Face aux fermetures d’usines Ayrault propose une loi bidon
Aucune promesse, aucun engagement vis-à-vis des plans sociaux ou des fermetures d’usines de la part d’Ayrault ; mis à part une loi bidon pour contraindre une société qui ferme à chercher un repreneur ; Une obligation qui n’engage guère ; il faut en effet chercher et non trouver nécessairement ; même si on trouve un repreneur, dans quelles conditions , Il y aura toujours un repreneur marron pour reprendre une activité pendant quelques mois et qui laissera tomber l’entreprise en liquidant éventuellement au passage les actifs. Jean-Marc Ayrault a affiché un volontarisme de façade jeudi soir sur France 2, assurant que son gouvernement, qui veut inverser la courbe du chômage d’ici à un an, ne renoncerait « jamais » face aux plans sociaux et que l’Etat prendrait ses « responsabilités » pour sauver le site ArcelorMittal de Florange. La menace de l’arrêt des deux hauts fourneaux a été abordée dans « Des paroles et des actes », la première grande émission politique du Premier ministre, sur fond de hausse du chômage et d’efforts budgétaires historiques. Sans s’avancer, par « honnêteté », sur la poursuite de l’activité des hauts fourneaux au-delà de lundi, M. Ayrault a appelé le groupe sidérurgique, dont « on ne connaît pas toujours la stratégie », à chercher un repreneur et a promis que, dans le cas contraire, l’Etat prendrait ses « responsabilités ». »Nous travaillons pour trouver des réponses site par site, nous ne renonçons jamais! », a dit M. Ayrault. Devant de nombreux membres du gouvernement, il a appelé, comme dans chacune de ses interventions depuis quatre mois, à la mobilisation et a répété son « précepte: ne jamais renoncer ». « La France est affaiblie », a-t-il admis. « Le temps du redressement du pays est un temps relativement long, avec des étapes », a-t-il déclaré. Après avoir émis des réserves sur l’objectif présidentiel d’inverser la courbe du chômage d’ici à un an, M. Ayrault, là aussi, a affiché son volontarisme. « On fera tout pour réussir (…) Il est important de se fixer des objectifs ambitieux », a-t-il affirmé. Avant de proposer une réforme début 2013 pour dynamiser la compétitivité française, il a semblé prêt à explorer toutes les pistes, y compris celle du coût du travail, qui « n’est pas un sujet tabou ». En attendant, il a redit que la CSG et la TVA ne seraient pas augmentées en 2013. Il a réaffirmé l’objectif de ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013 et défendu les choix fiscaux: « neuf Français sur dix » ne seront pas touchés par les hausses d’impôts, a-t-il promis. Ce qui est faux puisque la non actualisation du barème de l’impôt sur le revneu ou les heures supplémentaires touvhent 16 millions de franaçis. Interpellé au sujet de ces mesures fiscales qui touchent de nombreux Français, il a esquivé, évoquant seulement les prélèvements qui figureront dans le budget 2013. Il a exclu d’augmenter le taux de CSG pour les retraités en 2013, mais il a laissé entendre que les retraités les plus aisés pourraient contribuer au financement de la dépendance, au nom de la « solidarité intergénérationnelle ».
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