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Archive mensuelle de juillet 2012

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Notation-Moody’s : perspective abaissée pour l’Allemagne et le Luxembourg

Notation-Moody’s : perspective abaissée pour l’Allemagne et le Luxembourg

 

Les perspectives de dégradation générale de l’Europe se précisent car Moody’s Investors Service a annoncé lundi avoir abaissé de stable à négative la perspective sur les notes « Aaa » de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg, évoquant une montée des incertitudes liées à la crise de la dette de la zone euro. L’agence de notation a en revanche confirmé la perspective stable de la note « AAA » de la Finlande. Moody’s a précisé que la probabilité de voir d’autres pays de la zone euro, dont l’Espagne et l’Italie, demander de l’aider était accrue. Le cas échéant, le poids d’une telle aide pèserait essentiellement sur les pays de la zone euro les mieux classés. « Les décisions annoncées prennent en compte les implications de certains développements de la zone euro, comme par exemple le risque croissant de voir la Grèce sortir de la zone euro, la probabilité accrue d’une aide pour d’autres pays de la zone euro et une croissance économique à l’arrêt », souligne Moody’s dans un communiqué. »D’ici la fin du troisième trimestre, Moody’s évaluera également les implications de ces développements sur les notes « Aaa » de la France et de l’Autriche, dont la perspective avait été baissée de stable à négative en février. »"Plus spécifiquement, Moody’s examinera si ces perspectives sont toujours appropriées ou si une revue plus approfondie des notes est nécessaire. »

 

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lundi 23 juillet 2012

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Espagne : la croissance plonge encore

Espagne : la croissance plonge encore

 

En pleine tempête financière, l’Espagne annonce que sa croissance dégringole encore : pas de quoi rassurer les marchés. Le produit intérieur brut (PIB) espagnol s’est contracté de 0,4% sur la période avril-juin par rapport aux trois premiers mois de l’année après une baisse de 0,3% sur janvier-mars, selon le rapport mensuel de la banque centrale. La première estimation officielle de l’évolution du PIB au deuxième trimestre est attendue le 30 juillet. Alors que sur le marché de la dette le rendement des obligations d’Etat à 10 ans espagnoles dépasse largement le seuil de 7% jugé insoutenable sur la durée, le ministre de l’Economie Luis de Guindos a exclu toute demande d’une aide financière extérieur à l’Etat. Interrogé sur cette éventualité en marge d’un congrès sur l’aide aux banques, le ministre a répondu : « Absolument pas. » Les ministres des Finances de l’Eurogroupe ont donné vendredi leur feu vert à une aide au seul secteur bancaire espagnol, une enveloppe qui pourrait atteindre 100 milliards d’euros, mais les marchés craignent désormais de voir le gouvernement central forcé à son tour de solliciter un renflouement, comme l’ont fait ceux de l’Irlande, du Portugal et de la Grèce. Si les ministres de Mariano Rajoy assurent qu’ils ne peuvent plus faire grand-chose pour faire baisser les coûts de financement de l’Etat, le gouverneur adjoint de la banque centrale plaide pour de nouvelles mesures d’austérité. « (Les tensions actuelles sur les marchés) reflètent les problèmes en Espagne comme dans la zone euro », a dit Fernando Restoy, après une conférence à Madrid.

Electricité : petite augmentation de 2%, avant de très grosses

Electricité : petite augmentation de 2%, avant de très grosses

Une petite augmentation limitée à 2%, comme le gaz avant de plus grosses. L’électricité aurait du augmenter de près de 6% ; ce sera pour plus tard et bien au-delà pour rétablir les comptes d’EDF. Le gouvernement avait déjà inventé  la contribution au service public de l’électricité (CSPE), on peut imaginer que l’ingénierie fiscale française inventera une appellation aussi ésotérique pour augmenter comme c‘est prévu de 50% l’électricité en France d’ici 2020 ; augmentation évalué par une commission du sénat. Après le gaz, le courant: les tarifs réglementés de l’électricité ont donc augmenté de 2% ce lundi, en vertu d’un arrêté publié la veille au Journal Officiel (JO), et conformément à la décision du gouvernement de limiter les hausses de prix de l’énergie.  Cette hausse de 2% hors taxes, entrée en vigueur ce lundi, s’applique aux tarifs réglementés (dits tarifs Bleu, Jaune et Vert) auxquels particuliers et entreprises peuvent souscrire auprès d’EDF ou de certains fournisseurs locaux historiques.  D’après le site internet d’EDF, sur lequel ont été mis à jour les tarifs par catégories d’abonnements, ce relèvement de tarif va se traduire par une augmentation « de 1,7% TTC pour tous les clients résidentiels au tarif Bleu », soit une augmentation moyenne de 0,9 euro par mois toutes taxes comprises.  Cette augmentation tarifaire est conforme à la décision du gouvernement Ayrault de faire en sorte que la hausse des prix de l’énergie et des trains (hors TGV) ne dépasse pas l’inflation, soit 2%.  Elle a été appliquée en dépit d’un avis en partie défavorable du régulateur du secteur, la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Celle-ci a jugé dans un avis également paru dimanche au JO que la hausse de 2% ne permettait pas de couvrir complètement les coûts de production d’EDF pour les tarifs bleu et jaune prévus cette année, contrairement à ce que prévoit la législation. Ces tarifs auraient dû selon ses calculs être relevés de 5,7% et 2,6%, respectivement.  A noter qu’à cette hausse des tarifs réglementés est venu s’ajouter début juillet une augmentation décidée par l’ancien gouvernement Fillon de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe prélevée sur les factures d’électricité, qui sert entre autres à financer le développement des énergies renouvelables.  Cette hausse de la CSPE entraîne à elle seule une augmentation de 1,3% en moyenne des factures d’électricité, d’après EDF, soit 9 euros par an.

 

Grèce: encore une erreur stratégique, la nouvelle aide financière pas avant septembre

Grèce: encore une erreur stratégique, la nouvelle  aide financière pas avant septembre

 

 

 

On se demande si la commissions européenne est du coté des pompiers ou des incendiaires pour étreindre l’incendie de la crise financière. Alors que dans la nuit et tôt ce matin, les marchés ont clairement indiqué leur méfiance vis-à-vis de l’Espagne et au-delà de l’Europe, la commission décide précisément  aujourd’hui que la prochaine aide  à la Grèce ne viendra pas avant septembre.   »La Commission est confiante dans le fait qu’une décision sur le prochain décaissement va avoir lieu dans un futur proche, même s’il est peu probable que cela survienne avant le mois de septembre », a déclaré lors d’un point de presse Antoine Colombani, un des porte-parole de l’exécutif européen.  Dans le même temps des responsables allemands souhaitent de départ de la Grèce de la zone euro. On se demande si les responsables européens suivent économie et l’évolution des marchés. Une telle déclaration alors que l’euro, les bourses plongent du faiat du manque de crédibilité du plan espagnol, c’est évidemment ajouter de l’huile sur le feu.  Les principaux bailleurs de fonds d’Athènes seront en Grèce mardi pour évaluer l’application du plan d’austérité et l’avancée des réformes promises, dans le cadre d’un second plan d’aide.  Leur rapport devra servir pour décider du déblocage ou non d’une tranche de 31,5 milliards d’euros sur le prêt de 130 milliards accordé en février. Ce prêt international est le deuxième octroyé au pays qui ne peut plus se refinancer sur les marchés. Il est accompagné d’un programme draconien d’ajustement budgétaire, sous le contrôle de la troïka. Il aurait été plus prudent de ne rien dire et mieux d’agar pour éviter la chute ce lundi.

 

Les bourses et l’euro plongent : ça va continuer tant que la BCE n’intervient pas

Les bourses et l’euro plongent : ça va continuer tant que la BCE n’intervient pas

Le CAC pourrait bien terminer la journée autour de — 3% ; même tendance sur les autres places ; L’euro plonge avec les bourses. L’Espagne est en train de  faire la démonstration, après la Grèc,e que la stratégie européenne est complètement inadaptée ; pour résumer toujours trop peu, trop tard et sans effet au contraire sur la croissance. Bref la purge mais sans redressement économique, ni financier ; Du coup, là où 150 milliards auraient suffi pour calmer la spéculation comme en Espagne, il en faudra au moins 300 ! Ensuite un autre pays sera la cible de la spéculation, l’Italie, la France et cela tant que la croissance ne sera pas de retour ou au moins au préalable la confiance. Cela suppose une claire intervention de la BCE et non des déclarations ambigües et inefficaces comme celles de Draghi. Sur le marché des changes, les inquiétudes concernant la zone euro ont entraîné une chute de la monnaie unique, et une flambée du yen, considérée comme une valeur refuge dans ce contexte de regain de tension.  Face au dollar, la devise européenne est descendue jusqu’à 1,2090 dollar dans la matinée, son plus faible niveau en deux ans. Elle s’est ensuite ressaisie et valait 1,2105 dollar en fin de matinée.  L’euro est passé sous les 95 yens pour la première fois depuis novembre 2000, atteignant un plus bas de 94,32 yens vers 09H45, avant de se reprendre et de coter autour 94,50 vers 11H30.  Le ministre japonais des Finances, Jun Azumi, a répété lundi qu’il agirait « de façon décisive pour contrer tout mouvement spéculatif excessif », laissant entrevoir la possibilité d’une intervention sur le marché des changes pour enrayer la flambée du yen qui pénalise lourdement les exportations du pays.  La situation de l’Espagne est au coeur des préoccupations des investisseurs qui craignent que la quatrième économie de la zone euro soit dans l’obligation de demander une aide financière globale et non plus seulement pour ses banques, bien que le ministre espagnol Luis de Guindos de l’Economie ait à nouveau écarté lundi un sauvetage du pays entier.  Vers 12H00, les taux d’intérêts à 10 ans de Madrid atteignaient 7,44% après avoir touché un peu plus tôt 7,5% (contre 7,226% vendredi en clôture), signant un nouveau plus haut depuis la création de la zone euro en 1999.  Ces taux sont jugés insoutenables sur la durée pour l’Espagne.  Loin d’être rassurés par l’approbation vendredi des modalités du plan de secours aux banques espagnoles allant jusqu’à 100 milliards d’euros par la zone euro, les investisseurs se sont surtout inquiétés de la demande d’aide le même jour de la région de Valence, une des plus importantes du pays.  Cette demande est intervenue alors que le gouvernement espagnol a revu à la hausse vendredi le taux de chômage en 2012, à 24,6%, et prévu une poursuite de la récession en 2013. A ce sombre tableau, est venue s’ajouter lundi l’annonce d’une aggravation du recul du Produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre (-0,4%), selon des estimations de la Banque d’Espagne.  Dans le sillage des rendements espagnols, l’Italie a également vu ses taux d’intérêts à long terme progresser nettement au-delà du dangereux seuil de 6%.  Autre sujet d’inquiétude pour les investisseur: la Grèce, où cette semaine le gouvernement rencontre la délégation des trois institutions créancières du pays, UE, BCE et FMI pour tenter de trouver un accord sur les réformes et économies nécessaires au maintien de leur perfusion.  Selon les analystes, le seul espoir à court terme réside dans une intervention de la Banque centrale européenne (BCE). Cela « reste une possibilité dans les semaines à venir si la situation se détériore encore », estiment les stratégistes chez BNP Paribas.

 

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lundi 23 juillet 2012

 

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Alerte financière en Espagne : les taux à 7.55 %, le chemin de la Grèce

Alerte financière en Espagne : les taux à 7.55 %, le chemin de la Grèce

 

Si le niveau des taux persiste, ce qui n’est pas impossible car il va falloir un autre soutien à l’Espagne pour convaincre les marchés, c’est la crise assurée ; pour parler clair une situation à la Grecque. Le rendement de l’emprunt espagnol à dix ans a dépassé 7,55% lundi pour la première fois depuis la création de l’euro, les investisseurs s’alarmant de l’état des finances publiques des collectivités locales espagnoles et de leurs répercussions sur celles de l’Etat. Après la Communauté de Valence, vendredi, c’est la région de Murcie qui devrait appeler l’Etat central et, selon la presse, une demi-douzaine de gouvernements régionaux devraient le faire à leur tour, faute de parvenir à se financer sur le marché. A 7h35 GMT, le rendement de l’emprunt espagnol atteignait 7,53% sur le marché secondaire. Le rendement de la dette à cinq ans s’inscrivait à 7,22% et celui de la dette à deux ans à 6,315%.Ce nouvel accès de tension touchait aussi les obligations d’Etat italiennes, dont le rendement à dix ans avoisinait 6,37%, dépassant ainsi le rendement de la dette irlandaise de même échéance pour la première fois depuis janvier 2009.

 

PSA: accord avec Toyota

PSA: accord avec Toyota

Bonne nouvelle pour PSA, un accord avec Toyota, sans doute et de très loin le constructeur automobile le plus fiable et le plus solide. Une preuve s’il en fallait, en plus des résultats de Toyota, en Afrique où on recherche les véhicules les plus fiables, Toyota a remplacé depuis longtemps Peugeot et ses 504 ou 404.Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën et le japonais Toyota ont annoncé lundi un accord de coopération par lequel le français construira pour le second des véhicules utilitaires légers, un signe favorable pour l’avenir du site de Sevelnord. Le groupe français cherchait un partenaire pour remplacer Fiat sur le site de Sevelnord, à Hordain, où il construisait ce type de véhicules en partenariat avec le constructeur italien jusqu’à ce que ce dernier se retire. Le communiqué commun ne mentionne toutefois pas le site de Sevelnord car les choses ne sont pas encore tranchées.  Le groupe PSA Peugeot Citroën avait en effet posé trois conditions pour la pérennité du site de Sevelnord, dont les deux premières sont remplies: que l’accord avec Fiat soit formellement dénoué et qu’un partenaire soit trouvé.  La dernière condition est de « s’assurer de la compétitivité du site », a déclaré un porte-parole du constructeur, ajoutant que les « choses sont en bonne voie ».  Egalement interrogé par l’AFP, le constructeur Toyota a déclaré que le choix du lieu de production des véhicules est « de la responsabilité de PSA ».  Selon le communiqué, « PSA Peugeot Citroën fournira à Toyota des véhicules de taille moyenne qui seront commercialisés en Europe sous la marque Toyota ».   »Dans un premier temps, à partir du deuxième trimestre de 2013, PSA Peugeot Citroën fournira des véhicules utilitaires légers issus de ses gammes existantes Peugeot Expert et Citroën Jumpy. L’accord prévoit également une collaboration sur la prochaine génération de véhicules devant être produits par PSA Peugeot Citroën. Cette collaboration devrait s’étendre au-delà de 2020″, ajoutent les groupes.  S’il est prévu que le groupe japonais « participe directement au développement et aux investissements industriels » à ces futurs véhicules, « aucune prise de participation ni production commune ne sont envisagées », selon le communiqué.

 

Trierweiler : « tout va bien » ; Tant mieux on est rassuré

Trierweiler : «  tout va bien » ; Tant mieux on est rassuré

 

Encore un tweet de Trierweiler qui ne sait sans doute pas quoi faire de son temps, de son rôle, et même de ses pensées hautement philosophiques. Un message inutile : « Tout va bien chers amis. Magnifique discours du Président pour la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv. Très émouvant ». Un message d’ado sans doute qui confond son humeur du jour avec la situation du pays. Cyclothymique Trierweiler et irresponsable en même temps. On ne lui demande rien, surtout pas ; la journaliste mondaine se croît contrainte de faire connaître ses pensées ; elle a sans doute une haute considération de sa fonction et même de son métier. Forcément journaliste politique à Paris Match qui est à la politique ce que MacDo est à la gastronomie ; Et femme du président, c’est-à-dire rien, strictement rien  sur le plan institutionnel ; A force de manger des petits fours et de boire du champagne dans les cocktails mondains, on se fait forcément une idée pertinente de la France. « Tout va bien », pour elle, sans doute. Hollande, il attend quoi pour lui confisquer son mobile ? Aussi à tous les politiques qui feraient mieux d’exprimer leurs pensées de manière plus élaborées. A moins que le tweet ne soit l’expression la plus adaptée à leurs compétences littéraires !

 

Espagne : un nouveau record sur les taux ; l’annonce d’une nouvelle crise européenne

Espagne : un nouveau record sur les taux ; l’annonce d’une nouvelle crise européenne
Le sommet européen, pas même encore ratifié par les pays sauf exception est déjà obsolète avant ‘d’entrer dans les faits. Un sommet raté  qui n’a pas résolu la crise financière et encore moins la panne de croissance ; Bilan, on s’apprête à sortir la Grèce de l’Euro et il faudra un plan de très grande envergure pour sauver l’Espagne ; bien plus que les 100 milliards accordés aux banques. Sinon ? Ce sera le tour de l’Italie et plus tard de la France. Prévoir donc cet été é une crise, de nouveaux sommets certainement dans l’urgence, ce qui n’est jamais bon.  Ce matin, les taux à 10 ans de l’Espagne restaient largement au dessus des 7% et ont franchi un nouveau record à 7,343%. Les investisseurs redoutent le scénario catastrophe d’un sauvetage global de l’Espagne, quatrième économie de la zone euro. Une envolée des taux encouragée par les déclarations ambigües et mal venues de Draghi sur la pérennité de l’euro, par les nouvelles déclarions allemandes sur la sortie de la Grèce, par les manifestations sociales en Espagne et surtout par la croissance qui s’écroule.L’euro chutait lundi face au dollar et a atteint son plus bas niveau en plus de onze ans face au yen, miné par une flambée des taux d’intérêt en Espagne qui déprimait également les Bourses asiatiques.  Les investisseurs redoutent le scénario catastrophe d’un sauvetage global de l’Espagne, quatrième économie de la zone euro, où le gouvernement prévoit un taux de chômage de 24,6% en 2012 et une poursuite de la récession en 2013.  L’approbation par l’Eurogroupe, vendredi, des modalités d’une aide aux banques espagnoles de jusqu’à 100 milliards d’euros n’a pas calmé les esprits.  « Ce n’est pas le genre de situation où les craintes vont s’envoler juste comme ça. Le montant de l’aide dont aura besoin l’Espagne va probablement augmenter, vu les besoins croissants des gouvernements régionaux », a commenté Masayuki Doshida, analyste chez Rakuten Securities.  Sur le marché des changes, les craintes concernant la zone euro ont entraîné une forte hausse du yen face à la monnaie européenne. L’euro est passé sous les 95 yens pour la première fois depuis novembre 2000, atteignant un plus bas de 94,39 yens avant de se stabiliser très légèrement au dessus de ce niveau.  La devise européenne se dépréciait également face au billet vert, à 1,2099 dollar lundi vers 06H20 GMT contre 1,2156 dollar vendredi soir.  Les mauvaises nouvelles en provenance de Madrid faisaient également chuter les principales Bourses d’Asie-Pacifique.  « L’Europe est définitivement un boulet pour les actifs à risques cette semaine. Les investisseurs craignent que la dette de l’Espagne soit plus lourde que prévu et qu’un sauvetage global soit nécessaire », a estimé Peter Esho, stratège chez CitiIndex en Australie.

États-Unis : crise des céréales avec conséquences mondiales

États-Unis : crise des céréales avec conséquences mondiales  

Le prix des céréales s’envole du faiat des conditions climatiques (mais aussi de la spéculation) et les Etas Unis se tournent vers le Brésil. Premier producteur mondial de maïs, les Etats-Unis commenceraient à acheter au Brésil suite à la grave sècheresse qui frappe l’Amérique du Nord, rapporte le Financial Times. Le maïs brésilien serait devenu moins cher à importer que celui des récoltes américaines, alors que 88% du maïs sont cultivés dans les régions touchées outre-Atlantique. En un mois, les prix du maïs, du blé et du soja se sont envolés de 30 ou 50%, atteignant ou dépassant leur niveau de 2007-08 et faisant resurgir le spectre d’une crise alimentaire et des émeutes de la faim. « Alors qu’il y a quelques semaines nous étions optimistes, la situation s’est retournée d’un seul coup et nous sommes maintenant inquiets », reconnaît Abdolreza Abbassian, économiste pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il y a encore peu, la récolte mondiale de blé était attendue en léger recul mais tous les experts pensaient que ce serait compensé par une production record de maïs. Las, la sécheresse américaine a balayé toutes ces prévisions optimistes. Depuis le début du mois de juin, les grandes plaines agricoles américaines sont soumises à des températures extrêmes et un sévère manque d’eau, ce qui endommage les cultures notamment de maïs et de soja. Et les Etats-Unis restent un acteur incontournable dans le monde agricole: ils représentent plus de la moitié des exportations de maïs dans le monde, un quart de celles de blé et un tiers de celles de soja. « Les stocks mondiaux de céréales disponibles sur le marché sont à leur plus bas niveau historique. Le garde-manger n’est plus aussi rempli », a reconnu Marc Sadler, un expert de la Banque mondiale. Conséquence: les prix flambent et atteignent des niveaux proches voire supérieurs dans certains cas à ceux de 2008, année où les pays importateurs les plus pauvres avaient été secoués par des émeutes de la faim. « S’il est trop tôt pour s’inquiéter outre mesure, la Banque mondiale surveille la situation de près pour évaluer les impacts potentiels pour nos clients », a précisé M. Sadler. Déjà en alerte, les organisations internationales s’accrochent néanmoins à quelques signaux positifs et notamment la situation du riz. Cette céréale dont trois milliards d’humains dépendent devrait enregistrer une production record cette année et les prix ne suivent pas ceux du blé et du maïs. « Nous allons avoir une saison difficile mais si cela ne se dégrade pas davantage nous devrions éviter la situation de 2008″, estime M. Abbassian. Toutefois, les nouvelles venues des Etats-Unis sont de plus en plus alarmantes: les experts estiment que la canicule pourrait perdurer tout l’été et même jusqu’en octobre, grignotant donc encore un peu le potentiel des cultures et poussant probablement les prix vers des niveaux jamais atteints. En mars, la FAO estimait déjà que la facture en céréales des pays pauvres importateurs atteindrait un niveau record en 2012. Avec des cours qui explosent et un taux de change défavorable, l’addition risque de devenir réellement insupportable pour ces pays. « La hausse actuelle des prix est une catastrophe pour les pays d’Afrique de l’Ouest déjà dans une situation désastreuse », explique Malek Triki, porte-parole du programme alimentaire mondial dans cette zone. En juillet, les prix des céréales ont atteint leur plus haut niveau de l’année, mettant à mal les ménages dont les réserves ont été épuisées depuis longtemps, relate celui-ci. « Alors que 18 millions de personnes souffrent déjà de la faim dans le Sahel, cette flambée est très alarmante », confirme Clara Jamart d’Oxfam France. Pour l’ONG, malgré la prise de conscience en 2008 après les émeutes de la faim et les tentatives du G20, rien n’a été réglé. « La situation alimentaire est tellement tendue qu’il suffit de n’importe quel aléa dans un grand pays producteur pour que tout bascule et que tout s’emballe. Nous n’avons pas réglé le problème et, pour ne rien arranger, la spéculation est toujours là ».

 

 

 

Russie l’OMC: un pari risqué en ce moment

Russie l’OMC:  un pari risqué en ce moment

La Russie adhère désormais à l’OMC ; une adhésion attendue depuis longtemps compte tenu de la puissance économique du pays ; ceci étant la question est de savoir si cette adhésion est bien placée dans l’agenda. En effet la crise qui s’étend comme une tâche d’huile au niveau mondial a pour caractéristique,  sous l’effet due concurrence exacerbée, de détruire  les tissus industriels structurellement faibles. Ce pourrait être le cas de celui de la Russie qui n’a pas encore faiat totalement sa mutation économique. En période de croissance mondiale  très faible voire négative, les tissus industriels structurellement peu compétitifs sont les premières victimes. La Douma, la chambre basse du Parlement, avait déjà voté le 10 juillet ce texte, suivie du Conseil de la Fédération, la chambre haute, le 18 juillet. « Le protocole établit la Russie comme membre de l’OMC », est-il écrit dans le communiqué.  La Russie, qui était la dernière grande puissance à ne pas être intégrée à l’OMC et avait obtenu en décembre dernier le feu vert des pays membres de cette organisation internationale à son admission, en deviendra alors le 156e Etat membre.  En entrant à l’OMC, la Russie doit notamment abaisser, ce qu’elle va faire à compter du 1er septembre, ses droits de douane, qui passeront de 9,5% en moyenne actuellement à 7,4% l’année prochaine, à 6,9% en 2014, puis à environ 6% en 2015, avait expliqué le ministre du Développement économique, Andreï Beloussov.  Cette mesure stimulera la concurrence en offrant aux producteurs étrangers un meilleur accès au marché russe, espère le gouvernement.  Les détracteurs du projet, notamment des députés communistes, craignent en revanche que cela ne permette aux étrangers d’inonder le marché de produits bon marché, signant l’arrêt de mort de nombreuses industries héritées de l’époque soviétique.  Le Parti communiste et le parti Russie Juste (centre gauche) s’étaient d’ailleurs tournés vers la Cour constitutionnelle pour tenter de bloquer la ratification du protocole, mais ils avaient été déboutés de leur requête.

L’Allemagne prête à pousser la Grèce hors de l’euro

L’Allemagne prête à pousser la Grèce hors de l’euro

Enfin un constat lucide :  la Grèce ne parviendra pas à honorer ses engagements financiers ; c’es le constat de l’Allemagne mais une attitude cependant hypocrite car il y longtemps qu’on sait que le plan européen est complètement inadapté ; dès lors pourquoi avoir engagé la Grèce sur une voie sans issue ? Le vice-chancelier allemand et ministre de l’Economie Philipp Roesler a réitéré ses doutes quant à la capacité de la Grèce à rester dans la zone euro mais estimé que le scénario, autrefois redouté, d’une sortie de ce pays avait « perdu de son horreur ».  M. Roesler a indiqué, dans un entretien à la chaîne publique ARD, que les partenaires d’Athènes attendaient le rapport des trois institutions créancières du pays sur les progrès réalisés par le pays dans la mise en oeuvre des réformes. Ce rapport doit servir de base à l’Union européenne, la BCE et le FMI pour décider du déblocage ou non d’une tranche de 31,5 milliards d’euros sur le prêt de 130 milliards accordé en février.   »Néanmoins, je dois dire que je suis plus que sceptique », a indiqué M. Roesler, qui est aussi le dirigeant du parti libéral FDP, membre de la coalition gouvernementale que dirige la chancelière Angela Merkel.   »Malheureusement, il est probable que la Grèce ne sera pas en mesure de remplir ses engagements. Et je le dis clairement, si la Grèce échoue à satisfaire aux exigences (de la troïka), il n’y aura plus de paiements pour la Grèce », a-t-il averti.  Selon lui, si le soutien international accordé à ce pays venait à s’arrêter, cela pourrait pousser les Grecs à se dire qu’ »il est peut-être plus intelligent de quitter la zone euro ».   »Pour de nombreux experts, pour le FPD, pour moi, une sortie de la Grèce de la zone euro a perdu de son horreur il y a longtemps », a-t-il assuré.  Le gouvernement grec rencontre cette semaine les chefs de file de la délégation tripartite pour tenter de trouver un accord sur les réformes et économies nécessaires au maintien de leur perfusion.

 

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 dimanche 22 juillet 2012

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