Pôle emploi : le procès de l’inutilité de l’organisme
Procès exemplaire contre pôle emploi de la part d’un chômeur, il pourrait y en avoir d’autres. Surtout, la plupart des demandeurs d’emplois pourraient légitimement se retourner conte pôle emploi dont l’ incapacité à proposer des emplois n’est plus à démontrer. Sans parler des procédures administratives inutiles, contradictoires et vexatoires pour décourager les chômeurs. En clair, pôle emploi ‘s’occupe du chômage mais pas de l’emploi. En cause évidemment la situation économique générale mais aussi l e faiat que le marché de l’emploi ne passe pas par pôle emploi mais par les agences privées. Enfin comment exiger du personnel de pôle emploi ,qui n’a qu’une idée très approximative du marché du travail, qu’il soit en capacité de comprendre et d ‘agir pour favoriser la réinsertion professionnelle ( hormis en matière de formation et encore). En fait la plupart des entretiens avec les conseillers se terminent de la même manière, ; le conseiller enregistre pour la énième fois la situation du chômeurs ( état civil, formations suivi, qualification, emploi recherché etc.) et remet au chômeur la copie de cette situation ; c’est ce qu’on appelle le suivi !Ancien chargé de clientèle chez Veolia, un demandeur d’emploi ( 54 ans) reproche à l’institution publique de ne pas lui avoir fait parvenir des offres qui pourtant correspondaient à son profil. «Mon client cherche un poste de responsable de gestion, donc un domaine où il y a de l’emploi», déclare Me Hennequin. En cela, l’établissement public «a violé ses obligations», affirme l’avocat, «en ne proposant ni rendez-vous mensuel, ni actualisation du projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE).» «Aujourd’hui, mon client se trouve dans une situation d’urgence: il arrive en fin de droits, son épouse est interdite bancaire, il reçoit les procès verbaux des huissiers de justice», détaille l’avocat. A l’issue de l’audience, qui aura lieu ce mardi dans le cadre d’une procédure en référé, le juge aura 48 heures pour statuer sur «l’obligation de placement» réclamée par l’avocat du demandeur d’emploi. Celui-ci considère que le droit du travail a été enfreint, entraînant la violation de deux libertés fondamentales, le droit effectif au travail et le droit au respect de la vie privée et sociale. Contacté par lefigaro.fr, Pôle emploi concède «qu’effectivement il y a eu un manque», même si, précise-t-on, celui-ci ne concerne que la recherche d’emploi et non pas l’indemnisation. Selon l’établissement public, cette plainte a peu de chances d’aboutir, car «en se basant sur le droit du travail, nous ne pouvons juridiquement être tenus pour responsables si un demandeur d’emploi ne trouve pas satisfaction à l’issue de sa période d’accompagnement.»
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