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Archive mensuelle de juillet 2012

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Suppression d’emplois : la série continue avec 1000 à 2000 emplois en moins chez SANOFI

Suppression d’emplois : la série continue avec 1000 à 2000 emplois en moins chez SANOFI

Le groupe pharmaceutique Sanofi va annoncer jeudi de 1.000 à 2.000 suppressions d’emploi en France lors d’un comité de groupe, affirme le quotidien Le Figaro, sans citer ses sources. Ces restructurations toucheront les secteurs de la recherche dans les entités Sanofi (pharmacie) et Merial (médecine vétérinaire), de la production industrielle chez Pasteur (vaccins) et des fonctions support, comme les achats ou la comptabilité, au niveau de la direction générale.  Le laboratoire a déjà supprimé près de 4.000 postes en France entre 2009 et 2011, rappelle le quotidien à paraître jeudi.  En septembre, le directeur général Chris Viehbacher avait lancé un plan d’économies de 2 milliards d’euros, pour minimiser l’impact de la perte de brevets importants et la faible productivité de la recherche du groupe. Ce plan n’avait pas jusqu’alors entraîné de pertes d’emplois en France même si les filiales européennes et américaines avaient été touchées.

 

Tarifs du gaz: augmentation au rythme de l’inflation,, autour de 2%

Tarifs du gaz: augmentation au rythme de l’inflation,, autour de 2%

 

 

Les réactions au projet d’augmentation de 5% du gaz ont produit leur effet ; Interrogé au journal télévisé de TF1 sur une possible prochaine augmentation de « 5% », M. Ayrault a répondu par la négative. « Je vous dis qu’on n’augmentera pas le prix du gaz de 5% », a-t-il dit. « Donc, vous allez le geler? », lui a demandé le journaliste. « Il n’est pas question d’augmenter le prix du gaz plus que de l’inflation », a répliqué le chef de l’exécutif.   »Il y a peut-être un problème juridique, technique, etc., mais moi je veux qu’on comprenne bien qu’on ne va pas encore prendre de l’argent dans le pouvoir d’achat des classes moyennes et des classes populaires. »  Les tarifs réglementés du gaz avaient déjà augmenté de 4,4% au 1er janvier, à l’issue d’un premier bras de fer entre le gouvernement et GDF Suez Comme le veut la loi, ils devaient augmenter de nouveau au 1er juillet, pour permettre à l’ancien monopole d’Etat du gaz de couvrir la hausse de ses coûts d’approvisionnement. GDF Suez avait réclamé auprès de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) une revalorisation de 5%, selon des informations qui n’avaient été ni confirmées ni démenties officiellement.  Selon le site du Journal du dimanche, GDF Suez a revu à la baisse ses prétentions et réclame désormais une augmentation de 4,1%. Mais une telle demande reste bien supérieure au niveau actuel de l’inflation, qui ne dépassait pas 2,0% (en glissement annuel) en mai (derniers chiffres connus).  D’après le JDD, GDF Suez espérait initialement obtenir un « rattrapage » pour la période du 1er avril au 30 juin 2012, pendant laquelle ses tarifs avaient été bloqués suite à une décision du gouvernement Fillon, soucieux d’éviter une augmentation du gaz en pleine campagne électorale.  Mais un tel rattrapage n’est pas prévu par la réglementation et GDF Suez aurait donc été contraint par la CRE de revoir sa copie.

 

BCE : baisse de taux mais pas de rachat d’obligations

BCE : baisse de taux mais pas de rachat d’obligations

 

 L’euphorie du sommet européen va retomber car les décisions de la BCE ne seront pas à la hauteur. Une petite baisse de taux et surtout l’absence de rachat d’obligations. Certes, une baisse d’un quart de point du taux est attendue. Cela le porterait à 0,75%, soit un niveau jamais atteint jusqu’ici. Cependant, cette mesure « ne sera pas suffisante pour soutenir la confiance et donner le stimulus nécessaire à l’économie de la zone euro », jugent Christian Schulz et Holger Schmieding, de la banque Berenberg, notant néanmoins que dans les pays où des taux variables sont pratiqués, cela permettra de réduire la facture des ménages. Pour les deux économistes, il serait plus efficace que la BCE relance son programme de rachat d’obligations publiques et affiche clairement l’objectif de ne plus laisser les taux d’emprunt des pays de la zone euro flamber à des niveaux insoutenables. Une opinion partagée par la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, selon qui « si l’on cherche une vraie solution, l’expansion du programme de rachat de dette publique est le chemin à suivre », dans un entretien avec la chaîne CNBC. Or ce programme est à l’arrêt depuis mi-février et la BCE semble peu encline à le relancer, comme en témoignent les propos tenus mercredi par le président de la banque centrale néerlandaise. « Le programme d’achat est en sommeil profond, et va le rester », a déclaré Klaas Knot à un hebdomadaire néerlandais. Pour éviter une totale déception des marchés, la BCE pourrait annoncer un nouveau prêt à trois ans aux banques, après ceux de décembre et février, afin de soutenir le crédit et au final la croissance. Mais là encore, les attentes risquent d’être déçues. Son président Mario Draghi a récemment laissé poindre une certaine déception concernant les résultats obtenus. L’institution pourrait donc attendre son enquête sur les conditions du crédit, qui sera publiée fin juillet, avant d’agir, estiment les économistes de DekaBank.

Economie politique société: derniers articles

mercredi 4 juillet 2012

 

 

 

 

 

Zone euro : croissance zéro au premier semestre avant la récession

Zone euro : croissance zéro au premier semestre avant la récession

 

La zone euro a enregistré une croissance nulle au premier trimestre 2012, a confirmé mercredi l’office européen de statistiques Eurostat dans une troisième et dernière estimation. La zone euro a ainsi évité la récession, après une baisse de son PIB de 0,3% au trimestre précédent. La zone euro lévitera difficilement au second semestre.  La récession est en effet constatée techniquement lorsque le Produit intérieur brut se contracte pendant deux trimestres consécutifs. L’ensemble de l’Union européenne a également enregistré une croissance nulle au premier trimestre, selon cette troisième estimation qu’Eurostat publie traditionnellement sur son site internet sous forme de tableau statistique, dans donner les détails des composantes du PIB.

Le pacte de stabilité et la règle dor adopté vite fait et en douce

Il faut aller vite car il s’agit de faire adopter ce qu’on refusait hier (c’est vrai , il y a un fameux mini plan de croissance, lequel était déjà prévu!).Et surtout pas de referendum ! La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a confirmé aujourd’hui que le gouvernement allait proposer au Parlement la ratification du traité budgétaire européen car il y a « désormais une vision équilibrée » sur la réponse à donner à la crise de la zone euro. »Nous proposerons la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance » de l’Union européenne « compte tenu du fait que nous avons désormais une vision équilibrée de la suite de la réponse à la crise de l’Europe, fondée sur la responsabilité budgétaire bien sûr, mais aussi sur la croissance, la stabilité financière et sur la perspective d’une intégration solidaire », a affirmé Mme Vallaud-Belkacem, en rendant compte devant la presse des travaux du conseil des ministres. Le président François Hollande avait annoncé vendredi qu’il allait soumettre « rapidement » au Parlement, pour ratification, « toutes les décisions » adoptées au sommet européen de Bruxelles, dont le pacte budgétaire européen. Le traité budgétaire européen, signé par vingt-cinq pays de l’UE et déjà ratifié par plus de la moitié d’entre eux, introduit des « règles d’or » et prévoit des sanctions en cas de dérapage des finances publiques.


Aide à l’Espagne: décidée le 20 juillet

Aide à l’Espagne: décidée le  20 juillet

Il y a « une grande probabilité » pour que le mémorandum formalisant le plan d’aide au secteur bancaire espagnol soit signé le 20 juillet, notamment parce que l’audit de quatre grandes banques espagnoles est encore en cours et que les détails du plan d’aide ne seront pas prêts le 9, ont expliqué ces sources. Le ministre espagnol de l’Economie, Luis de Guindos, avait indiqué mardi que Madrid était « en train de négocier avec la Commission » européenne les conditions de l’aide pour ses banques, dans le but de présenter un montant chiffré dès le 9 juillet.  Mais le programme de cette réunion est déjà chargé, avec notamment des discussions sur l’aide à la Grèce, ont souligné les sources.  D’autres sources européennes interrogées également mardi par l’AFP avaient indiqué qu’une réunion supplémentaire de l’Eurogroupe après le 9 n’était pas à exclure, soit sous forme physique, soit sous forme téléphonique.  La zone euro s’est engagée début juin à fournir une aide de jusqu’à 100 milliards d’euros aux banques espagnoles.   »Nous avons une évaluation globale disant que, dans, le pire des cas, le besoin sera de 62 milliards d’euros », a rappelé mardi M. de Guindos, citant le chiffre déterminé par les cabinets d’audit Roland Berger et Oliver Wyman.

La hausse du SMIC coûtera 1.2 milliards à l’Etat ; Cahuzac l’ignorait ; il le sait maintenant

La hausse du SMIC coûtera 1.2 milliards à l’Etat ; Cahuzac l’ignorait ; il le sait maintenant

 

Interrogé sur Canal Cahuzac n’avait pas su répondre à la question combien coûte la hausse du SMIC ; rires des journalistes ! Le chirurgien Cahuzac, pourtant ministre du budget le sait maintenant, Le coup de pouce au Smic coûtera 1,2 milliard d’euros à l’Etat ; une petite blessure budgétaire supplémentaire mais c’est rien pour un chirurgien. Soit une facture de 500 millions en 2012 et 300 millions en 2013. Un coût financé par des redéploiements de crédits budgétaires et des recettes nouvelles. Le relèvement de 2% au Smic au 1er juillet, combien ça coûte aux finances publiques? Réponse: « 500 millions d’euros cette année, 300 millions d’euros l’année prochaine » et « au total sur la mandature de 1,2 milliard », a indiqué mercredi le ministre du Budget Jérôme Cahuzac. Ce coût sera financé à la fois par un redéploiement de crédits budgétaires et la hausse des recettes publiques, selon le projet de collectif. Bref du bla-bla applicable à toute dépense.   Pour l’Etat, l’impact du relèvement des salaires des fonctionnaires en bas d’échelle sera de 100 millions en 2012. Les compensations d’allègements généraux sur les bas salaires s’élèveront à 200 millions. Pour ajuster les salaires de leurs propres agents, les collectivités territoriales, comme la fonction publique hospitalière, devront chacune débourser cette année 100 millions d’euros supplémentaires, a précisé M. Cahuzac.  Celui-ci avait été étrillé fin juin par l’UMP après avoir reconnu que le coût de la hausse du Smic pour les finances publiques n’avait pas été évalué. Le Smic a été relevé de 2% au 1er juillet, dont 1,4 point au titre de l’inflation et 0,6 point au titre du coup de pouce pour les salariés concernés.  Par ailleurs, la mesure abaissant à partir de novembre l’âge de départ à la retraite à soixante ans pour les personnes ayant travaillé avant 20 ans coûtera 200 millions d’euros pour les mois de novembre et décembre.

Carburant : à défaut de blocage des prix on aura une taxe pétrolière

Carburant : à défaut de blocage des prix on aura une taxe pétrolière

On devait connaître le bocage des prix, puis la TIPP flottante, on aura une taxe en plus. Une taxe dite sur les stocks pétroliers. Qui va payer ? Sûrement pas les pétroliers mais les consommateurs. Il s’agirait d’une taxe provisoire, sans doute du genre de celles qui durent longtemps. Certes le pétrole s’est calmé et le prix du carburant aussi mais le prix à la pompe est toujours élevé. Cette taxe, qui figure dans le collectif budgétaire présenté mercredi en conseil des ministres, portera sur les stocks des opérateurs pétroliers, y compris les stocks stratégiques, et « le surcoût, s’il était répercuté à la pompe, serait d’un centime (par litre) pour le consommateur », a précisé le ministre du Budget Jérôme Cahuzac lors d’une conférence de presse.  D’après le projet de loi de finances rectificative, ce prélèvement –qui s’appliquera uniquement en 2012– prendra la forme d’une taxe de 4% sur la valeur des stocks de produits pétroliers détenus en France métropolitaine au quatrième trimestre 2011.  Les stocks de tous les raffineurs, distributeurs (c’est à dire les compagnies pétrolières comme Total, la grande distribution comme Leclerc, Auchan et Carrefour ainsi que les réseaux indépendants) et autres négociants seront ainsi mis à contribution.  Ce tour de vis spécifique, qui faisait partie des engagements électoraux du président de la République, « doit permettre une participation accrue de ce secteur au redressement des finances publiques », souligne le texte examiné par le gouvernement.  Cette contribution devra être acquittée au plus tard le 15 décembre et « son rendement est estimé à 550 millions d’euros », ajoute le projet de loi.  Le secteur pétrolier, avec les banques, a ainsi été ciblé par le gouvernement pour tenir ses objectifs de réduction du déficit public.  Pour justifier ce régime spécial, le gouvernement rappelle que les bénéfices des opérateurs pétroliers « échappent parfois à toute imposition en France » et que leurs marges « ont été longtemps soutenues par la flambée des prix du pétrole.  Mais, sans surprise, ce traitement a déjà soulevé des protestations dans les rangs du secteur.  L’Union française des industries pétrolières (Ufip) a ainsi mis en garde ces derniers jours contre les effets qu’une telle surtaxation pourrait avoir sur l’activité du raffinage en France, en proie à des difficultés qui ont déjà conduit à la fermeture de plusieurs raffineries dans l’Hexagone ces dernières années.   »C’est fondamentalement un mauvais coup pour le raffinage français », a réagi mercredi auprès de l’AFP le président de l’Ufip, Jean-Louis Schilansky. « Les raffineries françaises ont perdu 2 milliards d’euros en trois ans et c’est franchement une mauvaise nouvelle » pour la partie industrielle du secteur, a-t-il expliqué.   »Il y a une contradiction entre le fait de vouloir sauver les raffineries françaises (comme celle de Petroplus à Petit-Couronne, ndlr) et les taxer », a ajouté M. Schilansky, qui dit avoir fait part de ses préoccupations au gouvernement.  Concernant l’impact éventuel sur les prix à la pompe, M. Schilansky a estimé que cette taxe n’allait pas forcément être répercutée sur les consommateurs, en raison d’une forte concurrence qui se joue entre les raffineries françaises et étrangères d’une part, et entre les stations-service hexagonales d’autre part.  Les réserves pétrolières de l’Etat (notamment celles constituées à des fins militaires) seront quant à elles exemptées.

 

Mutualisation partielle de la dette : l’Italie toujours pour, l’Allemagne contre et la France muette

Mutualisation partielle de la dette : l’Italie toujours pour, l’Allemagne contre et la France muette 

 

La mutualisation de la dette était au cœur de la campagne électorale, aujourd’hui en France Ayrault a déclaré que ce serait pour plus tard. L4allemgan n’en veut toujours pas mais l’Itami persiste.    »Nous avons besoin d’une mutualisation partielle de la dette, mais aussi d’un contrôle plus centralisé sur les budgets nationaux. (…) L’Allemagne et l’Italie sont sur la même ligne, et également prêts à céder des compétences nationales », a-t-il dit au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.  M. Monti reçoit mercredi Mme Merkel dans une atmosphère tendue, une semaine après un sommet européen ayant viré au bras de fer entre les deux dirigeants.  Le chef du gouvernement italien s’efforce toutefois dans son interview de donner des gages à Berlin en assurant que l’Italie « ne demande ni de l’aide, ni des euro-obligations », une idée totalement taboue en Allemagne.  Jusqu’ici Berlin s’oppose non seulement à des obligations communes, mais aussi à tout dispositif qui verrait des Etats européens émettre des emprunts bénéficiant d’une garantie partagée.  La réputation en Allemagne de Mario Monti, longtemps considéré comme un fidèle partisan de la ligne d’austérité défendue par Mme Merkel, s’est dégradée depuis le dernier sommet européen.   »Une mutualisation de la dette en Europe serait une erreur de construction fondamentale qui mettrait à risque l’idée européenne », a estimé Berlin, en soulignant que « ce n’est pas un objectif pour l’Allemagne même à long terme ».

 

Budget 2012 : 7 milliards d’impôts en plus

Budget 2012 : 7 milliards d’impôts en plus

 

Les couches moyennes devaient être épargnées mais qui va payer la nouvelle taxe sur les produits pétroliers, les secteurs bancaires par exemple, les consommateurs et les déposants ; ce n’est encore rein par rapport à 2013 car là il faudra trouver une quarantaine de milliards. Pour  2012 prévoir 7,2 milliards d’euros d’impôts supplémentaires afin de tenir l’objectif de réduction du déficit à 4,5% du PIB malgré le ralentissement de l’économie. Les nouvelles hausses d’impôts porteront cette année à 53% sur les ménages et 47% sur les entreprises, les ménages les moins aisés et les « classes moyennes » étant épargnés, selon le gouvernement .Pour 2013, la hausse des recettes serait de 13,3 milliards d’euros, qui seront complétés par de nouvelles mesures de hausse des prélèvements dans le budget 2013. Le projet rectificatif a été présenté mercredi matin en conseil des ministres. « L’effort immédiat porte davantage sur les recettes, tandis que les efforts en dépenses se déploieront sur la totalité de la mandature », a dit le ministre des Finances, Pierre Moscovici, lors d’un point de presse avec le ministre délégué au  Le taux de prélèvements obligatoires sera ainsi globalement stable après 2014. Comme prévu, le budget rectificatif crée une taxe sur les stocks pétroliers, qui sera « a priori exceptionnelle », selon Jérôme Cahuzac, il relève la taxe systémique sur les banques, double le taux de la taxe sur les transactions financières et revient sur des baisses d’impôts et de charges sociales. Les sommes les plus importantes attendues pour 2012 viennent notamment d’une contribution exceptionnelle sur la fortune pour les contribuables assujettis à l’ISF, des prélèvements sur les secteurs bancaires et pétroliers et de la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires dans les entreprises de plus de 20 salariés. Le régime des successions est durci et une taxe sur les dividendes est créée, tandis que la « TVA sociale » votée dans les derniers mois du quinquennat de Nicolas Sarkozy est supprimée. Le budget rectificatif tient compte d’une prévision de croissance économique abaissée à 0,3% cette année contre 0,5% dans le programme de François Hollande.

 

Italie: déficit public à 8%, en hausse et croissance de plus en plus dans le rouge

Italie: déficit public à 8%, en hausse et croissance de plus en plus dans le rouge

Dette  record à près de 2000 milliards, taux en hausse (, croissance dans le rouge, chômage produisent l’effet attendu, un déficit budgétaire record de 8%. Ce résultat trimestriel est le plus mauvais depuis le 1er trimestre 2009 quand le déficit public avait atteint 9,5% du PIB, précise l’Istat dans un communiqué. L’institut des statistiques a toutefois prévenu que ces chiffres sont bruts et qu’ils varient donc fortement selon les trimestres. Selon l’Istat, la performance négative est notamment liée à « la hausse des frais pour le paiement des intérêts (sur la dette italienne, ndlr) qui ont augmenté en 2011 et à une baisse des recettes (fiscales) causée » par la récession économique.  Le tableau Istat montre aussi que les comptes publics italiens qui présentaient un excédent primaire (avant paiement du service de la dette) de 2,6% au dernier trimestre de 2011, sont en déficit primaire de 3% au premier trimestre de cette année. Au premier trimestre de 2011, l’Italie présentait déjà un déficit primaire de 2,7%. Sur l’année 2011, le déficit public italien s’est établi à 3,9% et à la fin 2012, le gouvernement s’est fixé pour objectif de le ramener à 1,3% malgré une contraction prévue du PIB de 1,2% sur l’année.  Bruxelles, l’OCDE et le FMI sont plus pessimistes que l’exécutif italien et prévoient respectivement une contraction de 1,4%, de 1,7% et de 1,9%.  L’Italie, entrée officiellement en récession fin 2011, s’y est enfoncée au premier trimestre 2012 avec une nouvelle contraction de son PIB de 0,8%, sous le poids des plans d’austérité adoptés à la chaîne depuis 2010 pour rassurer les marchés.  Le chef du gouvernement Mario Monti a en particulier imposé un départ en retraite plus tardif pour des centaines de milliers d’Italiens ainsi qu’une hausse de la fiscalité en particulier sur l’immobilier et la TVA, et a taillé dans les dépenses publiques.  L’Italie, qui ploie sous le fardeau d’une énorme dette de plus de 1.900 milliards d’euros, s’est engagée à équilibrer ses comptes publics à la fin 2013, un an avant le reste des pays de la zone euro, et de maintenir un excédent primaire d’environ 5% du PIB chaque année. Deux promesses que Rome a faites quand l’Italie risquait d’être emportée par la tempête qui a soufflé sur la zone euro entre l’été 2011 et la première moitié de 2012.

 

Economie politique société: derniers articles

mercredi 4  juillet 2012

 

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Contraction des services en juin ; consolation : moins que prévu

Contraction des services en juin ; consolation : moins que prévu

L’activité dans le secteur des services en France s’est contractée en juin à un rythme moins soutenu que le mois précédent, montrent les résultats définitifs de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats publiés mercredi. L’indice PMI sectoriel s’est inscrit à 47,9 contre 45,1 en mai et 47,3 en première estimation « flash ». Le seuil de 50 sépare croissance de contraction. L’indice PMI composite ressort quant à lui à 47,3 contre 44,6 en mai et 46,7 en première estimation. La composante sur les anticipations d’activité de l’indice PMI des services a reculé à 52,5 en juin contre 59,5 le mois précédent, enregistrant sa plus forte baisse en un mois depuis l’éclatement de la crise financière en 2008 et retombant à son plus bas niveau depuis mars 2009. « Bien que l’activité dans le secteur des services se soit contractée à un rythme moindre en juin, le deuxième trimestre a été très mauvais dans l’ensemble », a souligné Jack Kennedy, économiste chez Markit. « La forte baisse des anticipations d’activité par les fournisseurs de services est particulièrement préoccupante et reflète les inquiétudes persistantes liées à la crise de l’euro et à la faiblesse des conditions économiques », a-t-il ajouté. Le baromètre du Groupement des professions de services publié mardi prévoit quant à lui une stagnation de l’emploi au deuxième trimestre après une légère hausse au premier.

 

La SNCF sur la route ! Ou intermodalité dans les choux !

La SNCF sur la route ! Ou intermodalité dans les choux !

On sait peu que la SNCF transport maintenant une grande partie du fret sur la route avec notamment sa filiale GEODIS ; surtout depuis qu’on a supprimé des centaines de gares. Par ailleurs la filiale de transport combiné Novatrans est au bord de la faillite. En clair, le transport par rail du fret devient complètement marginal. Maintenant le fer se lance sur la route pour le transport de personnes avec des autocars. Pendant longtemps, la SNCF s’est opposée au développement des ces relations routières mais comme c’est elle qui veut les exploiter, elle y est désormais favorable. Bref d’une certaine manière ; la SNCF prouve l’obsolescence de certaines relations ferroviaires. En cause évidemment la manque de qualité et de compétitivité du train ; sujet tabou pour ne pas fâcher les cheminots ; résultat l’intermodalité en prend un sérieux coup et demeure un slogan pour les écolos naïfs qui croient encore que le ministère de l’écologie peut impulser une politique intermodale. « A nous de vous faire préférer… la route ! » On croyait les voyages en autocar ringardisés, réservés aux enfants qui partent en colonie de vacances ou aux seniors, en voyages organisés. Que nenni ! La SNCF lance ce mercredi sa nouvelle offre commerciale : des autobus long courrier qui circuleront entre Paris, Londres, Bruxelles et Amsterdam via Lille, en concurrence avec Eurolines, mais aussi Eurostar et Thalys. Ce sera moins cher que le train, mais plus long : trois heures et demi, au minimum, pour aller de Paris à Bruxelles, alors qu’il faut seulement 1h22 avec Thalys . En revanche, ça devrait être un peu plus cher que les tarifs pratiqués par le principal opérateur du secteur – Eurolines , filiale de Véolia -, qui propose, par exemple, des Paris-Londres à partir de 42 euros. Mais avec  la SNCF, vous voyagerez dans des autocars  tout neufs, très confortables, avec Wifi à bord en accès gratuit.  Objectif : concurrencer  la voiture. Et capter la clientèle qui n’est pas très pressée, plus sensible à l’attractivité des prix qu’à la grande vitesse, comme les jeunes, les retraités ou les groupes.  Tous les cars passeront par Lille – et s’y arrêteront – avant de prendre la direction de Bruxelle , Londres ou Amsterdam. Cinq allers et retours quotidiens vers la Belgique sont prévus ; quatre vers l’ Angleterre ; trois vers les Pays-Bas. Ca ne se fera pas sous la marque SNCF, mais via une filiale de l’entreprise ferroviaire – une de plus -, spécialement créée pour exploiter ces liaisons routières. Le secteur du transport par autocar longue distance a décidément le vent en poupe. Une nouvelle offre baptisée « Starshipper » permettra, à partir de vendredi, de relier tous les jours Lyon à Turin, à raison de dix allers-retours par semaine.  Les autocars, exploités par les Courriers Rhodaniens, relieront les deux villes, via Chambéry (Savoie) en 4h25 (contre 3h15 en voiture).  En semaine, deux départs quotidiens seront possibles depuis les deux villes, à 07h00 et 14h00, avec des prix d’appel de 72 euros (aller-retour) sur Lyon-Turin et de 62 euros sur Chambéry-Turin.  Le week-end, les départs et retours se feront à 17h00 au prix minimum de 52 euros sur Lyon-Turin. Deux autres opérateurs (Eurolines et Megabus, filiale du britannique Stagecoach) sont venus récemment occuper ce créneau en France, une initiative qui préfigure l’ouverture à la concurrence du marché domestique du transport de voyageurs par car.

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