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Archive mensuelle de juillet 2012

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Pôle emploi : les CDD seront des CDI

 

Pôle emploi : les CDD seront des CDI

Au dernier moment, on a transformé les 1000 emplois prévus au pôle emploi en CDD en CDI ; 2000 devaient être embauchés dont 1000 en CDD. Une annonce qui risquait de mal passer ( voir article). Le ministre du Travail, Michel Sapin, a annoncé lundi que Pôle emploi allait recruter 2 000 salariés en CDI d’ici à fin 2012, en priorité parmi les agents embauchés en CDD au printemps et il a dévoilé un objectif de 100 000 emplois d’avenir pour 2013.  Avec, en outre, le «redéploiement de 2000 équivalents temps plein» sur des postes au contact avec le public, «ce sont près de 4000 agents» supplémentaires qui accompagneront «les demandeurs d’emploi qui ont le plus besoin de votre appui», a déclaré le ministre, longuement applaudi par quelque 2300 cadres de Pôle emploi réunis en convention à Paris. En pleine montée du chômage en 2011, l’agence, qui compte quelque 45 400 salariés, avait vu ses effectifs réduits de 1800 personnes. Le renforcement de ses moyens figurait parmi les promesses de campagne de François Hollande. En mai, pour son treizième mois consécutif de hausse, le nombre des demandeurs d’emploi sans activité a bondi et franchi pour la première fois depuis 1999 la barre des 2,9 millions. «Et les perspectives pour le deuxième trimestre 2012 et 2013 sont pessimistes», a souligné M. Sapin. Prenant acte de l’échec du suivi mensuel personnalisé – un objectif jamais atteint -, l’objectif du nouveau plan est d’alléger le portefeuille des conseillers chargés d’accompagner ceux qui en ont le plus besoin (70 demandeurs d’emploi maximum), alors que chaque conseiller en suit en moyenne 161 aujourd’hui. Michel Sapin a par ailleurs annoncé que le nombre des contrats aidés serait maintenu en 2013 et que 100 000 «emplois d’avenir» seraient déployés la même année. Pour le second semestre 2012, il a rappelé avoir «obtenu» les financements pour 80 000 contrats aidés supplémentaires, en sus des 115 000 déjà programmés. Le gouvernement précédent avait programmé 340 000 nouveaux contrats aidés pour l’ensemble de l’année 2012 dont les deux tiers (225 000) pour le premier semestre. Concernant les emplois d’avenir, destinés aux «jeunes qui quittent le système scolaire sans qualification, la montée en puissance se fera en 2013 avec comme objectif 100 000 emplois», a précisé le ministre du Travail. Ce projet de nouveaux contrats subventionnés dont les contours seront discutés à la conférence sociale des 9 et 10 juillet figurait parmi les promesses de campagne de François Hollande. Celui-ci avait promis de lancer 150 000 contrats, dont 100 000 en 2013. Les «emplois d’avenir» devront «offrir des solutions pour ces jeunes, avec une vraie durée – plusieurs années – pour s’insérer réellement dans un emploi et trouver par ce moyen la qualification qui leur manque pour une vie professionnelle», a ajouté M. Sapin

 

Ayrault : « Les classes populaires et les classes moyennes seront préservées » alors qui va payer ?

Ayrault : « Les classes populaires et les classes moyennes seront préservées » alors qui va payer ?

 

On voit mal comment les classes moyennes et les classes populaires seraient épargnées puisqu’il faut d’après la Cour des comptes trouver 10 milliards en 2012 et entre 30 et 40 en 2013 ; Pour cela la cour des comptes propose le gel du salaire des fonctionnaires, des pensions, des allocations sociales, la hausse de la CSG et de la TVA. Ce sont surtout les plus pauvres qui ont besoin des prestations sociales, les plus pauvres qui seraient touchés par la TVA puisque l’essentiel des revenus est affecté aux dépenses contraintes  Confronté au défi de trouver rapidement des dizaines de milliards d’euros pour tenir les objectifs de réduction du déficit, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault fera mardi la pédagogie de la rigueur dans son discours de politique générale. L’enjeu est de convaincre les Français que les hausses d’impôts et le rabotage des dépenses se feront selon la règle énoncée durant la campagne, c’est-à-dire en épargnant les plus pauvres, que ces mesures ne casseront pas l’activité économique et que la lumière est au bout du chemin de la rigueur. « Les classes populaires et les classes moyennes seront préservées. Parallèlement, la dépense sera maîtrisée », rappellent les services du Premier ministre dans un communiqué publié lundi matin. Les premières décisions seront dévoilées noir sur blanc mercredi avec la présentation du projet de budget rectificatif pour 2012 en conseil des ministres, qui cherchera 7 à 8 milliards d’euros de recettes supplémentaires d’ici fin 2012. La Cour des comptes a donné le ton lundi en identifiant un manque de 6 à 10 milliards d’euros sur les recettes pour réduire le déficit public à 4,4% cette année comme le prévoyait le programme de stabilité du précédent gouvernement. François Hollande et son équipe ont eux choisi de réduire le déficit à 4,5% cette année, 3,0% fin 2013 et de revenir à l’équilibre fin 2017, ce qui serait une première pour un gouvernement français depuis 1974. Le déficit était de 5,2% l’an dernier. Selon la Cour des comptes, l’effort supplémentaires à fournir l’an prochain serait de 33 milliards d’euros si la croissance économique est de 1%, une marche très importante qui doit être franchie en comprimant les dépenses et en augmentant les impôts, dont pourquoi pas la TVA ou la CSG, dit-elle. Le ministre des Finances, Pierre Moscovici a indiqué que la croissance devrait être proche de 0,4% cette année -soit la prévision de l’Insee- et qu’elle pourrait être comprise entre 1% et 1,3% en 2013 au lieu des 1,7% espéré jusqu’à présent.

 

Les immatriculations de voitures : baisse en juin de 0.9% mais de 9.5% pour PSA

Les immatriculations de voitures : baisse en juin de 0.9% mais de 9.5% pour PSA

 

Les immatriculations ont baissé de 0,9% le mois dernier en données brutes et de 5,6% en données corrigées des jours ouvrables, a annoncé lundi le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Il s’est immatriculé 208.225 voitures particulières neuves dans l’Hexagone le mois dernier, qui a compté un jour ouvrable de plus que juin 2011. Les ventes de PSA ont baissé de 9,5% -avec un recul de 11,8% pour Peugeot et un repli de 6,9% pour Citroën- ramenant la part de marché du premier constructeur automobile français à 30,60% sur les six premiers mois de l’année dans les voitures, contre 33,4% un an plus tôt. « La baisse sur le premier semestre chez Peugeot s’explique essentiellement par le segment des petites voitures », a souligné un porte-parole de la marque au lion. Bien que la nouvelle 208 revendique désormais 33.000 commandes en France, contre 27.000 fin mai, celles-ci ne se retrouvent toujours pas dans les immatriculations de la voiture lancée en avril. « La demande en moteurs essence sur ce segment est plus forte que jamais, et les deux plus petits moteurs essence n’arrivent qu’en juillet et octobre », a-t-il ajouté. PSA souffre depuis maintenant un an d’une chute de ses ventes en Europe, notamment du Sud, qui l’a contraint à s’allier à General Motors et à engager un vaste plan d’économies. Selon les syndicats, le groupe prépare aussi un plan de restructuration qui passera notamment par la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dont sort la petite Citroën C3. Le concurrent français Renault a vu lui aussi sa part de marché en France s’éroder à 22,84% sur six mois dans les voitures, contre 24,02% un an plus tôt, mais les ventes du groupe au losange ont rebondi de 9,5% en juin (+3,6% pour la seule marque Renault et +43,7% pour la marque low cost Dacia).  

 

Cour de comptes : en 2013 prévoir l’augmentation de la CSG, de la TVA et le blocage des prestations sociales et des pensions

Cour de comptes : en 2013  prévoir l’augmentation de la CSG, de la TVA et le  blocage des prestations sociales et des pensions

Compte tenu de l’ampleur des déficits, la Cour des comptes juge nécessaire, la suppression des grands projets, la hausse de la TVA, de la CSG et le blocage des prestations sociales (pensions, allocations etc.). En supposant atteint un déficit de 4,4% fin 2012, ramener ce dernier à 3% fin 2013 supposera un effort supplémentaire de 33 milliards d’euros si la croissance est de 1%. Si la croissance n’est que de 0,5%, l’effort serait de 38,5 milliards, et il serait de 28 milliards si elle était de 1,5%. Le ministre des Finances, Pierre Moscovici, a estimé raisonnable de tabler sur une croissance comprise entre 1% et 1,3% en 2013. En prenant une croissance de 1% en 2013 pour hypothèse et celle d’une répartition à égalité de l’effort entre les hausses d’impôts et la maîtrise des dépenses, il faudrait augmenter les impôts de 16 milliards l’an prochain et freiner de 16 milliards les dépenses. Y parvenir signifierait selon la Cour geler les dépenses publiques en volume et geler les dépenses de l’Etat en valeur. Stabiliser en valeur la masse salariale tout en arrêtant de supprimer des postes de fonctionnaires comme l’a décidé François Hollande suppose selon la Cour de geler en moyenne toutes les augmentations de salaires dans la fonction publique. Pour l’évolution des dépenses de santé, la Cour conserve l’hypothèse d’une hausse de 2,5% par an figurant dans le programme de stabilité, et appelle à la vigilance sur la situation financière des hôpitaux. Durant la campagne, l’entourage de François Hollande a dit que cet objectif (l’Ondam) serait desserré à 3% en moyenne par an. Pour contenir les dépenses, la Cour évoque d’autre part la possibilité de jouer sur l’indexation des pensions de retraite et des prestations familiales. Elle renouvelle son appel à résorber le déficit des comptes sociaux, « une anomalie qu’il faut corriger rapidement », en particulier celui du régime général de la sécurité sociale, ce qui implique « une maîtrise renforcée des dépenses ». Elle signale que les coûts liés à des grands projets d’investissement tels le « Grand Paris » pourraient au total être incompatibles avec la situation des finances publiques. Un écueil supplémentaire surgira sur cette trajectoire de réduction du déficit : le poids de deux contentieux tranchés par la justice européenne, dont le coût pourrait dépasser 8 milliards d’euros d’ici 2014, dont près de 5 milliards en 2013, selon les services de Bercy, note-t-elle. « En 2013, l’ampleur de la consolidation budgétaire nécessaire rend difficilement évitable, au moins à titre temporaire, le recours à des impôts à assiette large et fort rendement comme la TVA et la CSG », estime la Cour, alors que le gouvernement a promis de supprimer la « TVA sociale » décidée dans les derniers mois du quinquennat de Nicolas Sarkozy. La Cour estime que l’ajustement à réaliser est tel, qu’il faut réformer la gouvernance des finances publiques pour mettre dans le champ des lois l’ensemble des dépenses. »L’importance et la durée de l’effort de redressement des finances publiques impliqueront de repenser en profondeur la façon dont nos politiques publiques sont conduites », estime-t-elle. « La gouvernance même de nos finances publiques doit être réformée afin de définir un cadre associant l’ensemble des administrations publiques à la définition et à la mise en oeuvre d’une stratégie nationale de retour à l’équilibre. » La Cour note en effet que les contraintes des lois de programmation ne s’imposent qu’à 75% des dépenses publiques, les collectivités locales, l’assurance chômage et les régimes complémentaires de retraite y échappant.

 

 

Audit : la Cour des comptes confirme , il faut trouver 10 milliards en 2012 et plus de 30 en 2013

Audit : la Cour des comptes confirme , il faut trouver 10 milliards en 2012 et plus de 30 en 2013 

 

Conclusion, il faut faire économies et des impôts suplémentaires. Réduire le déficit public de la France à 4,4% du PIB fin 2012 et 3,0% fin 2013 comme prévu dans le programme de stabilité suppose d’accentuer l’effort sur les dépenses et des hausses d’impôts, estime la Cour des comptes dans son audit présenté lundi. Selon la Cour, 6 à 10 milliards d’euros de recettes pourraient manquer pour tenir l’objectif cette année. Pour 2013, l’ajustement nécessaire est tel qu’une hausse temporaire d’impôt type TVA ou CSG pourrait être envisagée, ajoute-t-elle. « La mise en oeuvre d’une trajectoire de retour des comptes publics à l’équilibre d’ici 2016-2017 est un élément central de la crédibilité de notre pays », note la Cour. Son audit s’appuie sur la prévision d’un déficit à 4,4% en 2012 et la date de 2016 pour le retour à l’équilibre, qui figurent dans le programme de stabilité du précédent gouvernement. Il ne prend pas en compte le programme de François Hollande ni les mesures annoncées depuis son élection. François Hollande a dit prévoir un déficit à 4,5% fin 2012 (après 5,2% fin 2011), 3,0% fin 2013 et l’équilibre fin 2017, ce qui serait une première pour un gouvernement français depuis 1974. Selon la Cour des comptes, le risque de 6-10 milliards d’euros sur les recettes en 2012 s’explique par un trop grand optimisme sur la réaction des recettes à la croissance, en particulier pour l’impôt sur les sociétés, et par le ralentissement de la croissance elle-même. Le risque sur les dépenses du budget général est estimé entre 1,2 et 2 milliards d’euros, un montant comparable à ceux des exercices précédents, que la Cour recommande de neutraliser en redéployant des crédits. Quant aux comptes sociaux, ils ne présentent pas de risque grave de dérapage, estime la Cour, qui souligne néanmoins une forte incertitude sur l’évolution des comptes de l’assurance chômage en raison du ralentissement de l’économie. En supposant atteint un déficit de 4,4% fin 2012, ramener ce dernier à 3% fin 2013 supposera un effort supplémentaire de 33 milliards d’euros si la croissance est de 1%. Si la croissance n’est que de 0,5%, l’effort serait de 38,5 milliards, et il serait de 28 milliards si elle était de 1,5%.

Economie politique: derniers articles

Lundi 2 juillet 2012

 

 

 

1000 emplois en CDD en plus au pôle emploi ; pourquoi pas des intérimaires ?

1000 emplois en CDD en plus au pôle emploi ; pourquoi pas des intérimaires ?

 

 

 

Au moins on est sûr que les futurs employés de pôle emploi embauché en CDD connaîtront le stress de l’emploi précaire voire du chômage. Sur 2000 nouveaux postes créés, 1000 le seront en CDD. Pourquoi pas alors des intérimaires pour quelques semaines ou quelques jours ? De toute manière tout cela n’a guère d’importance puisque Pôle emploi ne traite pas de l’emploi mais seulement du chômage avec éventuellement des formations parking. Finalement la réforme qui a abouti au regroupement de l’ANPE et de l’Assedic est un échec total, on fait encore plus mal les deux anciens métiers. Pour preuve, les inscriptions annulées sans aucune raison valables et l’absence de proposition sérieuse pour l’embauche. La plupart des employés de pôle emploi n’ont aucune connaissance du marché du travail et il  y a longtemps que les patrons n’utilisent plus pôle emploi pour recruter. Ils passent pas des agences d’intérim ou des agences de recrutement spécialisées . A défaut de pouvoir relancer la croissance et l’emploi, on crée des postes de fonctionnaires inutiles ; c’est la France. Le ministre du Travail, Michel Sapin, l’a répété ce vendredi à l’AFP : le gouvernement va accorder des moyens supplémentaires à Pôle emploi. Mais pas question de les détailler avant lundi matin, il souhaite en réserver la primeur aux cadres de l’opérateur public, qu’il rencontrera au Palais des congrès, à Paris. Il  devrait leur annoncer 2.000 postes supplémentaires. La moitié serait la transformation en contrats à durée indéterminée des 1.000 contrats à durée déterminée d’un an créés par le gouvernement précédent en mars. L’autre moitié se ferait sous forme de CDD d’un an.

Juppé veut cadenasser l’UMP et neutraliser Fillon et Copé

Juppé veut cadenasser l’UMP et neutraliser Fillon et Copé

 

Le véritable enjeu à l’UMP ce n’est pas la tête du mouvemente mais la candidature en 2017. Tout le monde le sait, Juppé en premier qui propose que le futur chef de l’UMP ne soit pas candidat en 2017. Une manière de neutraliser Copé et Fillon et éventuellement de se positionner pour prendre la direction du mouvement.  d’une bataille fratricide entre François Fillon et Jean-François Copé pour la présidence du parti, l’ex-Premier ministre et maire de Bordeaux souhaite que cet engagement de non candidature présidentielle soit aussi assorti de l’annonce de l’organisation de «primaires ouvertes en 2016» pour désigner «le moment venu, notre candidat à la présidentielle de 2017».  «En prenant cette décision maintenant, nous ferons la démonstration que nous ne confondons pas l’élection à la présidence de l’UMP et l’élection à la présidence de la république», résume Alain Juppé dans ce billet intitulé «Vive l’UMP». Alain Juppé avait déjà énoncé peu ou prou cette vision du congrès de novembre, mais en publiant un texte en ce sens au lendemain de l’annonce de candidature de François Fillon, il semble vouloir prendre date, lui qui a déjà dit ne pas être intéressé par la présidentielle de 2017. Soulignant que «certains (le) pressent de déclarer (sa) propre candidature», il assure: «Je n’ai pas l’intention d’ajouter la confusion à la confusion en ajoutant ma candidature aux candidatures déjà déclarées ou qui vont l’être». «En revanche, je suis prêt à m’associer à une initiative du type de celle que je viens de proposer. J’ai l’avantage de ne pas être dans la course pour 2017, ce qui en rassurera plus d’un», ajoute Alain Juppé, qui propose «à François Fillon et à Jean-François Copé, qui sont tous deux (ses) amis, d’en parler directement ensemble». Le maire de Bordeaux signifie ainsi clairement qu’il n’entend pas participer à la compétition, mais qu’il se verrait bien comme un sage appelé à la rescousse pour ramener la paix avant la bataille de 2017. Interrogé à chaud sur France 2, le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé a répondu: «Toutes les propositions sont respectables». Samedi soir, François Fillon avait officiellement déclaré sa candidature à la présidence du parti. Il a d’ailleurs reçu le soutien de l’ex ministre UMP Valérie Pécresse, d’Eric Ciotti, de Laurent Wauquiez ou de Roger Karoutchi. Chantal Jouanno, sénatrice UMP de Paris a elle aussi indiqué sur la radio RCJ dimanche que son «coeur» balançait entre François Fillon et… Alain Juppé ! Qui pour l’instant ne s’est donc pas encore déclaré.

La Cour des Comptes : un bilan financier encore plus grave

La Cour des Comptes : un  bilan financier encore plus grave

Pas de grandes surprises à attendre du bilan financier de la Cour des comptes. Un endettement proche de 90%, un déficit budgétaire qui dérape vers les 5% en 2012, une croissance atone qui affecte les recettes, une montée des dépenses sociales et quelques dépenses qui ont été camouflées. Le gouvernement va donc s’appuyer sur ce rapport pour tenter de justifier la rigueur en reportant la responsabilité sur le gouvernement précédent ; bref, le jeu habituel en cas de changement de majorité avec toutefois une situation qui pourrait devenir dangereuse si vers septembre ou octobre une autre agence de notation décidait de dégrader la France.  Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault devait recevoir ce lundi matin Didier Migaud, Premier président de la Cour des Comptes, qui devait lui remettre son rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques. C’est à partir de ce document que le gouvernement va caler ses mesures de redressement budgétaire. Au programme sans doute : de nouveaux impôts et une diminution des dépenses publiques. Le ministre des Finances Pierre Moscovici a ainsi annoncé dimanche que le gouvernement s’apprêtait à réviser à la baisse ses prévisions de croissance à 0,4% au mieux pour 2012 et entre 1% et 1,3% pour 2013, contre 0,5% et 1,7% prévus jusqu’à présent pour ces deux années. Ce document fera le bilan de la gestion de la majorité précédente. Mais il fixera surtout les conditions que la France devra remplir pour ramener, comme elle s’y est engagée, ses déficits publics à 4,5% du PIB cette année et 3% en 2013, dans une situation économique déprimée.  Le ministre des Finances Pierre Moscovici a ainsi annoncé dimanche que le gouvernement s’apprêtait à réviser à la baisse ses prévisions de croissance à 0,4% au mieux pour 2012 et entre 1% et 1,3% pour 2013, contre 0,5% et 1,7% prévus jusqu’à présent pour ces deux années.  Sitôt formé, le gouvernement Ayrault avait passé commande de cet audit à la Cour des comptes, conformément à un voeu maintes fois exprimé par François Hollande au cours de la campagne présidentielle.  Ses conclusions devaient lui permettre d’ajuster les curseurs de la dépense publique et les première mesures fiscales du quinquennat de François Hollande dans le « collectif budgétaire » qui révisera le budget 2012.  Le chef du gouvernement dévoilera l’essentiel de ces mesures lors de son discours de politique générale mardi à la tribune de l’Assemblée.

Popularité : Hollande perd 7 points, en cause surtout le chômage

Popularité : Hollande perd 7 points, en cause surtout  le chômage

Il fallait s’y attendre, l’état de grâce est fini pour Hollande. Les élections passées, la popularité de François Hollande commence à décliner. C’est ce qu’annonce le baromètre ViaVoice publié lundi dans Libération. Le chef de l’Etat perd 7 points d’opinions positives en un mois et est désormais crédité de 55% d’opinions « très », ou « assez » positives. En cause surtout la série des licenciements et la montée du chômage principale préoccupation des français. Il faut s’attendre à de nouvelles baisses de cette popularité après les décisions concernant la rigueur budgétaire et une fois que sera vraimenet décanté le résultat  du sommet européen. En effet finalement la France va adhérer au pacte de stabilité en échange d’un tout petit plan de croissance et d’une petite intégration européenne sans doute très insuffisante pour sortir l’Europe de la crise financière.

Gaz : gel des prix… pour quelques semaines

Gaz : gel des prix… pour quelques semaines

 

Le gouvernement sait que la hausse du gaz ne sera pas très populaire et cherche des moyens pour « lisser » l’augmentation. D’abord la décaler dans le temps en attendant les vacances puis peut- être étaler la hausse. Repoussée, la hausse du prix du gaz va-t-elle finalement être gelée pour le mois de juillet ? Le gouvernement envisagerait un gel des tarifs du gaz, ce qui irait à l’encontre du souhait de GDF Suez d’une hausse de 5% en juillet, affirme le quotidien Les Echos, lundi. « Le gouvernement réfléchit sérieusement à publier un arrêté tarifaire qui annulerait la demande du géant de l’énergie », assure Les Echos, soulignant que les parlementaires socialistes craignent qu’une hausse du prix du gaz « rogne la popularité de la nouvelle majorité », après le coup de pouce du SMIC. Une hausse de tarif de l’ordre de 5% est demandée par GDF Suez pour début juillet afin de refléter la progression des coûts d’acheminement et d’approvisionnement.  Après le gel des tarifs imposé en octobre 2011 par le gouvernement Fillon, GDF Suez a par ailleurs réclamé devant le Conseil d’Etat la réparation du préjudice, chiffré à 290 millions d’euros, qu’il estimait avoir subi. Le rapporteur public du Conseil d’Etat lui a donné raison récemment, en recommandant que les factures du 4e trimestre 2011 soient revues rétroactivement à la hausse, pour compenser le manque à gagner. « Le gouvernement a la tentation de ne pas faire de hausse, mais il sera alors de nouveau attaqué en justice », prévient une source proche du dossier citée par Les Echos.

 

Chypre à la tête de l’Europe et on a évité la Grèce !

Chypre à la tête de l’Europe et on a évité la Grèce !

Hasard du calendrier et conséquence de l’inconsistance  des institutions européennes, c’est en pleine crise financière que Chypre va présider l’Europe. Cela pour six mois. Et encore on a évité la Grèce ! La Grèce dont on ne sait plus maintenant si i est vraiment nécessaire qu’elle demeurer dans l’euro ; D’ailleurs personne n’en parle plus, la question n’a pas même été abordée lors du sommet européen. En fait on se prépare à ce départ. Et Chypre très liée économiquement à la Grèce pourrait suivre. Chypre, qui a pris dimanche pour six mois la présidence de l’Union européenne, aura donc la lourde tâche de tenter d’empêcher la zone euro de sombrer dans un chaos financier, alors que l’île vient elle-même de demander un plan d’aide à Bruxelles et au FMI pour ses banques.  Des responsables de la Commission européenne, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE) sont attendus cette semaine sur l’île méditerranéenne pour évaluer la situation du système bancaire et des finances publiques chypriotes.  Il s’agit de déterminer les besoins financiers de Chypre, membre de la zone euro depuis janvier 2008, et les réformes à mettre en œuvre en contrepartie.  La situation est complexe car Chypre doit organiser les discussions sur le budget de l’UE pour les sept prochaines années, tout en se débattant dans sa propre tourmente économique, souligne l’analyste financière Fiona Mullen.   »Ce serait embarrassant pour tout pays d’assumer la présidence de l’UE en demandant en même temps de l’argent à ses partenaires », note-t-elle.  Selon elle, les conditions à l’aide européenne devraient être draconiennes, le gouvernement ayant traîné des pieds avant de prendre des mesures pour assainir ses comptes.  Chypre doit déjà « économiser » 200 millions d’euros, via de nouvelles hausses d’impôts et des économies, pour s’assurer que son déficit budgétaire passe de 6,3% du PIB en 2011 à moins de 3% cette année.  Le gouvernement affirme qu’il ne touchera pas à l’impôt sur les sociétés à 10%, un taux très bas au sein de l’UE qui permet d’attirer nombre d’entreprises étrangères. Les responsables européens vont chercher en revanche à réduire les dépenses publiques, réformer le système indexé des salaires et mieux surveiller les banques coopératives, note Mme Mullen.  Parallèlement, le président chypriote, Demetris Christofias, cherche à obtenir un prêt de la Russie ou de la Chine, afin d’alléger les contraintes imposées par l’UE. Pour 2012, Nicosie avait déjà obtenu de Moscou un prêt de 2,5 milliards d’euros.  Cinquième pays de la zone euro à avoir demandé une aide à l’UE, Chypre pâtit de sa forte exposition à la Grèce. Plusieurs banques chypriotes détiennent des quantités importantes d’obligations souveraines grecques, qui ont été considérablement dévaluées.  Sa note ayant été reléguée au rang de placement spéculatif par les trois principales agences de notation, Chypre ne peut plus se financer sur les marchés internationaux de la dette.  Des analystes estiment que les besoins de Chypre, la 3e plus petite économie de la zone euro, pourraient atteindre jusqu’à 10 milliards d’euros. Au minimum, le gouvernement aura besoin de 2,3 milliards pour recapitaliser les deux plus grandes banques du pays, Marfin Popular Bank et Bank of Cyprus.  Selon l’économiste Costas Apostolides, les mesures d’austérité préconisées par les agences de notation internationales entraîneraient Chypre dans une spirale négative. « Un pays en récession ne fait pas de coupes dans son budget », insiste-t-il. Cependant, Chypre ne doit pas avoir honte d’avoir recours au mécanisme de soutien européen, précisément destiné à « aider à faire face à une crise qui affecte les Etats membres ».  Mais, alors que l’économie s’est encore contractée de 1,6% au premier trimestre, il est fort probable que les habitants de l’île aient à subir la même cure d’austérité que leurs cousins grecs.

Rigueur salariale chez les fonctionnaires

Rigueur salariale chez les fonctionnaires

 

 

Comme le gouvernement ne veut pas tailler dans les effectifs, globalement maintenus à leur niveau actuel, ce sont les salaires qui feront les frais de la rigueur ; Les fonctionnaires peuvent s’attendre à un « tour de vis » sur les salaires, assure lundi les Echos en citant des extraits des « lettres de cadrage » adressées aux ministères par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.  Selon le quotidien économique, ces lettres recommandent notamment de « stabiliser en valeur les dépenses de personnel », ce qui, souligne le quotidien économique « implique un tour de vis sur la rémunération des fonctionnaires » alors que la cour des Comptes doit remettre lundi au gouvernement son audit sur les finances publiques.  La rémunération des agents est basée sur un point d’indice, auquel s’ajoutent des mesures individuelles et catégorielles. Or l’augmentation du point a été gelée deux années de suite en 2011 et 2012. Or, d’ici à 2015, les ministères devront également parvenir à une « réduction de moitié des crédits réservés aux mesures catégorielles », c’est à dire les augmentations accordées en échange de gains de productivité, selon les mêmes sources.  Les mesures catégorielles étaient présentées par le gouvernement sortant comme une contrepartie au non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite mais elles seront désormais, toujours selon les lettres de cadrage, « destinées prioritairement à l’atténuation des inégalités salariales ».  Le journal précise cependant que Michel Sapin doit annoncer lundi matin la création de 2.000 postes à Pôle emploi pour un coût d’environ 100 millions d’euros. Quelque 1.000 contrats à durée déterminée devraient ainsi être embauchés au 1er septembre, venant s’ajouter au 1.000 déjà crées le 1er mars par le précédent gouvernement en mars dernier.  Ces derniers ne s’arrêteront pas le 28 février 2013 comme initialement prévu, mais devraient être transformés en contrat à durée indéterminée. L’annonce la semaine dernière par Matignon d’une baisse des effectifs de 2,5% dans les ministères, hormis Éducation, Justice, police et gendarmerie, sans changer le nombre global de fonctionnaires, a suscité de vives réactions syndicales.  Avec ce projet, le gouvernement assure pourtant faire mieux que ses prédécesseurs, en prévoyant de maintenir les effectifs, là où le gouvernement Fillon avait détruit plus de 150.000 emplois sur cinq ans

Pétrole : l’Iran demande une réunion extraordinaire de l’OPEP pour faire monter les prix

Pétrole : l’Iran demande une réunion extraordinaire de l’OPEP pour faire monter les prix

 

Le ministre iranien du Pétrole de l’Iran, a demandé une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour soutenir les prix de l’or noir, a rapporté samedi Shana, l’agence spécialisée du ministère du Pétrole.   »Nous avons demandé au secrétaire général de l’OPEP de convoquer une réunion extraordinaire car les prix sont illogiques », a déclaré M. Ghassemi.   »Selon l’accord de la dernière réunion, la production de l’OPEP qui était de 33 millions de barils par jour devait être ramenée à 30 millions de barils » pour maintenir les prix au-dessus des 100 dollars selon un accord du cartel, a affirmé M. Ghassemi.  Le ministre iranien du Pétrole a critiqué, sans les nommer, certains pays membres de l’OPEP, en particulier l’Arabie saoudite, qui ne respectent pas leurs quotas de production, ce qui a abouti à une baisse de plus de plus de 30 dollars du prix du pétrole au cours des dernières semaines.  Toutefois, les cours du pétrole se sont envolés de plus de 7 dollars vendredi à New York, dopés par un vent d’optimisme soufflant sur les marchés après l’accord surprise conclu au sommet européen de Bruxelles.  L’Union européenne a confirmé lundi l’entrée en vigueur de son embargo pétrolier contre l’Iran au 1er juillet, en l’absence de progrès sur le programme nucléaire iranien.  L’Iran tire une grande partie des ses revenus en devises de ses exportations pétrolières, qui ont baissé d’environ 40% au cours des derniers mois à cause des sanctions occidentales.

 

Croissance 2012 : pas plus de 0.4% pour le gouvernement

Croissance 2012 : pas plus de 0.4% pour le gouvernement

 

Prudent pour 2012 et un peu optimiste pour 2013, le gouvernement retient à pine 0.4% en 2012 et plus de 1% en 2013. Le gouvernement français se fondera donc sur une prévision de croissance de 0,4% du PIB, voire moins, dans le projet de loi de finances rectificative pour 2012 et table sur une progression de 1% à 1,3% pour 2013, contre 1,7% escompté jusqu’à présent, déclare Pierre Moscovici dans une interview dans l’édition de lundi du « L’Insee vient de publier son diagnostic: il prévoit 0,4% en 2012. C’est ce chiffre, ou même un chiffre plus prudent encore, que nous retiendrons dans le projet de loi de finances rectificative présenté mercredi par Jérôme Cahuzac et moi-même », précise le ministre de l’Economie et des Finances. « Quant à 2013, tout le monde sait que nous n’atteindrons pas 1,7%. Tabler sur une progression du PIB comprise dans une fourchette de 1% à 1,3% -retenue par toutes les grandes institutions- paraît plus crédible », ajoute-t-il. Pierre Moscovici précise par ailleurs que le précédent gouvernement de François Fillon a laissé pour « au moins 1,5 milliard d’euros » de mesures non financées. La Cour des comptes présente lundi un audit sur les comptes publics de la France.

 

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