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Archive mensuelle de septembre 2012

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Espagne : une hausse de TVA qui va plomber la croissance

Espagne : une hausse de TVA qui va plomber la croissance

 

L hausse de la TVA décidée en Espagne doit théoriquement réduire le déficit public. En théorie, car cette hausse qui représente prés de 500  euros annuels par personne va peser sur la consommation et sur la croissance ; or l ‘Espagne est déjà en récession ; Du coup la croissance pourrait plonger encore de un à deux points. La hausse de trois points de la TVA, de 18% à 21%, décidée par le gouvernement pour réduire les déficits publics est donc entrée en vigueur samedi en Espagne, un pays qui connaît une deuxième récession en trois ans. Cette mesure, qui devrait particulièrement affecter des consommateurs déjà peu fortunés et les petits commerces aux chiffres d’affaires faméliques, fait partie d’un vaste plan destiné à réduire le déficit public de 65 milliards d’euros d’ici à 2014 et à éviter que le pays ne tombe en faillite. Mais beaucoup estiment qu’elle ne fera qu’aggraver la récession actuelle, alors qu’un Espagnol actif sur quatre est au chômage et que Madrid a déjà fait appel à l’aide internationale pour sauver ses banques. « J’ai des enfants, ma femme est malade et ne peut pas travailler, donc cette augmentation de la TVA va beaucoup nous affecter. Mais que pouvez-vous y faire ? Le gouvernement prend ces mesures et nous ne pouvons que l’accepter », constate Carlos Asis Alema sur le marché de Las Ventas, à Madrid. Selon l’Organisation des consommateurs et des usagers (OCU), cette hausse de la TVA aura pour effet d’alourdir de 470 euros la dépense annuelle moyenne de chaque famille. Le chauffage, les factures téléphoniques, les vêtements ou encore le coiffeur sont concernés par cette réévaluation. La taxe sur les tickets de cinéma ou de théâtre est elle passée de 8% à 21%, celle sur la viande rouge de 8% à 10%. De grandes entreprises comme Inditex, qui possède la marque de vêtements Zara, ou la chaîne de supermarchés Mercadona ont dit qu’ils ne répercuteraient pas cette hausse sur leurs prix afin de préserver leurs clients. Mais les plus petits magasins, à l’inverse des grandes enseignes, ne peuvent pas se permettre de réduire leurs marges et sont bien plus inquiètes des conséquences de cette hausse de la TVA, alors que la vente au détail baisse mois après mois depuis deux ans.

 

 

L’Etat apporte son soutien au Crédit immobilier de France à la dérive

L’Etat apporte son soutien au Crédit immobilier de France à la dérive

 

Encore un établissement bancaire qui disparaitrait sans l’aide de l’Etat, comme le Crédit foncier de France ou Dexia. Le gouvernement va donc accorder sa garantie au Crédit immobilier de France (CIF), établissement en difficulté après la nouvelle dégradation infligée mardi dernier par Moody’s. Cette garantie sera mise en place « sous réserve de l’autorisation de la Commission européenne et du Parlement », qui sera saisi dans le cadre de la prochaine loi de finances, précise le ministère de l’Economie dans un communiqué publié samedi. La Banque postale ayant renoncé pour le moment à racheter le CIF, dont les difficultés de refinancement l’obligent à trouver un repreneur, le prêteur immobilier a appelé l’Etat à la rescousse. Le PDG du CIF, Claude Sadoun, a été contraint de quitter ses fonctions vendredi soir lors d’un conseil d’administration de crise, selon Le Figaro, qui a révélé l’information. Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a « pris acte de la nomination de Bernard Sevez en qualité de nouveau président-directeur général » et « s’attend à ce que l’ancien dirigeant du CIF renonce à toute indemnité », précise Bercy. Conscients des fragilités du groupe, les pouvoirs publics ont encouragé les dirigeants du groupe CIF « à rechercher un adossement depuis plusieurs années », dit le communiqué. « Les dirigeants du CIF ont mis en place en juin 2012 un processus ouvert, afin de trouver un repreneur. Cette tentative n’a toutefois pas abouti », ajoute-t-il. Le CIF est un petit réseau bancaire de 300 agences, mais plus de 30 milliards d’euros d’emprunts portent sa signature, précise Le Figaro. Ne bénéficiant d’aucun dépôt bancaire, il est dépendant des marchés financiers pour trouver des sources de refinancement. Mais avec la crise que traverse la zone euro, l’agence Moody’s estime que le groupe n’est plus viable sans soutien financier.

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samedi 1er septembre 2012

 

 

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Impôts sur le revenu : hausse en 2012 … et 2013

Impôts sur le revenu : hausse en 2012 … et 2013

 

Injuste hier, la hausse de l’impôt sur le revenu pourrait devenir juste aujourd’hui. En effet Le gouvernement est très tenté d’enterrer une des promesses socialistes de la campagne électorale, celle concernant l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu (IR). L’enjeu est de taille: il s’agit de savoir si oui ou non les Français subiront une hausse générale de l’IR en 2013. Traditionnellement, la grille sur laquelle repose le calcul de l’IR évolue en fonction de l’inflation: cela permet aux ménages qui voient très souvent leurs revenus augmenter (salaires, pensions) en fonction du coût de la vie de ne pas payer plus d’impôt de ce seul fait. Fin 2011, la précédente majorité de droite a décidé de suspendre cette indexation pour les revenus de 2011, imposés en 2012 et pour les revenus de 2012, imposés en 2013. De quoi provoquer une hausse généralisée de l’IR de 2,1 % cette année, puis d’un montant équivalent l’an prochain. Une hausse touchant aussi bien les ménages aisés que les classes moyennes et modestes. Au nom de la justice fiscale, François Hollande s’était engagé lors de la campagne à rétablir l’indexation sur l’inflation pour les revenus de 2012, imposés en 2013. Las, le gouvernement Ayrault réfléchit désormais sérieusement à maintenir la désindexation. Car cette désindexation rapporte plus de 1,7 milliard aux caisses de l’État! «Tout le monde doit faire un effort. L’effort doit être juste. La mesure est sur la table, mais rien n’est encore arbitré», dit-on à Matignon.

 

 

Malaise Taubira : Le député UMP l’a attribué à « une prise de conscience » de la ministre

Malaise Taubira : Le député UMP  Luca l’a attribué à « une prise de conscience » de la ministre

 

Pas de trêve sanitaire pour Lionnel Luca. Fervent détracteur, comme beaucoup à droite, de Christiane Taubira, le député UMP des Alpes-Maritimes a profité du malaise de la ministre de la Justice, vendredi à Bordeaux, pour glisser sur Twitter une saillie qui n’est pas passée inaperçue. « Le malaise de Ch Taubira est survenu à l’énoncé de toutes les mesures en faveur de la délinquance : en fait c’est une prise de conscience! », a écrit le chantre de la Droite populaire, l’aile dure de l’UMP.  Le malaise de Ch Taubira est survenu à l’énoncé de toutes les mesures en faveur de la délinquance:en fait c’est une prise de conscience! Les réactions ne se sont pas faites attendre. « Lionnel Luca comme à son habitude, la quintessence de la classe et de l’élégance », a ironisé une internaute sur Twitter. Un autre utilisateur du réseau social a choisi de répondre à l’élu UMP par un trait d’humour tout aussi douteux : « Votre prise de conscience à vous risque de prendre la forme d’une chouette rupture d’anévrisme », écrit-il. Devant ces réactions, Lionnel Luca a publié un second message non pas pour s’excuser, mais pour constater le manque d’humour de ses adversaires politiques. « Étonnant comme la gauche est susceptible et manque d’humour sur ses ministres lorsqu’elle a tout utilisé pendant 5 ans contre Nicolas Sarkozy », écrit le député.

 

 

Prix carburant : la baisse de 3 centimes ; Pas de 6.

Prix carburant : la baisse de 3 centimes ;  Pas de 6.

S’appuyant sur les chiffres du site Internet spécialisé Carbeo.fr, l’association 40 millions de consommateurs  affirme que « la moyenne générale constatée sur les premiers jours de baisse des prix » est de « 3,4 centimes de moyenne sur le SP98, 3,6 centimes sur le gazole et surtout 3,1 centimes sur le SP95 « . Or, la baisse, dont la charge devait être répartie entre l’Etat et les pétroliers, devait aller jusqu’à 6 centimes par litre. « Les prix baisseront jusqu’à 6 centimes à la pompe, 3 centimes pour les pétroliers et 3 centimes pour l’Etat. C’est un effort substantiel » et « concrètement, c’est un euro et demi de moins » pour un plein de 25 litres, avait annoncé mardi le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici. « Cette décision sera applicable dans les 24 heures et donc les prix à la pompe vont baisser maintenant », avait-il ajouté, précisant que cela représenterait pour l’Etat « un effort qui sera d’environ 300 millions d’euros ». « Si l’on retranche à ces chiffres les 3 centimes consentis par le gouvernement, l’effort des industriels du secteur est largement inférieur à 1 centime, ce qui laisse un goût amer aux automobilistes pour qui une baisse de 6 centimes n’apparaissait déjà que symbolique », dénonce pourtant le communiqué de l’association 40 millions d’automobilistes. « L’effort partagé annoncé ne repose finalement aujourd’hui que sur l’Etat, les professionnels ne jouent donc pas le jeu », ajoute 40 millions d’automobilistes. Mardi, Total avait annoncé qu’il diminuerait ses tarifs de 5 à 6 centimes de litres dans ses stations-service françaises, dont 2 à 3 centimes à sa charge. « On ne peut pas faire plus parce que nous sommes limités par nos marges, et cette fameuse histoire de vente à perte », avait plaidé le PDG du groupe, Christophe de Margerie. Les magasins Leclerc et Système U s’étaient, eux, engagés dès lundi à vendre le carburant à prix coûtant.

 

 

Moscovici : » la future banque publique d’investissements c’est mon territoire ! » ; Sous entendu pas celui de Montebourg

Moscovici : » la future banque publique d’investissements c’est mon territoire ! » ; Sous entendu pas celui de Montebourg

Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a réfuté vendredi tout mélange des genres dans le choix de la banque Lazard comme conseil pour la future banque publique d’investissement, un des grands chantiers de la rentrée. Seul hic : le patron de Lazard, Matthieu Pigasse est aussi l’employeur de la journaliste Audrey Pulvar, compagne d’Arnaud Montebourg. Rappelant qu’il était « seul ministre en charge » de cette décision, Pierre Moscovici a expliqué dans un communiqué que Lazard a « présenté la meilleure offre » parmi quatre en lice dans le cadre d’un appel d’offres afin de trouver un établissement chargé de conseiller le gouvernement sur la création de cette banque qui sera chargée de financer les entreprises. Le Nouvel Observateur laissait entendre jeudi que ce choix pourrait ne pas être indépendant du fait que Matthieu Pigasse, a nommé en juillet la journaliste Audrey Pulvar, compagne d’Arnaud Montebourg, à la tête du magazine Les Inrockuptibles dont il est propriétaire. Parler d’échange de bons procédés est une « insinuation malveillante », a déclaré Pierre Moscovici à Europe 1, « Arnaud Montebourg n’a absolument pas été impliqué dans ce choix », a-t-il dit, insistant sur le fait que le dossier lui revenait. « C’est mon ministère » qui « pilote le financement de l’économie », mission de la future BPI, a encore asséné le ministre.

 

Gouvernement : encore un mauvais sondage qui impose un changement de rythme

Gouvernement : encore un mauvais sondage qui impose un changement de rythme

Il va falloir changer de rythme car les sondages sont mauvais, c’est le constat de Hollande. Changer le rythme mais aussi la nature des mesures. Tout cela n’est pas à la hauteur des enjeux et les français le pensent. Il ne suffit pas de déclarer  »l’urgence, c’est l’emploi » encore faut-il une stratégie. Ce n’est pas le verbiage approximatif de Montebourg qui en peut faire office .En attendant, Les mauvais sondages s’accumulent pour François Hollande et le gouvernement Ayrault. Le dernier en date porte sur les réformes prévues et insiste sur le rythme de leur mise en œuvre, et il n’est pas fameux. Le couple exécutif l’a compris, et le message martelé ces derniers jours est clair : il faut accélérer le tempo. A en croire les Français interrogées, il y a urgence, en effet. Pour 50% d’entre eux, le rythme des réformes est trop lent, selon ce sondage TNS Sofres/iTélé publié vendredi. 25% estime que le tempo est convenable, alors que 6% juge le rythme trop rapide. Par ailleurs, les réformes engagées « ne sont pas suffisamment ambitieuses », pour 50% des sondés, contre 12% qui pensent au contraire qu’elles le sont trop, et 18% à qui elles conviennent. Enfin, dernier reproche adressé par les Français au couple exécutif : sa trop grande discrétion. C’est surtout vrai pour le chef de l’Etat. 48% des personnes interrogées jugent que François Hollande « n’est pas suffisamment présent dans la conduite des affaires du pays », contre 38% qui l’estiment « présent comme il faut ». Le chef de l’Etat et le Premier ministre n’ont pas attendu les résultats de ce sondage pour prendre conscience de l’impatience des Français. En témoigne le discours aux tonalités d’urgence prononcé par François Hollande depuis la foire de Châlons-en-Champagne vendredi. « L’urgence, c’est l’emploi », a-t-il lancé en annonçant que les emplois d’avenir seraient créés au plus vite. Mais François Hollande a aussi tenu à rappeler sa méthode. Les décisions seront donc prises dans un calendrier ordonné, en respectant les rythmes du Parlement et le dialogue social ». Voilà peut-être le casse-tête pour le gouvernement dans les jours à venir : aller plus vite, mais respecter la parole donnée pendant la campagne, selon laquelle la concertation prévaudra. Ce message d’urgence dans le dialogue est porté également par les ministres. « François Hollande ne souhaite pas que nous perdions du temps et il a raison. Il faut aller vite, il faut aller fort », a insisté Pierre Moscovici sur Europe 1. « Il faut avancer vite, mais de façon ordonnée, en tenant compte d’une méthode qui n’est pas brutale, qui fait appel au Parlement, aux partenaires sociaux ». Histoire de mettre une nouvelle fois en avant la rupture avec la méthode du président précédent, un certain Nicolas Sarkozy.

 

Hollande : « la crise est exceptionnelle ; il faut agir pour préparer l’avenir » ; il serait temps !

Hollande : «  la crise est exceptionnelle ; il faut agir pour préparer l’avenir » ; il serait temps !

Hollande semble découvrir, sans doute grâce aux sondages défavorables, que la crise est exceptionnelle et qu’il faut agir vite et bien. On se demande alors pourquoi le gouvernement s’est autorisé 15 jours de vacances après seulement 3 mois d’activités ( il n’y a qu’en politique que le droit du travail est aussi tolérant) ; « Mon devoir, c’est de dire la vérité aux Français: nous sommes devant une crise d’une gravité exceptionnelle, une crise longue qui dure depuis maintenant plus de quatre ans », a lancé le chef de l’Etat dans ce discours, présenté comme important par son entourage, à la foire de Châlons-en-Champagne.  En baisse dans les sondages et ciblé par les critiques sur le rythme, jugé trop lent, des réformes, M. Hollande ne joue plus la carte de l’anti-sarkozysme et de l’attaque du bilan du dernier quinquennat.   »Il ne s’agit plus de juger le passé mais d’agir dès aujourd’hui pour préparer l’avenir », a dit M. Hollande, dont la « mission », selon ses termes, est de « conduire notre pays pour qu’il fasse des choix dans le bon ordre, dans le bon rythme et dans la bonne direction ».   »C’est au gouvernement, sous l’autorité de Jean-Marc Ayrault, de mettre en oeuvre cette orientation », a-t-il dit, comme un rappel à l’ordre à son Premier ministre, jugé trop discret.  La droite a accueilli le discours du président avec une certaine ironie. « Suite à une campagne électorale destinée à faire croire que le seul problème de la France s’appelait Sarkozy et un été rempli d’immobilisme, le chef de l’Etat donne une impression brouillonne et impuissante », a jugé Jean-Christophe Lagarde, porte-parole des députés centristes. « Eloge de l’impuissance », a raillé Jean-Louis Borloo, président du parti radical.   »Incantatoire », « à côté des enjeux », a résumé le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé.  La gauche y a vu au contraire, à l’instar du président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, un discours de « vérité » et de « volonté », « un marqueur de ce début de quinquennat »,  Soupçonné de vouloir se plier au rythme « sarkozyste », avec des annonces tous azimuts, M. Hollande a cherché à dissiper cette idée: « le changement n’est pas une somme d’annonces, c’est une force (…) qui donne une direction ». Il a promis des décisions « dans un calendrier ordonné, en respectant les rythmes du Parlement et le dialogue social ».  Le chef de l’Etat a toutefois entériné l’accélération des réformes, en particulier pour faire face à « l’urgence » de l’emploi, avec un chômage qui frôle la barre des 3 millions de personnes. « Il n’y a pas de jours à perdre (…) trop de périls nous menacent », a-t-il justifié.  Il a ainsi rappelé qu’il avait convoqué une session parlementaire du Parlement pour que le texte sur les « emplois d’avenir » soit adopté au plus vite. « Dès le début du mois d’octobre seront signés les premières conventions », a-t-il assuré.  Le dispositif sur les contrats de génération sera présenté dans « les jours qui viennent » aux partenaires sociaux. Quant aux plans sociaux et restructurations, ils feront l’objet de négociations entre syndicats et patronat « dés le mois prochain ».

 

Croissance : Hollande annonce à nouveau la création de la banque publique d’investissements

Croissance : Hollande annonce à nouveau la création de la banque publique d’investissements

 

Hollande à Châlons a rappelé la mobilisation pour la croissance mais en se limitant à l’annonce de la banque publique investissements. Cette  Banque publique d’investissement, chantier phare du nouveau gouvernement, sera créée dans les jours qui viennent, a déclaré vendredi François Hollande. La BPI devait à l’origine être opérationnelle en janvier 2013 et le gouvernement, qui avait annoncé en juillet que l’échéance était l’automne, a encore accéléré le calendrier. « Une banque publique d’investissement sera créée dans les jours qui viennent, a déclaré François Hollande dans un discours à Châlons-sur-Champagne (Marne) où il a annoncé une mobilisation pour relancer la croissance sans annoncer de mesure nouvelle. La BPI vise notamment à remédier aux difficultés de financement des petites et moyennes entreprises, des entreprises de taille intermédiaire et des « acteurs de l’économie sociale et solidaire », en proposant un guichet unique en région. Elle devrait se traduire par une profonde réorganisation des différents outils de financement public qui gravitent autour de la Caisse des dépôts. Une mission de consultation pour définir les contours de la BPI a été confiée à Bruno Parent, un inspecteur des finances.

 

 

Espagne : actifs pourris cantonnés dans une « Bad Bank »

Espagne : actifs pourris cantonnés dans une « Bad Bank »

 

Méthode devenue classique, le transfert des actifs pourris dans une « Bad bank » (structure de défaisance) dont sans doute les contribuables supporteront une partie des pertes. L’Espagne a annoncé vendredi une nouvelle restructuration de son secteur bancaire, la cinquième en trois ans, afin d’ouvrir la voie au plan européen destiné aux établissements du pays fragilisés par l’éclatement de la bulle immobilière. Le gouvernement a créé une nouvelle structure de défaisance (« Bad bank ») dans laquelle il prévoit de cantonner les dizaines de milliards d’euros d’actifs immobiliers douteux et de prêts à risque des banques espagnoles, ce qui devrait permettre d’accélérer le nettoyage des bilans du secteur, a déclaré le ministre de l’Economie, Luis de Guindos. La « bad bank », qui doit être opérationnelle fin novembre ou début décembre, devrait avoir une durée de vie de 10 à 15 ans, et l’objectif du gouvernement est qu’elle dégage des bénéfices sur cette période, afin de réduire autant que possible le coût à la charge de l’Etat, a expliqué le ministre. « Les prix de ces actifs (transférés à la « bad bank ») doivent permettre que la structure ne génère pas de pertes au cours de son existence, ce qui est très important pour minimiser l’impact sur les contribuables », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Luis de Guindos a aussi annoncé une nouvelle réglementation permettant à l’Etat de prendre plus rapidement et plus facilement le contrôle les banques en difficulté, ainsi qu’une baisse des rémunérations des dirigeant des banques qui auront fait l’objet d’un sauvetage et des mesures empêchant les banques de vendre des produits financiers complexes à des investisseurs non avertis. L’Espagne a demandé en juin une aide à l’Europe pour son système bancaire, après avoir nationalisé Bankia, un gros établissement particulièrement exposé au marché immobilier, dont les besoins de capitaux s’élevaient à 19 milliards d’euros. Ses partenaires européens se sont engagés à mobiliser jusqu’à 100 milliards si nécessaire. Le ministre de l’Economie a précisé que Bankia pourrait obtenir une aide d’urgence du gouvernement avant que les fonds apportés par l’Europe ne soient débloqués. Au moins quatre autres banques espagnoles, déjà passées sous le contrôle de l’Etat, recevront des aides dans le cadre du plan européen.  

 

 

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