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Archive journalière du 19 juil 2012

Plans de licenciement aussi dans l’armée : que fait Montebourg ?

Plans de licenciement aussi dans l’armée : que fait Montebourg ?

 

40 milliards en gros, c’est la dépense pour l’armée. La France ce petit pays en délicatesse financière ne peut plus jouer dans cour des grands et réduit ses effectifs. Les plans sociaux se multiplient mais que faiat Montebourg ? Rien ? Alors vite un ministre du redressement militaire. Effectifs laminés, crédits rognés, casernes fermées… La situation de l’armée de terre en France n’a rien à envier à celle de l’industrie automobile nationale. S’il n’est pas courant de parler pour l’armée de restructuration ou de plan social, il s’agit bien d’un problème comparable avec une mutation justifiée par le climat économique. Traditionnelle variable d’ajustement, le budget militaire, désormais aux alentours de 40 milliards d’euros annuels, ne cesse de se réduire au point que, selon une évaluation de la Cour des comptes, l’armée n’a plus les moyens d’assurer convenablement certaines de ses missions opérationnelles. « Non seulement la défense n’est pas une priorité mais, à l’heure où des économies sont recherchées partout, elle est clairement dans le collimateur parce que c’est facile de tailler dans le budget militaire », résume un ancien haut responsable militaire français. Si les trois armes sont concernées, c’est bien dans l’armée de terre que les craintes sont les plus profondes, parce qu’elle est la plus touchée par les réductions de personnels et la disparition de sites mais aussi parce que le type de guerre pour laquelle elle est conçue n’a plus la cote auprès des politiques et de l’opinion. « Il y a, sinon un malaise dans l’armée, du moins de réelles inquiétudes, en particulier dans l’armée de terre », poursuit l’ancien cadre. Rien à voir avec l’arrivée de la gauche au pouvoir puisque François Hollande est plutôt plus consensuel que ne l’était Nicolas Sarkozy au début de son quinquennat et que la compétence du nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est reconnue, ajoute-t-il. Sous la droite ou la gauche, les années se suivent et se ressemblent pour l’armée, avec leur lot de mauvaises nouvelles.

 

France: 80% des jeunes savent lire, on est sauvé !

France: 80% des jeunes savent lire, on est sauvé !

 

On s’interrogeait sur la décomposition du système scolaire, on avait tort. Une très sérieuse enquête (diffusée par le ministère) démontre que  80% des jeunes savent lire. La France est sauvée. L’enquête ne précise pas s’ils savent écrire, ou compter. On ne pourrait leur en vouloir puisque Bruno Lemaire, énarque, ancien ministre de l’agriculture, ne sait pas combien fait un hectare en m2.Sans doute une prochaine enquête. Comme on donne des cours d’orthographe dans certaines universités aux étudiants défaillants dans la discipline, il y a tout lieu d’être réconforté. En 2011, près de 750.000 jeunes hommes et femmes de 17 ans ou plus, Français, ont participé à la JDC, ex-Journée d’appel et de préparation à la Défense, destinée à les informer sur leurs droits et devoirs en tant que citoyens. Pour la troisième année, un test de détection des difficultés de lecture a été organisé.  Selon l’enquête, « 80,3% sont des lecteurs efficaces » : 70% possèdent « tous les atouts pour maîtriser la diversité des écrits et leur compétence en lecture devrait évoluer positivement », et 10,3% ont malgré des « déficits importants » dans l’identification des mots, « réussit les traitements complexes de l’écrit, et cela en s’appuyant sur une compétence lexicale avérée ».  Mais si ces jeunes s’éloignent de toute pratique, « l’érosion de la compétence peut les entraîner vers une perte d’efficacité importante dans l’usage de l’écrit ».  Pour 9,4% des jeunes, les acquis « sont limités » – la lecture reste « une activité laborieuse mais qu’ils savent mettre en œuvre pour en retirer les fruits », relève l’enquête.  Parmi ceux qui ont des « difficultés de lecture » (10,4%): 5,6% ont « un niveau lexical oral correct mais ne parviennent pas à comprendre les textes écrits », et 4,8% ont de « sévères difficultés face à l’écrit ».  Ces derniers se caractérisent par un « déficit important de vocabulaire » et peuvent être considérés en « situation d’illettrisme selon les critères de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme ».  Les garçons sont plus souvent en difficulté que les filles: « ils réussissent moins bien les épreuves de compréhension de texte et d’automaticité de lecture ».  La situation diffère selon les régions et les départements : en France métropolitaine, trois régions présentent un pourcentage de jeunes en difficulté de lecture inférieur à 8% (Rhône-Alpes, Bretagne, Corse). Le taux est de 13,3% en Picardie.

 

Sapin: hausse de la rémunération des heures supplémentaires ? Le piège

Sapin:   hausse de la rémunération des heures supplémentaires ? Le piège

Pour compenser la fiscalisation des heures supplémentaires Sapin pense à une augmentation de leur rémunération. Double peine pour l’entreprise et le salarié. Le salarié qui verra son montant d’impôt augmenter et l’entreprisse sa masse salariale. « Dans le cadre des négociations qui vont s’ouvrir à l’automne sur l’évolution des rémunérations, en particulier sur l’évolution des grilles salariales, il y aura la possibilité de parler de ce sujet, le montant de la rémunération des heures supplémentaires », a déclaré M. Sapin, interrogé sur de possibles contreparties à cette mesure votée dans la nuit par les députés. « Donc cela permettra de lisser un certain nombre d’effets » de la mesure, a-t-il ajouté.  Actuellement l’heure supplémentaire est majorée de 25% de la 36e à la 43e heure, de 50% au-delà.  Symbole du « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy, les avantages accordés aux heures supplémentaires coûtent 5 milliards d’euros par an aux caisses de l’Etat selon le gouvernement : 3,5 mds que l’Etat doit rembourser à la Sécurité sociale (cotisations) et 1,5 de recettes d’impôt sur le revenu dont il est privé.  L’Assemblée nationale a voté mercredi en première lecture la suppression des aides aux heures supplémentaires, par 89 voix pour, celles de la gauche, et 64 voix contre, celle de la droite et des centristes. Il met fin à partir du 1er septembre aux exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires et, à partir du 1er août, à l’exonération de ces heures de l’impôt sur le revenu. Seules sont maintenues les exonérations patronales dans les entreprises de moins de 20 salariés.

 

PSA : condamné à se regrouper

PSA : condamné à se regrouper

 

PSA a toujours voulu préserver son indépendance mais aujourd’hui sa taille ne lui permet plus de fiancer les investissements d’avenir ; PSA est même contraint de vendre ses actifs. PSA Peugeot Citroën va devoir réduire cette année ses investissements et s’appuyer sur son partenaire General Motors pour poursuivre un développement qu’il n’est plus capable de financer seul. Le premier constructeur automobile français, qui vient d’annoncer 8.000 nouvelles suppressions d’emplois en France, perd chaque mois 200 millions d’euros en cash en raison de la chute de ses ventes en Europe. La direction assure que la survie de l’entreprise n’est pas en jeu car elle dispose d’un matelas financier d’une dizaine de milliards d’euros, mais la question se pose à plus long terme si le groupe n’est plus en mesure d’investir pour rester dans la course à l’innovation qui fait rage dans le secteur. « Pour pouvoir survivre sur le court terme, le groupe freine sensiblement son potentiel de croissance future avec des coupes dans les capex (investissements) et des cessions d’actifs », commente Kristina Church, analyste automobile chez Barclays Capital. « La recherche, c’est le nerf de la guerre dans l’automobile, et vendre les bijoux de famille n’est qu’une solution à très court terme pour générer du cash », ajoute-t-elle, en référence au plan d’économies en cours.  Le grand rival, l’allemand Volkswagen, prévoit d’investir d’ici cinq ans un montant colossal de 60 milliards d’euros (12 milliards par an) dans le développement de projets futurs – usines, équipements et Recherche & développement – afin de devenir le leader mondial. Par comparaison, PSA a consacré l’an dernier 3,7 milliards d’euros à ses investissements industriels, commerciaux et de recherche, un montant appelé à baisser en 2012 dans le contexte de crise actuel. Le groupe détaillera le 25 juillet, lors de la publication de ses résultats semestriels, la réduction prévue de ses investissements.

Taxe sur les géants d’internet avant celle sur les utilisateurs

Taxe sur les géants d’internet avant celle sur les  utilisateurs

 

Les grands d’internet pour l’instant sont seuls visés. Mais aussi la publicité, autant dire tous es sites et demain les utilisateurs du net. Finalement le consommateur « branché » sur l’eau, l’électricité, le gaz ou internet sera taxé. Les recettes potentielles sont considérables : à eux seuls, Google, Amazon, Facebook et Apple dégagent en France des revenus de près de 3 milliards d’euros par an. Mais ils n’acquittent que… 4 millions d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés. C’est à peu près 100 fois moins que ce qu’ils paieraient si leur bénéfice était pris en compte en France, et non dans le pays où est installé leur siège social européen (Irlande, Luxembourg, etc.), estime le Conseil national du numérique. En matière de TVA, le manque à gagner est estimé à quelque 600 millions d’euros par an. Il va croissant.  Partout dans le monde, les initiatives se multiplient pour tenter de modifier les règles du jeu. Pour l’heure, aucun Etat n’est parvenu à taxer les bénéfices dans le pays où se situent les internautes. La semaine dernière, le gouvernement a annoncé le lancement d’une mission d’expertise de l’Inspection des finances et du Conseil d’Etat, l’objectif étant de présenter des propositions cet automne. Après une première tentative infructueuse il y a deux ans, le sénateur UMP Philippe Marini a, lui aussi, décidé d’apporter sa pierre à l’édifice, en déposant une proposition de loi ce matin. A défaut de pouvoir modifier les règles en matière d’impôt sur les sociétés et de TVA - ce qui ne peut se faire qu’avec l’accord des 27 Etats membres de l’Union européenne -, il propose d’instaurer des taxes sur la publicité en ligne, le commerce électronique et les vidéos à la demande, équivalentes à celles qui pèsent déjà sur les entreprises physiques (lire ci-dessous). La proposition de loi venant de l’opposition, elle a évidemment peu de chances d’être adoptée, même si le sujet n’oppose pas la gauche et la droite. Sans surprise, les lobbies du secteur tirent à vue contre cette proposition. Pour l’Association des services Internet communautaires (Asic), qui regroupe Google, Yahoo! ou encore Spotify, elle risque « d’handicaper le développement des acteurs du numérique sur le territoire français ». L’Asic estime que la proposition revient à taxer les régies publicitaires, et donc, par ricochet, tous les sites Internet, puisque la publicité en ligne « constitue aujourd’hui l’un des principaux modèles économiques de l’Internet ». Même discours du côté du Syndicat des régies Internet, pour qui cette taxation « sera une entrave à la croissance des acteurs français encore fragiles dans un système plus que jamais mondialisé ».  A Bercy, on indique que la proposition de loi présente encore « beaucoup de problèmes » en matière de droit communautaire. Le ministère confirme qu’elle risque d’avoir un impact important sur les acteurs français du numérique, ceux-ci acquittant déjà l’impôt sur les sociétés. La mission de l’Inspection des finances et du Conseil d’Etat permettra de proposer des « mesures opérationnelles avant la fin de l’année », promet-on. Les pistes sont nombreuses : le gouvernement envisage de facturer aux géants du Net l’accès aux infrastructures de télécommunications, financées par les opérateurs français (Orange, Bouygues, SFR, etc.). Mais la mesure pourrait porter entrave à la libre circulation des services en Europe. Les contrôles fiscaux, comme ceux réalisés chez Google cette année, pourraient eux aussi se multiplier.

 

Hausse gaz et… electricité

Hausse gaz et… electricité

 

Augmentation  limitée à 2% des tarifs du gaz en France a été officialisée jeudi malgré un avis défavorable de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), selon laquelle la législation en vigueur aurait dû entraîner une augmentation de 7,3% pour couvrir les coûts de GDF Suez. La CRE a estimé dans une délibération que la formule de calcul des tarifs aurait dû entraîner une hausse de 4,1% pour refléter la hausse des coûts d’approvisionnement et qu’une augmentation supplémentaire de 3,2% aurait dû intervenir, dont 2,5% liés à la hausse du coût des infrastructures et 0,7% à celle des coûts commerciaux. L’actuelle formule de calcul des tarifs du gaz permet une plus grande prise en compte des prix de marché que la précédente -et doit donc actuellement permettre de modérer les hausses- mais les coûts du gaz importé en France restent majoritairement indexés sur le pétrole. La CRE souligne notamment que « l’insuffisance de la couverture des coûts de GDF Suez (…) est de nature à perturber le bon fonctionnement des marchés du gaz naturel » et que « des tarifs réglementés fixés trop bas constituent une barrière à l’entrée des fournisseurs alternatifs sur le marché ». « A long terme, les incertitudes pesant sur les tarifs de vente fragilisent la sécurité d’approvisionnement de la France: le manque de visibilité sur le marché de détail n’incite pas les acteurs à développer leur activité, et notamment leur capacité d’import vers la France. » « L’application de la formule au 1er octobre 2012 avec les indices prévisionnels estimés à ce jour montre que les coûts d’approvisionnement de GDF Suez pourraient diminuer à cette échéance, les prix prévisionnels des produits pétroliers étant estimés à la baisse », indique en outre la CRE. La publication au journal officiel de l’arrêté du ministère de l’Energie, jeudi, signifie que la hausse sera effective dès vendredi, alors que la date du 1er août avait jusqu’ici été évoquée. La hausse des tarifs de l’électricité, elle aussi limitée à 2%, devrait être effective dès lundi, a en outre fait savoir le ministère.

 

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jeudi 19 juillet 2012

 

Cahuzac : « le salaire d’Ibrahimovic indécent ! » Alors on fait quoi de la morale ou de la politique ?

Cahuzac :  « le salaire d’Ibrahimovic indécent ! » Alors on fait quoi de la morale ou de la politique ?

Indécent, c’est ce qu’adit Cahuzac ministre du budget à propos du salaire de Ibrahimovic au PSG. C’est exactement ce qu’on a entendu au café du commerce. Problème l’un est ministre, l’autre sifflait une bière, pas les mêmes responsabilités. Et alors on faiat quoi ? Rien. On faiat dans la morale, la philosophie, la politique c’est l’action au service de l’intérêt général ce n’est pas, la condamnation, le regret, la fausse compassion vis-à-vis des plus démunis. Tout le financement du foot est à revoir, la plupart des clubs sont surendettés (en Espagne et en Angleterre avantage). Engager une réflexion en France ce n’est pas interdit ; de toute façon compte tenu des piètres résultats aussi bien des clubs que de lequel nationale, il y a pas de conséquences négatives à attendre. Le salaire de Zlatan Ibrahimovic ne passe visiblement pas dans les rangs du gouvernement. Après Valérie Fourneyron, ministre des Sports, c’est Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, qui a violemment critiqué ce revenu. «Ces chiffres ne sont pas impressionnants, ils sont indécents. On parle de 15 millions d’euros net d’impôts. Ils sont indécents à un moment où dans le monde entier chacun doit faire des efforts, connaît les conséquences terribles d’une crise que d’ailleurs la financiarisation du monde de l’économie avait provoquée. Cette même financiarisation semble s’emparer de plus en plus chaque mois ou chaque année du football», a dénoncé Jérôme Cahuzac sur Europe 1. Le ministre s’exprime au lendemain de la présentation officielle du joueur par le PSG, qui devra débourser près de 70 millions tous les ans pour payer les impôts consécutifs à ce salaire. «On peut craindre peut-être des conséquences qui seraient désastreuses car l’on sait que beaucoup de clubs, notamment dans l’Europe du sud, sont endettés au-delà du raisonnable», a ajouté Cahuzac, avant d’être interrogé sur la durée de la taxe de 75% pour les revenus de plus d’un million d’euros qui sera mise en place cet automne. «Une fois que le pays aura été remis sur des rails peut-être plus prospères et plus justes, la question se posera alors. Le temps du désendettement, je le crains, risque de prendre un peu plus qu’un an, deux ans ou trois ans. Ce temps du désendettement, a ajouté le ministre, c’est la fameuse blague: combien de temps met le fût du canon pour refroidir? Un certain temps», a conclu le ministre.

 

Médicaments : génériques obligatoires pour le tiers payant

Médicaments : génériques obligatoires pour le tiers payant

 

 

Casse aux couts à la sécu. L’une des pistes est d’augmenter le taux d’utilisation des génériques qui n’est plus que de 72% aujourd’hui, en moyenne, en France, contre près de 80%, il y a encore deux ans. Si 1,4 milliard d’euros de dépenses ont été évités en 2011 au plan national grâce à eux, il faut donc aller plus loin. A Paris, la Caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM) a décidé d’employer les grands moyens pour que les pharmaciens réservent le tiers payant exclusivement aux patients qui acceptent la délivrance d’un médicament générique. Désormais, si le patient accepte le médicament générique proposé par son pharmacien, il ne fait pas l’avance des frais (tiers payant) et l’Assurance Maladie rembourse directement le pharmacien. En revanche, s’il refuse le générique, il paie ses médicaments et sera remboursé ultérieurement par l’Assurance maladie. Il se verra alors remettre une feuille de soins par l’officine qu’il devra envoyer après avoir collé les vignettes figurant sur les boîtes de médicaments.  Concrètement tous les assurés sont concernés par cette disposition, y compris ceux dont le médecin a prescrit des médicaments non substituables, sauf les victimes d’un accident du travail ou les quelque 200.000 bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat, couverture médicale gratuite prévue pour les étrangers en situation irrégulière aux faibles ressources. Cette disposition est prévue par la loi depuis 2006, mais n’était pas toujours appliqué loin s’en faut, reconnaît Danielle Beer, la directrice de la régulation. En juin, le taux de génériques était de 64%. 454 pharmacies avaient même en mai dernier un taux de substitution inférieur à 60% soit environ 45% des officines parisiennes. L’objectif fixé est d’atteindre la barre des 85% d’ici la fin de 2012. La CPAM de Paris va mener des contrôles dans les tout prochains jours sur le respect du dispositif. Et le pharmacien qui accordera le tiers payant à un patient ayant refusé un générique ne sera plus remboursé par l’Assurance maladie. Cette politique n’est pas un cas isolé. L’ensemble des CPAM cherche également à doper la consommation de génériques. En prenant un médicament générique, les patients participent à l’effort collectif pour maîtriser l’évolution des dépenses et contribuent à préserver le système de santé, rappelle l’Assurance maladie. Mais des sources d’économies non négligeables sur les génériques eux-mêmes sont à l’étude. On parle d’un milliard d’euros. En effet, les génériques sont bien plus chers  que chez nos voisins. Trois fois plus qu’aux Pays-Bas par exemple.

Manuel Vals : image positive selon l’enquête LH2

Manuel Vals : image positive selon l’enquête LH2

 

 

Un ministre qui mesure ses propos, qui ne parle pas pour ne rein dire, qui ne promet pas la lune, finalement assez cohérent, c’est rare et apprécié. Manuel Vals est apprécié par 53% des français. Plus d’un Français sur deux (53%) a une image positive de Manuel Valls « en tant que ministre de l’Intérieur », contre un quart (27%) qui ont une opinion négative, selon un sondage LH2 pour le Nouvel Observateur paru jeudi.  L’institut juge cette performance « assez satisfaisante à un poste très exposé ». 20% des personnes interrogées ne se prononcent pas.   »Positionné à la droite de la gauche par les observateurs jusqu’à la primaire citoyenne de septembre 2011″ selon LH2, Manuel Valls a bénéficié auprès des sympathisants de gauche de son rôle dans la campagne victorieuse de François Hollande. 68% d’entre-eux le jugent ainsi positivement (contre 16%), et ce taux grimpe à 76% (contre 9%) chez les sympathisants socialistes.  Manuel Valls reste parmi « les personnalités socialistes les plus appréciées à droite » avec une popularité qui se maintient au-dessus de la barre des 40% auprès des sympathisants de la droite (42% contre 42% d’opinions inverses). Il devance dans cette catégorie François Hollande (25%) et Jean-Marc Ayrault (39%), également « mesurés » par LH2.  Parmi les sympathisants de l’UMP, le ministre de l’Intérieur affiche un solde très légèrement positif (43% d’opinions favorables contre 40%).  En revanche, seuls 36% des sympathisants du Front national ont une opinion positive du ministre de l’Intérieur, « signe du rejet de la politique socialiste en matière de sécurité et d’immigration, deux fondements spécifiques du projet du FN », souligne LH2.

Hausse de la CSG: « les décisions pas encore prises », dit Vallaud-Belkacem ; donc pour bientôt ?

Hausse de la CSG: « les décisions pas encore prises », dit Vallaud-Belkacem ; donc pour bientôt ?

CSG, TVA, il y a du flottement dans l’air au gouvernement pour le budget 2013 (peut-être avant). Pas de TVA, pas de CSG, ce qu’ont annoncé plusieurs responsables mais aussitôt contredits par d’autres qui affirment que rien n’est décidé. EN clair il y aura bien une augmentation de la fiscalité ( exemple TVA restauration et sans doute CSG), c’est une obligation pour trouver a quarantaine de milliards qui manque en 2013. Aucune décision n’a été prise au sujet d’une augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG), a indiqué jeudi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, sur France Info. »Les décisions ne sont pas prises. On est dans la réflexion intellectuelle », a-t-elle dit. Le ministre délégué chargé de l’Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, a déclaré pour sa part sur i-Télé que le sujet faisait seulement l’objet pour l’instant d’un « débat », accusant l’opposition d’entretenir à ce propos « fantasmes et légendes ». Interrogée sur les mesures d’économies prévues dans le collectif budgétaire, Najat Vallaud-Belkacem a précisé que 1,5 milliard de surgel des dépenses avait été acté.
« Ce qui signifie que dans les administrations, dans les ministères, il va y avoir des économies à faire ». « Chaque ministre a la charge (…) d’interroger la pertinence de ses propres politiques publiques, de voir comment mettre fin à un certain nombre de doublons ou de dépenses inutiles », a-t-elle ajouté. Quant à une aide des pouvoirs publics à la filière automobile, il ne s’agira « pas tant de jouer aux pompiers en permanence ». Il s’agira de « faire en sorte d’anticiper les transitions à venir, de faire en sorte d’investir dans les véhicules électriques, les véhicules propres, pour permettre à l’industrie automobile de repartir sur de meilleures bases », a souligné la porte-parole.

 

Montebourg-PSA : une explication orageuse, un dialogue de sourds et pas de déclaration

Montebourg-PSA : une explication orageuse, un dialogue de sourds et pas de déclaration

 

De toute évidence tout sépare PSA et Montebourg. PSA un des lus vieux groupe industriel connu dans le monde entier, longtemps exemplaire à tout point de vue avec toutefois une conception des relations sociales un peu rétrogrades pour ne pas dire ringardes. Pendant longtemps, il ne faisait pas bon être syndicaliste dans le groupe. De l’autre Montebourg, un avocat, aux positions marquées à gauche mais qui ne connait pas grand-chose à l’économie. Au discours volontariste mais dépourvu de moyens et sans doute aussi de compétences. Bref une vraie explication sur le fonctionnement l’économie entre Montebourg et PSA. PSA accusé d’avoir annoncé trop tard le plan de licenciements, sous Sarkozy, le PS aurait préféré mais cela ne change strictement rien, PSA accusé d’avoir distribué de l’argent aux actionnaires ; mais une distribution fondé sur les résultats précédents et non sur l’activité 2012 avec des ventes qui s’écroulent.  La surcapacité de l’outil de production est incontestable. PSA a du demander à Montebourg s’il fallait attendre les résultats de 2012 pour ajuster ces moyens. Sur le coût du travail aussi, opposition entre le gouvernement qui conteste en prenant exemple sur l’Allemagne qui ne vend pas les mêmes produits alors que Peugeot fabrique aussi dans pays à plus bas couts qu’en France. En cause aussi la stratégie industrielle de PSA, son positionnement. Finalemenet peut être pas un dialogue de sourds mais pas loin ; le besoin en tout cas de revoir sérieusement le dossier de la filière automobile et qui ne sera certainement pas prêt clé en main le 25 juillet en l’état actuel des connaissances du gouvernement. Arnaud Montebourg, qui recevait, ce mercredi après-midi, Philippe Varin, le patron du constructeur automobile, a attaqué la stratégie du groupe ainsi que la famille Peugeot. Le ton est donc monté de plusieurs crans sur le dossier PSA. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a sorti mercredi l’artillerie lourde contre le constructeur, avant de recevoir cet après-midi son patron, Philippe Varin, prié de s’expliquer sur son plan de suppression de 8000 emplois en France. Alors que les marges de manœuvre du gouvernement paraissent limitées pour faire reculer PSA, un groupe privé en difficulté, le ministre a tenté de jeter le discrédit sur sa direction, remettant clairement en cause la famille Peugeot, premier actionnaire. Arnaud Montebourg a affirmé sur France Inter avoir «un vrai problème sur la stratégie de Peugeot, l’alliance avec General Motors et le comportement de l’actionnaire». Il a ajouté qu’il n’avait pas «une confiance extraordinaire» dans les affirmations de la direction, évoquant des «dissimulations» sur la santé de l’entreprise. Le ministre, qui a critiqué le versement de 78 millions d’euros de dividendes à la famille Peugeot en 2011, en discutera avec Thierry Peugeot, le président du conseil de surveillance, qu’il recevra à Bercy le 26 juillet. «Je veux savoir ce qu’il veut faire», a déclaré Arnaud Montebourg. En attendant, Thierry Peugeot s’entretiendra vendredi avec l’expert gouvernemental chargé d’établir un diagnostic sur PSA. Cet expert, qui doit décrire la «situation réelle» de l’entreprise, doit «examiner les alternatives» au plan drastique de PSA. Le gouvernement cherche aussi à mettre la pression sur le constructeur en exigeant «des contreparties» au plan de soutien à l’automobile qu’il va annoncer le 25 juillet. Ce plan n’inclura pas de nouvelle prime à la casse, mais devrait passer par un «soutien massif vers les véhicules innovants et propres, hybrides et électriques», a expliqué Arnaud Montebourg, estimant que les constructeurs français disposaient d’un «avantage compétitif très fort» sur ce type de véhicules qu’ils produisent surtout dans l’Hexagone. «Nous sommes très tentés d’accentuer les mesures liées au bonus-malus écologique», a-t-il ajouté. Le gouvernement réfléchit aussi à «une bonne mesure» qui permette «d’accéder à la voiture moins chère» sans trop accentuer «l’endettement des ménages».

 

La Chine : 20 milliards à l’Afrique ; bientôt recolonisée !

La Chine : 20 milliards à l’Afrique ; bientôt recolonisée !

 

Le doublement de l’enveloppe chinoise n’est pas gratuit. Les chinois ne sont pas des philanthropes ; ils s’intéressent peu à la démocratie et au développement africain. C’est leur propre développement qui est l’objectif. Ces prêts, dont le président chinois n’a pas précisé sur quelle durée ils s’étendaient, traduisent la présence grandissante de la Chine en Afrique où elle multiplie les investissements, notamment dans les matières premières nécessaires à la poursuite de la croissance de la deuxième économie mondiale. Pékin a de réserves financières immenses qu’elle oublie de répartir sur ses propres populations. Dans nombre de pays d’Afrique où la chine faiat preuve de largesse financière, le salaire est plus élevé qu’en Chine ; Alors pourquoi ; d’abord pour les richesses minières de l’Afrique, pour ses terres agricoles et pour sa vision géostratégique. Les pays développés (France, Etats Unis autres) sont paralysés par leur propre crise et délaissent  le territoire africain abandonné à la corruption, aux dictatures de différentes formes et aux conflits ; qui parle de la crise économique en Afrique ?. La France en particulier se retire de partout et perd de l’influence. En cause auusi une aide au développement détourné de son objet et des accords commerciaux désquilibrés. Pas compliqué pour les chinois de s’installer, il suffit de s’appuyer sur le régime de corruption des élites pour obtenir les autorisations demandées. L’Afrique sera recolonisée par la Chine et les conséquences seront dramatiques pour les populations (démocratie, développement, environnement etc.). Par ailleurs la Chine inonde le continent de produits de médiocre qualité car les normes en Afriques sont inexistantes ou inappliquées. En plus donc, un bon territoire de débouchés commerciaux.. Pékin, qui accueille jusqu’à vendredi la 5e conférence ministérielle Chine-Afrique, avait annoncé des prêts au continent noir de 10 milliards de dollars lors de la dernière conférence Chine-Afrique, à Charm el-Cheikh en Egypte en 2009.  Le président Hu a ouvert la conférence en présence du chef de l’Etat sud-africain Jacob Zuma, du président du Bénin et de l’Union africaine Boni Yayi ainsi que du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.  Les échanges commerciaux entre la Chine et le continent africain ont atteint l’an dernier 166,3 milliards de dollars, en hausse de 83% par rapport à 2009, d’après le ministère chinois du Commerce, selon lequel la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique.  Hu Jintao a également annoncé que son pays allait continuer à augmenter son aide à l’Afrique en assurant la formation de 30.000 personnes, en offrant des bourses à 18.000 étudiants et en envoyant 1.500 personnels médicaux sur place.  L’aide chinoise à l’Afrique a augmenté de 60% depuis 2009, avait indiqué mardi le porte-parole du ministère du Commerce Shen Danyang, mais sans fournir de montant.  Les investissements directs chinois en Afrique ont également progressé de 60% depuis 2009 pour atteindre 14,7 milliards de dollars à la fin 2011, selon la même source, qui a précisé que plus de 2.000 sociétés chinoises avaient des investissements sur le continent.  Les conférences ministérielles Chine-Afrique (FOCAC) se déroulent tous les trois ans depuis l’an 2000.

 

Scandale du Libor : enquête aussi à la Société générale et au Credit agricole

Scandale du Libor : enquête aussi à la Société générale et au Credit agricole

Le scandale du Libor continue d’éclabousser, cette fois des banques européennes y compris françaises, le Crédit agricole et la Société Générale. Le Liborgate n’a pas fini de faire des remous dans le secteur bancaire. Selon le Finacial Times daté du 19 juillet, les régulateurs bancaires enquêtant sur ce scandale se penchent sur les liens entre les traders de la banque britannique Barclays, à l’origine du scandale, et ceux de quatre autres banques européennes, dont deux françaises. Il s’agirait d’employés des banques françaises Société Générale et Crédit Agricole, de l’allemande Deutsche Bank et de la britannique HSBC, selon le site internet du journal britannique qui cite des sources proches du dossier, et qui précise que ces personnes ne travaillent plus pour les banques en question.  Selon le FT, les régulateurs enquêtent sur les liens qu’aurait pu tisser un des traders de Barclays impliqué dans le scandale avec des homologues de ces banques. Selon les informations de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel publiées dimanche, la Deutsche Bank a proposé aux autorités européennes et suisses de coopérer totalement avec les enquêteurs, afin d’éviter une condamnation trop lourde, en bénéficiant d’un statut de « témoin repenti ».  Le taux interbancaire Libor fait aujourd’hui l’objet d’un scandale retentissant au Royaume-Uni, après la mise au jour de manipulations effectuées par la banque britannique Barclays entre 2005 et 2009. Les révélations concernant Barclays ont entraîné la démission du président et du directeur général de l’établissement qui devra payer environ 360 millions d’euros pour mettre fin à des enquêtes des régulateurs britannique et américain.  La Chambre des Communes britannique va constituer une commission d’enquête parlementaire sur le sujet et l’office britannique de lutte contre la délinquance financière (SFO) s’apprête à ouvrir une enquête pénale. La Commission européenne a également lancé une enquête sur l’ensemble des principaux taux du marché interbancaire. Concernant l’implication éventuelle de banques françaises, le gouverneur de la banque de France Christian Noyer a déclaré mercredi qu’ »elles ont été interrogées par les autorités compétentes et les réponses, apparemment, ont été satisfaisantes puisqu’à ce stade, il n’y a aucune suite ». « Pour l’instant, personne n’a dit, n’a émis l’idée qu’elles avaient participé », a-t-il martelé.  Le secrétaire d’Etat américain au Trésor, Timothy Geithner, a déclaré mercredi que les Etats-Unis vont se mobiliser pour une réforme « solide et crédible » du Libor. Ce scandale du Libor vient s’ajouter à la liste des errements de la finance mondiale. Selon le PDG de la banque américaine Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, le principal effet négatif qui peut ressortir » de l’affaire, c’est que cela risque « de miner la confiance dans l’intégrité du système financier alors qu’elle a déjà été laminée ». Le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke a lui estimé mardi que les actions révélées jusqu’alors « ne sont pas seulement très préoccupantes en elles-mêmes mais ont aussi pour effet de saper les marchés ». Une analyse partagée par le FMI qui estime que « la plus grave conséquence de ce scandale (…) tient dans le fait qu’il sape la certitude et la confiance que les marchés ont dans les indices de référence », selon José Vinals, directeur du département des marchés de capitaux internationaux du FMI, lors d’une conférence de presse lundi à Washington.  Le Libor est un taux interbancaire auquel une banque prête ou emprunte de l’argent à une autre pour assurer son financement de court terme. C’est un marché non réglementé, dit de gré à gré, sur lequel les banques sont présentes quotidiennement afin d’équilibrer leurs comptes. La circulation des liquidités sur ce marché est essentielle au bon fonctionnement du système bancaire et financier et ces taux (le Libor et un autre taux interbancaire, l’Euribor) ont des répercussions sur l’ensemble de la sphère financière, en particulier les produits financiers dérivés qui brassent des sommes gigantesques. Ils servent également de référence indirecte pour des crédits aux ménages et aux entreprises.

Impôts à 75% : le temps du désendettement ; donc au moins 15 ans !

Impôts à 75% : le temps du désendettement ; donc au moins 15 ans !

Cahuzac, ancien chirurgien et par ailleurs ministre du budget, découvre les réalités. L’impôt au-delà de 1 million de revenus avait un temps envisagé comme une mesure transitoire. Hélas comme l’ensemble de la nouvelle fiscalité, ce sera du provisoire qui va durer longtemps. On ne va pas pleurer sur les bénéficiaires de ces revenus outranciers mais plutôt s’étonner que Cahuzac n’ait pas été plus rapidement conscient que le désendettement demanderait des années ; Cameron lui prévoit jusqu’en 2020 ! (voir article). La future tranche d’impôt à 75% sur les hauts revenus, prévue initialement comme « exceptionnelle », durera « le temps du désendettement », a déclaré jeudi le ministre du budget Jérôme Cahuzac, alors que le gouvernement prévoit un retour à l’équilibre des comptes publics en 2017.   »Le temps du désendettement, elle me paraît nécessaire », a-t-il affirmé sur Europe 1. « Une fois que le pays aura été remis sur des rails peut-être plus prospères et plus justes, la question se posera alors », a-t-il ajouté.   »Le temps du désendettement, je le crains, risque de prendre un peu plus que » un, deux ou trois ans, selon lui.   »Ce temps du désendettement, a ajouté le ministre, c’est la fameuse blague: +Combien de temps met le fût du canon pour refroidir ? Un certain temps+ ».   »On peut espérer que grâce à cela, les écarts insupportables de rémunération que l’on peut constater aujourd’hui appartiendront au passé », a poursuivi M. Cahuzac.  Le ministre avait déclaré début juillet qu’une « vraie réflexion » était encore en cours sur le périmètre de l’impôt à 75% de la part des revenus supérieurs à un million d’euros, assurant toutefois qu’il y aurait bien une « mesure » en ce sens en 2013.

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