Immobilier : baisse des prix dans l’ancien
La baisse des prix des logements en France dans l’immobilier ancien a ralenti, mais elle est restée suffisante depuis un an pour que la part des acheteurs de moins de trente ans augmente, selon le dernier point de marché de Century 21. Dans ce réseau d’agences immobilières, la baisse a été limitée à -1,7% tous types de biens confondus entre le 3ème trimestre 2012 et le 3ème trimestre 2011, contre -2,6% entre le 1er semestre 2012 et la même période en 2011. Ce coup de frein est dû « en partie au retour sur le marché des primo-accédants, qui profitent du recul des prix observé au 1er semestre ainsi que des taux d’intérêt extrêmement bas pour acheter leur première résidence principale », analyse t-on chez Century 21. La part des moins de 30 ans parmi les acquéreurs a augmenté, selon les estimations du réseau, de 8,4% au 3ème trimestre 2011 par rapport à un an plus tôt. Ces acheteurs d’un premier logement empruntent davantage (78,2% d’entre eux au 3ème trimestre 2012 contre 75,3% au 1er semestre 2012 à) et sur de plus longues durées (en moyenne 20,2 ans). Pour autant, ils ne suffisent pas à compenser la chute du nombre de transactions, de 15 % au troisième trimestre sur un an. D’une manière générale, les vendeurs refusent de revoir à la baisse leurs prétentions financières, et bloquent ainsi les transactions. La baisse des prix peut sembler très modeste voire insuffisante pour rendre un achat accessible aux jeunes mais la moyenne nationale de -1,7 % masque des mouvements très sensibles dans certaines régions. Par exemple, en Auvergne, en Poitou-Charentes et en Aquitaine, les prix ont dévissé de 10% sur un an au troisième trimestre. En Rhône-Alpes, la baisse a atteint 8 % et les grandes agglomérations n’ont pas été épargnées : à Lyon, les prix ont cédé 6 %. A ces quatre régions s’en ajoutent onze qui ont vu leur prix reculer : l’Alsace, La Basse-Normandie, la Franche-Comté, la Haute-Normandie, le Languedoc-Roussillon, le Limousin, la Lorraine, Midi-Pyrénées, le Nord, La Picardie, les Pays-de-la Loire. En PACA, si les prix ont monté de 9 % (ils avaient corrigé l’an dernier), ils ont baissé à Marseille de 5 %. Ailleurs, la stabilité a pour conséquence la chute du nombre de transactions. Reste le cas, à part, de Paris et sa région. Dans la Capitale, où le montant moyen d’acquisition ressort à 390.358 euros, le prix moyen au mètre carré continue de monter (+1,2 % en un an à fin septembre) pour atteindre 8.635 euros. Selon Century 21, un nombre élevé de transactions a été réalisé à titre d’investissement locatif, jusqu’à 30% des acheteurs dans ce réseau. Mais même à Paris, le volume de transactions qu’il a réalisées a baissé de 14,7% en un an. En Ile-de-France, où 83% des transactions ont concernét l’acquisition d’une résidence principale au troisième trimestre, les prix n’ont reculé que de 0,5% sur douze mois, tandis que le nombre de transactions, lui, a chuté de 16,7% par rapport au 3ème trimestre 2011. « Le marché francilien n’a pas encore suffisamment corrigé ses excès pour retrouver un nouvel équilibre », commente Century 21.
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