• Accueil
  • > Archives pour juillet 2012

Archive mensuelle de juillet 2012

Page 4 sur 27

France:moral des industriels au plus bas en juillet

France:moral des industriels au plus bas en juillet

Le moral des industriels français s’est dégradé d’un point en juillet par rapport au mois précédent, chutant à son plus bas niveau depuis début 2010, a annoncé mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).L’indicateur synthétique du climat des affaires dans l’industrie a reculé à 90 points contre 91 points en juin, et celui dit « de retournement » reste dans la zone indiquant une conjoncture défavorable, précise l’Insee dans un communiqué.  Si les carnets de commande globaux sont restés « quasi stables », les carnets de commande à l’étranger se sont nettement dégarnis, souligne l’institut de la statistique. Tous deux sont jugés très peu étoffés. L’Insee note également que les perspectives, tant personnelles que générales, se dégradent. « Au vu des perspectives personnelles de production, dont le solde se situe au-dessous de son niveau de long terme (en recul de trois points par rapport au mois précédent), l’activité serait peu dynamique dans les prochains mois », précise l’institut. « Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, reculent très fortement par rapport au mois précédent et atteignent un niveau très inférieur à leur moyenne de longue période », ajoute l’Insee. Pendant la crise de 2008, l’indicateur général du moral des industriels s’était nettement enfoncé sous la moyenne des 100 points. Il avait chuté à l’époque jusqu’autour de 70 points, pour ne revenir que fin 2010 en territoire positif (c’est-à-dire au-dessus de 100 points), puis repasser dans la zone rouge en septembre 2011.

 

Avec une récession de 7% la sortie de la Grèce de l’euro se rapproche

Avec une récession de 7% la sortie de la Grèce de l’euro se rapproche

Cette fois avec 7% de recession annoncée par la Grèce pour l’année 2012, tous les objectifs d’assainissement sont remis en cause. Deux solutions renégocier sérieusement le pan ou envisager la sortie de l’euro. Une solution souhaitée par des pays du nord et surtout l’Allemagne ais qui pourrait bien déclencher l’écartement brutal de la bulle obligataire dans toute l’Europe. La situation économique de la Grèce se dégrade chaque jour un peu plus. Ce mardi 24 juillet, le premier ministre Antonis Samaras a annoncé que la récession pourrait atteindre les 7% cette année. Il ne prévoit pas de renouer avec la croissance avant le début de 2014. Cette baisse de l’activité économique ne permet pas à Athènes de compter sur rentrées fiscales. Un élément qui va rendre encore plus difficile pour le pays d’atteindre ses objectifs d’assainissement budgétaire, qui est pourtant la condition imposée par ses partenaires européens pour recevoir de nouvelles aides. La ministre des Finances autrichienne s’est encore montrée inflexible, ce matin-même. A l’issue d’un Conseil des ministres,  Maria Fekter a affirmé que la Grèce doit réduire ses dettes « sinon il n’y aura pas d’aide« . Elle a, par ailleurs, dénoncé les retards pris par le pays, notamment dans ses engagements de privatisation.  La troïka va pouvoir juger sur place de l’exactitude de ces affirmations. Les représentants de la Commission européenne, du FMI et de la BCE sont en effet de retour à Athènes. Ils ont pour mission d’évaluer l’avancée du programme des réformes et d’économies. Ils doivent rendre au mois de septembre un rapport, dont les conclusions seront déterminantes pour l’avenir de la Grèce. Si la troïka demande à Athènes de faire davantage d’efforts, la crise européenne risque de connaître un nouveau rebond. Une sortie du pays de la zone euro redevient un scénario probable. Les retombées seraient multiples et n’épargneraient aucun pays des membres. Déjà, l’Allemagne en a fait les frais : l’agence Moody’s l’a placée sous perspective négative en raison de l’incertitude croissante sur l’issue que connaîtra la crise de la dette en zone euro.

La commission européenne budgétivore : austérité pour les Etats mais pas pour la superstructure

La commission européenne  budgétivore : austérité pour les Etats mais pas pour la superstructure

 

Cette fois la demande financière de la commission européenne faiat l’unanimité contre elle. La commission qui prône l’austérité pour tous ne le prévoit pads pour elle même. Pas étonnant avec 32 000 fonctionnaires grassement payés là où en faudrait moins de 10 000 la superstructure ne cesse de formuler de nouvelles demandes de financement. Les pays de l’Union européenne (UE) ont rejeté mardi la proposition de budget de l’UE présentée par la Commission européenne pour la période 2014-2020 et les gros contributeurs ont exigé des « économies massives » pour tenir compte du contexte d’austérité général en Europe.  Le commissaire au Budget Janusz Lewandowski a réussi à mécontenter tout le monde avec sa dernière proposition révisée pour tenir compte de l’impact budgétaire de l’adhésion de la Croatie en juillet 2013.  Elle prévoit 988 milliards d’euros, soit 1,03% du revenu national brut total de l’Union (RNB), pour les paiements qui seront effectivement déboursés sur un total d’engagements de 1.033 milliard d’euros, soit 1,08% du RNB.  Les contributeurs nets au budget commun – Allemagne, Royaume-Uni, France, Finlande, Suède, Pays-Bas, Autriche – ont dénoncé une demande excessive et réclamé de la réduire de 100 milliards pour les dépenses pendant la période.  L’Allemagne et le Royaume-Uni se sont montrés les plus sévères. Ils ont exigé de plafonner les dépenses pendant la période à 1% du RNB. « Nous pouvons accepter une croissance des paiements conforme à l’inflation, c’est notre ligne rouge et nous ne reviendrons pas sur cette position », a averti le ministre britannique David Lidington.  Il faut couper dans les propositions de la Commission », a affirmé son homologue allemand Michael Link.  Le ministre français Bernard Cazeneuve a pour sa part plaidé pour « doter à terme le budget commun de ressources propres », afin de remplacer les contributions nationales actuelles. Les contributions des Etats représentent actuellement 75% du budget de l’UE.  Le « groupe des contributeurs nets » a coalisé contre lui un groupe des « amis de la cohésion » fort de quinze adhérents comprenant les nouveaux Etats membres soutenus par l’Espagne, l’Italie, la Grèce et le Portugal.  Ces derniers sont également très déçus par le projet de la Commission, car les financements prévus dans le cadre de la cohésion, qui visent à aider les régions en retard de développement, ont été réduits de 5 milliards d’euros.   »Les économies sont a chercher ailleurs que dans la cohésion », a mis en garde le ministre Tchèque Karel Schwarzemberg. « Ce serait une erreur considérable pour l’image de l’UE, alors que les citoyens lui font de moins en moins confiance », a insisté son homologue italien Enzo Moavero.

L’Espagne refuse un plan de sauvetage global et fait les fonds de tiroirs !

L’Espagne refuse un plan de sauvetage global et fait les fonds de tiroirs !

L’Espagne refuse toujours un plan de sauvetage global comme elle avait refusé pendant longtemps le sauvetage des banques ; Pour ne pas perdre la face, compte tenu du coût exorbitant des taux, l’Espagne va demande une ligne de crédit à l’Europe pour faire les fins de mois. Une solution bancale car la véritable issue serait intervention directe de la BCE pour sauver la situation. Et notamment peser sur des taux insoutenables. L’Espagne envisage de recourir à un « plan de sauvetage global assoupli » avec une ligne de crédit, pour faire face à une échéance de quelque 28 milliards d’euros en octobre qu’elle ne pourra honorer aux taux d’emprunt actuels, affirme mardi le journal El Economista.  Soulignant que le prix d’un « sauvetage global » de la quatrième économie de la zone euro, similaire à ceux de la Grèce, de l’Irlande ou du Portugal, serait trop élevé, Madrid envisage des alternatives, écrit le journal citant des sources gouvernementales.  Cette nouvelle aide européenne, après le plan accordé aux banques espagnoles, qui pourra atteindre cent milliards d’euros, se ferait par la négociation d’un « plan de sauvetage global assoupli », selon ces sources.  Les pays européens concéderaient alors une ligne de crédit temporaire pour affronter les échéances financières en 2012, comme l’aide aux régions pour lesquelles le gouvernement a annoncé la création d’un fonds public d’un maximum de 18 milliards d’euros.   »Ce qui est en jeu, c’est éviter un effondrement financier imminent », affirme le journal, soulignant que les analystes sont unanimes pour dire que si les taux d’emprunt record se poursuivent, l’Espagne ne pourra affronter une échéance de près de 28 milliards d’euros en octobre.  A court terme, l’unique solution passe par une action de la Banque centrale européenne (BCE) pour voir un relâchement des taux », notamment par un achat de dette espagnole », affirme l’opérateur de marché Renta4, résumant l’avis de nombreux experts.

 

Madrid, Rome et Paris demandent une mise en œuvre rapide du sommet européen

Madrid, Rome et Paris demandent une mise en œuvre rapide  du sommet européen

Toujours trop tard, trop peu et mal, ce qui pourrait caractériser en général les décisions européennes et en particulier le sommet européen, compromis boiteux accepté par Merkel mais auquel ont met des bâtons dans les roues. Alors que « la rapidité est une condition essentielle du succès de toute initiative européenne », « il y a un décalage préoccupant entre la décision qu’a prise le Conseil européen et l’application de ces accords », affirme le secrétaire d’Etat espagnol pour l’Union européenne Estado Mendez de Vigo, cité dans ce texte, sans plus de précision.  A l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, Rome et Madrid ont notamment obtenu que le fonds européen de stabilité financière (FESF) et son remplaçant, le mécanisme européen de stabilité (MES), puissent recapitaliser directement les banques en difficulté sans alourdir la dette du pays. Mais il reste encore des inconnues, qui concernent en particulier le lancement du MES, pare-feu permanent de la zone euro, et son fonctionnement, alors que l’Allemagne refuse toute mutualisation de la dette.  Le MES a pris du retard et ne sera pas sur pied avant fin septembre au mieux, car la Cour constitutionnelle allemande doit se prononcer le 12 septembre sur cet instrument doté d’une capacité de prêt de 500 milliards d’euros.  En attendant, la zone euro doit faire avec le fonds de secours existant, le FESF, qui dispose d’environ 200 milliards d’euros. Une somme jugée insuffisante pour « sauver » un pays comme l’Italie, lestée par une dette colossale, ou pour prêter à l’Espagne.   »S’il faut intervenir massivement en août, il y a un problème », admettait récemment un diplomate européen.

Filière automobiles : un plan de bricolage de court terme

Filière automobiles : un plan de bricolage de court terme

Le plan annoncé demain sera forcément du bricolage car l’analyse stratégique du secteur, sa situation financière, le mâché n’auront pas été analysés ; On s’oriente vers des bonus vers les véhicules nom polluants notamment électriques alors que ce segment de marché est insignifiant. Evidemment pas de remise cause de la fiscalité globale qui plombe la compétitivité ; pas de remise en cause plus fondamentale sur le concept même de l’automobile (voir articles).La journée du 25 juillet 2012 sera assurément éprouvante pour le secteur automobile français. Le même jour, le gouvernement va dévoiler en Conseil des ministres son plan d’action pour relancer la filière automobile française, tandis que PSA présentera en Comité central d’entreprise son plan massif de suppressions de postes portant sur plus de 8000 emplois. Pour l’heure, difficile de savoir précisément ce que le gouvernement a concocté, mais les grands leviers du plan sont déjà connus. L’Expansion.ocm fait le point.  C’est la seule piste qui a commencé à être détaillée par le gouvernement. Le 18 juillet, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a déclaré que le gouvernement souhaitait soutenir « les véhicules propres et innovants » et qu’il était « très tenté d’améliorer le bonus-malus écologique », qui permet de subventionner la construction de voitures électriques et hybrides. Ce dispositif devrait en très grande partie bénéficier à Renault, qui produit plusieurs de ses modèles électriques en France, et à PSA, dont l’ensemble des hybrides diesel sortent de ses usines hexagonales. Aujourd’hui, les voitures rejetant moins de 50 g de CO2 par km sont éligibles à un bonus écologique de 5000 euros, contre 2000 euros pour celles émettant moins de 110 g de CO2/km, en l’occurrence les hybrides comme les Peugeot 3008 et 508 hybrides. Le gouvernement pourrait donc décider de modifier le barème pour rendre ces technologies plus abordables. Le bonus maximum pourrait par exemple être relevé à 7000 euros, mais avec un seuil plus restrictif afin de le réserver aux seuls véhicules 100 % électriques. Cela ne devrait même pas coûter très cher à l’Etat, étant donné la faiblesse des ventes!  C’est d’ailleurs la limite qui est mise en avant par certains observateurs. « Même dans les hypothèses optimistes, l’hybride ou l’électrique seront encore très minoritaires à l’horizon 2020″, estime ainsi Carlos da Silva, analyste au cabinet IHS Automotive. Le marché des véhicules verts a beau être porteur, il peine aujourd’hui à décoller. La question des infrastructures de recharge notamment reste centrale dans le déploiement de ces technologies, et c’est pourquoi le gouvernement sera également très attendu sur ce point.  Le fonds de modernisation des équipementiers automobiles devrait également être renforcé, selon plusieurs sources de presse. Ce fonds a été créé en janvier 2009 en pleine crise du secteur auto, pour sécuriser les approvisionnements des constructeurs et des grands équipementiers (Valeo, Faurecia, Bosch…). Il est doté d’environ 600 millions d’euros, et financé par le Fonds stratégique d’investissement, PSA et Renault, à hauteur d’un tiers chacun. Par la suite, il avait été complété par les garanties apportées par Oséo afin de permettre aux PME de continuer à accéder au financement bancaire. Pour le gouvernement, il est absolument impératif de trouver une solution aux difficultés de ce secteur qui employait 85.000 personnes fin 2011, contre 108.000 deux ans plus tôt selon la Fiev. Depuis quelques semaines, plusieurs sous-traitants automobiles se sont retrouvés au bord du dépôt de bilan, affectés par la chute du marché européen. Pour les syndicats, il est donc urgent d’agir. Mais selon Philippe Portier, de la CFDT métallurgie, le secteur ne s’en sortira pas sans « réviser la relation donneurs d’ordre/sous-traitants ».  Autre piste possible, le recours au grand emprunt pour favoriser la R&D dans le domaine des technologies vertes. Le crédit impôt recherche, qui doit être bientôt révisé, pourrait lui aussi être remobilisé en faveur de l’industrie automobile.  Une chose est sûre: le retour de la prime à la casse n’est clairement plus une option, comme l’a confirmé François Hollande lors de son interview du 14-Juillet. Le dispositif qui a permis au marché de ne pas s’effondrer en 2008 coûterait trop cher à mettre en place (elle a déjà coûté un milliard d’euros). Les experts estiment également que son caractère temporaire n’est pas adapté aux problèmes structurels que rencontrent aujourd’hui l’industrie automobile. Certains fabricants, comme PSA, estiment même qu’il a donné de mauvaises habitudes aux consommateurs en les déconnectant du « juste prix ». Selon les Echos, l’Etat pourrait envelopper tout ça dans une grande campagne de communication destinée à renforcer le made in France. Quoi qu’il en soit, ce plan de soutien ne se fera pas sans contreparties. Le gouvernement a suffisamment insisté sur ce point. Mais ces contreparties dépendront également des aides qui pourraient être accordées de façon plus ou moins directes aux constructeurs.  L’hypothèse des prêts bonifiés de l’Etat, comme ceux accordés dans le cadre du Pacte automobile 2009, n’est toujours pas exclue. Mais les aides spécifiques aux constructeurs ne devraient pas être dévoilées demain. Le gouvernement devrait en effet attendre la fin de la mission d’expertise sur PSA, dont les conclusions seront rendues le 31 juillet, pour présenter d’éventuelles mesures personnalisées…

 

Livret A: 300 milliards, la collecte grimpe encore

Livret A: 300 milliards,  la collecte grimpe encore

300 milliards sur les livrets d’épargne, un chiffre record qui témoigne de l’attentisme  des consommateurs qui craignent  évidemment  un choc financier (et donc fiscal) pour la France. La collecte nette (dépôts moins retraits) sur le Livret A a encore progressé en juin, pour atteindre 11,17 milliards d’euros depuis le début de 2012, un rythme qui pourrait faire de cette année l’un des meilleurs crus de ce livret. La collecte nette sur le premier semestre est notamment supérieure à celle de la même période de 2011 (10,07 milliards d’euros), l’année dernière ayant été la deuxième meilleure de l’Histoire du Livret A avec 17,38 milliards d’euros sur 12 mois. Le record historique date de 2008, année du déclenchement de la crise financière avec 18,7 milliards d’euros, 2009 arrivant en troisième position avec 16,55 milliards. Hormis ces trois années, le Livret A n’a jamais dépassé 7,05 milliards en 194 années de son histoire. Fin juin, 228,1 milliards d’euros étaient déposés sur un Livret A. Le taux du livret préféré des Français a été modifié pour la dernière fois en août 2011, passant de 2% à 2,25%. Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a décidé mi-juillet d’appliquer la formule de calcul de son taux, ce qui entraînera son maintien à la prochaine date de révision, le 1er août. Contrairement au Livret A, le Livret de développement durable (LDD), dont le taux est identique, a connu une décollecte nette en juin (retraits supérieurs aux dépôts), pour le deuxième mois consécutif.  Au total, les sommes déposées sur le Livret A et le LDD frôlent désormais les 300 milliards d’euros (299,5 milliards).

Economie politique société: derniers articles

mardi 24 juillet 2012

RSS

France- climat des affaires : en baisse en juillet

.

France- climat des affaires : en baisse en juillet

 

L’indicateur du climat général des affaires en France a reculé de deux points en juillet, à 87, et la dégradation a touché tous les secteurs à l’exception des services et du commerce de gros, selon l’ enquête mensuelle de conjoncture de l’Insee.  L’indicateur synthétique du climat des affaires dans l’industrie manufacturière a diminué d’un point à 90. Ces deux indicateurs restent sous le seuil de 100 qui correspond à leur moyenne de longue période. Les 24 économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 91 dans l’industrie, leurs estimations s’échelonnant de 90 à 93.  Selon l’Insee, les indicateurs synthétiques du climat des affaires ont perdu 1 point en juillet dans l’industrie, 2 points dans le bâtiment et 6 points dans le commerce de détail.  L’indicateur dans les services est resté stable tandis que l’indicateur dans le commerce de gros a gagné 2 points en 2 mois. L’institut souligne dans un communiqué que l’indicateur de retournement calculé au niveau France est « en zone défavorable ». « C’est également le cas de tous les indicateurs de retournement sectoriels », précise le communiqué.

 

Crise bancaire : Les créanciers des espagnoles paieront aussi ; mais risques de solvabilité accrus

Crise bancaire : Les créanciers des espagnoles paieront aussi ; mais risques de solvabilité accrus

 

L’Europe, contrairement aux Etats Unis, tentent de sauver toutes banques, finalement c’est le contribuable qui paye ou qui paiera. Choix cornélien car si le créancier est associé aux pertes, la solvabilité va être affectée, donc les taux d’intérêt payés eux par le consommateur.  Les créanciers largement sollicités en Grèce mais qui le seront aussi en Espagne. . Le mémorandum approuvé vendredi dernier par les ministres des Finances de la zone euro prévoit en effet explicitement un «partage du fardeau». Concrètement, l’Espagne rédigera très rapidement une loi qui lui permettra d’imposer des pertes aux détenteurs de titres hybrides et de dette subordonnée des banques qui seront recapitalisées. La démarche est à la fois économique et politique. Faire payer les créanciers des banques en restructuration, c’est alléger leurs dettes et donc faciliter leur redressement. C’est aussi le gage d’une meilleure acceptation par des opinions publiques convaincues qu’en matière financière on privatise les profits tandis qu’on nationalise les pertes. Ce virage espagnol s’inscrit dans le droit fil des réflexions nées en 2008 avec la crise financière. Depuis cinq ans, les autorités publiques cherchent à mettre en œuvre ce fameux «partage du fardeau». C’est d’ailleurs ce qui avait guidé la participation du secteur privé – 100 milliards d’euros d’abandon de créances – au plan de sauvetage grec. Concernant les banques, la façon la plus simple et la plus éprouvée d’y parvenir serait de les traiter comme n’importe quelle entre­prise, c’est-à-dire de les mettre en faillite. Les États-Unis, d’ailleurs, le font à une échelle industrielle: des banques y sont liquidées au rythme de deux par semaine. La méthode se heurte cependant à un écueil majeur: le risque systémique, c’est-à-dire le danger que la déroute d’une seule banque n’emporte tout le système avec elle. Outre-Atlantique, Lehman Brothers et Washington Mutual sont les seules grandes banques à avoir fait faillite, les autres ont été renflouées sans douleur pour les créanciers. En Europe, la crise des dettes souveraines a rendu toutes les banques potentiellement «systémiques», de Dexia à l’espagnole Bankia. Il n’a jamais été possible de mettre en faillite une banque européenne. Et les créanciers ont été le plus souvent épargnés (même si la Commission a imposé dans certains cas la suspension du versement des coupons sur certaines obligations). Car faire payer les créanciers des banques, c’est prendre le risque de les effaroucher au moment où les établissements du sud de la zone euro ont déjà le plus grand mal à trouver des prêteurs sur le marché. Aujourd’hui, l’argument ne suffit plus, la doctrine change. Même à la BCE, où Mario Draghi semble désormais prêt, contrairement à son prédécesseur Jean-Claude Trichet, à mettre les créanciers des banques à contribution, y compris les détenteurs de «dette senior», en principe mieux protégés que les porteurs de titres hybrides et subordonnés.

 

32 000 milliards dans les territoires offshore fiscaux

32 000 milliards dans les territoires offshore fiscaux

32 000 milliards, c’est le montant des actifs financiers dans les territoires offshore fiscaux et au moins 21.000 milliards de dollars d’actifs financiers étaient détenus par des particuliers fortunés dans des paradis fiscaux à la fin 2010, a estimé dans une étude l’association Tax Justice Network (TJN).   »Cela représente le poids cumulé des économies des Etats-Unis et du Japon », souligne l’organisation non-gouvernementale dans cette étude publiée dimanche et menée par un ancien expert du cabinet McKinsey, James Henry.  Selon la fourchette haute de son estimation, le montant des actifs financiers (hors œuvres d’art, biens immobiliers…) détenus dans des territoires offshore à l’abri des administrations fiscales pourrait atteindre 32.000 milliards de dollars.  Dans l’hypothèse où ces sommes rapporteraient un « modeste » rendement de 3% par an et si un prélèvement de 30% était appliqué sur ce revenu, TJN affirme que cela générerait entre 190 et 280 milliards de recettes fiscales, soit près du double du l’aide au développement versée chaque année par les pays riches de l’OCDE.   »Ce nouveau rapport se concentre sur un énorme trou noir de l’économie mondiale (…) à un moment où les gouvernements à travers le monde manquent de ressources », a souligné M. Henry, cité dans un communiqué. Les cinquante premières banques destinées aux clients fortunés ont collectivement géré en 2010 plus de 12.100 milliards de dollars dans des investissements transfrontaliers (contre 5.400 milliards en 2006), via notamment des trusts qui permettent de dissimuler le nom du bénéficiaire réel de ces placements.  Les établissements UBS, Credit Suisse et Goldman Sachs forment le trio de tête des banques ayant géré le plus d’actifs offshore pour le compte de leurs clients fortunés, selon cette étude baptisée « The Price of Offshore revisited » (« Nouveau regard sur le coût de l’offshore »).

 

Quel avenir pour l’automobile en France ?

Quel avenir pour l’automobile en France ?

C’est en général la question posée et les réponses tournent autour des voitures plus propres notamment électriques, des voitures à haute valeur ajoutée ou encore des voitures citadines. Des solutions partielles pour le court et moyen terme mais qui ne pose pas du tout la question fondamentale de l’avenir tout court de l’automobile en France et ailleurs. Or à long terme la voiture classique, même plus propre, plus économe n’a sans doute pas d’avenir. Trop chère, trop lourde, trop encombrante. Trop chère d’abord car compte tenu de la crise durable que vivent les pays développés, les acheteurs potentiels ne voudront et ne pourront payer des véhicules de 10 000 à 20 000 euros (moyen et bas de gammes). L’investissement est trop important et le coût même de fonctionnement tout autant. Trop lourde et trop encombrante, la voiture n’est pas dimensionnée à l’usage moyen courant. En moyenne, le taux d’occupation d’une voiture este de 1,2 passager (conducteur compris) pour un poids d’un peu plus de 100kgs. L’essentiel des parcours est effectué en zone urbaine à des vitesses moyenne très faibles du fait d’une part de la congestion, d’autre part des limitations de vitesses. La voiture du futur doit donc être entièrement repensée en fonction de son usage (incluant la question du stationnement). La problématique est différentes sur les matchés émergents mais la question du coût économique est identique sinon plus difficile encore. Pour illustrer l’inadaptation de la voiture individuelle, il suffit de comparer son rendement avec celui d’un camion. En moyenne un camion transporte 1 tonne (cu)  avec 1 litre d’essence ; disproportion aussi de la surface d’une voiture par rapport à son utilisation si on compare à un car ou un camion. Bref la voiture actuelle est obsolète sur le plan technique, économique, environnemental et même social aussi sens large si long tient compte de son impact sur l’urbanisme et la qualité de vie. Penser l’avenir de la voiture c’est aussi penser la politique de transport afin de rationaliser l’usage des différentes  techniques via l’ intermodalité. La question n’est donc pas seulement d’imaginer des véhicules plus propres  ; c’est le concept même qui est à mettre en question, un concept qui pourrait par ailleurs être mieux adaptés aux pays émergents. Aujourd’hui PSA Peugeot Citroën et Renault privilégient leurs usines françaises pour leurs véhicules « propres » et à haute valeur ajoutée, une politique jugée utile mais insuffisante pour maintenir la production automobile dans l’Hexagone.  Renault, dans son plan à moyen terme présenté début 2011, assurait que « 80% de (ses) véhicules électriques vendus dans le monde seront produits en France en 2015″. A cela doit s’ajouter la production de batteries et de moteurs électriques, dévolus respectivement aux usines de Flins (Yvelines) et de Cléon (Seine-Maritime).  Ses voitures haut de gamme seront produites à Douai (Nord).  PSA mise beaucoup, pour sa part, sur la « montée en gamme » de ses deux marques, avec des modèles plus équipés, vendus plus chers et donc plus rentables. L’exemple le plus révélateur est la ligne Citroën DS, pour l’instant uniquement produite en France.  Mais Flavien Neuvy, de l’Observatoire spécialisé Cetelem, met en garde contre la tentation du « premium », « un petit bout du marché sur lequel les allemands sont présents depuis longtemps et où la concurrence est féroce ». L nouveau gouvernement veut des véhicules plus propres et plus innovants. Mais si les mesures gouvernementales s’en tiennent là, elles seront insuffisantes pour répondre à la question de l’avenir de l’industrie automobile française, avertissent les experts.

Banques : 16 milliards à rembourser aux clients emprunteurs

Banques : 16 milliards à rembourser aux clients emprunteurs

Sale coup pour les banques qui vont devoir rembourser 16 milliards pour des sommes indûment perçues sur les contrats assurance emprunteur aux consommateurs sur les crédits immobiliers et les crédits consommateurs. Le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, a ouvert la voie à la restitution de bénéfices de contrats d’assurance-emprunteur aux consommateurs pour la période allant de 1996 à 2007, en déclarant illégale une ancienne disposition du code des assurances.  Dans cette affaire, l’UFC-Que Choisir accuse les banques françaises d’avoir indûment perçu des assureurs 16 milliards d’euros, correspondant aux surprimes n’ayant pas servi à couvrir la réalisation des risques.  Il s’agit de 11,5 milliards d’euros pour les prêts immobiliers entre 1996 et 2005 et 4,5 milliards pour les crédits à la consommation entre 1997 et 2007, a précisé l’association de consommateurs dans un communiqué diffusé lundi.  Des contrats d’assurance couvrant le décès, l’incapacité et l’invalidité sont souscrits lorsque des prêts immobiliers sont contractés auprès des banques.  Selon l’UFC, ces dernières captaient les bénéfices de ces contrats, alors que la loi prévoit un reversement aux assurés par le biais de la participation aux bénéfices.   »Le fait d’avoir reversé indûment ces bénéfices aux banques constituait donc bel et bien, plus qu’un arrangement inadmissible, des marges arrière illégales », a fait valoir l’UFC-Que Choisir.  La décision du Conseil d’Etat balaie donc définitivement les arguments fallacieux des assureurs pour opposer un refus aux consommateurs leur ayant demandé leur part de bénéfices et lève en conséquence l’obstacle insurmontable ayant, jusqu’à présent, empêché les victimes d’agir », ajoute-t-elle. Sollicitée par l’AFP, la Fédération bancaire française n’a souhaité faire de commentaire pour le moment. Jusqu’à présent, les banques avançaient notamment que les sommes que leur reversaient les assureurs n’étaient pas des bénéfices mais des commissions.  L’association de consommateurs signale que les assurés disposent désormais d’un délai de deux ans pour effectuer une demande de remboursement aux assureurs et indique qu’elle travaille à la mise en place d’outils pour simplifier ces démarches.  Contactée par l’AFP, elle a souligné que la décision du Conseil d’Etat concernait « plusieurs dizaines de millions de ménages français ».

L’Allemagne menacée par Moody’s, en cause la Grèce et l’Espagne

L’Allemagne menacée par Moody’s, en cause la Grèce et l’Espagne

 

 

Perspective négative pour l’Allemagne (Pays Bas et Luxembourg aussi) pour Moody’s, la dégradation est de plus en plus proche. Ce n’est pas la situation de l’Allemagne qui est menacée mais les conséquences des situations financières de l’Europe ; En effet même les pays les plus solides financièrement sont concernés et solidaires  d’une certaine manière des déséquilibres en Grèce, en Espagne, en Italie voire ne France. Un sortie de la Grèce de l’euro serait mal perçue car elle démontrerait l’insolvabilité de l’Europe elle même ; inversement un nouveau soutien à ce pays ou encore à l’Espagne hypothèque de toute manière cette solvabilité. Les différentes aides actuelles ou possibles (MES ou BCE) sont de fait garanties par tous les Etats qui sont tous très endettés. C’est par l’emprunt que les autorités peuvent soutenir les Etats en difficulté. L’agence Moody’s également indiqué qu’elle réexaminerait « à la fin du troisième trimestre » le triple Aaa accordé à la France et l’Autriche, deux autres pays de la zone euro qu’elle avait déjà placés sous perspective négative en février.  Mi-juillet, Moody’s avait dégradé de deux crans, de A3 à Baa2, la note de solvabilité de l’Italie, évoquant déjà un risque de « contagion » de la crise de la zone euro, et suscitant de nombreuses protestations au sein de l’Union européenne.  La dégradation des notes souveraines n’est pas toujours suivi d’effets immédiats sur les marchés, à terme toutefois sauf assainissement rapide, cela se traduit en général par des relèvements de taux. Conjoncturellement, les conséquences de dégradation ne sont pas toutes dramatiques car les investisseurs ne cherchent pas les meilleurs placements mais le moindre risque, ce qui explique que les Etats Unis comme la France bénéficient encore de taux historiquement bas ; mais pour combien de temps ?

 

La chute des bourses entraine l’interdiction de ventes à découvert en Espagne

La chute des bourses entraine l’interdiction de ventes à découvert en Espagne

 

L’interdiction des ventes à découvert en Espagne et en Italie a permis de limiter les baisses des places européennes inquiète de la situation financière de la Grèce et de l’Espagne. Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse lundi, les finances publiques de la Grèce et de l’Espagne ayant fait souffler un vent de panique sur la zone euro, malgré l’assurance du ministre espagnol de l’Economie que Madrid n’envisage pas de faire appel à un plan de sauvetage pour l’Etat, en plus de celui pour ses banques. À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 2,89% (-92,36 points) à 3.101,53 points. Le Footsie britannique a cédé 2,09% et le Dax allemand 3,18%, tandis que l’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a perdu 2,36% et l’EuroStoxx 50 2,59%. Les valeurs bancaires européennes ont été durement affectées, à l’exception des banques espagnoles qui ont repris des couleurs à la suite de l’interdiction des ventes à découvert. L’indice Stoxx de la zone euro a réduit ses pertes, à -2,22%, après être tombé à son plus bas niveau depuis la création de la monnaie unique. La baisse des bancaires italiennes (-1,35%) a également été limitée par l’interdiction des ventes à découvert. En revanche à Paris, BNP Paribas a chuté de 5,47% et Société générale de 4,58%, alors qu’à Athènes, la Banque nationale grecque a abandonné plus de 11%. En revanche Philips, qui a publié des résultats meilleurs que prévu au deuxième trimestre, a progressé de 5,03%, plus forte hausse du Stoxx 50. La région de Murcie s’annonce comme étant la deuxième région autonome à demander une aide financière au gouvernement central après Valence, et selon la presse, une demi-douzaine d’autres pourraient suivre, provoquant une flambée du rendement de la dette espagnole. Le retour de l’interdiction des ventes à découvert sur les valeurs bancaires, ainsi que de l’assurance en Italie et sur toutes les valeurs et les indices boursiers en Espagne, a limité les dégâts sur ces marchés et permis aux banques espagnoles de finir en hausse, tout en faisant monter d’un cran la nervosité et les spéculations. « (Ces interdictions) laissent penser que les régulateurs veulent protéger leurs actions, et particulièrement les valeurs bancaires, et la spéculation va donc supposer qu’ils voient des choses ou qu’ils ont des informations qui ne sont pas sur le marché », commente un trader

123456...27



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol