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Archive mensuelle de octobre 2012

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Chauffage : hausse pour 8 français sur 10

Chauffage :  hausse pour 8 français sur 10

D’après le dernier baromètre Energie-Info, 80% des Français avouent que les factures d’énergie sont un sujet de préoccupation. L’hiver dernier, 42% d’entre eux n’ont pas hésité à baisser le thermostat pour faire des économies  L’enquête a été menée sur plus de 1500 foyers en France, par l’institut CSA pour le compte du médiateur national de l’énergie. Et le résultat est implacable : 79% des Français sondés  « considèrent l’énergie comme un sujet de préoccupation important ». La cause : l’augmentation du coût des factures au fil des mois.. 97% des sondés s’attendent à « une hausse des prix dans les tous prochains mois ». « Chaque année, on voit qu’il y a une progression de la préoccupation des Français en matière d’énergie » explique Bruno Lechevin, le délégué général du Médiateur national de l’énergie. Il ajoute que c’est « la proportion la plus élevée depuis la création du baromètre Energie-info en 2007″. Selon des études menées par l’INSEE, 3,8 millions de Français sont en situation de précarité énergétique. En clair : 10% de leur budget global est consacré au chauffage.

 

 

Croissance : l’Espagne s’enfonce

Croissance : l’Espagne s’enfonce

 

L’Espagne s’est enfoncée dans la récession au troisième trimestre et l’inflation est restée forte en octobre, renforçant la pression en faveur de mesures de relance de la part d’un gouvernement qui tarde à demander une aide financière. Le Président du gouvernement Mariano Rajoy n’est pas pressé de faire appel à un plan de sauvegarde international, jugé politiquement humiliant, qui déclencherait un programme de rachats de dette par la Banque centrale européenne (BCE) et abaisserait les coûts de financement de l’Etat espagnol. Mais la dégradation de la situation économique et le mécontentement populaire, dans un contexte d’austérité et de réduction des dépenses de l’Etat, pourraient lui forcer la main. Les derniers chiffres de conjoncture publiés mardi confirment que le pays est pris dans une spirale de « stagflation », associant récession, inflation et chômage. L’économie espagnole s’est contractée pour le cinquième trimestre consécutif sur la période de juillet à septembre tandis que la hausse des prix s’est stabilisée en rythme annuel à 3,5% au mois d’octobre, selon les données publiées mardi par l’INE, l’institut national de la statistique du pays. Le produit intérieur brut (PIB) de l’Espagne a baissé de 0,3% au troisième trimestre par rapport au deuxième trimestre, période durant laquelle il avait déjà reculé de 0,4%. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une contraction plus forte, de 0,4%, au troisième trimestre. Mais toute suggestion que cela marquerait le début d’une amélioration de l’économie serait « un mirage », selon Estefania Ponte, économiste pour le broker madrilène Cortal Consors.  

 

 

Moscovici : maintenant des « eurobills » ; ou comment faire payer l’Allemagne !

Moscovici : maintenant des « eurobills » ; ou comment faire payer l’Allemagne !

 

« Nous ne parlons plus d’euro-obligations. Je suis conscient qu’en Allemagne c’est une ligne rouge pour certains, dont le gouvernement actuel », a déclaré Pierre Moscovici lors d’une conférence au côté de son homologue allemand Wolfgang Schäuble. « Ce que je veux dire, c’est que nous devons traiter ensemble le problème de la dette et qu’elle doit être garantie par l’ensemble des dix-sept membres de la zone euro afin de mettre en commun certains instruments de financement à court terme des Etats pour construire la première étape vers une certaine forme de mutualisation de la dette », a déclaré Pierre Moscovici qui s’exprimait en anglais. La chancelière, critiquée en Allemagne pour le soutien apporté aux pays en difficulté de la zone euro, est résolument opposée aux euro-obligations. Pour Merkel, qui envisage de briguer un troisième mandat lors des élections prévues en septembre 2013, elles risqueraient de réduire la pression sur les pays qui doivent assainir leurs comptes publics. Les propos de Pierre Moscovici semblent se référer au projet d’ »Eurobills » qui remonte à la fin de l’année dernière et porte sur une mutualisation partielle à très court terme des dettes souveraines de la zone euro. Porté par deux économistes, dont l’un, Thomas Philippon, est conseiller économique au cabinet du ministre français, ce projet prévoit la mise en place d’une nouvelle agence de la dette pour la zone euro. La possibilité d’émettre des titres à très court ou court terme, de moins d’un an de maturité, garantis par les 17, serait soumise, selon ce projet, au respect des critères de déficit public et d’objectifs de politique économique fixés par l’UE. Peu après la présentation du projet, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn avait qualifié les « Eurobills » de première étape avant la mise en place d’ »obligations de stabilité ». L’opposition allemande a toutefois eu raison des velléités de discussions plus formelles autour de cette idée.

économie politique société: articles les plus visités

 mardi 30 octobre 2012

 

 

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La marque Lacoste : bientôt suisse

La marque Lacoste : bientôt suisse

Maus Frères, déjà détenteur de 35% du capital vient de racheter à la famille Lacoste 30% supplémentaires. De fait, cette transaction lui donne les clefs du groupe. Cela fait près de 15 ans que les Suisses, déjà propriétaires de la marque « Aigle », cherchent une occasion de racheter le célèbre fabricant de polo ; les querelles actuelles au sein de la famille fondatrice Lacoste permettent à Maus Frères de s’imposer. En embuscade depuis des années, le distributeur suisse Maus Frères a profité des dissensions minant la famille fondatrice de Lacoste pour prendre un avantage sans-doute décisif dans la prise de contrôle du célèbre fabricant de polos. Maus Frères, déjà détenteur depuis 14 ans de 35% du capital, a annoncé vendredi avoir signé un accord portant sur l’acquisition des 30,3% détenus par un groupe d’actionnaires familiaux, dont l’ex-président Michel Lacoste, qui lui donnerait de fait les clefs du groupe.  Le prix de la transaction valorise Lacoste à un montant compris « entre 1.000 et 1.250 millions d’euros », indique Maus Frère dans un communiqué. « La réalisation définitive de cette cession est soumise à la levée d’un certain nombre de conditions », ajoute cependant Maus Frères. « Il y a des droits de préemption qui peuvent être exercés par les autres actionnaires », a déclaré un porte-parole du groupe suisse, qui a possédé un temps les grands magasins parisien du Printemps et détient aujourd’hui la marque de vêtements de plein air Aigle.  Reste à savoir si les autres actionnaires familiaux auront les moyens ou la volonté de racheter les parts de Michel Lacoste et de ses alliés, ce qui implique de débourser au minimum 300 millions d’euros. Maus Frères a proposé de son côté à ces mêmes actionnaires de leur racheter leurs parts dans les mêmes conditions financières. Si cet accord se réalisait, Maus parviendrait enfin à prendre le contrôle d’un groupe qu’il convoite depuis longtemps.  Il était entré au capital de Lacoste en 1998, en rachetant 90% du groupe Devanlay, partenaire de la fabrication mondiale des vêtements frappés du célèbre crocodile vert, et s’était vu attribuer l’année suivante la licence mondiale de la marque pour les vêtements

 

Jean-Marc Ayrault : 35 ou 39 heures ?

Jean-Marc Ayrault : 35 ou 39 heures ?

Interrogé sur un retour aux 39 heures payées 39 dans un entretien avec des lecteurs du Parisien/Aujourd’hui en France, le Premier ministre n’avait pas fermé la porte: « Il n’y a pas de sujet tabou ». Il est revenu sur ses propos sur l’antenne de France Info : « Ce n’est pas la point de vue de gouvernement. Il n’est pas question de revenir sur les 35H. » Jean-Marc Ayrault qui annonce sur France Info qu’il n’y « a rien sur les 35H » dans le rapport de Louis Gallois.  Alors que des médias avaient affirmé le 25 octobre que le fameux rapport Gallois allait préconiser la suppression des 35 heures, affirmations démenties alors par les services de Louis Gallois et par Matignon, le Premier ministre a semblé relancer le débat  avec ce « pourquoi pas ? » Et s’il défend la loi instaurant les 35 heures, votée à l’initiative du gouvernement Jospin à la fin des années 1990, « elle a produit des effets positifs« , il note aussi « qu’elle a causé plus de dificultés aux petites entreprises, il ne faut pas le nier ». Pas question pour autant de revenir sur les 35H a-t-il expliqué ensuite sur France Info : « Un lecteur du Parisien me pose cette question (sur les 39h). Je dis qu’il n’y a pas de sujet tabou. Simplement ce n’est pas le point de vue du gouvernement. Il n’est pas question de revenir sur les 35H parce que ce n’est pas la cause de nos difficultés. » Et Jean-Marc Ayrault annonce qu’il a rencontré ce lundi Louis Gallois. Et qu’il n’y « aura rien sur les 35H » dans ce rapport..

 

 

SFR et Free : rapprochement

SFR et Free : rapprochement

Un rapprochement qui va faire peur s’il se réalise car l’ensemble pèserait autant que France Télécom. Le gouvernement avec le soutien des corpos pourrait mettre des bâtons dans les roues à cet éventuel mariage sous le prétexte de la compostions du futur capital. Une petite loi bien ficelée pour des arguments techniques par exemple ? SFR, le deuxième opérateur téléphonique français, et l’opérateur Iliad (Free) seraient en contact pour un rapprochement qui permettraient des synergies de 1,3 milliard d’euros, rapporte lundi le quotidien économique Les Echos sur son site internet.   »La filiale de Vivendi et la société de Xavier Niel discutent ensemble », indique le journal, qui cite des « sources concordantes ». Selon lui, « les deux opérateurs n’en sont toutefois pas au point d’organiser des réunions techniques avec la direction commerciale ou le réseau ».  Selon une note de Natixis, citée par le journal, les synergies entre les deux opérateurs s’élèveraient à 1,3 milliard d’euros « en supposant que Free Mobile continue à déployer ses antennes ».  En cas de fusion, « le nouvel ensemble deviendrait immédiatement un géant, à peu près l’égal de France Télécom », affirment Les Echos.  La possibilité d’un rapprochement entre SFR et Free fait suite à une information qui donnait la filiale de Vivendi en contact avec Numéricable, qui est contrôlé par les fonds d’investissement anglo-saxons Cinven et Carlyle.  Dans ce scénario, Vivendi, qui réfléchit à une profonde reconfiguration de son périmètre d’activité, ne conserverait que 49% du capital de la société fusionnée.  A la mi-octobre, la ministre chargée de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, a rappelé que SFR était une entreprise stratégique et que l’Etat serait vigilant en cas d’une éventuelle recomposition de son capital.

 

FLORANGE-ArcelorMittal : reprise par des russes ?

FLORANGE-ArcelorMittal : reprise par des russes ?

 

Une piste russe pour reprendre les hauts fourneaux de Florange ; faut-il encore que Mittal y consente (rien n’est réglé sur le plan juridique). Si Mittal ferme, c’est précisément pour limiter la capacité et contrôler la concurrence ; Se pose aussi la question de la compétitivité. Alexeï Mordachov, principal actionnaire du groupe Severstal, a entamé depuis deux semaines des discussions pour la reprise des hauts fourneaux de Florange mis en vente par ArcelorMittal, révèle ce mardi «Les Echos».  Deux autres candidats sont sur les rangs, selon le quotidien économique. Un espoir pour les 2 500 salariés du site mosellan. «Mordachov est intéressé. C’est l’un des plus sérieux candidats à la reprise. Les premiers contacts pour les négociations ont commencé», aurait confié au journal un responsable à Moscou au fait des investissements russes en France.  «Severstal est une solution probable », estime une source en Lorraine. ArcelorMittal est prêt à donner accès aux informations économiques de Florange. Le sidérurgiste russe «vient pour voir, mais, logiquement, il ne peut pas s’interesser qu’aux seuls hauts fourneaux. Il voudra négocier pour obtenir davantage. Donc cela n’est que le commencement», toujours selon la même source. Il est donc trop tôt pour savoir si la piste russe peut déboucher, d’autant que deux autres candidats seraient sur les rangs. Depuis la fermeture des hauts fourneaux, le gouvernement tente de contraindre ArcelorMittal à céder des activités. Le 1er octobre, le groupe a laissé 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur. Si tel devait être le cas, l’opération aurait un parfum de revanche pour Alexeï Mordachov après l’échec du mariage avec Arcelor en 2006. Il reste que l’intérêt de Severstal est accueilli avec scepticisme à Moscou. «Le site de Florange est bien trop vieux et inefficace pour Severstal, qui a déjà compris : c’est beaucoup trop cher de produire de l’acier en Europe », estime Dinur Galikhanov, analyste métallurgie de la banque d’investissement Aton.  Le sidérurgiste russe, qui a produit plus de 15 millions de tonnes d’acier brut l’an passé et enregistré 15 milliards de dollars de revenus, dispose déjà d’actifs hors de son pays d’origine. Edouard Martin, délégué CFDT à Florange, rappelle que Serverstal s’est désengagé il y a quelques années de sites en Lorraine, mais que les débouchés dans l’automobile pourraient l’inciter à revenir.

 

 

Compétitivité : c’est quoi ?

Compétitivité : c’est quoi ?

 

La France a du mal avec les concepts économiques. La compétitivité, plus généralement l’économie :  des gros mots. En tout cas des mots peu appropriés. Le débat actuel y compris radicalisé va peut-être permettre aux français de s’initier avec des règles incontournables. Il faudra du temps tellement est ancrée la culture étatique. Dans les entreprises elles-mêmes, on a souvent privilégié la dimension technique par rapport à la gestion. Soumises à la concurrence internationale, les PME-PTE ont bien été contraintes adhérer aux notions de base. Les choses ont progressé au cours de ces années passées du coté patronal. Des progrès restent encore à réaliser. Cela vaut aussi pour des grands groupes dirigés, non pas par des entrepreneurs qui mettent en jeu leur propre capital mais par des fonctionnaires qui ne doivent leurs responsabilités qu’à leur passage dans les cabinets ministériels (pantouflage qui a coûté très cher à la collectivité). Hier sur la chaîne parlementaire, un responsable politique affirmait que la question de la compétitivité ne concernait que les exportations qu’il n’y avait donc pas lieu de se préoccuper du coût du travail pour le marché intérieur. Une déclaration qui révèle le niveau de formation économique ! Bien entendu le coût du travail est à prendre en compte notamment depuis qu’existe en Europe la liberté de prestation de service ; exemple dans le transport, des bulgares, des roumains interviennent sur le marché français. Même si ce n’est pas le seul élément de la compétitivité, on ne peut faire l’impasse sur le coût du travail.  C’est ce que pensent aussi certains économistes et les patrons, comme le prouve la lettre qu’ils ont adressée à François Hollande et qui a été publiée ce week-end dans Le Journal du Dimanche. Pour baisser ce coût, ils demandent avant tout de réduire les charges, dont le produit est affecté à la protection sociale, mais aussi l’abaissement de l’impôt sur les sociétés, surtout celui des PME. Deux mesures sérieusement étudiées par le gouvernement. Reste que pour certains économistes, le coût du travail n’est pas le seul à expliquer la faiblesse des exportations tricolores. Pour le démontrer, ils rappellent que les écarts de coûts entre la France et l’Allemagne -la championne européenne de l’export- restent limités. Ils mettent également en avant les coûts du travail inférieurs dans les pays de l’Europe du Sud, qui ne sont pas pour autant des rois du commerce extérieur.   Sur ce point, tout le monde est d’accord. Les produits français sont trop chers par rapport à leur positionnement. Pour la plupart des économistes, la solution est donc de repositionner l’offre de la France sur les bons segments et de monter en gamme. Autrement dit, les entreprises doivent investir pour innover davantage, y compris en termes de marketing. Mais changer une offre prend du temps. En réalité il faudra agir sur tous les paramètres qui déterminent la compétitivité. Le thermomètre c’est la balance commercial, équilibrée dans les années 2000 et qui connaît aujourd’hui un déséquilibre dramatique (sortie de devises, pertes d ‘emplois et de fiscalité etc.).

 

Taxe Google : un loi si nécessaire

Taxe Google : un loi si nécessaire

 

Après avoir reçu à l’Elysée le président de Google Eric Schmidt, le chef de l’Etat a «souhaité que des négociations puissent rapidement s’engager et être conclusives d’ici la fin de l’année entre Google et les éditeurs de presse», a indiqué l’Elysée dans un communiqué. Il a «souligné que le dialogue et la négociation entre partenaires lui paraissaient la meilleure voie, mais que si nécessaire, une loi pourrait intervenir sur cette question à l’instar du projet en cours en Allemagne». Italiens et Allemands font cause commune avec les Français pour réclamer l’instauration d’un droit payant reversé par Google aux organes de presse, arguant que ce sont leurs contenus régulièrement actualisés qui drainent les visiteurs vers le géant du net, lui permettant de réaliser d’importants profits publicitaires.S ourd à ce stade aux revendications d’une presse qui prend la crise de plein fouet, le moteur de recherche américain menace de ne plus référencer les journaux français si une telle taxe devait voir le jour, c’est-à-dire de ne plus afficher les liens qui renvoient le lecteur vers leurs sites. Instaurer une taxe serait «néfaste pour internet et pour les internautes», a mis en garde Olivier Esper, responsable de Google, dont le siège social est basé en Irlande et échappe ainsi à la taxation sur les sociétés dans l’Hexagone. Fleur Pellerin, ministre déléguée au numérique, qui était au côté de François Hollande, préférerait se passer d’une «Google Lex» et prône «une discussion apaisée». «J’espère que Google vient avec des propositions concrètes», a souhaité ce lundi dans Le Figaro la présidente de l’Association de la presse d’information politique et générale, Nathalie Collin, une des initiatrices du projet de loi au coeur du débat.

 

Fonds franco-qatari : Ayrault veut contrôler

Fonds franco-qatari : Ayrault veut contrôler

 

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault assure que « des contrôles » sont exercés sur le fonds franco-qatari doté de 100 millions d’euros destiné à soutenir des projets de développement économique dans l’hexagone, mardi dans Le Parisien-Aujourd’hui en France. A la question d’une lectrice du quotidien s’inquiétant que la France puisse ainsi se « vendre » au Qatar, Jean-Marc Ayrault répond que « la France fait aussi des investissements à l’étranger. Dans une économie ouverte, il ne faut pas décourager les investissements étrangers ». Mais, ajoute-t-il, « je tiens à ce qu’ils se fassent dans la transparence, qu’ils ne mettent pas en cause notre souveraineté et notre indépendance. Il faut être extrêmement vigilant, il y a des contrôles. L’Etat se protège ». « D’autres fonds existent avec d’autres pays. En revanche, ce que nous refusons c’est toute utilisation de type communautariste. Ce fonds doit rentrer dans un fonds commun où la France apportera avec la Caisse des dépôts sa contribution, pour venir en aide à des projets associatifs, projets de développement économique, créations d’entreprises, mais sans influence », conclut le Premier ministre.

 

 

Ayrault : « retour aux 39h ? pas tabou »; on progresse !

Ayrault : «  retour aux 39h ? pas tabou »;  on progresse !

Jean-Marc Ayrault estime qu’un retour à la semaine de 39 heures n’est « pas un sujet tabou », dans un échange avec des lecteurs publié mardi dans Le Parisien/Aujourd’hui-en-France. A la question « si demain, on revenait à 39 heures payées 39, des gens seraient peut-être ravis? », le Premier ministre répond : « développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas. Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique ». « La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur », explique Jean-Marc Ayrault, qui se fera remettre le 5 novembre par Louis Gallois un rapport très attendu sur la compétitivité. « Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort », résume le Premier ministre.

 

 

Internes : en grève illimitée

Internes : en grève illimitée

 

Grève  illimitée et totale chez les internes pour contester l’accord du 25 octobre sur la limitation des honoraires. La grève débute du 12 novembre. Une manifestation est prévue à Paris ce jour-là. À l’origine de l’appel, l’Intersyndicale nationale des internes des hôpitaux (ISNIH), qui fédère les syndicats d’internes spécialistes, regrette «les termes plus que mitigés, notamment» de l’accord du 25 octobre sur la limitation des dépassements d’honoraires, sans pour autant le dénoncer. Ce texte, signé par ­l’Assurance-maladie et trois syndicats de médecins sous l’intense pression du gouvernement, prévoit d’encadrer les pratiques tarifaires des médecins. Mais l’Intersyndicale veut surtout «alerter du malaise existant chez les internes concernant leurs conditions de travail et de formation». Selon une étude qu’elle a menée à la rentrée, les règlements sur le repos de sécurité et le temps de travail sont bafoués. Le rappel à l’ordre de la ministre aux hôpitaux, début septembre, n’a pas suffi à améliorer la situation. L’ISNIH demande l’ouverture de négociations sur le sujet. Si elle est en phase avec la nécessité d’améliorer les conditions de travail, l’intersyndicale des internes en médecine générale (Isnar, qui représente 6600 personnes) hésite pour l’instant à rejoindre le mouvement. Elle devrait se prononcer dans les prochains jours. Les internes spécialistes pourront compter de toute façon sur d’autres alliés de circonstance. Le Bloc, qui représente les chirurgiens, ainsi que le groupe Facebook des «médecins pigeons» appellent aussi à faire grève le 14 novembre. Leur mot d’ordre: défendre la «liberté tarifaire» des praticiens, mise à mal selon eux par l’accord sur les dépassements d’honoraires, et obtenir une revalorisation des actes médicaux.

 

 

Hollande : la compétitivité un gros mot, comme l’économie

Hollande : la compétitivité un gros mot, comme l’économie

 

La compétitivité est un mot tabou pour beaucoup à commencer par Hollande ; Du coup, on ne veut pas de choc, un pacte, oui mais sur 5 ans et plus. En faiat Hollande, comme la très grande majorité des français,  ignore les principes fondamentaux de l’économie, un autre gros mot. Du coup les patrons se radicalisent. La défiance est réciproque entre ceux qui gèrent au quotidien cette économie et ceux qui sont sensés gérer l’intérêt général.  «Il y a un sentiment de méfiance réciproque qu’il faut arriver à estomper», expliquait un proche du chef de l’État il y a quelques jours. «Pour une partie du patronat, la gauche, ce sont forcément des gens qui ne connaissent rien à la logique économique. D’un autre côté, c’est vrai qu’il y a une partie de la majorité qui ne la comprend pas.»  En social-démocrate modéré formé à HEC et à l’ENA, François Hollande sait qu’il ne pourra pas «accrocher la croissance», comme on dit à l’Élysée, dans un climat de défiance aussi fort avec l’entreprise. C’est pourquoi depuis son élection, il multiplie les rencontres plus ou moins médiatisées avec les patrons. Ses proches conseillers, comme Pierre-René Lemas ou Emmanuel Macron, enchaînent eux aussi des déjeuners. «Les patrons, ce sont de grands cœurs sensibles. On leur dit: “On vous aime, vous créez des richesses”!», raconte-t-on à l’Élysée.  Le premier ministre Jean-Marc Ayrault tente lui aussi d’entretenir le contact: lundi, il a reçu à déjeuner cinq grands patrons, parmi lesquels Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, ou Jean-Pierre Clamadieu (Solvay). «Je dialogue avec tout le monde. Je dialogue avec les grands patrons, les patrons des PME, des TPE, mais je travaille aussi avec les syndicalistes», a déclaré le chef du gouvernement. Sauf que les rendez-vous avec les syndicalistes sont beaucoup plus discrets… Au grand regret d’une partie du PS, qui trouve l’exécutif plus réceptif aux cris d’alarme des «pigeons» sur la fiscalité des entreprises que des salariés. La ligne dure au gouvernement, qui promettait de «changer le système», n’a plus le vent en poupe. La démondialisation? «On en est loin», sourit un ministre de Bercy en référence au slogan d’Arnaud Montebourg. «François Hollande a à cœur d’avoir un dialogue constructif avec les milieux patronaux.» Mais côté patronat, on attend des preuves. Au bout de la chaine (humaine), les chômeurs attendent aussi

 

 

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