Veolia-Transdev : la CDC prend des risques dans le transport
C’est une bonne et une mauvaise nouvelle, Transdev repris par la CDC, une entreprise sauvée et dont espère le redressement. En outre un opérateur international qui mérite le soutien public. Toutefois, la question est de savoir si la CDC va être capable de manager une entreprise dont la gestion est particulièrement complexe et fragile. De plus les renouvellements d’appel d’offres vont être particulièrement contraintes dans le transport urbain compte tenu du délabrement des fiances locales. Il fauta surtout espérer que Jouyet ne mettra pas à la tête de cette entreprise les petits copains notamment de l’ENA ; Aucun énarque n’a réussi dans le transport même Gallois qui à la SNCF s’est contenté de « gérer » le climat social. Interview de la CDC du Figaro.
La Caisse va donc devenir opérateur de Veolia-Transdev, filiale de transport public commune avec Veolia.
Nous avons en effet conclu un accord de principe avec Veolia et nous nous apprêtons à devenir l’opérateur de ce que nous appellerons pour l’heure VTD. Il appartiendra à son futur président, une personnalité forte dont la nomination devrait intervenir rapidement, de trouver un nouveau nom. La montée de la Caisse au capital de cette société, à hauteur de 60 %, est un message de confiance aux salariés et aux partenaires locaux, lesquels vivaient depuis plusieurs mois une situation incertaine. Celle-ci n’était pas de notre fait, mais du temps qui s’est écoulé entre l’annonce par Veolia de sa volonté de se désengager des transports publics et de la conclusion de cet accord. Dans ce contexte, les équipes de VTD ont d’ailleurs réalisé des prouesses, car, contrairement à ce que l’on entend, elles ont davantage gagné de contrats qu’elles n’en ont perdu. A cet égard, je rappellerai à propos de celui perdu à Nice, et qu’aucun de nos concurrents n’a d’ailleurs récupéré, qu’il était déficitaire. Quant à celui de Strasbourg, il ne s’agissait que d’une prestation de service facturée 200.000 euros par an, ce qui est peu…
Comment comptez-vous faire pour remettre cette société déficitaire sur la bonne voie ?
Quelques cessions d’actifs non stratégiques contribueront à restaurer les marges de manoeuvre financières de l’entreprise. Il appartiendra au futur président de voir ce qu’il veut faire en termes d’orientation stratégique. Par le passé, nous avons déjà été amenés à refuser dans le cadre des négociations avec Veolia des partenaires souhaitant faire des cessions beaucoup plus importantes au terme desquelles le « business model » de VTD aurait été très dégradé. Nous sommes des investisseurs de long terme. Il est important de garder un ancrage international afin de pouvoir faire jouer des péréquations avec le marché français. Toute notre action dans cette opération vise à garantir nos acquis et à développer la confiance pour obtenir de nouveaux marchés.
Quel impact aura cette opération sur les comptes de la Caisse ?
Elle a été anticipée et ne met pas en cause le modèle prudentiel de la section générale de la Caisse. Par ailleurs, nous ne sommes pas fermés à des partenariats financiers durables dans l’hypothèse où Veolia envisagerait une nouvelle évolution de sa position. Il faut bien distinguer les partenariats capitalistiques de long terme des coopérations possibles à l’international avec tel ou tel opérateur
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