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Archive mensuelle de septembre 2012

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Chômage : plus 200 000 radiés par pôle emploi pour faire baisser les chiffres

Chômage : plus 200 000 radiés par pôle emploi pour faire baisser les chiffres

3, 4, 5 millions de chômeurs ? Tout dépend du mode de comptage.   Si on considère les seules données mensuelles de Pôle emploi (qui ne recense que les chômeurs inscrits accomplissant des « actes positifs de recherche d’emploi »), le chiffre grimpe déjà à 3,259 millions en incluant les ultra-marins. Il culmine à 4,776 millions si on y ajoute les inscrits exerçant une activité réduite, outre-mer compris (B et C).  Restent aussi les 237.000 demandeurs d’emploi dispensés d’actes positifs de recherche (catégorie D). L’addition excède alors 5 millions.  Pourtant, ce calcul laisse encore beaucoup de chômeurs de côté: manquent ainsi à l’appel de nombreux jeunes qui n’ont droit à aucune indemnisation et ne voient pas l’intérêt de pointer, ou encore les chômeurs de longue durée et allocataires des minima sociaux découragés.  Alors qu’on dénombre plus de 2 millions de bénéficiaires du RSA, seuls quelque 680.000 figurent sur les listes du service public de l’emploi.  En outre, chaque mois, une cohorte d’inscrits sort par erreur des listes… Avant de se réinscrire le mois suivant. La présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi, Marie-Claire Carrère-Gée, dénonçait récemment, à l’instar de nombreux économistes et sociologues, « les évolutions particulièrement erratiques et inexpliquées de certains chiffres concernant les sorties de Pôle emploi, cela depuis plusieurs mois ».  En août, plus de 196.000 personnes ont ainsi disparu après n’avoir pas actualisé leur dossier. Plus de 38.000 ont en outre été radiés, tandis que 46.000 autres disparus entrent dans une mystérieuse catégorie « autres cas », pour laquelle Pôle emploi ne dispose d’aucune information.   »On donne trop d’importance aux chiffres mensuels. Le trimestriel de l’Insee est sans doute plus robuste et plus comparable dans le temps, car il ne dépend pas de changements d’ordre administratif ou d’une politique », estime l’économiste Paul Champsaur, qui chapeauta l’Institut national de la statistique.  L’Insee publie chaque trimestre une projection à partir d’une enquête réalisée auprès de 100.000 personnes, selon les normes du Bureau international du travail (BIT), qui ne retient que les personnes sans aucune activité.  Pour le deuxième trimestre, en métropole, il estimait à 2,8 millions le nombre de chômeurs.  A ces derniers, il faudrait toutefois ajouter, pour 2011, 850.000 personnes évoluant, selon l’institut, dans le « halo du chômage », sans remplir tous les critères du BIT.  Considérant ces indicateurs trop restrictifs, la CGT, à l’instar des associations (MNCP, AC!, APEIS), évalue de son côté les chômeurs à plus de 5 millions.  Le collectif Les autres chiffres du chômage (ACDC) préfère lui parler de « chômage total et d’emploi inadéquat » (bas salaires, sous-emploi…), et avance le chiffre de 12,7 millions (45% de la population active).

 

 

Des sous-préfectures pour quoi faire ?

Des sous- préfectures pour quoi faire ?

 

Héritage de l’époque napoléonienne, les sous- préfectures servent surtout à caser les jeunes énarques ; Pour le reste, les principales formalités administratives doivent désormais être effectuées en préfecture. Le gouvernement veut s’attaquer à cette bastille surtout défendue par les hauts fonctionnaires et certains élus locaux qui pensent que l’existence d’une sous préfecture conforte la notoriété locale. Cependant Les effectifs du ministère de l’Intérieur vont continuer de fondre en 2013 et les années suivantes. Et pourtant, François Hollande a garanti une progression des postes de policiers et de gendarmes de 500 par an. Conclusion : des efforts importants vont être demandés aux préfectures. Le dossier est brûlant : le gouvernement a clairement laissé entendre que des sous-préfectures allaient être fermées. «  Le statu quo n’est plus possible  », a lâché le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui a confié une mission à Didier Lallement, le secrétaire général du ministère. Mais les résistances s’annoncent fortes sur le terrain. Jean-Marc Ayrault a tenté de rassurer en promettant qu’une attention particulière serait portée aux zones rurales. Les sous-préfectures dans des zones relativement denses sont les plus exposées. Reste que, pour l’instant, aucune annonce précise n’a été faite. On compte aujourd’hui 327 sous-préfectures en métropole et 13 outre-mer. Une organisation dont la pertinence a été récemment décriée par la Cour des comptes.

 

 

Dette publique plus 91% du PIB l’an prochain

Dette publique plus  91% du PIB l’an prochain

La dette publique de la France va atteindre le niveau record de 91,3% du produit intérieur brut (PIB) en 2013, soit un peu plus encore que les 90,6% attendus jusqu’ici, affirment jeudi Les Echos à la veille de la présentation du projet de budget du gouvernement.  En revanche, grâce à des taux d’intérêt très bas, la charge de la dette restera relativement « contenue », selon le site internet du quotidien économique.  Selon le journal, le projet de loi de finances estime qu’elle s’élèvera à 46,9 milliards d’euros en 2013, alors qu’il y a un an, le budget tablait sur une charge de la dette de 48,8 milliards en 2012 (un chiffre par la suite revu à la baisse en raison de la chute des taux d’intérêt).  De son côté, le taux de prélèvements obligatoires bondirait lui l’an prochain à 46,3% du PIB, globalement en ligne avec le projet électoral

Face aux fermetures d’usines Ayrault propose une loi bidon

Face aux fermetures d’usines Ayrault propose une loi bidon

 Aucune promesse, aucun engagement vis-à-vis des plans sociaux ou des fermetures d’usines de la part d’Ayrault ; mis à part une loi bidon pour contraindre une société qui ferme à chercher un repreneur ; Une obligation qui n’engage guère ; il faut en effet chercher et non trouver nécessairement ; même si on trouve un repreneur, dans quelles conditions , Il y aura toujours un repreneur marron pour reprendre une activité pendant quelques mois et qui laissera tomber l’entreprise en liquidant éventuellement au passage les actifs. Jean-Marc Ayrault a affiché un volontarisme de façade  jeudi soir sur France 2, assurant que son gouvernement, qui veut inverser la courbe du chômage d’ici à un an, ne renoncerait « jamais » face aux plans sociaux et que l’Etat prendrait ses « responsabilités » pour sauver le site ArcelorMittal de Florange.  La menace de l’arrêt des deux hauts fourneaux a été abordée dans « Des paroles et des actes », la première grande émission politique du Premier ministre, sur fond de hausse du chômage et d’efforts budgétaires historiques. Sans s’avancer, par « honnêteté », sur la poursuite de l’activité des hauts fourneaux au-delà de lundi, M. Ayrault a appelé le groupe sidérurgique, dont « on ne connaît pas toujours la stratégie », à chercher un repreneur et a promis que, dans le cas contraire, l’Etat prendrait ses « responsabilités ».   »Nous travaillons pour trouver des réponses site par site, nous ne renonçons jamais! », a dit M. Ayrault.  Devant de nombreux membres du gouvernement, il a appelé, comme dans chacune de ses interventions depuis quatre mois, à la mobilisation et a répété son « précepte: ne jamais renoncer ». « La France est affaiblie », a-t-il admis. « Le temps du redressement du pays est un temps relativement long, avec des étapes », a-t-il déclaré.  Après avoir émis des réserves sur l’objectif présidentiel d’inverser la courbe du chômage d’ici à un an, M. Ayrault, là aussi, a affiché son volontarisme. « On fera tout pour réussir (…) Il est important de se fixer des objectifs ambitieux », a-t-il affirmé.  Avant de proposer une réforme début 2013 pour dynamiser la compétitivité française, il a semblé prêt à explorer toutes les pistes, y compris celle du coût du travail, qui « n’est pas un sujet tabou ». En attendant, il a redit que la CSG et la TVA ne seraient pas augmentées en 2013.  Il a réaffirmé l’objectif de ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013 et défendu les choix fiscaux: « neuf Français sur dix » ne seront pas touchés par les hausses d’impôts, a-t-il promis. Ce qui est faux puisque la non actualisation du barème de l’impôt sur le revneu ou les heures supplémentaires touvhent 16 millions de franaçis.  Interpellé au sujet de ces mesures fiscales qui touchent de nombreux Français, il a esquivé, évoquant seulement les prélèvements qui figureront dans le budget 2013.  Il a exclu d’augmenter le taux de CSG pour les retraités en 2013, mais il a laissé entendre que les retraités les plus aisés pourraient contribuer au financement de la dépendance, au nom de la « solidarité intergénérationnelle ».

 

 

Ayrault : des efforts et du flou

Ayrault : des efforts et du flou

 

Jean-Marc Ayrault défend les projets du gouvernement et affirme qu’il prend ses responsabilités. Il l’a répété, jeudi soir, dans «Des paroles et des actes», la première grande émission politique du Premier ministre, sur France 2 où il a assuré qu’il ne «défilera jamais devant les responsabilités qui sont les miennes» si la crise venait à s’aggraver. C’est le cas pour sauver le site ArcelorMittal de Florange. Et qu’il ne renoncerait «jamais» face aux plans sociaux. Ayrault le promet, il veut renverser la courbe du chômage qui atteint désormais les 3 millions de demandeurs d’emploi. Devant la quasi totalité des membres du gouvernement, présents sur le plateau de télévision, Ayrault a appelé, comme dans chacune de ses interventions depuis quatre mois, à la mobilisation et a répété son «précepte: ne jamais renoncer». Mais, il admet que «La France est affaiblie» et le «le temps du redressement du pays est un temps relativement long, avec des étapes». Après avoir émis des réserves sur l’objectif présidentiel d’inverser la courbe du chômage d’ici à un an, le Premier ministre a affiché son volontarisme. «On fera tout pour réussir (…) Il est important de se fixer des objectifs ambitieux», a-t-il assuré. Avant de proposer une réforme début 2013 pour dynamiser la compétitivité française, il a semblé prêt à explorer toutes les pistes, y compris celle du coût du travail, qui «n’est pas un sujet tabou», selon lui. Il a réaffirmé son engagement et celui du président de la République pour le cumul des mandats. «L’engagement est clair et net, il sera tenu. Ce sera une formidable réforme», a t-il dit. Attendu sur les questions budgétaires, de la fiscalité., il a répété que la CSG et la TVA ne seraient pas augmentées en 2013. Que son objectif était de ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013 et il a défendu, une nouvelle fois, les choix fiscaux du gouvernement. «Neuf Français sur dix ne seront pas touchés par les hausses d’impôts», a-t-il promis. Interrogé sur ces mesures fiscales qui touchent de nombreux Français, Ayrault a esquivé, évoquant seulement les prélèvements qui figureront dans le budget 2013. Mais il a laissé entendre que les retraités les plus aisés pourraient contribuer au financement de la dépendance, au nom de la «solidarité intergénérationnelle». «Je ne suis pas là pour gérer les affaire courantes, je suis là pour redonner de la force au projet français», a expliqué Ayrault, dont la cote de popularité, est au plus bas, quatre mois après son entrée à Matignon.

 

 

Ayrault : pas de garantie de réouverture des hauts fourneaux de Florange ArcelorMittal

Ayrault : pas de garantie de réouverture des hauts fourneaux de Florange ArcelorMittal

Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a déclaré jeudi soir qu’il ne pouvait pas garantir le maintien des deux hauts-fourneaux de Florange, en Moselle, menacés de fermeture par ArcelorMittal, mais il a réaffirmé la détermination du gouvernement à trouver un repreneur industriel. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait annoncé auparavant aux salariés du site que le gouvernement était entré « en conflit » avec le sidérurgiste indien, qui refuse de redémarrer ces deux hauts fourneaux. L’enjeu est de convaincre le président du groupe, Lakshmi Mittal, d’accepter la reprise de la phase à chaud de Florange – les hauts fourneaux et l’aciérie qui les accompagne. Paris exige également qu’ArcelorMittal investisse 150 millions d’euros sur cinq ans dans la phase à froid de Florange, où s’opère la transformation de l’acier, afin de permettre cette reprise, a dit le ministre devant des syndicalistes mitigés. Invité de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2, Jean-Marc Ayrault a confirmé que telle était la stratégie de son gouvernement. Mais prié de dire s’il pouvait garantir la survie des hauts fourneaux, il a répondu : « Ça, je ne peux pas le dire (…) parce que ça ne serait pas honnête. » « On va d’abord chercher un repreneur, ensuite on prendra nos responsabilités », a ajouté le Premier ministre, qui a souligné que ce type de problème ne se posait pas uniquement à Florange. Pour faire face à ce type de situation, le président du groupe socialiste à l’Assemblée, Bruno Le Roux, a préparé en liaison avec le gouvernement une proposition de loi pour obliger toute société désireuse de se débarrasser d’une usine à chercher un repreneur plutôt que de fermer le site – une promesse faite par le président François Hollande pendant la campagne présidentielle. « Le groupe socialiste va déposer la semaine prochaine ce texte et le gouvernement est prêt à l’inscrire à l’ordre du jour », a ajouté le Premier ministre.  

 

 

J .M Ayrault- Politique économique:62% de mécontents

J .M Ayrault- Politique économique:62% de mécontents

Une large majorité des Français (62%) sont mécontents de la politique économique et sociale du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, contre 37% exprimant un avis contraire, selon un sondage Tilder-LCI-OpinionWay diffusé jeudi. Selon cette enquête, la hausse des mécontents est de 17% depuis le mois de juin, tandis que le pourcentage des satisfaits a chuté de 16%. Pour 81% des sondés, ce sont les classes moyennes qui verront leurs impôts augmenter, 51% désignant les Français aisés et 38% les catégories populaires. Le budget 2013, dont le projet sera présenté vendredi, doit entraîner un surplus d’impôts et de taxes d’environ 20 milliards d’euros, réparti à parts égales entre les entreprises et les particuliers.

 

 

Ayrault : une intervention télévisée très floue sur le plan économique

Ayrault : une intervention télévisée très floue sur le plan économique

On retiendra sans doute de l’intervention télévisée de Jean Marc Ayrault  le flou de ses perspectives économiques ; certes il a rencontré « un »  français qui lui a dit « être d’accord pour faire des efforts à condition qu’il soient justes et efficaces » ; c’est cependant un peu vague pour constituer une orientation. Ayrault a aussi affirmé vouloir dire la vérité aux français ; mais dès qu’il a été interrogé sur un projet précis, l’avenir des hauts fourneaux d’ArcelorMittal à Florange, il n’a pu s’empêcher de bafouiller. A la question fermeture ou pas de ces hauts fourneaux, il a indiqué que le gouvernement rechercher un repreneur ; Il n’a pas voulu dire clairement si oui ou non Florange serait fermé pour ces activités ; « Sil n’y a pas de repreneur, le gouvernement prendra ses responsabilités » Lesquelles ? Pour toutes les autres entreprises devant cesser leurs activités, il a ressorti le projet de loi qui doit obliger le cédant à trouver un repreneur. Quel repreneur ? Un repreneur bidon qui fermera l’usine quelques mois après quelques mois en liquidant les actifs. Quelle peut-être la portée réelle d’une telle loi ? Dune manière générale sur le redressement économique et en particulier la compétitivité, Ayrault renvoie toujours au rapport Gallois comme si le PS, le gouvernement n’avait aucune politique économique en arrivant au pouvoir et ne pouvait s’en remettre qu’à un expert. Concernant l’inversion de la courbe du chômage, même flou, «  on fera tout ce qu’on pourra »; peu convaincu quand même ! ; Idem sur la croissance. Par contre Ayrault a été plus précis sur la fiscalité pas d’augmentation de la CSG et de la TVA en 2013. On se demande alors comment il parviendra à prélever 10 milliards sur les ménages.  Pour l’instant la question de la compétitivité semble pour Ayrault se limiter au financement de la protection sociale, ce qui est  partiellement vrai mais très insuffisant. Gallois lui-même a affirmé qu’il fallait un choc de compétitivité de 30 à 50 milliards. La dessus Ayrault répond «  pas en une seule fois sans doute » mais quand ?.  Concernant les couches moyennes visées par les hausses d’impôts, Ayrault a esquivé sur le figeage du barème de l’impôt sur le revenu ou la refiscalisation des heures supplémentaires ; Au total un sentiment de flou et des réponses très partielles à la crise que nous vivons notamment pour restaurer la compétitivité des entreprises. Donc aussi pour répondre à la question centrale de l’emploi.

 

Moody’s dégrade l’Afrique du Sud

Moody’s dégrade l’Afrique du Sud

L’agence de notation Moody’s a dégradé jeudi d’un cran la note de l’Afrique du Sud, pointant la faiblesse du gouvernement « pour gérer les risques pour la croissance et la compétitivité », alors qu’une crise sociale secoue le secteur clé des mines depuis plus d’un mois.  La note est abaissée de A3 à Baa1, ce qui risque d’augmenter le coût de l’argent pour la première économie africaine, et d’effrayer un peu plus les investisseurs, déjà sur le qui-vive depuis la multiplication des grèves dans les mines. Moody’s cite parmi les principales raisons de sa décision « le déclin de la puissance institutionnelle gouvernementale sur fond de stress socio-économique croissant, avec comme conséquence la capacité réduite à gérer les risques pour la croissance et la compétitivité ».  L’agence note également que la marge de manoeuvre du gouvernement pour contrer les effets d’une conjoncture mondiale néfaste s’est réduite, « compte tenu de la détérioration des paramètres de la dette du gouvernement depuis 2008, des perspectives incertaines de recettes, et du niveau déjà faible  Les taux d’intérêt sont fixés à 5,5%, le plus bas niveau depuis plus de 30 ans. Le climat des investissements est désormais négatif en Afrique du Sud, estime Moody’s, en raison « du manque d’infrastructures, des coûts salariaux relativement élevés en dépit d’un chômage important, et d’inquiétudes sur la stabilité politique future de l’Afrique du Sud ». Dans un premier commentaire adressé aux médias, Peter Attard Montalto, spécialiste des marchés émergents à la banque japonaise Nomura, n’était guère optimiste: « Alors que les grèves en Afrique du Sud s’étendent à la fois dans le secteur minier et dans d’autres secteurs de l’économie, nous pensons que le risque de nouvelles dégradations par d’autres agences demeure très élevé ». Fin 2011 et début 2012, les trois principales agence de notation, Moody’s la première en novembre, Fitch en janvier et Standard & Poor’s en mars, avaient tour à tour jugé que les perspectives économiques sud-africaines se dégradaient.

 

 

Economie politique société: derniers articles

vendredi 28 septembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Internet : Free en tête de l’enquête de satisfaction

Internet : Free en tête de l’enquête de satisfaction

Lors d’une enquête de satisfaction menée début juillet auprès de 5 000 de ses abonnés par le mensuel «60 Millions de consommateurs», le fournisseur d’accès à Internet Free a obtenu la meilleure note devant Orange, SFR, Numericable et Bouygues Telecom. Free est l’opérateur qui satisfait le plus ses clients, selon ce sondage, en obtenant 94,5% de satisfaction, loin devant le trio Orange (87,40%), SFR (86,90%), et Numericable (85,70%). Bouygues Telecom se retrouve bon dernier de ce classement avec tout de même 80,50% de satisfaits. Si Free tutoie les sommets, cela s’explique en premier lieu par le bon fonctionnement des services, selon l’enquête. «C’est aussi grâce à l’estime inégalée dont il bénéficie, à l’évidence, auprès d’une grande partie des consommateurs», notamment avec le lancement de son offre mobile, explique le magazine. Free se distingue pour la mise en service des box et ses services de téléphonie et de télévision.  Quant aux autres opérateurs, selon «60 Millions de consommateurs», «les résultats de SFR sont dans la moyenne, quel que soit le sujet. A l’inverse, ceux de Numericable sont très contrastés, alternant points forts (services internet et télévision) et gros points faibles (assistance en ligne)». Concernant les conditions de la résiliation, seul Orange a échappé à une notation «désastreuse». «Les abonnés qui disent avoir rencontré des problèmes pour quitter Orange sont deux fois moins nombreux que ceux qui ont quitté Free, SFR ou Numericable», ajoute le magazine. Quant à la chute de Bouygues Telecom en dernière position, alors qu’il était jugé «excellent» lors la dernière enquête de «60 Millions de consommateurs» en octobre 2010, elle s’explique par les difficultés que rencontre l’opérateur «à maintenir la même qualité de service avec la croissance de son parc d’abonnés».

 

Castorama : menaces sur 1167 emplois

Castorama : menaces sur 1167 emplois

Les élus du comité central d’entreprise (CCE) de Castorama ont voté mercredi le déclenchement d’un droit d’alerte économique sur la situation de l’emploi au sein de la chaîne de bricolage, qui compte, selon eux, supprimer 1.167 postes d’ici à 2014.  Les syndicats, qui avaient obtenu en juin un document interne faisant état, selon eux, de ces suppressions de postes, avaient demandé à la direction de s’expliquer lors d’un CCE extraordinaire convoqué au siège de l’enseigne, à Templemars (Nord), à proximité de Lille.   Au cours d’une réunion de près de sept heures, «le CCE a voté une motion en faveur du lancement d’un droit d’alerte, car il a estimé que les explications fournies sur les suppressions de postes sont insuffisantes», a expliqué à l’AFP Hugues Bastat, délégué syndical central CGT. «La direction est restée très vague, se contentant de parler de gel d’embauches, sous le couvert de la crise», a-t-il précisé. «Les élus du CCE ont demandé qu’une nouvelle réunion puisse se tenir mi-novembre», alors qu’un CCE ordinaire est prévu jeudi, a-t-il ajouté. Selon la CGT, 230 départs n’ont pas été remplacés depuis le début de l’année au sein du groupe, ce qu’a démenti Castorama. Interrogée par l’AFP, une porte-parole a indiqué que les effectifs resteraient «stables» en 2012. «Nous maintenons les effectifs à 12.650 cette année. Il n’y aura pas donc de suppressions d’emplois, et en 2013 nous envisageons d’embaucher au minimum 50 équivalents temps plein», a-t-elle précisé. Le CCE a également décidé mercredi d’engager une procédure en délit d’entrave devant le tribunal correctionnel contre Castorama, pour n’avoir pas prévenu les représentants du personnel de ses projets, ce qui est une obligation légale en cas de plan social. «Il s’agit de faire constater que Castorama a caché des éléments sur la marche générale de l’entreprise. En l’occurrence, l’entreprise a dissimulé un plan stratégique», a expliqué Hugues Bastat.

 

 

Cession peu probable de Florange par ArcelorMittal

Cession peu probable de Florange par ArcelorMittal

L’abandon par ArcelorMittal des hauts-fourneaux de Florange semblant désormais inéluctable, le gouvernement tente de convaincre les dirigeants du groupe de céder ces installations pour un euro symbolique à un repreneur – qui reste à trouver. Ce ne sera pas chose facile car une telle cession serait en tous points contraire à la stratégie mise en œuvre par le sidérurgiste indien. Face à une demande actuellement atone en Europe – les principaux débouchés de l’acier se trouvent dans la construction et l’automobile, deux secteurs en crise – ArcelorMittal veut restreindre les capacités de production. Son but: enrayer la chute des prix. La création d’un nouveau concurrent remettant en marche des hauts-fourneaux irait à l’encontre de cet objectif.  La comparaison avec ce qu’il se passe actuellement en Belgique est particulièrement éclairante. L’an dernier, ArcelorMittal a annoncé la fermeture définitive des hauts-fourneaux de Liège. Depuis lors, les syndicats locaux s’y opposent, quitte à bloquer la phase «à froid» qui doit, elle, être conservée. Les politiques tentent de trouver une solution. Là aussi, un projet de cession a été évoqué. La semaine dernière, le prix de 300 millions d’euros était même mis en avant dans la presse. Coup de froid hier, après une rencontre avec l’exécutif wallon et certains dirigeants d’ArcelorMittal. Selon La Libre Belgique, le sidérurgiste n’est pas disposé à vendre et si on décide de lui forcer la main – hypothèse envisagée en France par François Hollande, qui a promis une loi en ce sens pendant la campagne électorale -, il refusera d’acheter l’acier produit par ces hauts-fourneaux désormais détenus par un concurrent. Or le passage par cette phase «à froid» (laminage et finition) est indispensable. En Belgique, ArcelorMittal a été plus loin encore dans les pressions puisqu’il a gelé un investissement de 280 millions d’euros pour cette phase «à froid» tant que le blocage persistera sur la fermeture des hauts-fourneaux. Or cette partie de l’activité emploie beaucoup plus de monde que la filière liquide. À Florange, 500 personnes «seulement» travaillent dans les hauts-fourneaux sur un effectif total de 2600 salariés

 

 

ArcelorMittal Florange : le gouvernement exige mais Mittal décide !

ArcelorMittal Florange : le gouvernement exige mais Mittal décide !

 

Montebourg semble avoir acté la fermeture de Florange maintenant il exige un investissement de 150millions de Mittal sur le site ; Un seul problème, c’est Mittal qui décide et pour l’instant tout ce qu’il a décidé s’est appliqué. Le gouvernement confirme son intention de trouver un repreneur pour une partie de l’activité. Il demande à ArcelorMittal un investissement de 150 millions d’euros sur le site. «ArcelorMittal ne souhaite pas redémarrer les hauts fourneaux de Florange». A l’issue d’un peu plus d’une heure de réunion avec l’intersyndicale d’ArcelorMittal à Florange, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a précisé les intentions du groupe indien.  Le ministre a confirmé une information de Libération selon laquelle le gouvernement tentait de sauver au moins la «filière chaude», à savoir les hauts fourneaux et l’acierie. Pour la France, ArcelorMittal doit maintenant investir 150 millions d’euros pour assurer la viabilité de la phase à froid de Florange pour permettre au gouvernement français de retrouver un repreneur. Le groupe fait une «concession» en acceptant une reprise, a-t-il précisé et «le gouvernement se tient prêt à rechercher un opérateur sérieux». Il a expliqué que les négociations avec le président du groupe, Lakshmi Mittal, qui a rencontré ce jeudi François Hollande, ont commencé le 30 août pour s’achever ces dernières heures et n’ont pas permis d’infléchir la décision du sidérurgiste.  Mittal pourrait préciser ses intentions lors d’un comité central d’entreprise lundi prochain avec pour ordre du jour «la situation économique et industrielle d’Arcelor Mittal Atlantique et Lorraine».  Interrogé sur France Info, le maire PS de Florange, Philippe Tarillon, ne se disait pas surpris par la décision de la direction du groupe ArcelorMittal. «La fermeture du site par Mittal n’est pas une surprise, cela s’inscrit dans la stratégie du groupe de se concentrer sur certains sites de production». Même son de cloche du côté de la CFDT. Jacques Minet, responsable syndical, a affirmé ce matin que «ça fait un an que nous disons que les hauts-fourneaux risquent de fermer, et personne ne nous croyait».  Les syndicaliste s’interrogent sur le sort réservé aux salariés, «l’objectif, c’est de voir couler l’acier en Lorraine, mais il faut voir dans quelles conditions: comment vont être traités les salariés, avec quelles stratégies, et quelle somme l’Etat est-il prêt à mettre?», a-t-il interrogé. Pour ces derniers, «la cession uniquement de l’usine à chaud est un non-sens». «La spécificité de Florange, c’est le fait que ce soit un site intégré, c’est pour ça que ça marche», a estimé Yves Fabbri, de la CGT. «La reprise, elle ne peut être que totale, tout le site: si on scinde en deux l’activité, c’est nul», a renchéri un autre leader CGT, Jean Mangin.

 

Zone euro : tous les indicateurs économiques en berne

Zone euro : tous les indicateurs économiques en berne

 

Les perspectives économiques européennes se sont encore assombries jeudi avec la publication d’un indice de confiance des investisseurs à son niveau le plus bas depuis trois ans et une série d’indicateurs, notamment en Allemagne, pointant vers la récession. L’indice mensuel du sentiment économique des 17 pays membres de la zone euro, publié par la Commission européenne, est tombé à 85 points en septembre, contre 86,1 le mois précédent et un consensus à 86,1. « C’est un nouveau coup aux espoirs européens de croissance (…) après la publication de l’indice PMI des directeurs d’achat qui indique que le secteur manufacturier et celui des services se sont contractés en septembre, à un rythme qui a été le plus soutenu depuis 39 mois », analyse Howard Archer, économiste à IHS Global Insight. Ces indicateurs, ajoutent-ils, augurent d’un nouveau recul du PIB de la zone euro au troisième trimestre. L’indicateur du climat des affaires en zone euro publié par la Commission européenne s’est affiché à -1,34 en septembre, à un plus bas depuis octobre 2009, après -1,18 en août, alors que les marchés s’attendaient à -1,19. « C’est mauvais. Tous les indicateurs sont en berne, nous nous dirigeons vers un autre trimestre de contraction du PIB », commente Carsten Brzeski, économiste pour la banque ING à Bruxelles. « Malgré le programme de rachat d’obligations (de la BCE) et le feu vert de la Cour constitutionnelle allemande (au Mécanisme européen de stabilité) qui ont beaucoup fait pour calmer les marchés financiers, il reste le gros problème du manque de croissance. » Après une stagnation lors des trois premiers mois de l’année et un recul au deuxième trimestre, les économistes s’attendent à une nouvelle contraction de l’économie de la zone euro pour les trois mois de juillet à septembre, ce qui marquerait l’entrée de la zone euro en récession.  

 

 

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