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Archive mensuelle de septembre 2012

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Equipements automobile : le plongeon

Equipements automobile : le plongeon

Les  usines hexagonales de composants pour véhicules dans leur ensemble souffrent de la baisse sensible de production de Renault et PSA en France. Après avoir terminé l’année 2011 sur une croissance de 4,3% à 18,7 milliards d’euros, les usines françaises d’équipements automobiles ont vu leur chiffre d’affaires plonger… de 11% à 8,76 milliards d’euros sur les six premiers mois de l’année. Et ce, par apport à la même période de 2011, selon les chiffres publiés en avant-première du Mondial de l’automobile par la fédération des équipementiers Fiev. Sur ce total, les ventes destinées à la première monte (ventes directes aux constructeurs pour les voitures neuves) sont en baisse de 11,3%, à 7,4 milliards. Les ventes de pièces de rechange ont enregistré une baisse de 10,2% à 1,35 milliard. Pis : la balance commerciale des composants automobiles, traditionnellement excédentaire, a vu son solde diminuer de quasiment 40% à 616 millions à peine. Pas terrible. Sur l’année 2010, l’excédent atteignait 2,5 milliards ! Et les perspectives sur l’ensemble de l’année ne sont pas vraiment réjouissantes. « Nous estimons que l’activité des équipementiers automobiles pourrait connaître une baisse de l’ordre de 11% », souligne Claude Cham, président de la Fiev. Avec, en corollaire, des conséquences fâcheuses sur l’emploi. Au plan des effectifs, leur niveau  » pourrait baisser d’environ 4% à la fin de l’année 2012 ». Durant les six premiers mois de l’année, l’estimation de la production de véhicules légers en France faisait état d’une baisse de 8,8 % à 1.134.000 unités (le site Toyota de Valenciennes compris), ce qui représente une perte de 110.000 par rapport à la même période de 2011. La production des seuls Renault et PSA  est passée sous la barre du million d’unités (957.604 unités à peine) en France au premier semestre, soit une chute de 13,8%. Dans le détail, PSA a reculé de 12,6% et Renault de 16,3%. PSA produit encore 41% de ses véhicules dans l’Hexagone, mais Renault arrive à 21% seulement!

 

 

E. ON : 500 emplois menacés

E. ON  : 500 emplois menacés

 

 Le 11 octobre, c’est la date du comité central d’entreprise où E.ON va présenter le plan social qui doit accompagner son projet de fermeture de 4 centrales à charbon héritées de la SNET (ex: Charbonnages de France). Au menu: jusqu’à 535 suppressions de postes (sur un effectif de 800 personnes) d’ici à 2015. Jusqu’à présent, Arnaud Montebourg est resté étrangement silencieux sur ce dossier qui présente pourtant tous les ingrédients de nature à retenir son attention: des suppressions de postes annoncées au cœur des ex-bassins houillers (des postes de surcroit protégés par le fameux statut des industries électriques et gazières où aucun licenciement n’est intervenu depuis 1946), un grand groupe international propriétaire (l’électricien allemand E.ON) et, pour une fois, une offre de reprise sur la table qui propose de sauver les centrales à charbon et la plus grande partie des emplois.  Or, le temps presse. E.ON, qui avait interrompu son processus de consultation des instances représentatives au printemps, pour examiner l’offre de la société Sparkling Capital, vient de reprendre les opérations. Le groupe va présenter le 11 octobre un calendrier de fermeture et un plan de départ volontaire de 215 personnes pour la première période (2013-2014). Plus personne ne parle de l’offre de Sparkling.  Du côté d’E.ON, la position est claire. «E.ON n’a pas reçu d’éléments constitutifs d’une offre non engageante, encore moins d’une offre engageante», affirme-t-on. Pourtant Michèle Assouline, la jeune entrepreneur qui dirige Sparking, est formelle. «J’ai déposé une offre le 31 mars dernier auprès d’E.ON, qui n’est évidemment pas engageante puisque que je n’ai eu pas eu accès aux sites ni aux éléments techniques». Ce dialogue de sourds dure depuis des mois, suscitant des espoirs douloureux chez les 800 salariés d’EON France. Pour tenter de débloquer la situation et contourner ce qu’elle interprète chez E.ON comme un refus de vendre, Michèle Assouline a demandé fin juillet la nomination d’un «expert indépendant». Pas de réponse à ce jour du ministre du redressement productif. «Nous instruisons le dossier mais on manque d’éléments», affirme-t-on chez le ministre. Une grande prudence règne chez Montebourg sur le sujet. Comme si le précédent Petroplus, où les doutes sont nombreux sur la solvabilité des deux preneurs en lice, avait douché les enthousiasmes

 

 

Florange: les deux hauts fourneaux seront repris mais par qui ?

Florange:  les deux hauts fourneaux seront repris mais par qui ?

 

ArcelorMittal serait d’accord pour céder à un repreneur les deux hauts-fourneaux de Florange (Moselle) devenus un symbole de la crise et dont le groupe doit annoncer l’arrêt définitif lundi, selon le quotidien Libération. Le P-DG du groupe sidérurgique, Lakshmi Mittal, « a donné son accord de principe » à François Hollande qui l’a reçu jeudi à l’Elysée, écrit le journal en citant une source élyséenne. Le problème c’est à qui et comment assurer les débouchés commerciaux. Le danger c’est en effet une reprise par candidat mafieux qui risque de fermer dans quelques mois. C’est la question que se pose les syndicats.  ArcelorMittal, qui a décidé de fermer un autre site européen, à Liège, en Belgique, dit vouloir réduire les surcapacités de production dans un contexte de crise mondiale. Les deux fourneaux de Florange, à l’arrêt depuis juin et octobre 2011, emploient 550 des 2.800 salariés du site. Alors que la barre des trois millions de chômeurs a été franchie en France métropolitaine pour la première fois depuis 1999, le dossier est devenu emblématique pour le nouveau gouvernement de gauche. Le ministre PS du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui s’est rendu en Lorraine jeudi, a annoncé un « bras de fer » avec Mittal et promis de tout faire pour sauver les deux derniers hauts-fourneaux de Lorraine, jadis haut-lieu de la sidérurgie française, dépouillée progressivement depuis les années 1980. L’hypothèse d’une reprise partielle du site a été jugée « décevante » par la CFDT et inacceptable pour la CGT. Les deux syndicats rappellent qu’un rapport commandé par le ministre concluait en juillet à la viabilité économique du site, mais ils pensent qu’une séparation des hauts-fourneaux du reste de l’installation, c’est-à-dire des débouchés, n’aurait pas de sens économique.

 

Economie politique société: derniers articles

 

 samedi 29 septembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montebourg hué à Florange décide une loi !

Montebourg hué à Florange décide une loi !

 

Montebourg, flamboyant dans l’opposition pour dénoncer la casse économique de la droite se montre plus transparent pour agir comme gestionnaire du redressement. Pour Florange et les hauts fourneaux, pour l’automobile à Aulnay, pour nombre d’autres sites, il faudra accepter la fermeture et ‘d’hypothétiques reconversions. Alors on ressort la recette miracle de la gauche : la loi (ou la fiscalité). Une loi pour contraindre une entreprise rentable à céder à un repreneur ; il ne manquera pas de repreneurs marrons qui reprendront l’affaire pour liquider l’activité après  quelques mois en réalisant les  actifs. On ne gère pas l’économie réelle avec des lois. Dans les prétoires, le verbe peut masquer l’indigence du fond pas dans la vie économique et sociales réelle.   Hué jeudi à Florange, Arnaud Montebourg tente de se rattraper. Le ministre du Redressement productif a promis le vote « sous trois mois » d’une loi obligeant un industriel à céder une usine viable promise à la fermeture. Il était interrogé au micro de RMC/BFMTV sur l’avenir du site d’ArcelorMittal à Florange dont la fermeture sera annoncée lundi, lors d’un comité central d’entreprise. « Vous avez aujourd’hui des grands groupes, qui décident de fermer un certain nombre de sites qui sont rentables et viables (…). Nous disons: s’il y a un repreneur qui se présente, nous procédons (à) une transmission forcée par voie de justice » affirme le Ministre. Avant d’ajouter : « Ce n’est pas une expropriation, ce n’est pas une nationalisation (…). Vous voulez fermer; il y a quelqu’un qui se présente; la justice fixe le prix et vous serez indemnisé au prix du marché ». François Hollande avec fait de cette loi sur la cessation de sites rentables une de ses promesses de campagne. Son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a précisé jeudi soir sur le plateau de l’émission Des Paroles et des actes, qu’une proposition de loi serait déposée « la semaine prochaine » à ce sujet. Le bras de fer entamé jeudi par le gouvernement avec ArcelorMittal est loi d’être gagné et le Premier ministre a joué, hier, la carte de la prudence en affirmant qu’il ne peut pas dire « que les hauts-fourneaux ne fermeront pas » et que « ce ne serait pas honnête de dire le contraire ». Cinq cents emplois minimum sont menacés par la fermeture du site.

 

 

2013 : un budget de fonctionnaires pour des fonctionnaires

2013 : un budget de fonctionnaires pour des fonctionnaires

 

Inutile de se perdre en circonvolutions scientistes, ce budget 2013 est  un budget élaboré par des fonctionnaires pour des fonctionnaires ; En gros, aucune réforme structurelle concernant l’Etat (quelques réductions de dépenses) ou la compétitivité ; au contraire ,  on augmente le nombre de fonctionnaires. Or c’est la tare fondamentale de la France ; Trop d’inactifs notamment de fonctionnaires non seulement inutiles mais nuisibles car ils complexifient  la vie des entreprisses et de citoyens. Pas étonnant, ce gouvernement est composé essentiellement de fonctionnaires (ou qui vivaient dans le giron de l’Etat). Hollande, un énarque qui ne connait rien à l’économie réelle (juste un petit tout à la cour des comptes qui contrôle seulement les comptes publics) ; Ayrault, une ancienne professeur ; Cahuzac, un ancien chirurgien  surtout payé par la sécu. Moscovici énarque comme Hollande (ancien de la ligue communiste révolutionnaire, une référence économique !). Michel Sapin, énarque aussi (et ancien de l’ultragauche) Marisol Touraine, énarque ; Fabius, énarque. Si on prend les parlementaires PS, on n’y trouvera pas d’ouvrier ou d’employé du privé ;  pour l’essentiel des fonctionnaires ou qui travaillent dans le giron de l’Etat. Le PS lui-même parmi ses adhérents contrairement au parti social démocrate en Allemagne ou au parti travailliste en Angleterre compte très peu d’ouvriers ou d’employés du privé. Le PS est un parti de fonctionnaires ou assimilés qui n’a qu’une vue très approximative des réalités économiques et sociales du privé ; conclusion, pour ce PS la solution c’est l’impôt. Encore plus d’impôt et la France fin 2013 va approcher des 60% des prélèvements obligatoires ; record du monde qui caractérise une société étatisée. Combien d’anciens syndicalistes au PS dans les sphères dirigeantes ? Aucun ; combien d’anciens agricultures, d’anciens chef d’entreprise ? Ce gouvernement sera celui du choc fiscal historique, après celui de Jospin qui avait été celui des 35 heures mortelles ou de Mitterrand, celui des nationalisations (qui avait entrainé la rigueur deux ans après et le détricotage de ces nationalisations)°. Sociologiquement la gauche ne représente pas les couches populaires, elle ne peut comprendre la problématique économique et sociale et finalemenet faute de vrai projet crédible s’en remet aux recettes technocratiques de l’Europe qui conduisent  dans le mur.

 

Auto entrepreneurs : la fin ; retour du travail au noir

Auto entrepreneurs : la fin ; retour du travail au noir

La gauche n’a jamais rien compris à l’économie alors pas question de laisser se créer un régime qui favorise la ration d’entreprises. Du coup, ceux qui s’étaient lancés dans l’aventure vont pour une grande partie retrouver le travail au noir. L’Etat aura perdu sur tous les tableaux et surtout ceux qui avaient cru dans la possibilité de créer leur activité faute de trouver un empli. Le projet de budget pour 2013 présenté aujourd’hui prévoit « un alignement » du régime de cotisation sociale des auto entrepreneurs sur celui des autres entrepreneurs individuels, vidant de fait ce dispositif d’une grande partie de sa substance. Pour le ministère de l’Emploi et du travail, qui compensait le manque à gagner pour la Sécurité sociale, cet « alignement du dispositif d’auto entrepreneur » représentera une économie de 130 millions d’euros, précise le projet de loi de finances pour 2013. Lancé en 2009 pour encourager la création d’entreprises, l’autoentepreneur bénéficie notamment d’un régime simplifié de calcul et de paiement des cotisations et contributions sociales obligatoires, de démarches simplifiées et d’une imposition avantageuse. Ce statut, décrié par les artisans et commerçants qui estiment qu’il favorise une concurrence déloyale, était sous la loupe du gouvernement. Pendant sa campagne, François Hollande avait dit vouloir corriger ses « dérives », notamment parce que ce statut « reste peu protecteur socialement ».  La ministre de l’Artisanat, Sylvia Pinel, avait annoncé « des ajustements » début 2013 en « concertation » avec les organisations représentatives.

 

Transports TGV : la grande vitesse réduite

Transports TGV : la grande vitesse réduite

 

On ne peut pas tout faire, relancer les investissements et embaucher des fonctionnaires en plus. Du coup ce sera le coup de frein sur les lignes à grande vitesse. Moins de grands projets mais plus d’attention portée aux transports et aux services du quotidien. C’est le message que souhaite faire passer le ministère des Transports avec un budget global stable. L’agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) voit sa subvention grevée de 300 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent mais ce «trou» est censé être compensé par les nouvelles recettes de l’écotaxe – la fameuse taxe poids lourd dont la mise en place est prévue en juillet 2013. Optimiste, le ministère estime que six mois après le lancement du dispositif, il rapportera 400 millions d’euros à l’AFITF. Une première expérimentation est prévue en Alsace cet hiver. Le ministère traduit cet infléchissement budgétaire par un «moindre recours au contribuable et davantage de ressources propres». Ce nouveau budget marque une réorientation de la politique des transports: on lève le pied sur les projets de LGV, exception faite des quatre lignes gravées dans le marbre (Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux, contournement de Nîmes Montpellier, LGV Est) et on réinvestit 45 millions d’euros dans les «trains d’équilibre du territoire (TET)», ces grandes lignes desservies par les trains Intercités, en maintenant des dessertes vouées à disparaître. Aucun investissement dans de nouvelles rames Intercités (ex-Corail) n’est toutefois prévu dans le prochain budget alloué aux TET. Aucun financement n’est par ailleurs prévu pour le projet de CDG Express. Il revient aux entreprises publiques impliquées de réaliser le montage financier de cette ligne. La subvention allouée à RFF est stable (3,17 milliards d’euros) pour marquer l’intérêt de l’État à son patrimoine ferroviaire. La réforme de la gestion des infrastructures ferroviaires, attendue en 2013, ne devrait avoir d’impact que sur le budget 2014 voire en 2015.

 

 

Impôts : qui va payer ? Tout le monde

Impôts :  qui va payer ? Tout le monde

Contrairement à ce qu’adit Ayrault, tous les français vont payer et surtout les couches moyennes. D’abord les moins favorisés avec la refiscalisation des heures sup, ensuite ceux qui payent l’impôt sur le retenu avec le gel du barème. Les retraités, avec la nouvelle taxe (qui sera évidemment étendue à tous). Le choc  fiscal va affaiblir la rentabilité  des entreprises qui vont être contraintes d’augmenter leurs prix, autant de TVA notamment qui sera perçue par l’Etat. Il faudra y ajouter les mesures concernant la sécu qui vont intervenir la semaine prochaine. Il y a aussi la dégradation de la croissance qui va peser sur la crédibilité de la signature de la France et se traduire par une hausse des taux d’emprunt vers le début de l’année 2013 , quand les indicateurs confirmeront la récession. Mécaniquement cela augmentera l’inflation et donc la TVA alors que les salaires eux seront contenus en deçà de l’inflation. Sans parler de augmentation du prix du gaz, du carburant, de l’énergie en général hors budget de l’Etat qui vient du portefeuille des consommateurs. «A revenus constants, neuf contribuables français sur dix ne seront pas concernés par les augmentations de fiscalité» supplémentaires prévues dans le budget 2013, a assuré jeudi soir le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Oui, mais d’autres hausses d’impôts concerneront-elles l’ensemble des contribuables, soulignent les spécialistes. Des ménages modestes aux plus aisés, maîtres Vincent Grandil, avocat au sein du cabinet Altexis et Dominique Laurant du cabinet Laurant & Michaud associés, détaillent les effets des mesures budgétaires annoncées par le gouvernement. «Je suis assez dubitatif, à mon avis ce budget va toucher beaucoup de gens, bien au-delà des 10% les plus aisés, car ce calcul ne tient pas compte de mesures adoptées auparavant comme le plafonnement  du quotient familial ou le gel du barème de l’impôt sur le revenu qui doit rapporter un milliard d’euros et qui va toucher des millions de foyers. Mais aussi la refiscalisation des heures supplémentaires qui touche surtout des salariés peu qualifiés. Sans parler de la fiscalisation accrue sur les retraites, attendue dans le budget de la sécurité sociale présenté la semaine prochaine», estime Vincent Grandil, avocat fiscaliste chez Altexis.  «Concernant la tranche de 45% pour les revenus de plus de 150.000 euros, qui prévoit de rapporter 320 millions d’euros, cela représentera un alourdissement relativement important pour de l’ordre des 10.000 euros pour les 20 à 30.000 foyers concernés » estime Vincent Grandil. Pour les 3.000 foyers concernés par la taxe de 75% au-delà 1 million d’euros» cela pourra atteindre 70.000 euros de plus, compte tenu du rendement attendu de 210 millions d’euros» ajoute-t-il.  Enfin concernant le gel du barème décidé en 2012, la décote prévue pour les deux premières tranches d’imposition (5,5%, 14%) devrait permettre d’épargner les foyers les plus modestes, notamment ceux qui n’étaient pas imposables en 2012, «mais tous ceux qui ont payé des impôts l’année dernière en paieront un peu plus cette année» estime maitre Dominique Laurant, du cabinet Laurant & Michaud associés. En moyenne, le cabinet Altexis estime cette hausse à environ 3%. Gare toutefois aux  «effets de seuil» pour ceux qui  passeraient dans la tranche d’imposition supérieure. «Cela pourra alors être très douloureux, d’autant plus que la France est un rare pays développé où on paie l’impôt non pas à la source mais avec une année de retard: cela peut être très pénalisant dans une période de récession comme celle-ci ou il est très probable que le revenu perçu en 2013 soit inférieur à celui imposable en 2012. Le poids économique de ces hausses d’impôt sera alors considérable», estime Vincent Grandil.  «Jusqu’à présent, les dividendes qui représentent l’essentiel des revenus du capital, bénéficiaient, soit du barème  de l’impôt sur le revenu, après un abattement de 40%, soit d’un prélèvement forfaitaire de 21%. Le projet de budget prévoit de supprimer cette deuxième option «En pratique, cela pénalisera surtout les très hauts revenus qui étaient les seuls à avoir intérêt à utiliser le système du forfait», explique Vincent Grandil. «Certaines personnes avaient tendance à le choisir par facilité alors ce n’était pas avantageux» confirme Dominique Laurant. En pratique, ceux qui sont imposés dans des tranches du barème de l’impôt sur le revenu inférieures aux taux de prélèvement libératoires appliqués aux revenus du capital (21% pour les dividendes, 24% pour les intérêts, 19% pour les plus-values mobilières) gagneront donc à cet alignement.

 

 

Emploi : Le « boncoin » 150 salariés plus efficace que pôle emploi 50 000 salariés

Emploi : Le « boncoin » 150 salariés plus efficace que pôle emploi 50 000 salariés

 

 

Il n’ya pas photo. Le boncoin est avance 150 salariés beaucoup plus efficace que Pôle emploi qui en compte 50 000 (plus 2000 décidés par le gouvernement). C’est la différence entre une administration bureaucratique et une entreprise privée. Une différence qui est un exemple des tares structurelles de la France, de son niveau fiscal et finalement de son inefficacité ; pôle emploi ne sert pas à grand-chose compte ténu de ses moyens sinon à compliquer voire à humilier les candidats à l’emploi. Pour redresser la France, le gouvernement a choisi d’augmenter le nombre de fonctionnaires et l’impôt qui va avec ; on ne touche pas aux fonctionnaires, aux structures inutiles et pour cause la plupart des politiques en sont issus. Entre une télévision et une voiture d’occasions, on trouve des offres d’emploi à la pelle sur Leboncoin.fr. C’est la petite révolution qui est en effet en train de s’opérer dans le monde de la recherche d’emploi. Leboncoin.fr est devenu le premier site privé de recherche d’emploi sur Internet. Selon l’étude du cabinet Autobiz, dont Le Monde a obtenu les résultats, le site devance largement Cadreapec, Meteojob, Regionjob, Keljob, Jobintree, etc. Et se rapproche de Pôle emploi. « Leboncoin propose de deux à cinq fois plus d’offres que les autres sites spécialisés », confirme au quotidien du soir Antoine Jouteau, directeur marketing et commercial sur le site. « Nous accueillons environ 60.000 offres en ligne, deux fois plus qu’il y a un an », ajoute-t-il. En terme de visiteurs aussi, Leboncoin.fr distance la concurrence. Le site a accueilli en juin 1,75 million de visiteurs uniques, devant RégionJob (1,48) et l’agrégateur Indeed (1,38), rappelle Le Monde. Aujourd’hui, encore, seul Pôle emploi devance le site de petites annonces, en terme de visiteurs (6 millions) comme en terme d’annonceurs (100.000, contre 18.000 pour Leboncoin). Côté annonces, on trouve de tout sur le site. Des petits coups de main indemnisés, des emplois temporaires, mais aussi des CDI et des postes à qualification. Ainsi avons-nous vu, vendredi après-midi, une offre pour devenir agent de piste à Roissy ou Orly, boucher (ère) en CDI aux Pavillons-sous-Bois, ou même chef de projet senior à 100.000 euros annuels. Les annonceurs se pressent sur Leboncoin pour plusieurs raisons. La première : la gratuité. Le site fait en effet seulement payer les modifications d’annonce, celles estampillées « urgent » ou celles placé en premier sur le site. Une différence notable avec la concurrence, qui n’hésite pas à demander plusieurs dizaines d’euros pour déposer une annonce. Deuxième raison évidente : les recruteurs savent que le site est très, très consulté. 16 millions de visiteurs uniques s’y rendent chaque mois, pour chercher diverses « bonnes affaires ».

 

Fusion EADS- BAE : l’Allemagne veut la moitié du gâteau

Fusion EADS- BAE : l’Allemagne veut la moitié du gâteau

 

Les Etats allemand et français veulent être en force dans la fusion BAE-EADS, la France freine mais l’Allemagne persiste. Il faut aussi compter avec la Grande Bretagne qui ne sera guère favorable à cette étatisation du futur ensemble. Le projet de création d’un nouveau géant européen de l’aéronautique et de la défense est entré vendredi dans une phase politique cruciale, l’Allemagne affirmant sa volonté de disposer d’une position équivalent à celle de la France en cas de fusion entre EADS et le britannique BAE Systems. Un responsable allemand a déclaré que le gouvernement d’Angela Merkel était prêt à adresser ses propositions à Paris, ce qui devrait ouvrir la voie à des discussions point par point. La France et l’Allemagne, qui avaient supervisé la naissance d’EADS il y a 12 ans, ont un rôle clé à jouer dans le dossier EADS-BAE, qui pourrait ouvrir un nouveau chapitre de l’intégration économique européenne. Mais chacun d’eux entend bien défendre ses intérêts. Les propositions allemandes, sur lesquelles se sont entendus les services de la chancelière Angela Merkel et le ministère de l’Economie, visent surtout à préserver l’équilibre des pouvoirs entre Paris et Berlin au sein de la nouvelle entité, a ajouté le responsable allemand. Plusieurs sources proches du dossier ont expliqué que cela pourrait conduire l’Allemagne à acheter une partie du capital d’EADS, sans doute à Daimler, actionnaire historique aujourd’hui désireux de réduire sa participation. Une telle opération était déjà évoquée avant l’annonce des discussions avec BAE. Mais la Grande-Bretagne, qui doit elle aussi donner son avis sur une éventuelle fusion, pourrait résister à une participation accrue des Etats, en partie pour des raisons idéologiques mais aussi pour protéger les intérêts de BAE sur le marché de la défense aux Etats-Unis, ont dit les sources. L’Etat français, lui, possède 15% d’EADS et souhaite conserver son influence sur la stratégie du groupe, exercée par le biais d’un accord conclu avec Lagardère, actionnaire à hauteur de 7,5%. La France a également demandé que le siège social du nouveau groupe soit installé à Toulouse, où est déjà basé Airbus, et souhaite des garanties sur l’avenir de son industrie de défense, a-t-on appris de source proche des propositions.

 

 

Fonctionnaires : nombre à nouveau en hausse

Fonctionnaires : nombre à nouveau en hausse

 

 

La vapeur est inversée: pour la première fois depuis 2003, le nombre de fonctionnaires de l’État repart à la hausse. Entre son arrivée au pouvoir et fin 2013, le gouvernement socialiste aura créé plus de 6000 emplois supplémentaires. C’est ce qui ressort du projet de budget présenté ce vendredi. Comment ce solde est-il atteint? Près de 17.789 postes, hors contrats aidés, auront été créés en 18 mois, essentiellement dans l’Éducation. Il faut y ajouter les 2000 CDI-CDD de renfort décidés en juin à Pôle emploi. Parallèlement, l’exécutif en aura détruit à la fin de l’année prochaine 12.298 dans les autres ministères et 1303 chez les opérateurs de l’État, ces organismes satellites de l’état épinglés récemment par l’Inspection des finances. Cette baisse «reste très inférieure aux 30.000 suppressions environ opérées chaque année par le gouvernement précédent», se félicite-t-on à Bercy. Au final, le gouvernement aura bien créé 6188 postes nets au bout de 18 mois d’exercice. Pour que cet accroissement du nombre de fonctionnaires en début de mandat ne soit pas contradictoire avec la promesse de «stabilisation des effectifs sur le quinquennat», il faudra que le nombre de suppressions de postes dépasse celui des créations au cors des années suivantes. En 2013, conformément à l’engagement présidentiel, les effectifs dans l’Enseignement augmenteront en 2013 de 10.000 postes (dont 8800 pour le seul ministère de l’Éducation nationale), sans compter les 6800 déjà votés pendant l’été pour la rentrée 2012. 1000 créations de postes seront également réalisées dans la sécurité (480) et la justice (520). C’est, sans surprise, la Défense, qui subira les coupes les plus claires: -7234 postes en 2013. «Les autres ministères participeront à l’effort de stabilisation de l’emploi public à hauteur de 5064 postes, note Bercy. Cela correspond à un taux d’effort moyen de 1,6%». Et principalement l’Économie (-2353), l’Égalité des territoires (-662), l’Écologie et l’Intérieur hors police et gendarmerie (-614 chacun), les Affaires sociales et la Santé (-186), les Affaires étrangères (-184)… Ces réductions se feront via «mutualisation de fonctions support, simplification des procédures et des structures, optimisation des moyens, meilleure répartition des effectifs entre les différents niveaux d’administration», argumente le gouvernement sans plus de détail. La masse salariale de l’État, hors pensions de retraite, enflera, à périmètre constant, de 200 millions d’euros en 2013, à 80,6 milliards.

 

 

Nouvelle taxe pour les retraités

Nouvelle taxe pour les retraités

Les retraités seront mis à contribution dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui sera présenté lundi. La ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay, a confirmé ce vendredi qu’un prélèvement annuel de 0,15% s’imposerait à partir de 2013 aux pensions des retraités soumis à l’impôt sur le revenu. Le gouvernement étend ainsi la Contribution solidarité autonomie (CSA) aux retraités. Instaurée en 2004 par le gouvernement Raffarin pour financer la dépendance, elle est versée par les entreprises, qui s’acquittent d’un montant de 0,3% de leur masse salariale. Les salariés, en «échange», travaillent un jour de plus dans l’année – c’est la fameuse journée de solidarité. Ce mécanisme a rapporté 2,33 milliards aux pouvoirs publics l’an dernier. En 2013, les recettes issues de ce nouveau prélèvement sur les retraités contribueront au redressement des comptes de la Sécurité sociale. Elles devraient ensuite être affectées au financement de la dépendance, dont la réforme est promise par la ministre déléguée pour 2014.  Depuis la parution du dernier rapport de la Cour des comptes fustigeant les allègements et exonérations fiscales dont profitent les retraités – 12 milliards d’euros par an au total -, le débat sur l’ampleur de leur participation à l’effort budgétaire est relancé. Entre autres, l’institut de la rue Cambon préconisait de supprimer l’abattement de 10% dont ils bénéficient et d’aligner leur CSG (au maximum 6,6%) sur celle des salariés (7,5%). Des pistes que le gouvernement semble avoir pour l’instant écartées. Interrogé à ce sujet jeudi soir sur France 2, le premier ministre a nié toute hausse de la CSG. «Les retraités ne sont pas des nantis», a justifié Jean-Marc Ayrault. Il néanmoins précisé que ceux d’entre eux qui reçoivent les pensions «les plus importantes» pourraient contribuer au financement de la dépendance.  En appliquant cette contribution de solidarité autonomie aux seuls retraités soumis à l’impôt sur le revenu, le gouvernement ne touche, selon le ministère des Affaires sociales, que la moitié de ces 15 millions de personnes.

 

 

Budget 2013 : intenable malgré une rigueur historique

Budget 2013 : intenable malgré une rigueur historique

Le projet prévoit 20 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires (10 sur les ménages, 10 sur les entreprises), auxquels s’ajoutent 4,4 milliards déjà votés durant l’été, ainsi que 10 milliards d’économies sur les dépenses de l’Etat et 2,5 milliards sur les dépenses d’assurance maladie.  Un tel effort sera inédit en période de croissance très faible et de chômage élevé (avec plus de 3 millions de sans emploi), et l’objectif réaffirmé vendredi par le gouvernement socialiste de réduire le déficit de 4,5% cette année à 3% l’an prochain est jugé intenable par de nombreux économistes.  Ce budget doit permettre d’ »inverser la courbe de la dette », selon le ministre des Finances Pierre Moscovici. Elle a atteint « un seuil absolument critique » qui menace la croissance, a-t-il insisté.  Selon les prévisions du gouvernement, la dette publique dépassera un nouveau record en 2013, s’établissant à 91,3% du PIB (64,2% en 2007). Sa charge restera encore le premier poste budgétaire de l’Etat, réduisant les marges de manoeuvre des politiques économiques.  Le budget 2013 a été bâti sur une hypothèse de croissance de 0,8%, que M. Ayrault juge « réaliste » et « atteignable », malgré les doutes des économistes.  Bien au-delà des budgets d’austérité adoptés ces dernières années en France, il s’agit cette fois, selon le président François Hollande, de l’effort « le plus important depuis 30 ans ». Ou depuis toujours, selon les économistes.   »1,5 point de PIB de réduction du déficit, c’est considérable. Mais surtout, en période de croissance zéro, c’est exceptionnel, ça n’a jamais existé », déclare à l’AFP Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). « Du jamais vu », confirme Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques.  En tout, entre 2011 et 2013, les augmentations de prélèvements en France auront totalisé une soixantaine de milliards, chiffre toutefois en deçà des cures d’austérité en cours en Espagne ou en Italie.  Ces hausses vont toucher en priorité les ménages aisés et les grandes entreprises. Selon le ministère des Finances, 4,1 millions de foyers français, parmi les plus aisés, devont payer plus d’impôts quand 8,5 millions en paieront moins.  Les revenus du capital seront désormais imposés sur le même barème que ceux du travail et l’impôt de solidarité sur la fortune sera relevé. Une taxe exceptionnelle à 75% sur les plus riches (ceux dont le revenu excède un million d’euros annuel) est en outre créée pour deux ans.  L’opposition de droite a aussitôt dénoncé un « très mauvais choix ». « Jamais on n’aura infligé aux ménages ni aux entreprises un tel choc fiscal qui va amputer le pouvoir d’achat et faire courir des risques sur la consommation », a fait valoir le président de la commission des Finances de l’Assemblée, Gilles Carrez.  Parallèlement aux hausses d’impôts, l’Etat s’engage à faire un effort de 10 milliards d’euros sur ses dépenses, en gelant ses effectifs et en s’attaquant notamment aux excès des agences opératrices de l’Etat. Le texte prévoit ainsi la suppression de 12.298 postes dans les ministères non prioritaires au profit de la création d’environ 11.000 postes dans l’Education, la Justice, et la Police.

 

 

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vendredi 28 septembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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