Helsinki : face au danger et à la dette des autres, la Finlandisation renaît pour ne pas se mouiller
La Finlande exprime bien ce qu’est le sentiment européen, un pour tous mais chacun pour soi. La ministre des finances vient de déclarer qu’elle préférait quitter l’euro plutôt que d’avoir à payer les dettes des autres. C’est ce qu’on appelle de la lucidité non solidaire. C’est la mouise dans les pays du sud, qu’ils se débrouillent ; C’est aussi ce que pensent nombre d’allemands en particulier 160 économistes qui se sont exprimés sur ce sujet de la solidarité financière. Mieux vaut effectivement être solidaire avec les pays qui vont bien ou les plus fort, c’est moins douloureux ; une sorte de finlandisation qui revient ; on se développe mais sans se mouiller vis-à-vis des autres. La Finlande oublie juste qu’elle a connu u niveau de chômage de l’ordre de 20 dans les années 80-90 et qu’aucun pays n’est désormais à labri d’une grave crise européenne tellement les économies sont devenues interdépendantes. Cela vaut aussi pour l’Allemagne. Certes cela n’excuse pas les dépenses outrancières des Etats du sud, y compris la France mais permet de comprendre que la fuite devant le danger n’épargnera personne.
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