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Archive mensuelle de juillet 2012

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Economie politique: derniers articles

 Dimanche 1er juillet 2012

 

 

Les banquiers coupables de délits répondront devant la justice ; pas en France, en Grande Bretagne !

Les banquiers coupables de délits répondront  devant la justice ; pas en France, en Grande Bretagne !

Les banquiers devant la justice pour délit financier ; non pas en France, en Grande Bretagne. Nos banques françaises ont perdu des milliards en s’aventurant sur des produits à haut risque avec l’argent des déposants ; pas d’inquiétude, la BCE prête pour a trésorerie, les déposants et les actionnaires pour les pertes. Le contribuable est aussi sollicité car l’argent ainsi prêté vient de sa poche car c’est lui qui finance la BCE, les Etats, les MES et autres institutions financières publiques qui renflouent. En France les banquiers ne sont pas inquiétés, inutile on a notre bouc émissaire : kerviel ; le seul, l’unique responsable de la déroute de nos banques. Condamné à 400 000 ans de versement de son salaire. Les banquiers britanniques, eux, qui ont commis des délits financiers doivent en répondre devant des tribunaux, a estimé samedi le ministre britannique de la Justice Ken Clarke, alors qu’une nouvelle série de scandales secouent la City.   »Des investigations doivent bien sûr encore être menées, mais une fois que ces enquêtes seront terminées, si des délits ont été commis, leurs auteurs devront être traduits en justice », a-t-il expliqué sur la BBC, jugeant « choquants » les comportements révélés par ces affaires.   »Nous ne traitons pas comme il le convient les délits financiers au plan judiciaire dans ce pays », a-t-il ajouté. « Je pense qu’il est plus facile de s’en tirer quand on commet un délit financier que pratiquement n’importe quel autre délit ».  M. Clarke a aussi prôné un meilleur encadrement du secteur financier, soulignant que le gouvernement devrait résister aux pressions de la City.   »Il faut réfléchir à des règles plus contraignantes, comme nous avons prévu de le faire », a-t-il expliqué. « Nous devrons résister aux puissants lobbies qui vont nous dire que nous allons trop loin, que cela va nuire à la compétitivité (de la City) et autres choses du même acabit ».  La banque britannique Barclays a écopé mercredi d’amendes record pour avoir tenté de manipuler des taux d’intérêt de référence définissant le prix auquel les banques se prêtent de l’argent, mais aussi indirectement ceux des crédits aux ménages et aux entreprises.  Nombreux sont ceux qui réclament la démission de son patron, Bob Diamond, symbole de tous les excès de la City avec ses bonus faramineux et ses déclarations fracassantes.  L’autorité des marchés financiers a en outre révélé vendredi des « manquements graves » de la part des quatre grandes banques du pays: Barclays encore, Royal Bank of Scotland (RBS), Lloyds et HSBC. L’affaire porte sur la commercialisation de produits financiers plus ou moins complexes à des PME.  RBS a aussi cette semaine essuyé les foudres de ses clients, après un bug informatique qui a empêché pendant plusieurs jours des millions de personnes de retirer de l’argent ou de faire des virements.   »Quelque chose est vraiment allé de travers dans le secteur bancaire britannique, et nous avons besoin de le remettre en ordre », a résumé vendredi le gouverneur de la banque d’Angleterre Mervyn King.  Le Premier ministre David Cameron a aussi réclamé des enquêtes approfondies sur les récents scandales, pour que les responsables rendent des comptes.

 

Montebourg hausse le ton contre PSA mais où est le plan stratégique pour l’industrie automobile

Montebourg hausse le ton contre PSA mais où est le plan stratégique pour l’industrie automobile

 

Montebourg hausse le ton contre PSA après les menaces sur Aulnay voire rennes ; c’est bien mais ça ne suffit pas.  Dans une lettre adressée vendredi au président du directoire de PSA Philippe Varin et transmise samedi à l’AFP, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg demande que « la direction fasse connaître ses intentions au plus vite et de façon précise ». M. Montebourg demande aussi d’ »engager sans délai le dialogue social, et d’en faire une arme collective pour affronter vos éventuelles difficultés dans le respect de vos salariés ». Bref le bla-bla habituel.  Fait exceptionnel, M. Montebourg a nommé Emmanuel Sartorius comme expert gouvernemental pour mieux comprendre la situation réelle de l’entreprise. Il « doit permettre au gouvernement, au groupe PSA et aux salariés d’avoir une vision précise de la situation du groupe et des solutions que nous pourrions envisager en fonction de l’état réel de l’entreprise », selon le ministère.   »Pour le moment, PSA ne nous a pas fourni les éléments nécessaires permettant de juger de la santé du groupe », ajoute le ministère.  Le ministre a aussi promis de présenter « prochainement (…) un plan d’actions pour l’avenir de la filière automobile française », une initiative saluée par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, également président du conseil général de Seine-Saint-Denis. O attend avec impatience car les facteurs explicatifs sont connus, manque d’innovation, manque de compétitivité, manque de fiabilité. Inutile de faire semblant d’ignorer la situation de l’ensemble de l’automobile et de PSA en particulier.

Une redevance sur les écrans d’ordinateur? Et pourquoi pas sur les écrans de téléphone ou de montres ?

Une  redevance sur les  écrans d’ordinateur? Et pourquoi pas sur les écrans de téléphone ou de montres ?

L’ingénierie fiscale fonctionne à bloc en Europe et surtout en France ; les gouvernements passent mais les fiscalistes demeurent. Il y aurait donc une taxe annuelle sur les écrans d’ordinateurs mais qui ne fera pas double emploi avec la taxe télé. Comment ? On n’en sait rien. Les fiscalistes ignorent sans doute l’existence des portables.  La nouvelle ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a déclaré samedi sur RTL que le gouvernement réfléchirait à un élargissement de la contribution à l’audiovisuel public courant 2013.   »C’est une question qui se pose. » Sur RTL, Aurélie Filippetti a déclaré que le gouvernement envisageait d’étendre la redevance audiovisuelle aux écrans d’ordinateurs. En fait pourquoi ne pas étendre la redevance à tous les écrans que nous regardons y compris les écrans des téléphones ou des montres. D’après la nouvelle ministre de la Culture, cette possibilité sera débattue en 2013. Elle a précisé que cette taxe ne s’appliquerait qu’aux foyers n’ayant pas de télévision, et ne viendrait donc pas s’ajouter à la redevance existante. « Ça serait une redevance évidemment par habitation, on ne paiera pas une redevance (supplémentaire, Ndlr) si on a un ordinateur et une télé », a-t-elle insisté. But de la manœuvre? Sécuriser les moyens alloués à l’audiovisuel public, argue la ministre. Sachant la manne provenant de cette taxe finance les organismes publics de télévision et de radio, comme France Télévision ou Radio France. Pour l’heure, chaque foyer fiscal, propriétaire d’une ou plusieurs télévisions, s’acquitte de cette redevance à hauteur de 125 euros en France métropolitaine, et de 80 euros dans les départements d’outre-mer. Le nombre d’appareils par foyer ne rentre pas en compte. Concernant d’autres pistes de financement, Aurélie Filippetti a jugé qu’ »il faudra que [le gouvernement] étudie » aussi un possible rétablissement de la publicité après 20h. Elle a déclaré que cette mesure serait débattue « à la fin de l’année, dans le cadre du budget 2013″. « On verra la situation à ce moment-là », a-t-elle achevé.

 

Standard and Poor’s veut dégrader les assurances

Standard and Poor’s veut dégrader les assurances

 

Soulignant la solidité financière du secteur dans son ensemble, l’agence rappelle que les notes des assureurs français sont pour plus de la moitié (56%) assorties d’une perspective négative, ce qui ouvre la voie à leur révision à la baisse à moyen terme. « Les assureurs français que nous notons sont significativement exposés aux marchés actions mais aussi à des risques de crédit croissants après plusieurs abaissements de notations, en particulier de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, de l’Irlande et de la Grèce », relève Standard and Poor’s. L’agence d’évaluation américaine s’attend en outre à ce que les assureurs-vie souffrent davantage que leurs concurrents ( voir autre article) , en assurance-dommage par exemple, car ils doivent notamment affronter la concurrence des banques de dépôt. « En particulier, une réduction des avantages fiscaux sur les produits d’assurance-vie pourrait réduire leur attractivité au profit des dépôts bancaires », précise-t-elle, alors que le projet présidentiel de François Hollande prévoyait une telle mesure pour les contrats débloqués avant huit ans de détention mais n’a plus été évoquée depuis son élection. SP anticipe également un recul de 11% de la collecte nette en assurance-vie cette année par rapport à l’an passé, après un précédent recul de 14% enregistré en 2011. « Les écarts de taux faibles entre le court terme et le long terme encouragent à investir sur des produits à court terme », insiste-t-elle, évoquant à ce sujet le futur doublement du plafond du Livret A comme autre menace pour l’assurance-vie. Concernant l’assurance-dommage, Standard and Poor’s s’attent à ce que le marché progresse au même rythme que la croissance de la France, soit +0,5% en 2012 et +1% en 2013, selon ses économistes. Selon elle, la maturité du marché dans le pays fait de l’augmentation des tarifs la source principale de croissance des revenus.

 

Vivendi : clarifier le foutoir des activités

Vivendi : clarifier le foutoir des activités

 

Vivendi c’est un peu l’auberge espagnole ; on y trouve tout et rein de très solide. Le départ de Jean-Bernard Lévy de la présidence du directoire de Vivendi ouvre maintenant la voie à un redécoupage du premier groupe européen de divertissement et de télécoms dont les modalités et l’ampleur restent encore à préciser. De toute évidence, le groupe  sous l’impulsion malheureuse de Messier s’et complètement dispersé et ne sait plus aujourd’hui quel est son métier.  À l’origine spécialisé dans les services aux collectivités territoriales (eau, transport et environnement) sous le nom de Compagnie générale des eaux (parfois abrégé en Générale des Eaux ou en CGE), le groupe s’est peu à peu renforcé, à la fin des années 1990, dans les nouvelles technologies sous la présidence de Jean-Marie Messier. Après avoir connu d’énormes difficultés entre 2002 et 2004, le groupe, rebaptisé Vivendi Universal en 2000 puis Vivendi en 2006, s’est redressé et a repris les opérations de croissance externe pour renforcer ses positions et devenir leader mondial de la communication et du divertissement. Vivendi est aujourd’hui l’un des principaux fournisseurs de contenus en Europe. L’éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard et l’opérateur Maroc Telecom apparaissent en haut de la liste des candidats possibles à une cession, disent banquiers et analystes, mais le scénario d’une scission du conglomérat, sur le modèle de News Corp, n’est pas à exclure. « Regardez ce que vient d’annoncer Murdoch, regardez tous les précédents de scission dont l’exécution a été bien menée, cela lève la décote de conglomérat et crée énormément de valeur pour tous les actionnaires », a dit une source proche du dossier, ajoutant que Jean-Bernard Lévy était opposé à une telle opération alors que le président du conseil de surveillance, Jean-René Fourtou est « bien plus pragmatique ». Face aux mauvaises performances de son cours en Bourse, Vivendi s’interroge depuis plusieurs mois sur sa stratégie et sur la pertinence de son périmètre d’activité, une réflexion ouvertement exprimée dans une lettre aux actionnaires du 27 mars cosignée par Jean-Bernard Lévy et Jean-René Fourtou. Le coup de théâtre de jeudi a cependant fait apparaître les divergences entre les deux dirigeants sur les solutions à apporter pour redresser un titre qui a touché au printemps un plus bas de neuf ans, plombé par les difficultés de l’opérateur SFR. Pour les analystes, c’est le signal d’un virage stratégique au sein du groupe. « Avec ce qui est en train de se passer, on peut penser qu’il va y avoir un important changement de périmètre, une modification assez forte de ce conglomérat », estime Yohan Salleron, gérant de fonds à Mandarine Gestion à Paris.

 

Une union bancaire européenne ou une rustine ?

Une union  financière européenne ou une rustine ?

Quand l’euphorie gagne bien difficile de reconnaître le vrai du faux, l’approximatif de l’exactitude. Pour l’instant c’est l’euphorie qui est privilégiée. Malheureusement structurellement rien n’est réglé. Les dirigeants de la zone euro se sont accordés sur une supervision commune de leurs banques et des mesures d’urgence pour enrayer la hausse des taux d’intérêt auxquels des Etats-membres doivent emprunter sur les marchés. Obtenu dans la nuit de jeudi à vendredi, cet accord, premier pas vers une union bancaire, a rendu les marchés financiers euphoriques. Il constitue une victoire pour les dirigeants italien et espagnol, qui en avaient fait une condition à la signature par Madrid et Rome d’un pacte de croissance approuvé jeudi par les 27 pays de l’Union européenne au Conseil européen de Bruxelles. On voit mal comment le fonds européen pourrait constituer à lui seul un rempart contre la hausse des taux. En effet le fonds européen (FESF fusionné avec le MESF) va disposer de  700 milliards mais 300 sont déjà partis pour aider les pays en difficultés ; en outre sur les 700 milliards, 250 doivent être apportés par  l’Italie, la Grèce, l’Irlande et le Portugal ; des pays qui ne peuvent emprunter déjà qu’à des conditions exorbitantes pour leurs propres besoins. A moins que le fonds ne leur prête aussi la cotisation qu’ils doivent au MES ! En réalité, il ne reste pratiquement rien à ce fonds de solidarité ; à moins de l’emprunter.  le FESF puis le MES ne pourront prêter aux États ou aux banques que de l’argent qu’ils auront eux-mêmes levé sur les marchés avec la garantie explicite des pays membres de la zone euro. Mais le sommet a décidé de supprimer partiellement la séniorité (remboursement prioritaire) dont dispose ce fonds. Cette perte de séniorité, si elle se confirme, signifie que le MES ne sera pas remboursé en premier en cas de défaut de l’un de ses créanciers. Comment les investisseurs réagiront-ils lorsqu’on leur demandera de prêter de l’argent au fonds de secours européen pour que ce dernier prête ensuite à l’Espagne sans être certain de récupérer sa mise? Cela revient à dégrader la qualité de crédit du fonds et donc à renchérir ses coûts d’emprunt. Ensuite, les délais de mise en œuvre de ces décisions s’annoncent bien plus longs que ne le pensent les marchés.  La chancelière Angela Merkel a cependant aussi obtenu des concessions importantes, dont l’assurance que la Banque centrale européenne (BCE) jouera un rôle clé dans la supervision du secteur bancaire de la zone euro. Dans une déclaration adoptée à l’aube après une nuit de négociations, les 17 jugent « impératif de briser le cercle vicieux qui existe entre les banques et les Etats ». Ils demandent au Conseil européen d’examiner d’urgence, « d’ici la fin de 2012″, des propositions sur un « mécanisme de surveillance unique » du secteur bancaire, « auquel sera associée la BCE ». Une fois que ce dispositif aura été créé, le Mécanisme européen de stabilité (MES), un des fonds de sauvetage financier européens, pourra recapitaliser directement des banques. En bref, le MES n’est pas encore opérationnel et surtout ses moyens sont très en dessous des besoins des pays en difficultés ; on s’apercevra, sans doute d’ici quelques mois, que le MES est uen rustine et que va se reposer la question de l’intervention directe de la BCE.

Pacte budgétaire adopté en urgence par l’Allemagne pour peser sur les autres Etats

Pacte budgétaire adopté en urgence par l’Allemagne pour peser sur les autres Etats

 

Merkel n’a pas perdu de temps, le sommet européen à peine adopté, le parlement allemand a voté le pacte de stabilité. Pourquoi une telle urgence ? Pas pour peser sur les décisions allemandes internes mais pour faire pression sur les autres Etats  afin de les encourager à en faire autant. Et surtout à respecter le chemin de la règle d’or. De cette manière Merkel renforce encore sa légitimité pour donner la leçon aux Etats trop dépensiers. Un vote interne mais surtout à usage externe. Le quelques concessions consenties par l’Allemagne sur le MES, voire sur le mini pacte de croissance, ne seront pas faites sans contrepartie. Que les États laxistes se le disent ! Le parlement allemand a approuvé vendredi à une large majorité le pacte budgétaire européen et le Mécanisme européen de stabilité financière (MES), le fonds d’urgence permanent de la zone euro. Cette adoption était largement attendue puisque le parti de l’opposition avait accepté de soutenir le pacte en échange de mesures en faveur de la croissance et des créations d’emplois. Avec l’approbation de Berlin, le MES doit normalement entrer en vigueur le 9 juillet mais cette échéance pourrait ne pas être respectée parce que la ratification parlementaire doit être validée par la cour constitutionnelle allemande. « Aujourd’hui, l’Allemagne, avec l’approbation du pacte budgétaire et le MES par les deux chambres du parlement, envoie un signal clair (…) que nous sommes en passe de surmonter la crise de la dette européenne de manière durable », a dit la chancelière Angela Merkel devant le Bundestag, avant le vote. Cette dernière était revenue à Berlin pour les débats et le vote après un sommet européen de deux jours à Bruxelles, où elle fait des concessions pour trouver des solutions pour sortir de la crise. Les dirigeants européens se sont mis ainsi d’accord pour pouvoir utiliser les fonds européens de sauvetage afin de stabiliser les marchés obligataires sans mesures d’austérité supplémentaires et pour recapitaliser directement les banques sans accroître les déficits des Etats.

 

Fillon officiellement candidat à l’UMP

Fillon officiellement candidat à l’UMP

 

Fillon contre Copé pour la tête de l’UMP. Fillon se lance le premier dans la bataille. Au-delà de la bataille entre les deux personnalités, c’est le contenu idéologique de l’UMP qui est en cause avec d’un cité des modérés, humanistes, libéraux et de l’autre des partisans de la droitisation qui a fait échoué Sarkozy. Il y a aussi bien entendu en perspective aussi l’échéance de 2017 pour laquelle Fillon paraît avoir uen autre épaisseur que Copé qui d’une certaine manière fait une pâle imitation de Sarkozy.  L’ancien Premier ministre François Fillon – élu député de Paris – a annoncé samedi soir qu’il était officiellement candidat à la présidence de l’UMP. La bataille avec son rival Jean-François Copé, actuel secrétaire général du parti, qui brigue aussi l’ambition de devenir le chef de l’opposition en vue de la présidentielle de 2017, est désormais bien lancée, même si ce dernier n’a pas fait encore acte de candidature officiellement.   «Mon devoir est de rassembler toutes les familles de la droite et du centre. Je suis candidat à la présidence de l’UMP», a expliqué l’intéressé dans un cours message posté sur son compte Twitter un peu avant 20 heures.

Bayrou réélu patron du Modem mais en réserve

Bayrou réélu patron du Modem mais en réserve

 

 La presse, les commentateurs tirent aujourd’hui sur une ambulance ; Bayrou reconduit président d’un Modem très affaibli est une cible facile. Il a certes échoué électoralement mais est un des rares à avoir posé avec une certaine pertinence les enjeux économiques du pays. Bayrou se met en réserve du mouvement ; il a raison car les difficultés reparaitront des ma rentrée avec sans doute la récession et la dégradation de la France dont personne ne peut se réjouir. François Bayrou a donc annoncé samedi sa décision de se mettre pour quelques mois en retrait des débats politiciens pour travailler sur les sujets essentiels pour le pays, estimant que « le réel, plus éloquent que toutes déclarations », donnera finalement raison à sa vision de l’avenir de la France. Le président du MoDem s’est exprimé à l’issue d’un conseil national durant lequel quelque 150 délégués ont tenté de tirer un bilan des échecs du parti à la présidentielle et aux législatives et tenter de tracer des perspectives d’avenir. François Bayrou a tout d’abord indiqué n’avoir « jamais eu l’intention d’abandonner ses responsabilités » à la tête du parti, comme certaines rumeurs le laissaient entendre. « J’assumerai les responsabilités de président de cette famille politique. Elle m’a été confiée par ce mouvement que j’ai fondé et tous ceux qui se sont exprimés ce matin ont tous manifesté leur attente que le président fasse son travail », a-t-il assuré. « Simplement, j’ai indiqué que j’avais l’intention, dans les mois qui viennent de prendre du recul », a déclaré le leader centriste.

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