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Archive mensuelle de juillet 2012

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La Grèce : récession, – 6.7%, deux fois plus forte que prévu

La Grèce : récession, – 6.7%,  deux fois plus forte que prévu

 

 

Dans l’euphorie du sommet européen, on en a oublié la Grèce. La Grèce qui n’était pas à l’odore du jour !,  C’est pourtant d’après les experts patentés, le pays à l’origine de la crise financière européenne. Mais maintenant on s’en fout, c’est l’Espagne qui intéresse. La Grèce ne fait plus le buzz même avec toujours autant de problèmes financiers, les risques de contagion, son chômage à 22% et sa croissance à moins 6.7%. C’est la loi de l’actu. pourtant la Grèce s’attend à une récession pire que prévu en 2012 avec un recul attendu de 6,7% du PIB contre -4,5% prévu par la banque de Grèce il y a deux mois, et -2,8% voté initialement dans le budget de l’Etat, a déclaré mardi le ministre adjoint des Finances, Christos Staïkouras.   »La situation de l’économie reste critique (…) et particulièrement difficile », a indiqué M. Staïkouras lors d’une conférence sur la croissance organisée à Athènes par l’hebdomadaire britannique The Economist.   »Selon une étude du Centre de planification et de recherches économiques Kepe, le recul du PIB au premier trimestre a atteint -6,5%, au troisième il sera de -9,1% et le total sur un an de -6,7%, soit le double de ce qui avait été initialement prévu », a indiqué M. Staïkouras.  Le ministre a rappelé que le chômage en Grèce a atteint 22% en mars.   »Ces chiffres sont écoeurants », a-t-il déploré.  La Banque de Grèce avait déjà prévu en avril l’aggravation de la récession, estimant que le Produit intérieur brut chuterait de « près de 5% » en 2012, soit plus que les estimations initiales (près de 3%), après un recul de 11% sur les deux dernières années.  La Grèce connait sa cinquième année consécutive de récession, entamée lors de la crise bancaire en 2008 et aggravée depuis 2010, année du déclenchement de la crise de la dette, qui a contraint le pays à recourir à des prêts internationaux accordés par par UE, BCE et FMI.  Le nouveau gouvernement grec de coalition dirigé par le conservateur Antonis Samaras, issu des législatives du 17 juin, s’est engagé à poursuivre les réformes prévues dans le plan d’assainissement de l’économie dicté par les créanciers, UE et FMI, tout en réclamant « des changements afin de favoriser la croissance ».   »Il est nécessaire de suivre des politiques orientées vers la croissance, changer les politiques injustes et les réadapter afin d’arrêter la récession » a indiqué M. Staïkouras.  Il a souligné que le plan UE-FMI doit être complété par des politiques « pour favoriser l’emploi ».   »Il faut se mettre d’accord le plus tôt possible avec la troïka (les experts de l’UE de la BCE et du FMI qui ont commencé mardi de contrôler les comptes grecs) pour élaborer de nouvelles politiques afin que le plan d’assainissement de l’économie soit viable », a ajouté M. Staïkouras.

Zone euro : récession plus forte que prévue d’après MARKIT

Zone euro : récession plus forte que prévue d’après MARKIT

 

C’est pire qu’attendu d’après Markit et la récession aussi. La contraction de l’activité du secteur privé dans la zone euro s’est accentuée plus encore qu’attendu en avril, ce qui pourrait compromettre la sortie prochaine de la région de la récession. La baisse des carnets de commandes et la poursuite des réductions d’effectifs a touché à la fois l’industrie manufacturière et les services, montrent les premiers résultats des enquêtes mensuelles Markit auprès des directeurs d’achats (PMI), publiés lundi. Le PMI des services dans la zone euro est tombé à 47,9 contre 49,2 en mars, au plus bas depuis cinq mois. Ce chiffre est inférieur aux estimations les plus pessimistes de la quarantaine d’économistes interrogés par Reuters. Le consensus le donnait à 49,3. Dans l’industrie manufacturière, le PMI « flash » ressort à 46,0, au plus bas depuis    »Nous disions le mois dernier que nous avions probablement connu un deuxième trimestre consécutif de baisse (de l’activité), ce qui correspondrait à une récession ; cela se prolonge désormais pour un troisième trimestre d’affilée », a commenté Chris Williamson, chef économiste de Markit. Et les carnets de commandes ne sont guère encourageants pour les entreprises de services : l’indice des nouveaux contrats dans le secteur est tombé à un plus bas de six mois, à 45,4 contre 47,6. « Il n’y a aucun véritable moteur de croissance, ce qui suggère que, même si le rythme global de baisse est modeste en ce moment, il pourrait continuer de se dégrader au cours des prochains mois. »

Ayrault promet d’épargner la classe moyenne, qui va payer les pauvres ?

Ayrault promet d’épargner la classe moyenne, qui va payer les pauvres ?

« À l’automne » un second volet « dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013″.   »La maîtrise des dépenses est indispensable, elle ne sera pas suffisante », a cependant averti le Premier ministre, réaffirmant que « de nouvelles recettes fiscales seraient mobilisées » ; C’’est évidemment l’annonce d’impôts supplémentaires ; pour autant on affirme en même temps que les couches moyennes seront épargnées. Alors qui va payer ? Les pauvres, ? Les riches eux auront depuis longtemps sollicité l’ingénierie anti- fiscale pour échapper aux impôts. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a confirmé mardi les grandes lignes d’une réforme fiscale qui donnera le coup de grâce aux dernières reliques de la politique de son prédécesseur, promettant que « les classes populaires et les classes moyennes seront épargnées ». Le « collectif budgétaire », qui sera examiné mercredi en Conseil des ministres, « reviendra sur l’allègement incompréhensible de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) et des droits sur les grosses successions (et) le bouclier fiscal », a-t-il déclaré devant l’Assemblée nationale lors de son discours de politique générale.  Le chef du gouvernement a également confirmé que ce collectif supprimerait « l’exonération des heures supplémentaires dans les entreprises de plus de 20 salariés qui décourage la création de nouveaux emplois, et mettra à contribution les grandes entreprises, notamment bancaires et pétrolières ».   »Les classes populaires et les classes moyennes seront épargnées, puisque sera abrogée la hausse de la TVA (la « TVA sociale », ndlr) programmée pour octobre par le précédent gouvernement, tandis que la TVA sur le livre et le spectacle vivant repassera à 5,5% », a-t-il réaffirmé.  Après cette « première étape » de la réforme fiscale, a enchaîné Jean-Marc Ayrault, interviendra « à l’automne » un second volet « dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013″.   »La maîtrise des dépenses est indispensable, elle ne sera pas suffisante », a cependant averti le Premier ministre, réaffirmant que « de nouvelles recettes fiscales seraient mobilisées ».  Elle viseront, a-t-il souligné, « ceux qui jusqu’ici ont été exonérés de l’effort collectif » tandis que « l’impôt sur le revenu sera rendu plus juste, plus progressif et plus compréhensible » et que les « niches fiscales » seront « plafonnées ».   »Pour les plus riches, une nouvelle tranche d’imposition à 45% sera créée » et « pour les revenus annuels supérieurs à un million d’euros, une imposition à 75% sera instaurée », a-t-il ajouté, consacrant une des promesses de campagne de François Hollande. Ainsi, selon lui, « les revenus du capital seront imposés au même niveau que ceux du travail ».

 

Jean-Marc Ayrault : pas d’austérité, du redressement dans la concertation ; bref de la rigueur

Jean-Marc Ayrault : pas d’austérité, du redressement dans la concertation ; bref de la rigueur  

Un exercice inutile devant un parlement qui finalement ne sert à rien en France sinon qu’à produire des tonnes de lois pour complexifier la vie économique et sociale. On n’en saura pas plus ; C’est l’exercice littéraire attendu pour parler de  la politique budgétaire principal objet  de la crise (voir article). Faute de pouvoir et surtout vouloir développer la politique budgétaire de manière comptable, on a eu droit au discours littéraire. « On ne procédera pas à un redressement brutal et comptable » et « on ne touchera pas aux couches moyennes et populaires ». Cela donnait d’entrée les limites de l’exercice, un discours pour ne rien dire ! Jean-Marc Ayrault a appelé mardi devant les députés à la « mobilisation » générale pour redresser la France, « abîmée moralement » et « affaiblie économiquement », sans toutefois reprendre à son compte les termes d’austérité budgétaire.  Après une minute de silence à la mémoire du député PS Olivier Ferrand, décédé subitement samedi, le Premier ministre a livré les grands axes des réformes du quinquennat, avant d’engager la responsabilité de son gouvernement lors d’un vote de pure forme, le PS et ses proches alliés détenant la majorité absolue des 577 sièges.  Sur un ton volontaire, M. Ayrault a lancé un appel à la « mobilisation » de tous pour que la France, « affaiblie économiquement, dégradée socialement, divisée politiquement, abîmée moralement », retrouve « confiance » en son destin.  La lutte contre la dette, qui atteint « près de 1.800 milliards d’euros, soit 90% de la richesse produite par la France chaque année », est ainsi érigée au rang de priorité, au même titre que l’emploi.  Une France endettée est une France dépendante, dépendante vis-à-vis des agences de notation, dépendante vis-à-vis des marchés financiers », a fait valoir M. Ayrault, à la veille de la présentation d’un collectif budgétaire pour 2012 d’un montant de 7 à 10 milliards d’euros.  Sans engager de « débat sur l’héritage », le Premier ministre a toutefois souligné que cette dette s’était accrue de 600 milliards d’euros durant le dernier quinquennat.  Il a aussi écarté à plusieurs reprises toute idée d’austérité budgétaire, privilégiant les termes de « redressement dans la justice ». « Contrairement à ce qu’on a pu lire ou entendre ces derniers jours, le gouvernement n’a pas besoin d’opérer un tournant. Il n’y aura pas de tournant ! », a martelé le Premier ministre.  M. Ayrault, dont l’intervention a été brièvement interrompue par le malaise d’un député PS, a toutefois admis que la seule maîtrise des dépenses ne serait pas « suffisante » pour atteindre l’objectif de retour à l’équilibre des comptes en 2017.  M. Ayrault en a aussi appelé au « patriotisme », un terme pourtant peu courant à gauche, pour fustiger l’évasion fiscale et appeler de ses voeux le redressement de l’appareil industriel français, qui a perdu, selon lui, 750.000 emplois en dix ans. Il a affirmé ne pas être « l’ennemi de l’argent ». Durant la campagne présidentielle, François Hollande avait fait de la Finance son « adversaire ».   »Le redressement prendra du temps, mais nous surmonterons la crise et nous retrouverons le progrès », a promis M. Ayrault.  Sans dévoiler de mesures nouvelles, toutes annoncées par François Hollande durant la campagne, M. Ayrault s’est surtout attaché à décrire sa méthode et préciser le calendrier des réformes.  Loin du style de Nicolas Sarkozy, qui consistait à « combattre l’inertie par l’agitation », M. Ayrault veut plutôt « installer le changement dans la durée ». « Prendre le temps d’écouter, d’évaluer, de décider, de faire partager, c’est la condition même du changement », a-t-il insisté.  L’ancien maire de Nantes a ainsi livré une nouvelle ode à la concertation, au « donnant-donnant » avec les partenaires sociaux, au détriment des décisions « imposées d’en haut et dans la précipitation ».  Au final, le quinquennat se divisera en « deux temps », avec d’abord des « réformes de structure » qui permettront ensuite de « tirer les bénéfices de l’effort collectif ».  A côté des efforts économiques et sociaux, qui ont constitué le gros morceau de l’intervention, M. Ayrault a aussi ouvert le chantier de l’école, avec le lancement jeudi d’une consultation pour sa « refondation ». La transition énergétique, pour aboutir à une réduction de la part du nucléaire dans le bouquet énergétique français, fera l’objet d’une conférence intergouvernementale à la rentrée.

 

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mardi 3 juillet 2012

 

 

 

Foot- La prime des bleus pour les SDF ou pour Ayrault afin de boucher le trou du budget ?

Foot- La prime des bleus pour les SDF ou pour Ayrault afin de boucher le trou du budget ?

La prime des bleus est très discutée non pas tellement à cause des résultats mais comportement ; Une prime qui pourrait aller aux SDF si on suit la demande d’une association. Mais qui pourrait aussi bien aller dans le budget de l’Etat tellement la situation est grave. L’association lyonnaise Notre Dame-des-Sans-abri fait appel au bon cœur des bleus en leur demandant de verser leur prime de 100 000 euros au bénéfice des SDF.  De nombreuses voix se sont élevées, notamment au sein de la classe politique, pour que les Bleus ne touchent pas leurs primes après leur fiasco à l’Euro 2012. Une association caritative lyonnaise propose, elle, que les joueurs lui en fassent don.   «Dans le contexte d’austérité budgétaire actuel, nous avons pensé, qu’intéressés par notre cause, vous pourriez nous aider à réaliser nos actions et nos projets auprès des plus pauvres d’entre nous.» C’est avec ces quelques mots que le président de l’association lyonnaise Notre-Dame-des-Sans-Abri, Dominique Mentré, s’est adressé à l’équipe de France de football, après son retour de l’Euro 2012, apprend-on dans le journal «le Progrès».  Après avoir exprimé toute sa compassion au sujet de leur élimination du tournoi, le président de l’association caritative qui n’ignore pas que les joueurs doivent percevoir une prime de 100 000 €, n’y va pas par quatre chemins. Et citant l’exemple des joueurs italiens qui ont choisi de reverser leur prime à la région d’Emilie-Romagne, durement touchée par des tremblements de terre, il leur demande de faire dons de leur prime à l’association. «La prime d’un joueur de l’équipe de France de football, ce sont  2 500 nuitées assurées cet hiver pour des personnes sans-abri ou encore 22 000 repas servis », argumente le président de l’association. Et les comptes sont vite faits : avec 23 joueurs… cela fait un peu plus de 2 millions d’euros d’aide potentielle. Interrogée par «le Progrès», la Fédération française de football indique avoir reçu la proposition de l’association lyonnaise et précise qu’elle devrait être examinée par ses dirigeants.

Marion Bergeron : Pôle emploi n’est pas fait pour trouver du travail ! Alors ça sert à quoi ?

Marion Bergeron : Pôle emploi n’est pas fait pour trouver du travail ! Alors ça sert à quoi ?

2000 emplois supplémentaires à Pôle emploi, c’est la décision du gouvernement. Mais pour quoi faire ? Il ya déjà 45 000 salariés à Pole emploi incapables de trouver du travail aux chômeurs ou même de les aider réellement (sauf quelles formations et stages parking). Yves Calvi (RTL) recevait mardi Marion Bergeron, auteur du livre « 183 jours dans la barbarie ordinaire », paru chez Plon (novembre 2010). Chômeuse en fin de droits, Marion Bergeron postule, sans trop y croire, chez Pôle emploi. Sa candidature retenue, elle plonge, en avril 2009, dans les entrailles du système pour le meilleur et pour le pire. Elle raconte ses six mois d’enfer, de violence, de misère et d’impuissance. Après avoir refusé un CDI chez Pôle emploi, elle reprend des études de webdesigner. Sans terminer sa formation, elle trouve un poste de webdesigner. Mais depuis quelques semaines, elle s’est inscrite, comme chômeuse à Pôle emploi. 2.000 contrats à durée indéterminée supplémentaires viendront compléter cette année les effectifs de Pôle emploi, a annoncé lundi le ministre du Travail, Michel Sapin. Une partie de ces postes sera donnée en priorité à des personnes déjà employées par Pôle emploi en contrat à durée déterminée. Ce matin sur RTL, Marion Bergeron est venue témoigner de son expérience passée à Pôle emploi (6 mois). En 2009, elle faisait partie de ce recrutement de masse pour aider les chômeurs, on était en pleine crise (En avril 2009, Pôle emploi recrutait 1 840 contrats à durée déterminée), comme aujourd’hui. C’est un témoignage rare, car peu de conseillers osent raconter leur quotidien à Pôle emploi. Schématiquement Marion Bergeron considère que pôle emploi n’est pas fait pour trouver du travail. Elle avoue qu’elle même n’avait aucune formation en matière de réinsertion sociale et qu’elle a été embauchée et formée après un entretien de 15 minutes. Pour elle, les entretiens avec les chômeurs reposent sur des logiciels aux questions inutiles, stupides, humiliantes uniquement faites pour valider administrativement l’entretien et non pour aider le chômeur. En six mois, elle avoue avoir réellement aidé une personne.

Endettement Etat : 62 000 € par famille

Endettement Etat :   62 000 € par famille

1700 milliards d’endettement (officiels car certaines dettes ne sont pas comptabilisées, exemple retraites fonctionnaires), un chiffre qui ne dit pas grand chose au commun des mortels. Ramené à ce que doit en fait chaque famille cela représente 62 000 euros ; Un chiffre plus concret qui donne l’ampleur de nos dérives. En 2012, le seuil d’endettement des 90 % du PIB pourrait être franchi. En clair on a emprunté d’avance l’équivalent de la richesse nationale annuelle (ce qui est différent du produit national fiscal).  Cette année, la situation ne va pas s’améliorer. Selon les magistrats, la dette risque en effet de dépasser, en décembre prochain, le seuil symbolique des 90% du produit intérieur brut. Un chiffre qui la place plutôt en queue de peloton en Europe, juste devant des pays comme le Portugal, l’Irlande ou la Grèce. Des Etats qui ont reçu une aide financière de l’Union européenne et du Fonds monétaire international. Or c’est précisément le prix de cette aide qui se reflète dans l’augmentation de la dette française. « Sur la base des décisions arrêtées fin mai, la dette publique imputable aux interventions en faveur des Etats en difficulté de la zone euro devrait s’élever à 50,2 Mds€ à fin 2012, après 14,5 Mds€ fin 2011 », souligne la Cour. Et d’ajouter que ces chiffres ne prennent pas en compte l’aide « de 100 Mds€ à l’Espagne dont le principe a été annoncé début juin ». L’apport de la France aux pays en difficultés de l’ordre de 50 milliards n’a pas été effectué avec nos ressources fiscales mais avec l’emprunt ; c’est d’ailleurs le cas pour l’approvisionnement du fonds européens pour la plupart des pays (FESF fondu dans le MES qui va soutenir notamment l’Espagne). A ce rythme d’endettement, chaque famille devra bientôt 100 000 euros d’ici quelques années.

 

Discours Ayrault-politique générale : un budget littéraire ?

Discours Ayrault-politique générale : un budget littéraire ?

 

En affirmant lundi que « Les classes populaires et les classes moyennes seront préservées.et que parallèlement, la dépense sera maîtrisée », Ayrault s’est condamné à faire un discours de nature littéraire sur le budget. D’autant qu’il été affirmé précédemment que le rééquilibrage ne serait « ni brutal, ni comptable » !  On va donc demeurer dans le littéraire en laissant pour l’instant de coté les chiffres précis tant des recettes que des dépenses. Confronté au défi de trouver rapidement des dizaines de milliards d’euros pour tenir les objectifs de réduction du déficit, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault fera mardi la pédagogie de la rigueur dans son discours de politique générale. L’enjeu est de convaincre les Français que les hausses d’impôts et le rabotage des dépenses se feront selon la règle énoncée durant la campagne, c’est-à-dire en épargnant les plus pauvres, que ces mesures ne casseront pas l’activité économique et que la lumière est au bout du chemin de la rigueur. Les premières décisions seront dévoilées noir sur blanc mercredi avec la présentation du projet de budget rectificatif pour 2012 en conseil des ministres, qui cherchera 7 à 8 milliards d’euros de recettes supplémentaires d’ici fin 2012. La Cour des comptes a donné le ton lundi en identifiant un manque de 6 à 10 milliards d’euros sur les recettes pour réduire le déficit public à 4,4% cette année comme le prévoyait le programme de stabilité du précédent gouvernement. L’institution estime que l’ajustement budgétaire nécessaire pour réduire le déficit public à 3% du PIB fin 2013 est d’une telle ampleur qu’une hausse de la TVA ou de la CSG pourrait être envisagée, une éventualité écartée par le gouvernement pour 2012, au moins en ce qui concerne la TVA. « Le projet de loi de finances rectificative ne prévoit pas de hausse de TVA, au contraire nous revenons sur la hausse de la TVA prévue par le gouvernement précédent, c’est-à-dire que nous rendons 11 milliards d’euros que ce projet prévoyait de prendre dans la poche des consommateurs », a dit Jérôme Cahuzac après une rencontre avec le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Pressé de dire s’il pouvait exclure un relèvement de la TVA en 2013, le ministre du Budget a dit : « A priori cela n’était pas, si j’ai bonne mémoire, dans le programme du candidat François Hollande. » Selon la Cour des comptes, l’effort supplémentaire à fournir l’an prochain serait de 33 milliards d’euros si la croissance économique est de 1% et d’environ 40 milliards si la croissance dévisse.  François Hollande et son équipe veulent revenir à l’équilibre fin 2017, ce qui serait une première pour un gouvernement français depuis 1974. Le déficit était de 5,2% l’an dernier. Matignon souligne que « le redressement du pays dans la justice passe par le redressement des comptes publics », un effort « particulièrement marqué au début de la législature » qui « sera équilibré en dépenses et recettes sur la période ».

 

Bouygues Telecom : 2000 emplois à supprimer

Bouygues Telecom : 2000 emplois à supprimer

 

La direction de Bouygues Telecom, filiale du groupe Bouygues, doit annoncer lors d’un comité central d’entreprise (CCE) un plan de départs volontaires concernant plusieurs centaines de salariés pour faire face à la concurrence de Free mobile, rapporte mardi le journal Les Echos. Le CCE de Bouygues Telecom, qui se tient ce mardi après-midi selon Les Echos, intervient le même jour que celui de son concurrent SFR, au cours duquel sera présenté le plan de réorganisation de la filiale de Vivendi. Bouygues Telecom, qui emploie 10.000 salariés, est confronté à une baisse de son chiffre d’affaires, qui pourrait chuter de 15 à 20% cette année, et de sa rentabilité malgré le lancement d’un plan de réduction des coûts de 300 millions d’euros par an, indique le quotidien économique. « Depuis le début de l’année, les embauches sont gelées et l’effort a aussi largement été supporté par les sous-traitants », précise le journal ajoutant que l’opérateur investit chaque année 600 millions d’euros dans son réseau mobile. Aucune réaction officielle poule moment de l’entreprise ou du gouvernement.

PSA : 10.000 emplois à supprimer en France

PSA : 10.000 emplois à supprimer  en France

PSA : suppression  8.000 et 10.000 emplois en France cette année, contre 6.000 suppressions de postes envisagées jusqu’à présent pour l’ensemble de l’Europe, afin de faire face à la chute de ses ventes et réaliser de nouvelles économies, rapporte mardi l’agence de presse Bloomberg. L’agence américaine, qui cite plusieurs sources syndicales, précise que jusqu’à 10% des effectifs du groupe dans l’Hexagone pourraient ainsi être supprimés en 2012. Philippe Varin, président du directoire de PSA, a indiqué aux syndicats la semaine dernière que le groupe allait augmenter les objectifs de son plan d’économies d’un milliard d’euros pour 2012.Selon l’agence, PSA pourrait discuter de son plan de réorganisation lors du comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire du 12 juillet. Aucune réaction officielle pour le moment de PSA ou du gouvernement

Migaud : danger financier pour la France

Migaud : danger financier pour  la France

 

 

Migaud, président de la cour des comtes est sans doute un peu coincé pour dire ce qu’il pense réellement de la dérive des comptes ; ancien socialiste, il se contente des chiffres et limite ses analyses. Pourtant il affirme qu’il y a grand danger faute de rééquilibrage. Quel danger ? Là il ne dit pas tout. Pourtant le danger est simple, en cas de nouvelles dérives ce qui est possible puisque la croissance ne sera pas au rendez vous ni en 2012, ni en 2013, puisqu’on ne veut pas toucher aux fonctionnaires (donc au dépenses majeures de l’Etat), l’endettement mécaniquement va s’accroitre. La note de a France sera abaissée, les taux vont monter. Le coût de nos emprunts sera de lus en plus cher et nos dérives budgétaires vont augmenter. Une situation qui est celle de la Grèce, de l’Italie et e l’Espagne (même si les contextes nationaux sont différents). Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes, auteur du rapport remis lundi au gouvernement, a affirmé mardi sur Europe 1 qu’un traitement devait être mis en place pour réduire les déficits publics. « Il y a danger si la France ne respecte pas ses objectifs, si un traitement n’est pas appliqué dès aujourd’hui », a souligné Didier Migaud. En clair Migaud sent bien que l gouvernement ne veuet pas trop assainir en 2012 car les dérives sont pour une grande part imputables à la droite. Or c’est des 2012 qu’il faut redresser sinon on prend même le risque de dépasser les 5% de déficit budgétaire et davantage en 2013. « On doit toujours gérer les comptes publics de façon rigoureuse. Les comptes sont aujourd’hui dégradés au niveau français. Nous avons une situation plus dégradée que la moyenne de la zone euro. Il faut donc redresser les comptes. Il y a entre 6 et 10 milliards de recettes à trouver en 2012. Il y a 33 milliards à trouver sur 2013″, a-t-il précisé.

Budget 2012 : comme d’habitude surestimation des impôts et de la croissance et sous estimation des dépenses

Budget 2012 : comme d’habitude surestimation des impôts et de la croissance et sous estimation des dépenses

 

 Pas de surprise finalement, comme d’habitude on a gonflé artificiellement les recettes fiscales et la croissance du budget 2012 et inversement on a camouflé certaines dépenses. C’est aussi ce qu’on fera pour 2013 car on voit mal comment on pourrait dégager Les 40 milliards nécessaires pour atteindre les objectifs de rééquilibrage budgétaires. Les recettes d’impôts cette année devraient être inférieures de 6 à 10 milliards d’euros aux prévisions transmises à Bruxelles, évalue la Cour des comptes. C’est autant qu’il faudra compenser dès cette année pour redresser les comptes publics. Pourquoi une telle erreur d’appréciation ? Le gouvernement Fillon a visiblement péché par optimisme : il a surestimé les rentrées fiscales et la croissance. La croissance sera inférieure aux prévisions. Le programme de stabilité évoquait un PIB en hausse de 0,7 %, alors que l’Insee table sur +0,4 % et que le gouvernement s’apprête à retenir un chiffre identique, voire inférieur. Un écart qui se traduit par une perte de recettes supplémentaire de 3 milliards. A cela s’ajoutent quelque 9 milliards que la France devra rembourser sur plusieurs années à des contribuables étrangers, suite à la censure de deux dispositifs fiscaux (le « précompte » et le régime des OPCVM étrangers) contraires au droit européen. L’addition sera surtout élevée en 2013 (près de 5 milliards). Du côté des dépenses, la droite a laissé des « cadavres dans le placard ». Elles ont été sous-évaluées, certes, mais de 1,2 à 2 milliards d’euros, sur un total de 365 milliards. Les magistrats estiment que ces dérapages sont d’une « ampleur réduite ». Et que la plupart d’entre eux sont « chroniques » : opérations militaires extérieures (200 millions), la prime de Noël (450 millions), allocation aux adultes handicapés (280 millions). A ces dépassements habituels s’ajoutent les bourses accordées aux étudiants, qui coûtent 120 millions d’euros de plus que ce qui était prévu au budget, ou les demandes d’asile (entre 55 et 100 millions). La Cour relève aussi des dépassements pour les aides au logement et les allocations de solidarité. Certaines dépenses ne pouvaient pas être prévues dans la loi de Finances initiale car elles ont été décidées ultérieurement. C’est le cas des mesures prises dans le cadre du sommet social de février (430 millions). Enfin, la Cour pointe un risque de dépassement de 300 millions sur la masse salariale des fonctionnaires. Inversement, la charge de la dette devrait être inférieure de 600 millions à la prévision, les taux étant très bas.

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lundi 2 juillet 2012

 

 

 

Zone euro : nouveau record de chômage en mai à plus de 11%

Zone euro : nouveau record de chômage en mai à plus de 11%

. Selon les estimations d’Eurostat, 17,56 millions de personnes étaient au chômage en mai dans les 17 pays de la zone euro, soit 88.000 de plus que le mois précédent.  Le taux de chômage s’établit pour la première fois depuis la création de la zone euro au-dessus du seuil de 11%, qu’il avait atteint, pour la première fois également, en mars. Les analystes interrogés par DowJones Newswires s’attendaient à ce qu’il reste à 11% en mai.  Il s’agit aussi du 13e mois consécutif au cours duquel le chômage a atteint ou dépassé le seuil de 10% dans la zone euro. Par rapport à mai 2011, le nombre de chômeurs s’est accru de 1,82 million de personnes dans l’Union monétaire.   Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage a atteint 10,3% en mai, un niveau record là aussi, contre 10,2% en mars et en avril (chiffre révisé).  Dans le détail, le taux de chômage a augmenté d’un dixième de point en France, à 10,1%.  L’Espagne, plus mauvais élève des Vingt-Sept en matière de taux de chômage, voit encore son niveau augmenter en mai, à 24,6%. Le chômage touche plus d’un jeune sur deux dans ce pays (52,1% des moins de 25 ans).  La Grèce, dont les données disponibles datent de mars, arrive juste derrière avec un taux de chômage de 21,9% (contre 15,7% un an plus tôt). Le taux de chômage a très légèrement baissé en mai en Italie à 10,1% contre 10,2% en avril, alors que la troisième économie de la zone euro est empêtrée dans la récession. Le fléau du chômage touche plus d’un jeune Italien sur trois, le taux de chômage des moins de 25 ans a augmenté à 36,2% contre 35,2% en avril.  A l’inverse, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en Autriche (4,1%), aux Pays-Bas (5,1%), au Luxembourg (5,4%) et en Allemagne (5,6%).

 

 

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