression ; la politique des transports aujourd’hui c’est l’addition des souhaits des lobbies, des décisions bureaucratique de Bruxelles  et de la régulation virtuelle d’ une administration française qui ne maitrise plus rien depuis longtemps. Chaque mode a  son champ de pertinence technique et économique, c’est cette pertinence qui doit être encouragée, régulièrement réévaluée et adaptée. Faute de cela les français rouleront avant 20 ans avec des voitures fabriquée en Roumanie;  PSA, Renault, Air France, Alstom  auront été délocalisés totalement, les marchandises seront transportées par des bulgares ou des Ukrainiens, les TGV les plus rentables seront assurés par les allemands ou les italiens.  La politique du low cost aura détruit les équilibres des sociétés de voyageurs comme de fret et intermodalité demeurera un concept pour discours de ministre.

 

Taxe internet, une grosse erreur

Taxe internet, une grosse erreur

La taxe internet appelée taxe Google est une erreur économique et technique. Cette taxe va renforcer la dépendance des éditeurs (les grands journaux) vis-à-vis de Google ; elle va nécessairement d’une manière ou d’uen autre être payée par l’internaute. Enfin le risque c’est de délocaliser l’info ; Les éditeurs se plaignent de l’équilibre économique de leurs activités ; ils ont raison mais à qui la faute ? Au contenu de leurs journaux insipides qui ne sont pour l’essentiel qu’une compilation des dépêches des agences de presse. Instaurer une taxe serait « néfaste pour internet et pour les internautes », a aussi timé Olivier Esper, responsable de Google, dont le siège social est basé en Irlande et échappe ainsi à la taxation sur les sociétés dans l’Hexagone.  Pendant son étape parisienne, le président exécutif du groupe Eric Schmidt, qui entame ainsi une tournée européenne, doit être reçu par la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, favorable à la demande des éditeurs.  Selon le site internet du Figaro, François Hollande serait favorable à une loi pour contraindre Google à partager les bénéfices créés par l’information en ligne.  Il l’aurait affirmé aux éditeurs de la presse quotidienne régionale qu’il recevait à déjeuner mercredi dernier avec Mme Filippetti : « Il connaissait bien le dossier et il nous a affirmé qu’il soutiendra l’adoption d’un texte de loi dès janvier 2013″, a raconté un convive, affirme Le Figaro.  La ministre de la Culture est du même avis et juge les revendications des éditeurs « légitimes ».  En revanche, Fleur Pellerin, ministre déléguée au numérique, qui sera présente au côté de François Hollande lundi après-midi à l’Elysée, selon son agenda, préfèrerait se passer d’une « Google Lex » et prône « une discussion apaisée ».   »S’il peut y avoir un accord de gré à gré entre les organisations représentatives des organismes de presse et la société Google, ce serait évidemment bien mieux que d’aller alimenter des polémiques ou d’entrer dans des combats judiciaires », indiquait-elle à l’AFP lors de son passage à Berlin le 19 octobre.  Selon le site d’information américain spécialisé Quartz – abondamment cité ce week-end par la presse française – auquel s’est confiée la ministre lors de sa visite aux Etats-Unis la semaine dernière, Fleur Pellerin préconiserait un délai de « trois mois ».   »Ce que je vais suggérer à Google et à la presse est de commencer la négociation (…) pour peut-être trois mois, et d’essayer de trouver un accord sur la base d’une négociation », a-t-elle déclaré, notant que « les deux parties tirent avantage du trafic croisé ».  Google fait valoir qu’il redirige quatre milliards de clics par mois vers les éditeurs français.  Mais pour la présidente de l’Association de la presse d’information politique et générale Nathalie Collin, Google est avant tout une « régie publicitaire géante (…) qui engrange en France plus de 1,2 milliard (d’euros) de revenus publicitaires, contre moins de 200 millions pour toute la presse en ligne ».   »Chaque visiteur rapporte entre 40 et 50 euros par an à Google », affirme-t-elle au Journal du Dimanche en demandant que « l’Etat (monte) en première ligne et (joue) son rôle de régulateur, comme il le fait avec le marché des télécoms ».  Les éditeurs sont divisés néanmoins sur le dossier: pour le syndicat de la presse en ligne (Spiil), qui regroupe les sites d’information sur internet, les « pures players » tels Mediapart, Atlantico, Slate ou Rue89, une telle taxe « renforcerait l’hégémonie de Google ».   »La presse est déjà totalement dépendante de Google au niveau de l’audience, si à cela on ajoute une dépendance économique, Google pourra décider de tout », estime le président du Spiil Maurice Botbol.

 

 

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