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Archive mensuelle de septembre 2012

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Allemagne : détérioration du marché du travail en septembre

Allemagne :  détérioration du marché du travail en septembre

Pour le sixième mois consécutif, le marché du travail allemand s’est légèrement détérioré en septembre, car, si le taux de chômage brut a légèrement reculé à 6,5%, le nombre de chômeurs a augmenté de 9.000 sur un mois, en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué jeudi l’Agence fédérale pour l’emploi.  En données brutes, le nombre de sans-emploi a diminué de 117.000 pour tomber à 2,79 millions de personnes. A titre de comparaison, en France, le seuil symbolique des trois millions de demandeurs d’emploi a été franchi en août, retrouvant un niveau qui n’avait plus été atteint depuis 1999.  Le taux de chômage brut allemand a reculé à 6,5% en septembre, par rapport à 6,8% en août. L’Agence pour l’emploi souligne toutefois qu’une baisse cette baisse n’est pas surprenante car les entreprises reprennent leurs activités après les congés d’été.  En données corrigées des variations saisonnières, plus suivies par les économistes, le tableau est d’ailleurs moins flatteur puisque le nombre de chômeurs a augmenté de 9.000 en septembre, alors  Les économistes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires tablaient, eux, sur 10.000 chômeurs de plus.  Le taux de chômage est resté stable à 6,8% en données ajustées des variations saisonnières.   »Le marché du travail allemand est relativement solide vu l’environnement agité actuel », a cependant jugé la ministre allemande du Travail Ursula von der Leyen. Elle a toutefois reconnu, dans un communiqué, que la hausse du nombre de chômeurs en données corrigées de variations saisonnières montrait que le marché restait sur la réserve.   »Les entreprises attendent de voir comment vont évoluer les choses, hésitent à embaucher mais ne pensent pas non plus à licencier », a commenté la ministre.  Sylwia Hubar, économiste chez Natixis, relève toutefois une détérioration du marché du travail allemand « pour le sixième mois consécutif ». Au vu des prévisions économiques actuelles, elle n’en attend aucun redressement « jusqu’à la fin de l’année ».   »Au final, la situation du marché du travail allemand est encore relativement positive », estime pour sa part Alexander Koch, économiste chez UniCredit. Il considère notamment que la hausse du chômage s’explique par la disparition progressive des mesures de soutien à l’emploi prises pendant la crise de 2009.   »En dépit des risques d’une détérioration générale de la situation mondiale, ce marché du travail, qui résiste pour le moment, est l’une des raisons principales pour lesquelles nous pensons que l’Allemagne peut éviter de tomber en récession au second semestre 2012″, estime-t-il. Le ministère allemand de l’Economie a indiqué mi-septembre tabler sur une évolution « stable » de la première économie européenne au second semestre, après une croissance de 0,5% du produit intérieur brut au premier trimestre, puis de 0,3% au deuxième.

 

 

Zone euro : les crédits au privé en recul; mauvais signe pour la croissance, bon signe pour l’inflation

Zone euro : les crédits au privé en recul; mauvais signe pour la croissance, bon signe pour l’inflation

Les crédits au secteur privé ont enregistré un recul de 0,6% en août après -0,4% en juillet, un chiffre révisé en baisse, a annoncé aujourd’hui un porte-parole de la Banque centrale européenne (BCE). La croissance de la masse monétaire M3, indicateur avancé de l’inflation en zone euro, a progressé de 2,9% en août, après +3,6% en juillet. Le consensus d’analystes réuni par l’agence Dow Jones Newswires attendaient une croissance de M3 de 3,2%.

 

 

Institut Montagne et Peillon : la maladie de l’école primaire

Institut Montagne et Peillon : la maladie de l’école primaire

Le think tank libéral dresse un bilan très sévère de la situation dans le premier cycle et d’un système qui, d’un côté, « dépense davantage pour l’éducation en pourcentage de son PIB que la plupart des pays de l’OCDE », et qui, de l’autre, présente des résultats « systématiquement inférieurs à la moyenne [...], avec des performances « toujours en baisse ». « 40 % des élèves quittent l’école primaire avec des bases trop fragiles et parmi ces derniers, de 15 à 20 % sont quasiment illettrés et le resteront », s’inquiète le centre de réflexion, qui évoque une dégradation du primaire « depuis une vingtaine d’années ».  La note de l’Institut Montaigne pointe également l’échec scolaire des jeunes issus des zones urbaines sensibles (ZUS) : « chaque année, 20 % des élèves sortent du système scolaire sans diplôme ni qualification (soit environ 150.000 jeunes par an) ; dans les ZUS, ils sont 29 % d’une génération ». L’école risque d’être perçue comme « le lieu d’une promesse d’ascension sociale non tenue », prévient-il, rappelant que « la France est le pays de l’OCDE où l’impact de l’origine sociale sur les résultats des élèves est le plus élevé ».  Au-delà du constat, l’Institut ouvre plusieurs pistes de réflexion pour pallier les faiblesses du système. Dans un contexte de ressources budgétaires rares, « les possibilités de réallocation devraient être engagées du secondaire supérieur (le lycée) vers l’école primaire et la maternelle notamment », conseille-t-il. Le think tank souhaiterait voir la création de 15.000 places supplémentaires dans les crèches situées en ZUS, « qui pourrait être gagée sur une partie des 60.000 emplois publics que le gouvernement souhaite dédier à l’éducation ». L’Institut appelle à une stimulation précoce des capacités d’éveil des élèves et de l’apprentissage du langage, plus de pédagogie dans la formation des maîtres, et une implication renforcée des parents et des familles dans la lutte contre l’échec à l’école. Il insiste également sur une réforme du rythme scolaire, jugeant, comme beaucoup, l’année trop courte et le volume horaire hebdomadaire trop lourd. « Il est donc urgent de revenir à une semaine de cinq jours de travail [...] afin de réduire le nombre d’heures travaillées par jour », plaide l’Institut. Qui rejoint sur ce point la position du ministre socialiste de l’Education, Vincent Peillon.

 

Le pétrole en nette baisse (89,98$)

Le pétrole en nette baisse (89,98$)

Les  cours du pétrole ont terminé en forte baisse mercredi à New York, en raison d’une brutale remontée des craintes concernant la crise de la dette de la zone euro. Sur le Nymex, le contrat novembre sur le brut léger américain (WTI) a fini sur une perte de 1,39 dollar, soit 1,52%, à 89,98 dollars le baril. Dans le même temps, le Brent cédait 0,44%, soit 0,49 dollar, à 109,96 dollars.  Le recul de l’or noir a été aggravé par celui de l’euro, qui a touché un plus bas de deux semaines face au billet vert.  De violentes manifestations contre l’austérité en Espagne et une journée de grève nationale en Grèce ont été les facteurs du retour des craintes d’une aggravation de la crise de la dette en Europe. Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a lui-même pris le risque d’envoyer un signal négatif aux marchés en déclarant au Wall Street Journal qu’il ne se résoudrait à demander un plan de sauvetage que si les coûts d’emprunt de Madrid devaient rester durablement élevés.  L’Espagne, dont le produit intérieur brut a poursuivi sa forte contraction au troisième trimestre ( ), pourrait au final ne pas avoir le choix. D’autant que trois pays – Allemagne, Pays-Bas et Finlande – ont publié un communiqué commun qui semble remettre en question le principe convenu au sommet européen de Bruxelles d’une recapitalisation directe des banques en difficulté, donc le plan d’aide de 100 milliards d’euros accordé aux banques espagnoles. Confronté à une grève générale ce mercredi, le gouvernement grec a de son côté finalisé ses dernières mesures d’austérité qui doivent lui permettre d’économiser près de 12 milliards d’euros et satisfaire ainsi ses créanciers internationaux.  Tous ces éléments ont relégué au second plan l’annonce de l’Agence américaine d’information sur l’énergie, qui a fait état d’une baisse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.

 

 

Espagne : prochaine demande d’aide officielle

Espagne : prochaine demande d’aide officielle

Déficits abyssaux, croissance en net recul, chômage, taux d’emprunt insupportable autant d’éléments qui vont précipiter la demande d’aide l’Espagne. Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy coincé  a fait mercredi un petit pas de plus vers une demande officielle d’aide financière, au lendemain de manifestations marquées par des violences à Madrid et tandis que les craintes d’une sécession de la Catalogne refont surface. Alors qu’il résistait jusqu’à présent aux appels de certains de ses partenaires européens, français et italiens notamment, à solliciter sans plus attendre un plan d’aide à l’Etat espagnol, les derniers événements pourraient contraindre Mariano Rajoy à franchir le pas. « Nous savons ce que nous avons à faire, et nous le faisons », a-t-il dit mercredi à New York lors d’une intervention devant le forum de l’Americas Society. « Nous savons également que cela suppose beaucoup de sacrifices répartis (…) équitablement à travers la société espagnole. » Son gouvernement doit dévoiler jeudi son projet de budget pour 2013, censé convaincre les autres pays de la zone euro et les investisseurs que Madrid fait tout son possible pour réduire ses déficits malgré une récession prolongée et un chômage record. Les chiffres publiés mardi suggèrent que l’Espagne ne parviendra pas à ramener ses déficits publics à 6,3% du produit intérieur brut (PIB) cette année, celui du seul Etat central sur les huit premiers mois de l’année atteignant 4,77%, soit plus que son objectif annuel. Mercredi la banque centrale espagnole a annoncé que le PIB devrait avoir reculé d’environ 0,4% au troisième trimestre, un chiffre proche du celui du deuxième. En dévoilant dès à présent des réformes douloureuses, Mariano Rajoy espère les faire accepter moins difficilement par ses concitoyens que si elles étaient imposées de l’extérieur dans le cadre d’un plan d’aide, comme en Grèce. Ainsi, en 2013, le gouvernement gèlera les salaires des fonctionnaires mais réintégrera certaines primes supprimées en 2012 et il limitera les embauches dans la fonction publique, a-t-on appris mercredi de deux sources syndicales.

 

 

Economie politique société: derniers articles

jeudi 27 septembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pouvoir d’achat : dégradation pour 53% des français

Pouvoir d’achat : dégradation pour 53% des français

 

Ils sont ainsi désormais une majorité (53%) à anticiper une dégradation de leur pouvoir d’achat au cours des trois prochains mois, une hausse de sept points en un mois et de 17 points depuis mai, selon cette enquête réalisée pour BPCE, Les Echos et France Info. « Cette évolution spectaculaire s’explique par le climat d’austérité à la fois actuel et anticipé », analysent François Miquet-Marty et Aurélien Preud’homme, de Viavoice, dans leurs commentaires de l’étude. « Après deux plans de rigueur en 2011, et alors que le climat économique est très fortement dégradé – et donc peu propice à l’augmentation des revenus -, les ménages anticipent une nouvelle augmentation de leurs dépenses contraintes à court terme », ajoutent-ils. Les inquiétudes progressent en particulier pour deux postes de dépenses, la fiscalité, citée par 37% des personnes interrogées, et le prix du gaz, par 25% (+6). Ces évolutions font suite à deux annonces récentes : l’augmentation de 20 milliards d’euros de prélèvements obligatoires supplémentaires pour 2013 et l’augmentation du prix du gaz de 2% au 1er octobre, qui pourrait être suivie d’une nouvelle hausse début 2013. L’alimentation figure toujours en tête des dépenses les plus préoccupantes, citée par 45% des personnes interrogées (+4). L’essence, qui reste à un prix élevé malgré la baisse des taxes décidée fin août, demeure une préoccupation majeure pour 41% des Français (+1).

 

Renault : le handicap du coût du travail

Renault : le handicap du coût du travail

Le Mondial de l’automobile ouvre ce jeudi ses portes aux professionnels. Carlos Ghosn, le PDG de Renault, revient sur sa stratégie en pleine crise automobile en Europe ( Le Figaro).

LE FIGARO. – La situation du marché automobile européen continue-t-elle à se dégrader?

Carlos GHOSN. - Le marché européen est vraiment très mauvais. Il devrait chuter d’environ 8% en 2012, alors que nous prévoyions une chute de 3% en début d’année, et de 6 à 7% en juillet. Malheureusement, nous ne voyons pas d’amélioration l’an prochain: le marché sera au mieux stable ou, plus probablement, légèrement en baisse.

Dans ce contexte extrêmement déprimé, pouvez-vous éviter des suppressions d’emplois ou une fermeture d’usine en France?

Nous nous adaptons actuellement avec de nombreuses journées non travaillées, du chômage partiel, des arrêts de production, un plan de réductions de coûts… Mais face à une situation qui risque de se prolonger, nous ne pouvons pas tenir le coup avec des mesures conjoncturelles. Nous devons nous organiser pour gérer le groupe dans la durée, en menant des actions structurantes. Chaque constructeur a son problème. Pour certains, la réponse passe par des suppressions d’emplois (de cols bleus ou de cols blancs) ou des fermetures de sites. Notre problème n’est pas tellement lié aux surcapacités de production. Aujourd’hui, le principal sujet de Renault, notre urgence même, c’est notre compétitivité en France. Car il faut bien comprendre que la France, c’est la culture, l’histoire, l’ADN de notre groupe. L’amélioration de la compétitivité de la France est un sujet de survie pour Renault. Aucun constructeur n’échappera au renforcement de sa compétitivité dans son pays d’origine.

Comment comptez-vous restaurer la compétitivité de Renault en France?

Renault ne peut pas traiter tout seul le problème de la compétitivité de la France. Ce que le gouvernement a déclaré ces dernières semaines dans ce domaine me semble aller dans le bon sens. Mais nous attendons maintenant des choix et un plan d’action. Les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont connus. Nous avons un problème de coût du travail et nous avons besoin de flexibiliser le travail, notamment dans l’industrie: nous ne pouvons plus continuer comme cela.

En plus des mesures générales, dont je n’ai aucun doute qu’elles seront prises en France dans les mois qui viennent, nous devons aussi traiter ce sujet en interne d’ici à la fin de l’année, en concertation avec les partenaires sociaux mais sans complaisance, pour gagner en compé­titivité. Bien sûr, c’est du donnant-donnant. Au regard des efforts qui seront faits, nous devons nous engager en matière de charge de travail. Mais il n’y a aucun doute: la conservation de l’emploi est liée à la compétitivité.

Pouvez-vous vous engager sur le maintien de l’emploi?

Vous ne pouvez pas vous engager à préserver à tout prix des emplois, si cela met en péril l’entreprise. Je suis responsable de Renault, d’une histoire. Je ne peux pas accepter que cette histoire soit menacée si des décisions ne sont pas prises. Mais, encore une fois, aujourd’hui, notre problème majeur, c’est la compétitivité.

PSA, votre concurrent français, est en grande difficulté, avez-vous le temps d’attendre les décisions du gouvernement?

Aujourd’hui, Renault est profitable, en grande partie grâce à notre alliance avec Nissan, mais aussi grâce au low-cost et à l’internationalisation du groupe. Mais au-delà de cette donnée, notre free cash flow (flux de trésorerie, NDLR), qui dépend de Renault, est positif. Je réaffirme qu’il sera positif sur l’année 2012. Notre situation financière n’est pas préoccupante, mais je ne peux cependant pas affirmer qu’elle est satisfaisante, quand j’observe les profits dégagés par certains concurrents. Étant donné la dégradation des marchés européens, qui représentent 50% de nos volumes, notre prévision d’augmenter nos ventes mondiales cette année est en revanche fortement sous pression.

La crise remet-elle en cause votre plan stratégique à horizon 2016?

Non. Mais on ne peut pas ignorer le fait que l’environnement est loin d’être favorable.

Comment un constructeur européen milieu de gamme peut-il s’en sortir?

Il doit d’abord s’assurer qu’il participe à la croissance des marchés émergents, c’est crucial. C’est le cas de Renault, en particulier en Russie et au Brésil. Mais, parallèlement, il faut aussi avoir une offre forte en Europe. C’est-à-dire compétitive, mais pas seulement. Les deux segments de marché qui tiennent sont le haut de gamme et le low-cost. Aujourd’hui, il existe des constructeurs bien placés sur l’un ou l’autre de ces créneaux. Celui qui arrivera à être présent sur les deux sera gagnant.

Renault, déjà présent sur le low-cost, doit donc s’imposer dans le haut de gamme?

Sur le long terme, c’est indiscutable: en Europe, 50% des profits du secteur sont aujourd’hui réalisés par l’offre premium. Qui pourrait ignorer cette manne potentielle? Nous avons d’ailleurs une offre qui arrive, à partir de 2014, avec la nouvelle Espace, la remplaçante de la Laguna et de la Vel Satis, et un crossover. Il ne faut pas non plus oublier l’électrique, qui va devenir de plus en plus important, même si le démarrage est freiné par le manque d’infrastructures de recharge.

Allez-vous relancer la marque de sport Alpine?

Nous devrions faire une annonce officielle bientôt. Mais je dirais que ce serait la cerise sur le gâteau. À l’heure actuelle, le véritable enjeu économique de l’entreprise, c’est la réussite des modèles d’entrée et de milieu de gamme, qui font des volumes importants et qui s’adressent à une population mondiale. C’est-à-dire la Clio VI, la ZOE, et les nouvelles Logan et Sandero, que vous découvrirez au Mondial de Paris.

Les négociations pour une implantation en Chine sont en cours. Renault peut-il réussir aussi bien que Nissan dans ce pays?

J’espère pouvoir bientôt annoncer l’implantation de Renault en Chine. Ce marché va être un formidable accélérateur de croissance. Et ce d’autant que Renault va bénéficier de l’expérience de Nissan en matière de fournisseurs, de plates-formes communes déjà installées, de ressources d’ingénierie. Nous arriverons avec une gamme complète (comprenant notamment une offre de crossovers et de 4 × 4), pas uniquement avec des dérivés de la Logan.

Les négociations pour implanter une usine en Algérie vont-elles aboutir?

Nous sommes numéro un des ventes en Algérie. Nous ne pouvons pas ignorer le souhait du gouvernement algérien de se doter d’une usine qui alimenterait le marché local et éventuellement des marchés hors d’Europe. On n’a pas le choix, on le fera. S’il y a une usine en Algérie, nous ferons tout pour qu’elle soit Renault.

Renault pourrait-il survivre actuellement sans Nissan?

Une chose est certaine: ni Renault ni Nissan n’auraient survécu sans l’alliance, c’est aussi simple que cela. Et l’alliance continuera à les sauver l’un et l’autre.

 

 

Ayrault à la télé ce soir pour perdre encore 5 points de popularité

Ayrault à la télé ce soir pour perdre encore 5 points de popularité

Le gouvernement se trompe sur la stratégie économique, il se trompe aussi sur la communication. La dernière prestation de Hollande à la télé l’a fait plonger dans les sondages. En cause, l’absence de perspective crédible de croissance, une annonce illusoire de redressement dans les deux ans et surtout la perspective d’impôts tous azimuts ; Un discours qui sans doute pourra rassurer les corps intermédiaires pendant quelques jours mais coupé des réalités que vivent les français moyens ; un discours pour sanctuariser la France alors qu’il faudrait une mise à plat des facteurs explicatifs de la crise française ( compétitivité ; fiscalité, système de formation, Etat providence, gérontologie de la classe dirigeante, étatisme, centralisation, noyautage de la classe politique par les fonctionnaires etc.). Le bilan sera le même que pour Hollande, une nouvelle dégringolade dans les sondages. Malmené comme François Hollande dans les sondages, Jean-Marc Ayrault est attendu jeudi soir sur France 2 pour calmer les inquiétudes après le franchissement de la barre des 3 millions de chômeurs en août, et la veille de la présentation d’un budget serré, mais aussi sur sa capacité à contenir les turbulences dans la majorité sur le traité européen. Invité à 20h45 de l’émission politique « Des paroles et des actes », présentée par David Pujadas, le Premier ministre, jugé trop discret par certains membres du gouvernement, va aussi devoir « fendre l’armure ».Le premier budget du quinquennat, qui sera présenté vendredi matin en Conseil des ministres, devrait être au cœur de l’intervention de Jean-Marc Ayrault, agacé par les fuites ou ballons d’essai lancés ces derniers jours dans la presse. Le défi est en effet de taille pour l’exécutif: réduire à tout prix le déficit public à 3% du PIB (contre 4,5% ciblés cette année) malgré une croissance inexistante, et traduire en actes le projet économique de François Hollande. Avec à la clé un effort historique de 30 milliards d’euros.  Jean-Marc Ayrault devrait dire jeudi soir « voilà (où sont) les économies, voilà (où sont) les impôts, il expliquera qu’ils sont justes, dira combien pour les petites entreprises, combien pour les grandes entreprises (…) et donnera aussi les perspectives », a confié un membre du gouvernement.  Les hausses d’impôts cibleront « les plus grandes entreprises » et « les plus aisés », a d’ores et déjà garanti le ministre de l’Economie Pierre Moscovici. La mesure la plus symbolique sera la fameuse taxe à 75% sur les revenus d’activité au-dessus d’un million d’euros par an.  Le chômage, qui a dépassé en août la barre des 3 millions en métropole, sera un autre thème de l’émission. Le Premier ministre a lui-même glissé récemment sur RTL qu’il « ne (savait) pas si nous parviendrons » à inverser la courbe d’ici un an, l’objectif assigné par le président Hollande.

 

 

Budget 2013 : de l’affichage

Budget 2013 : de l’affichage

 

Claude Bartolone l’adit, 3% de déficit, objectif du gouvernement, c’est impossible. Surtout avec une croissance qui s’écroule. Alors on va faire semblant, de l’affichage mais en cumulant quand même fiscalité et récession. Le projet de budget 2013 présenté vendredi a pour principal objectif de ramener le déficit public à 3% de la richesse nationale mais les 20 milliards d’euros d’impôts nouveaux et 10 milliards d’économies prévus ne suffiront pas si la croissance s’effondre, comme le redoutent certains économistes. Plusieurs analystes interrogés par Reuters estiment que le net ralentissement de l’activité – la croissance a été nulle en France les trois derniers trimestres et s’annonce du même ordre pour la fin de l’année – empêchera le gouvernement de réduire ce déficit de 4,5% attendu fin 2012 à 3% en 2013. Mais ils ajoutent que les efforts menés devraient permettre d’atténuer l’impact sur la crédibilité de la France. A tout le moins, ils s’attendent à des correctifs budgétaires courant 2013, à mesure que la prévision de croissance gouvernementale sera révisée en baisse, ce qui leur paraît inéluctable. A 0,8%, cette prévision est quasiment le double du consensus des économistes. Elle est le principal facteur d’incertitude du projet de budget, chaque dixième de point de pourcentage de produit intérieur brut en moins imposant un effort supplémentaire d’un milliard d’euros pour tenir les déficits. « Les tours de vis annoncés ne vont pas suffire pour atteindre les 3% mais ce n’est pas plus mal », estime Ludovic Subran, économiste chez l’assureur crédit Euler Hermes, qui appelle à préserver le peu de croissance envisageable. Pressé par des économistes et l’aile gauche de sa majorité de différer le retour à 3%, le gouvernement a fait le choix de le confirmer pour conserver la faveur des marchés financiers et de ses partenaires allemands. « Le gouvernement sait très bien que s’il ne se tient pas à ce réalisme économique, derrière, il y aura les marchés financiers et la Commission européenne qui l’attendent au tournant », a déclaré Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas, lors d’une présentation.

 

 

Chômage : Montebourg peut peu ! ( RMC)

Chômage : Montebourg peut peu ! ( RMC)

 

C’est vrai qu’il se démène, Arnaud Montebourg. Sur le papier, on a assez dit que son ministère ressemble à une chimère : le ministère de Sisyphe, ou un commissariat général à la roue carrée. A l’usage, il s’est créé un rôle de voltigeur pour usines en faillite et d’empêcheur de licencier en rond qui échappe au ridicule. Il annonce des chiffres plus flatteurs que Michel Sapin (lui est cantonné à suivre de mois en mois l’aggravation déprimante du chômage) : 90 entreprises secourues, 11 000 emplois sauvés. C’est sûrement exagéré mais le vrai objectif est de maintenir une tension avec le patronat et un espoir chez les salariés. Montebourg, c’est le ministre du volontarisme politique. Pour le meilleur et pour le pire.

Mais peut-on faire reculer le chômage avec du volontarisme politique ?

La réponse est non. Avec une nuance : on peut sauver des emplois. Pour en créer, il faudrait de la croissance et ce n’est pas pour demain. Donc en attendant, tout ce qu’on peut espérer, c’est préserver de l’emploi. Ce n’est pas une question qui relève uniquement du gouvernement mais il ne peut pas s’en désintéresser. Tout le monde a en tête la phrase malheureuse de Lionel Jospin, qui a dit en 1999 aux ouvriers de Michelin : « L’Etat ne peut pas tout. » Il n’avait pas vraiment tort mais ça lui a coûté cher. Montebourg, lui, veut démontrer que l’Etat ne peut pas rien. Pour l’instant, on voit bien un ministre industrieux (ce n’est pas le cas de tous) mais pas de redressement industriel.

Est-ce que pour l’instant, il ne fait pas surtout de la com’, des effets d’annonce ?

Il en fait beaucoup – mais c’est une partie de son job. Toutes les actions d’un ministre ne sont pas quantifiables : sans quoi il n’y a que le ministre du Budget qui aurait des résultats tangibles. Arnaud Montebourg est comme Manuel Valls : il doit montrer aux Français que le politique ne baisse pas les bras face à un problème qui, pourtant, le dépasse. La réalité, c’est que sa marge de manœuvre est étroite : il peut convaincre les industriels de renoncer à licencier, pas les obliger. Il peut inciter les Français à préférer des produits faits  en France mais pas l’imposer.

Le cap des 3 millions de chômeurs, c’est un coup très rude pour François Hollande et son gouvernement ?

Forcément. Mais il faut admettre que la montée du chômage en Europe a quelque chose d’inexorable depuis 40 ans. François Hollande a tort d’invoquer simplement l’héritage de Nicolas Sarkozy mais il a raison de dire qu’on ne peut pas le rendre seul responsable de cette situation. Il y a toujours un problème de compétitivité de nos entreprises, parce qu’il n’y a pas d’harmonisation fiscale ni sociale au sein même de l’Europe. Il y aussi un manque de souplesse du droit du travail que même les syndicats réformistes européens reconnaissent. Il y a aussi l’inadaptation persistante de la formation des jeunes. Pour tout cela, il faut peut-être un ministre mais surtout une politique. Arnaud Montebourg a une énergie visible. Mais le gouvernement manque d’une stratégie lisible.

 

 

Zone euro: la zizanie qui va faire durer la crise

Zone euro: la zizanie qui va faire  durer la crise

Trois mois après un sommet européen jugé décisif, les décisions prises font figure de promesses oubliées. En juin, la zone euro s’était mise d’accord pour que le futur fonds de secours de la zone euro, le MES, puisse recapitaliser directement les banques, évitant ainsi de faire exploser la dette des Etats.  L’idée était d’empêcher que les crises bancaires ne se transforment en crises de la dette, nécessitant de gigantesques programmes d’aide.  Ce mécanisme intéresse au plus haut point l’Espagne, qui s’est vu accorder une ligne de crédit de 100 milliards d’euros par la zone euro pour venir en aide à ses banques. Madrid pourrait espérer bénéficier de ce mécanisme, y compris de manière rétroactive, comme l’a déjà suggéré la France.  Mais l’Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas –trois pays de la zone euro bénéficiant d’une note triple A– viennent d’émettre de sérieuses réserves.  Des réserves qui n’avaient pas été émises en juin », a souligné une source européenne. Elles traduisent les craintes de ces pays de rendre systématique la recapitalisation directe des banques.  Dans une lettre mardi, les ministres des Finances de ces trois pays, l’Allemand Wolfgang Schäuble, le Néerlandais Jan Kees de Jager et la Finlandaise Jutta Urpilainen, ont exposé les conditions qu’ils posent désormais pour que la recapitalisation directe des banques soit mise en place.  Ils rappellent d’abord qu’elle doit passer par la rédaction d’un protocole d’accord définissant les conditions exigées en échange de l’aide.  Ils soulignent également que cette recapitalisation directe ne pourra devenir réalité que lorsqu’un mécanisme de supervision bancaire unique sera en place au sein de la zone euro.  Or l’Allemagne ne cache pas qu’elle veut prendre son temps sur ce dossier, et qu’elle ne voit pas ce mécanisme en place début 2013. A l’inverse, la France plaide pour sa mise en oeuvre rapide, dès le début de l’année prochaine.  Dans leur missive, les trois ministres –connus pour leur position dure au sein de la zone euro, à l’égard de la Grèce notamment– estiment en outre que la recapitalisation directe ne devait pas servir à résoudre les anciennes difficultés d’une banque, mais seulement celles qui apparaîtront à partir de la mise en place du mécanisme de supervision.  Autrement dit, les héritages du passé ne seraient pas pris en compte, ce qui constituerait un sérieux revers pour l’Espagne.  Ce nouvel accroc dans la mécanique mise en place pour le sauvetage de la zone euro a contribué mercredi à la baisse des marchés européens, qui a particulièrement affecté les valeurs financières, et à la remontée des taux des obligations espagnoles.  Le contenu de la lettre n’est « pas en ligne avec la philosophie de l’accord de juin », s’est insurgée une source européenne sous couvert d’anonymat.   »On a obtenu la confiance des marchés en juin avec l’idée qu’il fallait aller vite, notamment pour aider les banques espagnoles. (…) On comprend que ces trois Etats veuillent revenir là-dessus, c’est légitime, mais il faut que les autres Etats membres en discutent », a poursuivi cette source.

 

 

Mondial de l’automobile : l’obsolescence du concept de l’auto actuelle

Mondial de l’automobile : l’obsolescence du concept de l’auto actuelle

Marasme du secteur automobile, pour autant on ne s’interroge pas sur le concept dont l’obsolescence est évidente. Pour schématiser l’automobile est trop chère d’usage (500 euros en moyenne par mois), trop lourde, trop encombrante, trop rapide, surmotorisée et surgadgétisée. On tourne autour du pot sans remettre vraiment en cause le concept actuel. Il faut ajouter la fiscalité française qui tue ce qui reste de compétitivité. Résultats les ventes s’écroulent. Le salon automobile de Paris ouvre ses portes jeudi à la presse, dans un contexte morose lié au marasme des marchés ouest-européens qui pèse tout particulièrement sur les constructeurs français, PSA Peugeot Citroën et Renault.  PSA, en difficultés financières, a déjà mis en place une série de mesures pour réduire ses coûts face à la baisse des ventes de voitures en France, en Espagne et en Italie, dont il dépend beaucoup.  Il veut notamment supprimer 8.000 postes en France et fermer l’usine d’Aulnay-sous-Bois, en région parisienne, mais aussi économiser plusieurs milliards d’euros, en espérant se redresser à partir de 2014.  Renault n’en est pas là mais la crise ne l’épargne pas. « Etant donné la dégradation des marchés européens, qui représentent 50% de nos volumes, notre prévision d’augmenter nos ventes mondiales cette année est (…) fortement sous pression », déclare son patron Carlos Ghosn dans un entretien au Figaro.  Le groupe a révisé en baisse ses prévisions de marché pour l’Europe, qu’il voit à présent en baisse de 8%, et en France, qui devrait plonger de 13%.  Le gouvernement français veut pourtant croire à l’avenir de la filière, qui revendique, directement et indirectement, un emploi sur dix en France.  Le ministre de l’Industrie Arnaud Montebourg se rendra au salon une première fois jeudi, puis le lendemain avec le président de la République François Hollande, ainsi que samedi, jour de l’ouverture au public.  Les constructeurs étrangers ne sont pas épargnés. Ford, qui prévoit de perdre un milliard de dollars sur le Vieux continent cette année, a annoncé cette semaine la suppression de plusieurs centaines d’emplois administratifs et commerciaux grâce à des départs volontaires.  Des inquiétudes pèsent aussi sur l’avenir du site de Bochum d’Opel, la filiale allemande du géant General Motors.  Le maintien de la présence industrielle de Fiat en Italie semble aussi incertain. L’annonce de l’abandon d’un vaste plan d’investissement dans le pays a fait l’effet d’une bombe, Fiat étant accusé de privilégier les Etats-Unis via son partenaire Chrysler. Son patron, Sergio Marchionne, a cherché à rassurer depuis, s’engageant à « sauvegarder la présence industrielle du groupe en Italie ».  Quelques constructeurs vont à contre-courant de la morosité ambiante, comme le japonais Toyota qui compte être rentable cette année en Europe et y augmenter ses ventes.

 

 

CAS : Malgré la crise, des secteurs se portent bien ! T’as vu ça où ? De ta fenêtre de fonctionnaire ?

CAS : Malgré la crise, des secteurs se portent bien ! T’as vu ça où ? De ta fenêtre de fonctionnaire ?

 

 

Drôle de constat  du centre d’analyse stratégique (organisme d’Etat, ancien plan) ; ça va mal mais il y a des secteurs qui marchent.  Une prospective typique d’uen haute fonctionnaire, administratrice civile qui n’a sans doute qu’une connaissance très approximative des réalités économiques et qui se contente de prolonger les tendances  d’anciennes statistiques ; « Les évolutions ont été contrastées, des secteurs ont continué à créer de l’emploi, en général ceux où l’on ne peut pas externaliser », observe Véronique Deprez-Boudier, chef du département Travail-Emploi au Centre d’analyse stratégique (CAS), chargé des prospectives pour le gouvernement.  Outre les services liés à la personne (loisirs et services domestiques), il s’agit des industries de réseau (eau, énergie), une partie des services bancaires et assurances, l’hôtellerie-restauration et certains services aux entreprises haut de gamme. Entre la fin 2007 et mi-2011, l’emploi y a progressé de 5%. D’autres encore « ont réagi correctement, comme les services logistiques, le commerce, l’agroalimentaire ou ont rebondi rapidement comme la chimie et les services informatiques », ajoute l’analyste du CAS. Première observation on se limite à la période 2007-2011 et en 2012 ? Précisément en 2012, les services bancaires, les services logistiques, le commerce connaîssent la crise et alignent les plans de licenciements. Quand au développement actuel des services aux personnes c’est du bidon. Pour deux raisons notamment, d’une  part on réduit les subventions aux organismes d’intervention (type ADMR, maison de retraites etc ), d’autre part la société privées de services à domicile constate un net tassement de la demande liée à l’attentisme et à la diminution du pouvoir d’achat. Autre exemple, pour la logistique et le transport, la situation est particulièrement catastrophique avec conjointement la défiscalisation des heures sup, la taxe kilométrique, la hausse du gasoil et le cabotage généralisé. Trop compliqué sans doute pour le CAS qui nous sort des analyses du café du commerce.  .  Selon le CAS justement , le commerce restera porteur « s’il offre des services annexes pour le consommateur »: e-commerce, horaires larges, livraisons souples, services de conciergerie, etc.  Dans l’industrie, où les externalisations de fonctions ont été responsables d’un quart des pertes d’emploi en trente ans, les branches « à forte valeur ajoutée devraient connaître des perspectives favorables: agroalimentaire, chimie, aéronautique et luxe », pronostique Mme Deprez-Boudier. Mais globalement, les perspectives restent mauvaises, avec 123.000 emplois perdus d’ici à 2016.  Pour le secteur ultra sensible de la construction en revanche, l’avenir s’annonce meilleur car les bâtiments devront « s’adapter à une population vieillissante, aux exigences environnementales et aux évolutions socio-démographiques », souligne le CAS. Avec de telles analyses, on n’est pas prêt de régler le problème du chômage  

 

ArcelorMittal Florange : la fermeture

ArcelorMittal Florange : la fermeture

La France après avoir bradé son aciérie notamment à Mittal va peut-être racheter deux hauts fourneaux à Florange. Pour quelle stratégie, pour quels clients, pour combien de temps ? Personne n’en sait rien ; même au ministère du redressement industriel. L’Etat pourrait racheter les deux hauts fourneaux de l’aciérie de Florange (Moselle) pour un euro symbolique. Cette reprise viendrait compenser la fermeture définitive du site que s’apprêterait à annoncer la direction d’ArcelorMittal. Selon le journal «Libération», ArcelorMittal aurait confirmé au gouvernement sa décision de fermer définitivement les deux hauts fourneaux P3 et P6, comme le redoutent les syndicats.  . Selon «Libération», «le gouvernement est, depuis trois semaines, en négociations avancées pour obtenir de Mittal qu’il accepte de céder la filière chaude (hauts fourneaux et aciérie) pour l’euro symbolique». Le groupe accorderait ainsi un délai de «plusieurs mois» pendant lequel l’Etat serait chargé de trouver un repreneur, le géant de l’acier gardant lui la «filière froide» de transformation du métal produit localement. «Rien n’est encore signé» et «le sidérurgiste est difficile à convaincre», selon «Libération». Ces négociations correspondent à la promesse faite par François Hollande durant la campagne de forcer les grands groupes à céder les sites industriels qu’ils veulent fermer, souligne le journal.  «Arnaud Montebourg, on n’a rien à lui dire, on a juste envie de l’écouter», a commenté un des responsables CFDT de l’aciérie mosellane, Edouard Martin, après la confirmation de la venue du ministre en Lorraine. «Pendant l’été, ses conseillers nous disaient qu’il viendrait uniquement s’il avait des choses positives à annoncer. Alors on espère qu’il a quelque chose dans sa besace», a-t-il expliqué à l’AFP, soulignant que «s’il n’avait rien à nous dire, ce serait un suicide politique». Les syndicalistes craignent une annonce de la fermeture définitive des hauts fourneaux lors d’un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire convoqué lundi prochain au siège français du groupe à Saint-Denis (Seine-Saint Denis). L’ordre du jour ne comporte qu’un seul point: «information sur la situation économique et industrielle d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine». Ces hauts fourneaux, à l’arrêt depuis juin et octobre 2011, emploient 550 des 2.800 employés du site lorrain.

 

 

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