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Archive mensuelle de juillet 2012

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Hollande : surveillance accrue des marchés des céréales et après on fait quoi ?

Hollande : surveillance accrue des marchés des céréales et après on fait quoi ?

François Hollande veut une surveillance accrue des pris des céréales qui s’envolent. Il saisit pour cela le G20. Et Après ? On voit mal comment le G20 qui n’a jamais rien décidé de fondamental dans aucun domaine, même après la crise de 2009, pourrait lutter contre la volatilité des marchés des céréales (comme il ne peut rien décider sur la volatilité des prix du pétrole).   »Les agriculteurs affrontent une situation particulièrement tendue en raison du prix des céréales, c’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Stéphane Le Foll de saisir les instances auprès du G20 qui doivent prendre toute la dimension de la volatilité des prix des matières premières et notamment des céréales », a dit le chef de l’Etat qui visitait samedi une ferme dans le Gers.  Le ministre de l’Agriculture, qui accompagnait M. Hollande, a précisé dans un communiqué avoir saisi le secrétariat du Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS) basé à l’agence de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) à Rome.  Lors du G20 de juin 2011, les vingt économies les plus puissantes de la planète avaient trouvé un accord sur un plan d’action pour lutter contre la volatilité des prix agricoles.  Soulignant l’importance d’avoir de bonnes informations au bon moment, le système AMIS avait été mis en place.  Les fortes hausses de prix s’expliquent par la sécheresse que subissent les Etats-Unis, l’une des pires en 25 ans. Des estimations évoquent une réduction de 20% de la récolte de soja par exemple.  La Russie, victime également de la sécheresse, pourrait aussi revoir à la baisse ses prévisions de récolte de céréales.   »La sécheresse a touché d’autres pays que le nôtre cette année et cela a eu des conséquences sur la France », a poursuivi le chef de l’Etat lors d’une visite dans une ferme spécialisée dans l’élevage de poulets et de canards à Monlezun.   »Quand il y a une sécheresse aux Etats-Unis, le prix des oléagineux, des matières premières et des céréales augmentent. Cela a des conséquences pour les agriculteurs ici en France », a-t-il dit.   »C’est pour cela que j’ai demandé au ministre de l’Agriculture de saisir les instances appropriées pour qu’on puisse maîtriser, stabiliser le prix des céréales ».   »Si les céréales augmentent, comme c’est le cas aujourd’hui, c’est toute la production animale qui se trouve en difficulté. On voit bien le risque à terme » a encore déclaré le président de la République.  La création d’un « Forum de réaction rapide » avait aussi été décidée lors du G20 avec pour mission de promouvoir « la cohérence et la coordination politiques en temps de crise ».   »Si la situation l’impose », Stéphane Le Foll, qui préside le Forum, « convoquera une réunion formelle » de cette instance, ajoute le communiqué.   »En cas d’aggravation de la situation aux Etats-Unis et en Russie et de dégradation de la situation des marchés, le Forum de réaction rapide composé des principaux pays producteurs de céréales et de soja (plus de 85 % des volumes sur les marchés internationaux), pourrait se prononcer d’une part sur les actions à encourager afin de soulager les tensions, d’autre part sur celles à éviter pour ne pas les accentuer », a détaillé le ministère de l’Agriculture.  Les cours des produits agricoles ont marqué une pause vendredi après six semaines consécutives de tendance haussière avec l’arrivée de pluies éparses aux Etats-Unis, dans un contexte de sécheresse et de températures très élevées dans le Midwest, le centre du pays considéré comme le grenier des Etats-Unis.

 

Notation : Grande Bretagne: Standard & Poor’s confirme le triple A et son manque d’objectivité

Notation : Grande Bretagne: Standard & Poor’s confirme le triple A et son manque d’objectivité

 

En confirmant vendredi Standard and Poor’s (SP) vendredi le triple A accordé à la Grande-Bretagne en outre avec maintien de la perspective stable, Standard and Poor’s (SP), a porté un coup supplémentaire à la crédibilité des agences. D’autant que Moody’s et Fitch envisagent elles de revoir la note de la Grande Bretagne. Pas étonnant que l’objectivité des agences soit en cause. Pourtant, le principe de notation y compris des Etats est indispensable et cela de manière la plus pertinente et la plus indépendante qui soit. En effet, la grande Bretagne s’enfonce dans la récession et dans un chômage alarmant. La vraie raison de cette bienveillante notation SP l’indique dans son communiqué, on ne veut pas affaiblir la « CITY ». »L’économie de la Grande-Bretagne, riche et diverse, sa politique monétaire et budgétaire souple et son marché du travail (…) malléable expliquent notre notation sur la dette » de la Grande-Bretagne, a précisé S&P dans un communiqué. Au deuxième trimestre, le Royaume-Uni s’est enfoncé encore davantage dans la récession, enregistrant, pour le troisième trimestre consécutif, un nouveau recul de son produit intérieur brut (-0,7%). La contraction observée entre mai et juin marque le plus fort recul du PIB britannique depuis le premier trimestre 2009. « Nous nous attendons à ce que la croissance du PIB commence à reprendre à la deuxième moitié de 2012 avant de se renforcer ensuite », assure pourtant S&P, qui se fonde sur l’hypothèse d’une « stabilisation » de la zone euro et croit en la capacité du pays à « absorber » les chocs. Le pays jouit encore de la note maximale auprès de deux autres agences, Moody’s et Fitch, mais celles-ci envisagent en revanche d’abaisser sa note souveraine. S&P reconnaît toutefois l’existence « de risques de dégradation », notamment un retournement du récent repli du taux de chômage. Pour justifier le maintien de la perspective « stable », l’agence affirme que le gouvernement britannique va continuer à « assainir ses finances publiques » et assure que la City restera un « centre financier de première importance » quels que soient les tourments de la zone euro. Standard and Poor’s est la seule agence à avoir privé, à l’été 2011, les Etats-Unis de leur triple A, la meilleure note possible, ce qui n’empêche pas le pays d’emprunter actuellement sur les marchés à des taux historiquement bas. « L’économie de la Grande-Bretagne, riche et diverse, sa politique monétaire et budgétaire souple et son marché du travail (…) malléable expliquent notre notation sur la dette » de la Grande-Bretagne, a précisé S&P dans un communiqué. Au deuxième trimestre, le Royaume-Uni s’est enfoncé encore davantage dans la récession, enregistrant, pour le troisième trimestre consécutif, un nouveau recul de son produit intérieur brut (-0,7%). La contraction observée entre mai et juin marque le plus fort recul du PIB britannique depuis le premier trimestre 2009. « Nous nous attendons à ce que la croissance du PIB commence à reprendre à la deuxième moitié de 2012 avant de se renforcer ensuite », assure pourtant S&P, qui se fonde sur l’hypothèse d’une « stabilisation » de la zone euro et croit en la capacité du pays à « absorber » les chocs. Le pays jouit encore de la note maximale auprès de deux autres agences, Moody’s et Fitch, mais celles-ci envisagent en revanche d’abaisser sa note souveraine. S&P reconnaît toutefois l’existence « de risques de dégradation », notamment un retournement du récent repli du taux de chômage. Pour justifier le maintien de la perspective « stable », l’agence affirme que le gouvernement britannique va continuer à « assainir ses finances publiques » et assure que la City restera un « centre financier de première importance » quels que soient les tourments de la zone euro. Standard and Poor’s est la seule agence à avoir privé, à l’été 2011, les Etats-Unis de leur triple A, la meilleure note possible, ce qui n’empêche pas le pays d’emprunter actuellement sur les marchés à des taux historiquement bas. Notation grande Bretagne: Standard & Poor’s confirme le triple A et son manque d’objectivité En confirmant vendredi Standard and Poor’s (SP) vendredi le triple A accordé à la Grande-Bretagne en outre avec maintien de la perspective stable, Standard and Poor’s (SP), a porté un coup supplémentaire à la crédibilité des agences. D’autant que Moody’s et Fitch envisagent elles de revoir la note de la Grande Bretagne. Pas étonnant que l’objectivité des agences soit en cause. Pourtant, le principe de notation y compris des Etats est indispensable et cela de manière la plus pertinente et la plus indépendante qui soit. En effet, la grande Bretagne s’enfonce dans la récession et dans un chômage alarmant. La vraie raison de cette bienveillante notation SP l’indique dans son communiqué, on ne veut pas affaiblir la « CITY ». »L’économie de la Grande-Bretagne, riche et diverse, sa politique monétaire et budgétaire souple et son marché du travail (…) malléable expliquent notre notation sur la dette » de la Grande-Bretagne, a précisé S&P dans un communiqué. Au deuxième trimestre, le Royaume-Uni s’est enfoncé encore davantage dans la récession, enregistrant, pour le troisième trimestre consécutif, un nouveau recul de son produit intérieur brut (-0,7%). La contraction observée entre mai et juin marque le plus fort recul du PIB britannique depuis le premier trimestre 2009. « Nous nous attendons à ce que la croissance du PIB commence à reprendre à la deuxième moitié de 2012 avant de se renforcer ensuite », assure pourtant S&P, qui se fonde sur l’hypothèse d’une « stabilisation » de la zone euro et croit en la capacité du pays à « absorber » les chocs. Le pays jouit encore de la note maximale auprès de deux autres agences, Moody’s et Fitch, mais celles-ci envisagent en revanche d’abaisser sa note souveraine. S&P reconnaît toutefois l’existence « de risques de dégradation », notamment un retournement du récent repli du taux de chômage. Pour justifier le maintien de la perspective « stable », l’agence affirme que le gouvernement britannique va continuer à « assainir ses finances publiques » et assure que la City restera un « centre financier de première importance » quels que soient les tourments de la zone euro. Standard and Poor’s est la seule agence à avoir privé, à l’été 2011, les Etats-Unis de leur triple A, la meilleure note possible, ce qui n’empêche pas le pays d’emprunter actuellement sur les marchés à des taux historiquement bas. « L’économie de la Grande-Bretagne, riche et diverse, sa politique monétaire et budgétaire souple et son marché du travail (…) malléable expliquent notre notation sur la dette » de la Grande-Bretagne, a précisé S&P dans un communiqué. Au deuxième trimestre, le Royaume-Uni s’est enfoncé encore davantage dans la récession, enregistrant, pour le troisième trimestre consécutif, un nouveau recul de son produit intérieur brut (-0,7%). La contraction observée entre mai et juin marque le plus fort recul du PIB britannique depuis le premier trimestre 2009. « Nous nous attendons à ce que la croissance du PIB commence à reprendre à la deuxième moitié de 2012 avant de se renforcer ensuite », assure pourtant S&P, qui se fonde sur l’hypothèse d’une « stabilisation » de la zone euro et croit en la capacité du pays à « absorber » les chocs. Le pays jouit encore de la note maximale auprès de deux autres agences, Moody’s et Fitch, mais celles-ci envisagent en revanche d’abaisser sa note souveraine. S&P reconnaît toutefois l’existence « de risques de dégradation », notamment un retournement du récent repli du taux de chômage. Pour justifier le maintien de la perspective « stable », l’agence affirme que le gouvernement britannique va continuer à « assainir ses finances publiques » et assure que la City restera un « centre financier de première importance » quels que soient les tourments de la zone euro. Standard and Poor’s est la seule agence à avoir privé, à l’été 2011, les Etats-Unis de leur triple A, la meilleure note possible, ce qui n’empêche pas le pays d’emprunter actuellement sur les marchés à des taux historiquement bas.

Moral des français : en baisse en juillet

Moral des français : en baisse en juillet

Après avoir légèrement retrouvé le moral au printemps, les Français perdent à nouveau confiance en l’avenir. L’indicateur de la confiance des ménages, publié ce vendredi par l’Insee, chute en effet de 2 points en juillet, à 87 points. Les économistes s’attendaient au contraire à une légère amélioration. Est-ce l’effet d’une crise de la zone euro qui s’éternise? Les Français sont particulièrement pessimistes concernant leur niveau de vie futur. Cette composante de l’indicateur de l’Insee perd 13 points, à -47 points. Il s’agit de la chute la plus importante sur un mois observée depuis novembre 2007, avant la crise.  Pessimistes sur leur futur niveau de vie, ils le sont aussi sur l’évolution de l’emploi. Après l’annonce de nouveaux plans sociaux dans l’industrie française, «les ménages sont nettement plus nombreux qu’en juin à anticiper une augmentation du chômage (+8 points)», note l’Insee. D’autre part, les ménages ont bien perçu une accalmie sur le front de la hausse prix mais beaucoup anticipent une reprise de l’inflation.  Seul point positif, les Français estiment que leur situation financière personnelle est stable, et qu’elle ne devrait pas trop se dégrader dans le futur. «Cela devrait empêcher une chute de la consommation», veut croire Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas. Toutefois, fait-il remarquer, les ménages sont moins nombreux à penser que c’est le moment de réaliser de gros achats (-6 points, à -26 points). Au final, «la reprise de la consommation attendue pour l’été, et alimentée par le ralentissement de l’inflation, a toutes les chances d’être modeste», conclue-t-il. Les chefs d’entreprises s’inquiètent également, l’indicateur du climat des affaires, publié mardi, a reculé de 2 points en juillet, à 87 points.

 

OFCE : l’austérité est mortelle pour l’emploi

OFCE : l’austérité est mortelle pour l’emploi

« Dans notre cadrage budgétaire, le solde public ne repasse sous la barre des 3% du PIB qu’en 2014, et celui-ci reste encore déficitaire en 2017 (-0,9% du PIB) », avertit l’OFCE, l’Observatoire français des conjonctures économiques. Voilà qui ne fera pas particulièrement plaisir au gouvernement qui table, lui, sur un déficit à 3% dès l’an prochain, et un retour à l’équilibre en 2017. Pire, les économistes estiment même que réduire le déficit public à marche forcée va durement peser sur la croissance et l’emploi. Et ce n’est pas tout : « tenir ces objectifs peut vouloir dire provoquer ou augmenter la probabilité de la désagrégation de la zone euro », selon Xavier Timbeau, le directeur du département analyse et prévision de l’OFCE. Reste à en convaincre les autres pays de la zone euro… Bref, selon l’OFCE, dans le contexte actuel de faible croissance, « les objectifs (de réduction des déficits publics) fixés par les Etats-membres sont déraisonnables. » Alors, quelle solution ? Se fixer comme objectif la réduction du déficit structurel à 0,5% du PIB, ce qui permettrait d’interrompre la politique d’austérité dès l’an prochain en Allemagne, Italie et Finlande, et en 2014 en France et au Portugal. Au lieu de la destruction de 440.000 emplois salariés marchands en France sur 2013-2017 (dont 329.000 dans l’industrie) – qui constitue le scénario central de l’OFCE – l’arrêt de l’austérité à 0,5% de déficit structurel permettrait de créer 183.000 emplois salariés marchands sur la période, et de limiter à 262.000 les destructions dans l’industrie.

 

Espagne ou l’austérité qui tue l’emploi ; chômage, 25% et 53% chez les jeunes ; en hausse

Espagne ou l’austérité qui tue l’emploi ;  chômage, 25% et 53% chez les jeunes ; en hausse

Alors que les marchés sont satisfaits de la déclaration énigmatique de Draghi (BCE) « on fera ce qu’il faut », l’Espagne s’enfonce dans la récession et le chômage. La purge ne sert à rien, elle ne faiat qu’aggraver la situation économique et derrière les équilibres financiers. L’Espagne comptait en effet à la fin du deuxième trimestre près de 5,7 millions de chômeurs, soit un taux de 24,63%, et de plus de 53% chez les jeunes, encore en hausse malgré les effets saisonniers habituels liés au tourisme, selon les chiffres officiels publiés vendredi.  Alors que la récession devrait elle aussi s’aggraver, le nombre de chômeurs a augmenté, avec 5.693.100 personnes au chômage à fin juin, même si cette progression s’est ralentie par rapport aux trois premiers mois de l’année. L’Espagne comptait à fin mars 24,44% de chômeurs.  53.500 personnes ont perdu leur emploi, entre avril et juin, contre 365.900 au premier trimestre, selon les chiffres publiés par l’Office national de la statistique (Ine).  Le niveau de sans-emploi est particulièrement grave dans la tranche d’âge des 16-24 ans, dont 53,27% sont à présent au chômage, contre 52,01% au trimestre précédent.  Le nombre de foyers dont tous les membres sont au chômage continue lui aussi à augmenter, à 1.737.600 foyers, soit 9.300 de plus qu’au premier trimestre.  Ces mauvaises nouvelles, alors que le pays est engagé dans un effort de rigueur sans précédent, s’ajoutent à l’aggravation probable de la récession, dont les chiffres provisoires seront annoncés lundi: selon les prévisions de la Banque d’Espagne, généralement confirmées par les chiffres officiels, le recul du PIB devrait s’établir au deuxième trimestre à 0,4%, contre 0,3% au premier. Selon les nouvelles prévisions du gouvernement, l’Espagne, qui affiche le taux de chômage le plus élevé parmi tous les pays industrialisés, devait compter 24,6% de demandeurs d’emploi à la fin de 2012.  Le pays, qui a obtenu de Bruxelles un assouplissement de ses objectifs de déficit public jusqu’en 2014, a dû annoncer en échange un nouveau plan de rigueur draconien, associant coupes budgétaires et hausses d’impôts dans le but d’économiser 65 milliards d’euros sur deux ans et demi.  Des mesures qui, selon de nombreux analystes, devraient encore aggraver la récession et le chômage.  Parmi les 17 régions autonomes d’Espagne, l’Andalousie, dans le sud, reste la plus frappée, à 33,92% des actifs, avec un secteur de la construction sinistré depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2008.  La moins touchée est le Pays Basque, riche région du nord du pays, avec un taux de 14,56%, qui néanmoins progresse par rapport au trimestre précédent (13,55%). Par branche d’activité, le nombre de sans-emploi progresse dans l’agriculture (44.000 employés de moins) et dans l’industrie (21.000), et se réduit dans le secteur des services, fortement lié au tourisme, avec 42.800 employés de plus qu’au trimestre précédent.  Le gouvernement avait revu le 20 juillet à la hausse sa prévision de chômage pour 2012, la situant à 24,6% de la population active, avant une légère baisse en 2013, à 24,3%, qui pourrait se confirmer en 2014 à 23,3%.

 

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vendredi 27 juillet 2012

 

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Grèce : près de la sortie !

Grèce : près de la sortie !

Draghi a prévenu, la sortie de la Grèce n’affectera pas la zone euro. Barroso sur place dit le contraire ; en apparence car il sermonne. Pour lui la Grèce restera dans a zone euro tant qu’elle honorera ses engagements ; Ce qu’elle ne fait pas ;  conclusion ? La sortie est proche. « La Grèce appartient à la famille européenne et à la zone euro et nous voulons que ça continue » a déclaré José Manuel Barroso qui effectuait sa première visite en Grèce depuis le début de la crise de la dette en zone euro en 2009.  Pour cela, « le mot-clé est résultats, résultats, résultats » a martelé M. Barroso, auquel le Premier ministre Antonis Samaras et le ministre des Finances Iannis Stournaras ont présenté un train de mesures destinées à économiser 11,5 milliards d’euros en 2013 et 2014, qui doit recevoir l’approbation des deux autres partis de la coalition gouvernementale, avant d’être adopté par le parlement, puis appliqué.  Les mots ne sont pas suffisants, les actes sont plus importants   »Le peuple grec doit avoir de l’espoir, il y a de l’espoir », a assuré M. Barroso, « le peuple grec n’est pas seul ». Mais, « pour maintenir la confiance de ses partenaires européens et internationaux, les retards doivent prendre fin ».  Les mots ne sont pas suffisants, les actes sont plus importants », a-t-il lancé en faisant référence aux nombreux plans d’économie annoncés par les précédents gouvernements depuis l’éclatement de la crise et jamais totalement appliqués.  Il a enfoncé le clou en soulignant que « tous les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro ont indiqué de la façon la plus claire possible que la Grèce allait rester dans l’euro aussi longtemps qu’elle honore ses engagements » vis-à-vis de ses créanciers.  Le train de mesures présenté jeudi a été mis au point par le ministère des Finances et les chefs comptables de la « troïka » UE, BCE, FMI, chargés de passer en revue les comptes du pays pour évaluer les progrès et les dérapages du l’ajustement budgétaire grec en cours.  Leur rapport d’audit, qui devrait être rendu public d’ici septembre, doit servir aux Européens à déterminer s’ils versent ou non la prochaine tranche d’aide de 31,5 milliards d’euros vitale pour le   En gage de bonne volonté, le gouvernement grec a ajouté 27 millions d’économies qui n’avaient pas été prévues dans le memorandum signé l’hiver dernier entre Athènes et ses créanciers, en rabotant de 10 millions les salaires des ministres en 2012 et en abaissant de 17 millions les coûts immobiliers des ministères.  La réalisation des économies demandées est une « arme » pour négocier l’allongement de deux ans demandé par la Grèce pour mettre en oeuvre le reste du plan d’ajustement, a indiqué une source au ministère des Finances.  Les discussions entre le ministre des Finances et la troïka ont porté sur « l’évolution du système bancaire » grec, qui doit être recapitalisé et restructuré, « le processus des réformes structurelles » parmi lesquelles les privatisations et la libéralisation des professions protégées de la concurrence, et enfin les « moyens de financer la Grèce » en août, compte tenu des versements qui n’ont pas été réalisés, a précisé la même source.  La presse grecque s’effrayait jeudi matin d’un tour de vis sur les retraites et aides sociales qui s’ajouterait aux mesures d’austérité déjà imposées depuis 2010 et portant sur des réductions des salaires et des retraites allant jusqu’à 30%.  Selon le ministre grec de l’Emploi Yannis Vroutsis, 44% des économies prévues, soit 5 milliards d’euros, concernent son ministère.  La Grèce est dans une situation très difficile : en retard sur son programme d’ajustement budgétaire, elle traverse une récession qui ressemble à la dépression des années 30 avec un taux de chômage record.  Des voix s’élèvent dans certains pays créanciers de la zone euro pour réclamer une sortie du pays de la monnaie unique, tandis qu’en Grèce, les partis d’opposition réclament eux un assouplissement des mesures d’austérité.  Pour sa part, l’ancien ministre des Finances grec et leader du parti socialiste Evangélos Vénizélos a fustigé jeudi les partenaires de la zone euro qui croient que « la Grèce doit être sacrifiée comme Iphigénie », héroïne de la Grèce antique, « pour qu’un vent favorable souffle à nouveau sur la zone euro ».   »Le sacrifice d’Iphigénie serait un suicide pour la zone euro », a-t-il estimé.  Cette option, agitée depuis longtemps par les marchés, reste tout à fait possible. Le président de la Banque Centrale européenne (BCE) Mario Draghi a même fait discrètement passer le message jeudi à Londres, en indiquant lors d’une conférence d’investisseurs et sans citer nommément la Grèce, qu’un changement du nombre des Etats membres (de la zone euro) n’affecterait pas les investisseurs.   »Nous pensons maintenant que la probabilité que la Grèce quitte la zone euro au cours des 12 à 18 mois est d’environ 90%, (…) et nous pensons que la date la plus probable se situe au cours des deux ou trois trimestres à venir », a pour sa part indiqué le chef économiste de Citibank Willem Buiter dans une note jeudi.  Les discussions en cours entre la Grèce et ses bailleurs de fonds internationaux devraient se prolonger « jusqu’en septembre » a pour sa part annoncé le Fonds Monétaire International (FMI) à Washington.

 

Renault : chiffre d’affaires en baisse de 0.8%

Renault : chiffre d’affaires en baisse de 0.8%

 

Renault souffre mais moins que PSA ; raison de la baisse surtout l’Europe marche en diminution de -7% et notamment la France, baisse d’au moins 10%. Renault a publié vendredi des résultats semestriels impactés par la dégradation du marché automobile en Europe mais est parvenu à rester bénéficiaire sur la période, contrairement à son concurrent PSA Peugeot Citroën, moins internationalisé. Malgré un marché européen en berne, le groupe au losange a confirmé ses objectifs 2012 grâce à l’international et au lancement de nouveaux modèles. Au premier semestre, Renault a réalisé un chiffre d’affaires de 20,93 milliards d’euros, en baisse de 0,8%. La division automobile a vu sa marge opérationnelle tomber à 87 millions d’euros (0,4% du chiffre d’affaires), contre 221 millions d’euros un an plus tôt. Une réduction des coûts de 256 millions d’euros sur la période n’a pas suffi à compenser la baisse des volumes et les dépenses correspondant à l’enrichissement des voitures en équipements. L’activité auto a consommé sur les six mois écoulés 200 millions d’euros de free cash flow opérationnel, ce que PSA perd actuellement en moyenne par mois. « Dans un environnement difficile et incertain, Renault reste en ligne pour atteindre son objectif 2012 de free cash flow opérationnel de l’automobile positif », a déclaré le PDG Carlos Ghosn, cité dans le communiqué. A l’échelle du groupe, la marge opérationnelle a reculé à 2,3% du chiffre d’affaires, contre 3% un an plus tôt. Le résultat net, part du groupe, a trébuché lui de 38,8% à 746 millions d’euros, un montant représentant pour plus de 80% la contribution des participations détenues dans le partenaire Nissan, dans Volvo et dans la filiale russe AvtoVAZ. Renault a également maintenu sa prévision d’une nouvelle hausse de ses ventes en 2012 grâce à un marché mondial désormais attendu en progression de 5%, et en dépit d’un marché européen et français escompté respectivement en repli de 6-7% et de 10-11%. Avant cette publication, l’action Renault a clôturé à 33,79 euros, donnant une capitalisation boursière de l’ordre de 9,8 milliards d’euros. Depuis le début de l’année, le titre a gagné 26% environ, après une chute de plus de 38% l’an dernier.

 

Michelin : baisse des ventes

Michelin : baisse des ventes

 

Le fabricant français de pneumatiques Michelin a revu vendredi à la baisse son objectif de ventes en volume pour 2012, après des résultats financiers largement supérieurs aux attentes au premier semestre. Le groupe a confirmé son objectif de résultat opérationnel avant exceptionnels en « nette hausse » mais « après la baisse des marchés au premier semestre, les volumes annuels sont désormais attendus en retrait de 3% à 5% », selon un communiqué.  Michelin pointe en particulier les incertitudes sur les marchés européens, déjà en recul sur les six premiers mois de l’année. Cependant, « cette évolution devrait être compensée, notamment, par des coûts de matières premières plus favorables et des effets parités positifs », et le groupe a confirmé qu’il pensait générer un flux de trésorerie libre positif sur l’exercice. Au premier semestre, le groupe a publié un bénéfice net en hausse de 37% à 915 millions d’euros pour un chiffre d’affaires en croissance de 6% à 10,7 milliards d’euros, grâce notamment aux hausses de prix qu’il a pu faire passer à ses clients. Ces résultats sont nettement supérieurs aux attentes du marché, qui tablait selon le consensus recueilli par Dow Jones Newswires sur une hausse de 4,5% du chiffre d’affaires et de 19% du bénéfice net. Le groupe a pu nettement augmenter sa rentabilité dans tous ses segments d’activité. La marge opérationnelle du groupe, avant éléments non récurrents, progresse ainsi de 2,7 points à 12,3%. Michelin a notamment profité des hausses de prix passées au clients « pour leur majeure partie en 2011″ et qui continuent de produire leur effet sur le chiffre d’affaires, à hauteur de plus de 900 millions d’euros sur les six premiers mois. A l’inverse, les volumes ont reculé de 8,3%, reflétant « principalement le contexte de marchés faibles, notamment sur les marchés matures d’Europe et d’Amérique du Nord ». Enfin, le groupe a pu « limiter » l’effet négatif du prix des matières premières sur ses comptes.

Total bénéfice net en chute en cause notamment la chute du brut qui confirme que les pétroliers profitent des hausses !

 

Total bénéfice net en chute en cause notamment la chute du brut qui confirme que les pétroliers profitent des hausses !

Bénéfice net en chute au deuxième trimestre pour Total ; Explication majeure, la chute du brut. Conclusion les pétroliers effectuent bien des superprofits quand le pétrole est très cher ! La loi du marché mais à l’envers ; grâce aux oligopoles. , du fait de la dégringolade des cours du brut, de la fuite de gaz en mer du Nord qui a amputé sa production et d’une provision liée à une enquête américaine sur d’anciens contrats gaziers en Iran. Selon les chiffres publiés vendredi, le bénéfice net (part du groupe) s’est effondré de 42% à 1,6 milliard d’euros, très en deçà des attendes des analystes.  Indicateur de performance très suivi dans le secteur, le bénéfice net ajusté, qui exclut les éléments exceptionnels, a toutefois augmenté de 2% à 2,9 milliards. Les résultats du trimestre ont été affectés par une conjugaison de facteurs défavorables, dont la dégringolade des cours de l’or noir au printemps, et la fuite de gaz intervenue en début d’année sur le gisement gazier d’Elgin, qu’il exploitait en mer du Nord britannique. Cette fuite, qu’il a mis presque deux mois à colmater, avait fait dévisser l’action du groupe, qui est loin d’avoir effacé ce plongeon. Total estime que cette fuite lui a fait subir un manque à gagner de 130 millions de dollars (environ 106 millions d’euros) sur le trimestre, à cause de l’arrêt de la production des champs d’Elgin et Franklin qu’elle a entraîné. A ce propos, il explique avoir entamé la phase d’évaluation préalable à la reprise de l’exploitation d’Elgin, laquelle « devrait se poursuivre au troisième trimestre », sans plus de précisions à ce stade sur le calendrier de redémarrage. En tout, la production mondiale d’hydrocarbures du groupe (pétrole et gaz) a reculé de 2% à 2,261 millions de barils équivalent-pétrole (Mbep) par jour. Enfin, le bénéfice net part du groupe de Total a été plombé par une provision de 316 millions de dollars, passé dans les comptes du trimestre en vue d’un règlement à l’amiable de procédures d’enquête engagées par les autorités américaines sur l’obtention de contrats gaziers en Iran dans les années 1990. Le géant pétrolier français, qui avait déjà fait état précédemment de ces procédures du gendarme boursier (SEC) et du ministère de la Justice (DoJ) américains, a indiqué que les négociations avec ces institutions « en vue de la résolution transactionnelle de ces procédures ont récemment progressé », d’où sa décision de provisionner cette somme, qui servira à couvrir un tel règlement à l’amiable.

Plan Montebourg : très insuffisant et qui ne profitera pas forcément à l’industrie française

Plan  Montebourg : très insuffisant et qui ne profitera pas forcément à l’industrie française

 

D’après  Montebourg, son plan sera celui de la renaissance de l’industrie automobile » d’abord l’enflure des mots est à la mesure de la personnalité du ministre. Ce plan est en effet très insuffisant, il ne sauvera pas les emplis actuellement menacés, ne concerne que le long terme et il n’est pas certain que l’automobiles française en profite.  La principale mesure porte sur l’augmentation du bonus écologique, de 5.000 à 7.000 euros pour les véhicules électriques, et de 2.000 à 4.000 euros pour les hybrides. Le ministre du Redressement productif l’assure : ce dispositif favorisera les constructeurs tricolores, fers de lance des nouvelles technologies vertes. A-t-il raison d’être si enthousiaste ? Europe1.fr recense les gagnants et les perdants du bonus écolo. La marque au losange bénéficie d’une sacrée prime. Comme le rappelle La Tribune.fr, « Renault est le constructeur le plus avancé au monde avec son allié Nissan dans les véhicules zéro émission « . Déjà en pointe – comme PSA – sur les petites citadines peu polluantes (Clio, Twingo), Renault a un train d’avance dans l’électrique, avec son quadricycle Twizy, son utilitaire Kangoo électrique et les futures Zoé et berline Fluence. Renault ne produit par contre pas encore d’hybrides. Le groupe de la famille Peugeot a fait œuvre de pionnier avec les modèles mi diesel mi électriques, dits hybrides. Le groupe propose plusieurs véhicules, comme la 3008 Hybrid 4, la 508 hybride ou encore la Citroën DS5 hybride. Ainsi que deux véhicules 100% électriques : Peugeot Ion et Citroën C Zéro. « Il y a des clients qui sont revenus spécialement poser des questions sur les voitures hybrides en entendant l’annonce du bonus écologique, se satisfait également Arnaud, concessionnaire contacté par Europe1. On ne fait pas sauter le bouchon de champagne non plus, car ce n’est pas 2.000 euros de plus qui vont faire que tout le monde va se mettre à l’hybride. Mais cela va aider le marché. Nous sommes contents. » Mais PSA est largement distancé par Toyota sur l’hybride, que ce soit dans le monde ou sur son propre marché, la France. Au premier semestre de cette année, la Toyota Auris et la Toyota Prius ont été les deux voitures les plus vendues dans l’Hexagone. Selon Challenges, la première voiture hybride française, la Peugeot 3008, arrive à la troisième place du classement. Comme le précise La Tribune, Toyota a vendu rien qu’en France 4.800 véhicules hybrides sur le premier semestre 2012, auxquels il faut ajouter 1.117 modèles de haut de gamme de sa marque Lexus. PSA ne donne pas de chiffres d’immatriculations en France, mais avoue 11.000 commandes de modèles hybrides sur l’ensemble de l’Europe depuis novembre dernier. Avec des véhicules beaucoup plus chers que son concurrent japonais – 18.500 euros pour une Toyota Yaris hybride, contre 37.600 euros pour une Peugeot 3008 par exemple- PSA est distancé. Et le bonus ne devrait pas suffire à inverser la tendance, puisqu’il profitera aussi à Toyota. Bien que plus sophistiquées et puissantes, les voitures de PSA resteront bien plus chères, même avec un bonus de 4.000 euros. « Nous avons le sourire. Le bonus-malus va provoquer un effet de levier. Et avec le changement de stratégie des constructeurs, je pense qu’il va y avoir une explosion des ventes de voitures électriques. Or nous produisons 1,8 bornes par voitures, donc c’est bon pour nous », se réjouit au micro d’Europe1 Alexandre Borgoltz, patron de l’entreprise Douaisienne de basse tension, qui produit des bornes de recharge.  Malgré l’avantage aux marques françaises, la production et les emplois français ne sont pas tant reboostés que ça. Si l’utilitaire Kangoo électrique et la future Zoé sont fabriqués dans l’Hexagone, les autres modèles électriques de Renault (Twizy et Fluence) sont produits en Espagne et en Turquie. Quant aux Peugeot Ion et Citroën C Zéro électriques du groupe PSA, les modèles sont conçus et produits par Mitsubishi, au Japon.Du côté de Toyota, la Yaris hybride est assemblée à Valenciennes, dans le nord de la France. Mais les Auris hybrides compactes sont assemblées en Grande-Bretagne et tous les autres véhicules thermiques-électriques de Toyota et Lexus sont importés du Japon. En réponse, le gouvernement demande que les constructeurs hexagonaux maintiennent « la localisation de la production de ces véhicules en France » pour bénéficier des aides prévues par le plan. Mais il ne précise pas s’ils devront rapatrier des productions déjà délocalisées. Renault assure toutefois que 80% des véhicules électriques vendus dans le monde par ses soins seront produits en France en 2015.Le plan de soutien profitera tout de même aux constructeurs français dans le sens où il mettra une épine dans le pied à certains concurrents. Le gouvernement a en effet déclaré la mise sous surveillance de l’accord de libre échange entre l’Union européenne et la Corée du Sud, qui laisse entrer les voitures coréennes en Europe, alors que Séoul applique traditionnellement des barrières non tarifaires sur les produits étrangers qui pénètrent en Corée. Arnaud Montebourg, a en effet dénoncé mercredi les « actes de concurrence déloyale » des constructeurs automobiles sud-coréens. « Cet accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Corée a été naïvement passé l’année dernière et aujourd’hui nous nous retrouvons avec des augmentations sur le marché des diesels des petites cylindrées originaires de Corée. L’Europe doit être ouverte, mais pas offerte », a clamé le ministre du Redressement productif. Et l’augmentation du malus écologique devrait aussi pénaliser les grosses berlines allemandes. Le plan fait d’ailleurs déjà pschitt chez de nombreux vendeurs. « Je ne vends que des voitures coréennes diesel, pour moi rien ne va changer », regrette un concessionnaires anonyme au micro d’Europe1. « Je vends des voitures italiennes et mes stocks s’accumulent de jour en jour. Le plan est insuffisant. Ce n’est pas avec ça que les ventes vont décoller. Il n’est pas à la hauteur des difficultés », confie un autre. Pour les vendeurs de haut de gamme, de grosses berlines allemandes par exemple, le plan est carrément à côté de la plaque. Ce qui risque de faire chuter les ventes selon eux, ce sont les futures réformes fiscales à venir (impôt à 75% sur les riches, alourdissement de l’impôt sur la fortune). Celles-ci peuvent faire fuir les contribuables les plus aisés, et donc les consommateurs de grosses berlines.

 

L’Ile-de-France délocalise au Maroc un centre d’appel ; une contradiction de plus

L’Ile-de-France délocalise au Maroc un centre d’appel ; une contradiction de plus

 

Le STIF,  syndicat des transports financé par l’Ile de France, donc par l’argent public, va délocaliser un centre d’appel au Maroc. Une contradiction ? Sans doute. Dune coté un gouvernement qui ne cesse de critiquer les délocalisations-surtout des grandes entreprises ; de l’autre des élus socialistes qui choisissent la solution la moins coûteuse en délocalisation. La décision du Stif, l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, de choisir un prestataire disposant d’une plate-forme téléphonique au Maroc menace 80 emplois en France, révèle le Parisien mercredi. « C’est la première fois qu’un marché public de relation client va partir à l’étranger, à l’heure où le gouvernement essaie de rapatrier les opérateurs télécoms en France », a dit Frédéric Jousset, co-président de Webhelp, qui détenait jusqu’à présent ce marché. Ce dernier a écrit au président du Stif, le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon (PS), et au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg pour leur demander de revenir sur cette décision « au nom de l’intérêt général ».

 

L’institut Montaigne et Peillon d’accord : l’école primaire est nulle

L’institut Montaigne et Peillon d’accord : l’école primaire est nulle

L’Institut Montaigne et Peillon découvre la lune : l’école primaire est nulle. Récemment le ministère de l’éducation s’est pratiquement réjoui que 80% des jeunes savaient lire. Ecrire et compter c’est une autre chose ; sans doute dans une autre étude ?. SI 80% des jeunes savent lire correctement, c’est que 20% ne le savent pas. Donc ne pas s’étonner qu’environ 20% sortent sans diplôme. Et on se demande bien on parvient à de tes chiffres ! En réalité bon nombre de diplômes conduisent tout droit au chômage comme beaucoup de bac pro. L’institut Montaigne y va de sa petite contribution. Et  vient de déposer une contribution dans le cadre de la concertation sur l’école lancée par le gouvernement. Le think tank libéral dresse un bilan très sévère de la situation dans le premier cycle et d’un système qui, d’un côté, « dépense davantage pour l’éducation en pourcentage de son PIB que la plupart des pays de l’OCDE », et qui, de l’autre, présente des résultats « systématiquement inférieurs à la moyenne [...], avec des performances « toujours en baisse ». « 40 % des élèves quittent l’école primaire avec des bases trop fragiles et parmi ces derniers, de 15 à 20 % sont quasiment illettrés et le resteront », s’inquiète le centre de réflexion, qui évoque une dégradation du primaire « depuis une vingtaine d’années ». En fait personne ne veut aborder la question de front, celle des programmes et de la pédagogie. La priorité absolue à l’orthographe et au calcul ; l’abandon des pédagogies ésotériques et l’exigence du travail personnel des élèves. On découvre la lune, on tourne autour du pot et en attendant on fabrique de générations de futurs chômeurs.

BCE : « prête à tout faire » mais quoi ?

BCE : « prête à tout faire » mais quoi ?

Il faut vraiment que les méchés et l’économie en général soient très déprimés pour se contenter d’une phrase comme celle qu’a prononcé Draghi «  La BCE prête à tout faite pour sauver l’euro ».  De toute manière les marchés sont assoiffés de bonnes nouvelles ; la tendance est baissière, il faut absolument trouver des raisons d’espérer. Reste à connaitre la nature des éventuelles interventions.   »Si les primes de risque sur la dette souveraine handicapent la transmission de la politique monétaire, elles entrent dans le cadre de notre mandat », a déclaré M. Draghi, sans toutefois donner de détails, laissant la porte ouverte à plusieurs éventualités. En faiat Draghi, se limite au langage littéraire car aller dans les chiffres risque de leur attirer les foudres de l’Allemagne. La BCE pourrait reprendre sous peu ses rachats d’obligations publiques sur le marché secondaire (là où s’échangent les titres déjà émis), à l’arrêt depuis quasiment mi-février. Ce programme avait été adopté en mai 2010, sur l’insistance des dirigeants européens, et fonctionne depuis par à-coups.  Il avait été lancé face une crise de la dette à l’époque circonscrite à la Grèce, puis mis en sommeil, réanimé il y a un an pour l’Italie et l’Espagne, avant d’être à nouveau gelé. La BCE s’est toujours montrée réticente à l’appliquer en raison des disputes qu’il suscite dans ses rangs. La Banque centrale allemande ou celle des Pays-Bas par exemple considèrent qu’il revient à financer les Etats, ce qui est interdit à la BCE par les traités. Son intervention pourrait aussi passer par l’octroi d’une licence bancaire au futur fonds de secours européen MES, comme l’avait évoqué la veille Ewald Nowotny, président de la banque centrale d’Autriche et à ce titre membre du conseil des gouverneurs de la BCE.   »Il y a des arguments favorables » à l’octroi de cette licence bancaire, a dit M. Nowotny. Cette mesure permettrait au MES d’emprunter auprès de la BCE et d’augmenter ainsi considérablement sa force de frappe fixée actuellement à 500 milliards d’euros.  Or le MES est autorisé à acheter des obligations publiques des Etats de la zone euro en cas de nécessité. C’est aussi le cas du fonds actuellement en place, le FESF, dont les statuts prévoient qu’il puisse intervenir sur le marché secondaire de la dette, après toutefois un feu vert d’une commission budgétaire des députés allemands. Le chef de la BCE a d’ailleurs assuré que la zone euro avait les moyens de contrer la spéculation sur les marchés, grâce notamment à ses fonds de secours, dont le fonctionnement a été amélioré selon lui.  Tout en cédant à l’urgence de la situation, M. Draghi a rappelé le credo de la BCE, soit qu’elle ne peut pas tout et qu’il appartient aux Etats de la région de faire les efforts budgétaires nécessaires pour ne plus faire l’objet d’attaques.  Il a toutefois souligné les progrès « extraordinaires » accomplis depuis six mois par les Européens en matière de réformes, notamment en direction d’une supervision bancaire unique et aussi par les pays du sud, comme l’Espagne, l’Italie ou le Portugal.  Concernant les répercussions d’une éventuelle sortie d’un pays de la zone -et en l’occurrence de la Grèce-, M. Draghi s’est voulu rassurant affirmant qu’un changement du nombre des Etats membres n’affecterait pas les investisseurs. Une manière élégante de dire que la Grèce va bientôt être jetée de la zone euro !

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mercredi 25 juillet 2012

 

 

 

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