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Nokia : 22 000 suppression d’emplois sur 120 000; peut-être pas suffisant

Nokia : 22 000 suppression d’emplois sur 120 000;  peut-être pas suffisant

Pus de 20 000 suppressions d’emplois sur environ 120 000 et ce ne sera peut-être as suffisant pour Nokia.  Mais l’annonce jeudi de 10.000 suppressions d’emplois s’ajoutant aux 12.000 déjà prévues, la réduction de coûts supplémentaire de 1,6 milliard d’euros et les fermetures d’usines en Allemagne, Canada et Finlande, a fait dire à des analystes que Nokia semblait se suicider à petit feu.   »Nokia a sauté d’une plate-forme pétrolière en feu et coule comme une pierre », a résumé l’agence de presse finlandaise STT.  L’agence de notation Moody’s a d’ailleurs réagi en reléguant vendredi l’ancien numéro un mondial dans la catégorie des émetteurs spéculatifs, comme l’avaient déjà fait ses concurrentes Fitch et Standard & Poor’s.  Dans le cadre de sa restructuration, Nokia s’est engagé dans une transition technologique pour remplacer son système d’exploitation maison Symbian par un autre en partenariat avec Microsoft. Ce partenariat a donné naissance à la ligne de smartphones Lumia qui doit permettre à Nokia de rivaliser avec le Blackberry du canadien RiM, l’iPhone de l’américain Apple et les appareils utilisant la plate-forme Android de Google.   »Je pense que la stratégie était mauvaise d’entrée », a déclaré à l’AFP un analyste d’Andalys, Ari Hakkarainen, soulignant que maintenant que Nokia s’était engagée dans une restructuration de cette ampleur, tout retour en arrière était impossible.   »Ils ont choisi cette stratégie et ils ont misé tout ce que Nokia avait. En gros, ils doivent réussir ou mourir », a-t-il estimé.   »Ils sont à la croisée des chemins », a abondé Hannu Rauhala, de la banque Pohjola, précisant qu’il était difficile, à son avis, de prévoir l’avenir de Nokia.  Le finlandais, qui vient de perdre sa place de numéro un mondial des mobiles détenue depuis 14 ans au profit du coréen Samsung, représentait en 2008 plus de 40% du marché des téléphones mobiles. Aujourd’hui, ses parts de marché ne sont plus estimées qu’à 20%.   »Nokia a pris un risque calculé et ils savaient que (le changement de stratégie) serait très douloureux et qu’ils perdraient des parts de marché à court terme, mais sur le long terme bien sûr ils pensent qu’ils vont rebondir », a expliqué M. Hakkarainen.  Son collègue Arje Rimon, de Dividend House, estime lui que « les investisseurs qui recherchent des bénéfices à long terme ne sont pas convaincus que Nokia est une société capable de résultats à l’avenir ».  Jeudi à la clôture de la Bourse d’Helsinki, l’action Nokia s’effondrait de 17,8%. Vendredi toutefois, le titre a clôturé en hausse de 5,6%.  Depuis que M. Elop a annoncé la nouvelle stratégie début 2011, le titre Nokia qui dépassait les 8 euros est descendu sous les 2 euros par action.  Cet effondrement fait de Nokia une cible de choix pour un acquéreur éventuel comme Samsung, Microsoft ou Facebook, selon M. Rauhala.  Des observateurs ont toutefois applaudi le nouveau plan de Nokia considérant qu’il en améliorerait effectivement la compétitivité.  Ainsi, l’ex-responsable de la branche innovation de Nokia, Juhani Risku, a-t-il dit à l’AFP que « réduire le groupe était une excellente mesure ».  En effet, « il n’y aura plus besoin de vendre autant d’appareils pour couvrir les coûts fixes », a expliqué Richard Windsor, de Nomura Securities.  Fin mars, Nokia comptait 122.148 salariés dans le monde, dont 70.000 employés par Nokia Siemens Network.

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