Mutualisation partielle de la dette : l’Italie toujours pour, l’Allemagne contre et la France muette
La mutualisation de la dette était au cœur de la campagne électorale, aujourd’hui en France Ayrault a déclaré que ce serait pour plus tard. L4allemgan n’en veut toujours pas mais l’Itami persiste. »Nous avons besoin d’une mutualisation partielle de la dette, mais aussi d’un contrôle plus centralisé sur les budgets nationaux. (…) L’Allemagne et l’Italie sont sur la même ligne, et également prêts à céder des compétences nationales », a-t-il dit au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. M. Monti reçoit mercredi Mme Merkel dans une atmosphère tendue, une semaine après un sommet européen ayant viré au bras de fer entre les deux dirigeants. Le chef du gouvernement italien s’efforce toutefois dans son interview de donner des gages à Berlin en assurant que l’Italie « ne demande ni de l’aide, ni des euro-obligations », une idée totalement taboue en Allemagne. Jusqu’ici Berlin s’oppose non seulement à des obligations communes, mais aussi à tout dispositif qui verrait des Etats européens émettre des emprunts bénéficiant d’une garantie partagée. La réputation en Allemagne de Mario Monti, longtemps considéré comme un fidèle partisan de la ligne d’austérité défendue par Mme Merkel, s’est dégradée depuis le dernier sommet européen. »Une mutualisation de la dette en Europe serait une erreur de construction fondamentale qui mettrait à risque l’idée européenne », a estimé Berlin, en soulignant que « ce n’est pas un objectif pour l’Allemagne même à long terme ».
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