• Accueil
  • > Allemagne : le débat sur le rôle de la BCE s’engage, encore quelques mois et on parlera de croissance

Allemagne : le débat sur le rôle de la BCE s’engage, encore quelques mois et on parlera de croissance

.

Allemagne : le débat sur le rôle de la BCE s’engage, encore quelques mois et on parlera de croissance

Les allemands ont des qualités ; cohérents et déterminés ils manifestent cependant parfois un entêtement regrettable. C’est le cas vis-à-vis de la BCE mais le débat s’engage. Demain sas doute ce sera sur le thème de la croissance. Ces atermoiements de l’Allemagne coûtent cher à l’Europe. Les cinq grands instituts économiques allemands ont avoué jeudi leurs divisions sur le rôle de la Banque centrale européenne (BCE), dans un rapport qui tranche avec l’image habituelle d’une Allemagne résolument sévère en matière monétaire. Les instituts constatent d’abord dans ce rapport, très suivi notamment par le gouvernement, que la BCE se retrouve face à un « dilemme » car les gouvernements se sont jusqu’ici « reposés sur l’hypothèse que la BCE prendra toujours le relais en cas de besoin ». Le rapport estime que l’institution monétaire, en prenant des mesures exceptionnelles telles que de prêts géants sur trois ans aux banques privées, « oriente sa politique non en fonction de l’ensemble de la zone euro mais du pays le plus faible », et que par conséquent elle pourrait « ne plus agir de manière appropriée pour lutter contre l’inflation », sa mission première. « Il existe diverses opinions sur la manière de libérer la BCE de ce dilemme », reconnaissent les instituts, qui représentent divers courant de pensée économique. Deux instituts, le IWH et le RWI, défendent ainsi un projet très peu orthodoxe: celui de transformer la BCE en « prêteur de dernier ressort », c’est-à-dire en « banque des banques » garantissant en particulier la dette émise par les pays membres. Les représentants d’une ligne plus dure et plus conforme à la tradition de la banque centrale allemande, la Bundesbank, l’Ifo et l’IfW, jugent que cette idée « ne mène à rien » car elle augmenterait les risques pour l’Allemagne, via sa participation au capital de la BCE, et qu’elle découragerait les pays en crise de faire des efforts, puisque leurs taux d’intérêt seraient abaissés. Les initiatives prises par la BCE ainsi que son rôle futur sont un aspect crucial du débat autour de la crise de la dette en zone euro. La Bundesbank, n’a par exemple jamais caché son aversion envers les risques pris récemment par l’institution européenne, notamment en entreprenant de racheter sur le marché de la dette émise par des pays en difficulté.

0 Réponses à “Allemagne : le débat sur le rôle de la BCE s’engage, encore quelques mois et on parlera de croissance”


  • Aucun commentaire

Laisser un Commentaire




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol