Comme l’économie, le foot français à vendre

Comme l’économie, le foot français à vendre

« J’ai dit à l’arbitre qu’il avait été mauvais. Il m’a répondu : « Comme vous » ! » – Didier Deschamps, amer. La crise économique aussi pour le foot français. De toute évidence il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le foot pro. Sans doute d’abord un problème économique. Des joueurs beaucoup trop payés alors que les finances des clubs sont pour la plupart dans le rouge. En réalité, les joueurs français bénéficient des prix de marchés internationaux des pros mais jouent comme des amateurs. Grâce à l’action des clubs y compris des plus petits,  le niveau de jeu a considérablement monté chez les amateurs mais il n’a pas suivi chez les pros ; témoin Quevilly qui se retrouve en finale de la coupe de France et qui pourrait bien la gagner tellement l’envie est là. Marseille et Paris les deux clubs phares français produisent un jeu pitoyable compte tenu des moyens dont ils disposent. En clair,  aucun ne fond de jeu, pas de mobilité, pas de motivation. L’arbitre de Marseille a peut-être été mauvais mais sa réplique est excellente ; Tout est mauvais dans le foot pro. Témoin l’absence récurrente de la France dans les coupes européennes (sauf exceptions). La France dispose à tous les niveaux d’un remarquable système de formation mais ne sait pas manager ses joueurs pros. Tant mieux si Quevilly gagne la coupe de France mais on frisera le ridicule en compétition européenne. Après la « brillante » prestation de l’équipe de France en coupe du monde, on nous a promis des Etats généraux, ces Etats sont restés effectivement très généraux ; comme l’économie, le foot français va mal ; la question des moyens est un faux débat ; compte tenu de a qualité du jeu, les moyens sont surabondants. Quand on compare avec le foot étranger, la France joue en Cfa et d’autres en ligue 1 pro.