Archive mensuelle de mars 2012

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Sondage présidentielles : Hollande encore en hausse face à Sarkozy

Sondage présidentielles : Hollande encore en hausse  face à Sarkozy

Le candidat socialiste à la présidentielle accroît son avance face à Nicolas Sarkozy. Selon le dernier baromètre IFOP pour Paris Match publié jeudi, il se situe dorénavant à 29% d’intentions de votes au premier tour de la présidentielle, contre 25,5% pour le président sortant.  A petits pas, il accroît son avance. François Hollande reste sur une bonne dynamique cette semaine, grappillant 1 point dans les intentions de vote au premier tour par rapport à la veille, selon le dernier baromètre IFOP pour Paris Match publié jeudi. Le candidat socialiste à la présidentielle récolterait 29% des suffrages, contre 25,5% pour Nicolas Sarkozy, le chef de l’Etat lâchant pour sa part 1 point. Parmi les autres candidats, Marine Le Pen fait du surplace, à 18% d’intentions de vote. François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon restent eux aussi à des niveaux identiques, glanant respectivement 12,5% et 8% des suffrages. Le rebond de François Hollande intervient après sa proposition, lundi, visant à taxer les contribuables les plus riches à hauteur de 75%.  A l’inverse, les fausses annonces de redémarrage d’usines comme ArcelorMittal à Florange pourraient être fatales à Sarkozy.

 

Dettes : le plan européen pour la Grèce traîne encore

Dettes : le plan européen pour la  Grèce traîne encore

 

Avant  que les ministres des Finances de la zone euro accordent leur feu vert définit au deuxième plan d’aide – de 130 milliards d’euros – à la Grèce, le programme d’échange de dette entre Athènes et ses créanciers privés doit être finalisé, ce qui encore loin d’être bouclé. Ce programme, ouvert depuis le 24 février et prévu pour se terminer le 8 mars, devrait voir les créanciers privés échanger plus de 200 milliards d’euros de titres de dette souveraine grecs contre de nouvelles obligations représentant la moitié de cette somme. « L’Eurogroup réaffirme qu’un échange de dette réussi, avec une participation élevée, ainsi qu’une dernière évaluation positive de l’ensemble des mesures déjà prises sont les conditions nécessaires au versement des fonds FESF dans le cadre du deuxième plan d’aide », a poursuivi Jean-Claude Juncker. « De ce fait, l’Eurogroup espère une participation élevée du secteur privé dans l’échange de dette Il a ainsi énuméré les textes de lois relatifs à la consolidation budgétaire, à la réforme des retraites, à la régulation du secteur financier ou encore aux réformes structurelles. « Ceci permettra à l’effort d’ajustement de la Grèce de reprendre de l’élan, ce qui – de pair avec une mise en œuvre rigoureuse du train de mesures définies dans le cadre du nouveau plan – constitue le fondement pour remettre les finances publiques et l’économie de la Grèce sur une voie viable. » ; on sent bien dans les propos diplomatiques de Juncker que le plan grec n’est pas encore complètement finalisé ; Il le sera sans doute mais ces nouveaux atermoiements, ces retards, ces réserves ne font qu’aggraver la situation grecque et font douter les investisseurs sur les chances de la Grèce d’atteindre les objectifs fixés ; cela d’autant plus que la croissance s’écroule ( -7% en janvier).

 

Des accusations graves contre Costa Croisières

Des accusations graves contre Costa Croisières

 

 

Une atmosphère de débauche chez Costa croisières. Deux ex-employées de la Costa Croisières ont livré des témoignages accablants sur la compagnie, selon des fuites de l’enquête sur le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier, publiées jeudi par La Stampa.   «Les officiers et l’équipage étaient très souvent saouls», affirme Mery G., qui a travaillé sur le Costa Concordia pendant deux mois en 2010 avant de démissionner, dans un témoignage publié par le quotidien mais qui n’a pu être confirmé de source indépendante. «On se demandait souvent pendant les fêtes qui sauverait le bateau s’il y avait une urgence», a-t-elle raconté, ajoutant avoir été victime de harcèlement sexuel de la part d’un membre d’équipage «complètement drogué». Un autre témoignage provient d’une ex-infirmière, Valentina B, qui a travaillé, également en 2010, sous les ordres du commandant Francesco Schettino, à bord d’un autre bateau, le Costa Atlantica. Selon elle, «la corruption, la drogue et la prostitution» régnaient à bord. «J’ai vu de mes propres yeux des officiers prendre de la cocaïne», assure-t-elle, dénonçant au passage «les conditions de l’équipage, réduit à l’esclavage par les commandants». Costa Croisières affirme pratiquer une politique de tolérance zéro à l’égard de la drogue à bord et assure mener des contrôles réguliers. Après le naufrage sur l’île italienne du Giglio, qui a fait 32 morts, la compagnie s’était défendue en affirmant que les personnels étaient régulièrement formés et entraînés à la sécurité et avait salué le courage de son équipage pendant la tragédie. Le commandant Francesco Schettino, qui a été placé en résidence surveillée, est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, naufrage et abandon du navire, et pour avoir omis de révéler aux autorités maritimes italiennes la gravité de l’incident. Il est accusé d’avoir provoqué le naufrage en s’approchant trop près de la côte dans l’unique but de parader devant les habitants de l’île, puis d’avoir tardé à donner l’alarme et enfin d’avoir abandonné le navire alors que l’évacuation des passagers était encore en cours. Son second, Ciro Ambrosio, et sept autres employés de la compagnie Costa Croisières, dont de hauts dirigeants, sont également poursuivis dans le cadre de cette enquête.

Sarkozy annonce 17 millions pour ArcelorMittal à Florange, « enfumage » répondent les syndicats

Sarkozy annonce 17 millions pour ArcelorMittal à Florange, « enfumage » répondent les syndicats

Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi qu’ArcelorMittal allait injecter « maintenant » 17 millions d’euros dans son aciérie de Florange (Moselle), notamment pour redémarrer l’un des deux hauts-fourneaux du site, une déclaration accueillie avec scepticisme par les syndicats et le PS. A la demande de l’Etat français, ArcelorMittal va investir maintenant 17 millions d’euros à Florange », a assuré le président-candidat sur France Inter après avoir révélé qu’il avait eu, mercredi, une réunion de travail avec Lakshmi Mittal, le PDG du n°1 mondial de la sidérurgie.  Sur cette enveloppe, deux millions vont permettre de « réaliser les travaux » sur le haut-fourneau P6 du site afin que celui-ci, en sommeil depuis octobre, « puisse repartir ». « Il repartira au deuxième semestre 2012″, a assuré M. Sarkozy.  Confirmant cet investissement, ArcelorMittal a cependant conditionné ce redémarrage à une reprise de l’économie: « deux millions d’euros supplémentaires vont être alloués immédiatement à des travaux de maintenance (du P6) afin de permettre un redémarrage (…) de Florange au second semestre dans la perspective d’une reprise économique », a précisé le groupe dans un communiqué.  Le chef de l’Etat a également annoncé que sept millions d’euros allaient être investis dans un nouveau gazomètre pour la cokerie de Florange et que huit millions d’euros serviraient à développer sur le site lorrain « de nouveaux produits destinés (…) au marché de l’automobile ».  Sur place, les syndicats ont accueilli avec le plus grand scepticisme ces annonces en soulignant que seulement une partie de l’enveloppe promise correspondait à des sommes nouvelles.   »Les deux millions (d’euros) pour la maintenance du P6 avaient été arrachés à Mittal par le préfet en contrepartie du paiement par l’Etat du chômage partiel des ouvriers de la filière chaude », a observé le responsable de la CFDT, Edouard Martin, qui a dénoncé, à l’instar de la CGT et de FO, un « nouvel enfumage de Sarko ».   »Ni Sarkozy ni Mittal n’ont donné de date pour le redémarrage du P6″, a embrayé Jean Mangin, le leader de la CGT. « Il faut six semaines pour remettre le haut-fourneau en marche. Conditionner l’opération à une reprise économique, c’est du foutage de gueule », a-t-il estimé.  Concernant les huit millions d’investissements dans les nouveaux produits, le responsable FO, Walter Broccoli, a estimé qu’ils arrivaient « trop tard ». « Nos clients achètent déjà chez nos concurrents », a-t-il expliqué, ajoutant que seul l’investissement destiné à la cokerie était une nouveauté.   »La tendance, c’est +on continue+ », ont indiqué les syndicats qui occupent une partie du site depuis dix jours. Ils ont annoncé une nouvelle action « coup de poing » pour vendredi, après le comité central d’entreprise devant se tenir dans la matinée à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).  Pour eux, « le redémarrage (du P6) annoncé au second semestre n’a aucune valeur d’engagement car ce sera après les élections présidentielles ». « Et Nicolas Sarkozy ne peut garantir la décision de Mittal à ce moment-là », ont-ils ajouté.

Doutes des français vis-à-vis de Sarkozy mais également de Hollande surtout sur les déficits et la dette

Doutes des français vis-à-vis de  Sarkozy mais également  de Hollande surtout sur les déficits et la dette

Un Français sur trois seulement pense que la situation de la France s’améliorera si François Hollande est élu président de la République, et un sur cinq pense de même si l’élu est Nicolas Sarkozy, selon une étude Ipsos-Logica Business Consulting (LBC) publiée jeudi. 34% des Français croient que la situation s’améliorerait si M. Hollande était élu, 37% que la situation se dégraderait, et 29% que cela ne changerait rien, soit des proportions stables par rapport à l’enquête précédente de début février.  20% estiment que la situation s’améliorerait si M. Sarkozy était réélu, 49% qu’elle se dégraderait, et 31% que cela ne changerait rien, des pourcentages stables là aussi.  Les personnes interrogées croient que M. Hollande « pourra mener une politique différente » sur l’école (76%), les services publics (68%), la politique fiscale (66%). Ces pourcentages ne sont que de 46% concernant la dette et les déficits et de 41% concernant les relations avec l’Allemagne.

 

Platini pose le problème économique du foot et dénonce les déficits

Platini pose le problème économique du foot et dénonce les déficits

 

Pendant que le buzz tourne autour de la taxation des hauts revenus voulue par Hollande y compris dans le foot et qu’on s’indigne ici ou là pour ne pas changer le système, Platini met les pieds dans le plat. Il dénonce la situation financière du foot et ses excès. « Mon message sera alarmiste sur le football: des lumières rouge s’allument, on ne peut pas vivre avec des milliards d’euros de déficits sans en payer les conséquences un jour ou l’autre », a lancé le patron du foot européen devant la presse à l’occasion du lancement de la saison européenne. »Je ne suis pas inquiet pour le foot en général –il se jouera toujours à onze contre onze, dans n’importe quels cour d’école, pré, terrain– mais j’ai peur pour le foot +pro+, aujourd’hui il faut qu’on réfléchisse si on reste comme ça ou si on se donne un espoir pour l’avenir », a-t-il encore mis en garde. Et de déplorer le « déficit de 1,2 milliard d’euros » des clubs européens pour l’exercice 2009 révélé en janvier 2011 par l’UEFA. Selon ce rapport rendu par l’Union européenne du football en début d’année passée, 56% des 733 clubs européens de première division avaient signalé un déficit en 2009, contre 48% en 2008. « On le voit en ce moment, des joueurs ne sont pas payés, des transferts ne sont pas payés, il faut se mettre autour d’une table, pas seulement l’UEFA, ça doit être une réflexion globale sur le foot professionnel », a ajouté Platini, qui souhaite solliciter l’avis du conseil stratégique de l’UEFA (réunissant toutes les familles du football européen, joueurs, clubs, ligues) sur ces questions. La mesure phare du président Platini –le fair-play financier, qui implique qu’un club ne dépense pas plus d’argent qu’il n’en gagne, sous peine d’exclusion des compétitions européennes, dont la lucrative Ligue des champions– n’en prend que plus de relief. Le calendrier de cette nouvelle règle est déjà bien connu: premiers audits dès 2011-12, équilibre à atteindre en 2013-14, et sanctions éventuelles, pouvant aller jusqu’à l’exclusion des compétitions européennes, à partir de 2014-15. Mais cela ne réglera pas tout. « Le fair-play financier va toucher simplement les clubs qui sont engagés dans les compétitions européennes de l’UEFA, certains grands clubs, mais tôt ou tard il faudra régler la situation pour d’autres compétitions nationales, car certains championnats n’ont pas de contrôle de gestion », détaille ainsi l’ancien capitaine de l’équipe de France.

 

Le service minimum dans le transport aérien adopté

Le service minimum dans le transport aérien adopté

Après plusieurs navettes, le texte a finalement été adopté. La proposition de loi UMP encadrant le droit de grève dans le transport aérien, soutenue par le gouvernement, a été votée par le Parlement mercredi soir, l’Assemblée nationale ayant eu le dernier mot. Désormais, le dispositif existant depuis 2007 à la SNCF et la RATP – souvent appelé « service minimum » – est transposé au secteur aérien. Le texte impose aux grévistes de se déclarer individuellement 48 heures avant chaque jour de grève afin que les compagnies puissent informer les voyageurs des perturbations à venir au moins 24 heures avant leur départ. Faute de cela, ils encourent des sanctions. Les salariés renonçant à participer à une grève ou décidant de reprendre leur service devront aussi en informer leur employeur au plus tard 24 heures avant leur participation ou reprise prévue. Le Sénat, majoritairement à gauche, a repoussé le texte à chaque fois, estimant qu’il portait « une atteinte disproportionnée au droit de grève ». Mais en cas de blocage institutionnel, ce sont aux députés de trancher. Cependant, l’opposition a fait valoir qu’un accord conclu la semaine dernière entre la direction d’Air France et son principal syndicat de pilotes était en contradiction avec cette nouvelle loi, puisque celui-ci stipule que la compagnie ne peut pas réaffecter à sa guise son personnel non gréviste pour améliorer le trafic en cas de grève.

Les éthylotests obligatoires dans toutes les voitures

Les éthylotests obligatoires dans toutes les voitures

 

Les éthylotests obligatoires dans les voitures à partir du 1er juillet, c’est ce qu’indique un décret paru aujourd’hui au Journal officiel.  Les 36 millions d’automobilistes français devront ainsi s’équiper d’un éthylotest sous peine de se voir infliger une amende de 11 euros.  Le défaut d’équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre. «Tout conducteur d’un véhicule terrestre à moteur, à l’exclusion d’un cyclomoteur, doit justifier de la possession d’un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement», indique le décret. Un éthylotest coûte entre 1 à 1,5 euro et cet équipement a une durée de vie d’environ 2 ans. Cette mesure avait été annoncée par Nicolas Sarkozy le 30 novembre 2011. Il avait alors réaffirmé l’objectif de faire baisser le nombre de tués sur les routes de France métropolitaine à moins de 3 000 en 2012 contre 3970 en 2011. «Nous souhaitons que l’usage de l’éthylotest devienne socialement tout à fait banal», a indiqué Jean-Luc Nevache délégué interministériel à la Sécurité routière. «L’alcool est à l’origine de 31% des accidents mortels en France, chiffre qui n’a pas évolué depuis 10 ans, contre 17% chez les Anglais et 10% chez les Allemands, nous avons donc une marge de progression importante», ajoute-t-il.   Néanmoins, un problème d’approvisionnement pourrait avoir lieu. La société Contralco, numéro un mondial des éthylotests à usage unique reconnaît avoir des difficultés pour faire face à la demande. «On fabriquait 12 millions d’éthylotests en 2010 avec 67 salariés, cette année on devrait en fabriquer 50 millions avec 140 personnes», explique le directeur du marketing Guillaume Neau. «10% des pharmacies vendaient des éthylotests en 2010, elles sont 70% actuellement, et les tabac-presses commencent à vendre ces produits», ajoute-t-il. 

 

Sarkozy chahuté à Bayonne

Sarkozy chahuté à Bayonne

 

Des CRS sont intervenus jeudi dans le centre de Bayonne pour dégager les accès d’un café où Nicolas Sarkozy était en réunion à huis clos avec des habitants. Des manifestants, parmi lesquels des militants séparatistes basques, ont été repoussés à distance par les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de Reuters sur place. En campagne au Pays basque, le président-candidat est arrivé peu avant 16h00 dans le centre historique de Bayonne, où il a été immédiatement chahuté. Il a été accueilli par des sifflets et des lâchers de bulletins de vote factices en forme de « oui » à la création d’une collectivité territoriale basque. Des militants du Parti socialiste s’étaient aussi mêlés à la foule. Nicolas Sarkozy n’a eu le temps que de visiter deux commerces avant de gagner le café où, comme à Annecy pour sa première sortie de campagne, il devait s’entretenir avec des habitants. Il est clair que la campagne se radicalise des deux cotés ; jusque là on s’est limitée aux invectives et aux insultes ce qui ne grandissait guère la démocratie. Maintenant, il faut espérer que les débordements seront contenus afin que le débat d’idées ne soit pas étouffé par des affrontements qui ressemblent à des bagarres de cour d’école.( voir article » la campagne dans le caniveau »). L’enjeu économique est assez majeur pour offrir un champ de confrontations responsables.

Rapprochement GM et PSA : des doutes sur son intérêt

Rapprochement  GM et PSA : des doutes sur son intérêt

Doutes sur l’intérêt du rapprochement PSA_GM du fait de la surcapacité de production en Europe. « L’alliance proposée n’apporte aucune solution concernant le problème fondamental des surcapacités sur le marché européen », confirme l’agence de notation Fitch dans une note. Mise en commun des achats de produits et de services, partage de plates-formes (c’est-à-dire la fabrication de toute la partie « non visible » de la voiture), ainsi que des modules et des composants, coopération dans les domaines de la logistique et du transport sont au menu de ce rapprochement entre l’américain et le français. Ces mesures doivent leur permettre d’économiser deux milliards de dollars par an d’ici cinq ans.  Mais, « cet accord ne traite pas des questions de surcapacité, il y a des surcapacités en Europe et chaque constructeur doit traiter la question des surcapacités », a insisté le président du directoire de PSA Philippe Varin mercredi soir, lors de la présentation de ce nouveau partenariat.  M. Varin ne cesse de marteler depuis des mois que les usines ne tournent pas à plein en Europe et évalue le surplus à 20%. PSA est d’autant plus concerné par le problème que ces surcapacités touchent surtout les segments des très petites et des petites voitures (dit segments A et B), sa spécialité.  Ce discours alimente les inquiétudes concernant le sort d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), menacé selon un document de travail interne à PSA révélé l’an dernier par la CGT mais déclaré caduque par la direction du groupe.  La situation n’est guère plus brillante du côté de General Motors. L’allemand Opel, passé dans le giron de GM en 1929 et longtemps habitué aux succès, est devenu avec ses deux marques Opel et Vauxhall au Royaume-Uni, le talon d’Achille du constructeur de Detroit. GM a perdu près de 600 millions de dollars en Europe en 2011 et juge ce résultat « inacceptable ».  Côté français, les sites les plus menacés sont ceux d’Aulnay, mais aussi celui de Madrid en Espagne qui connaît actuellement un chômage important.  Côté allemand, des informations de presse avaient fait état début février d’une possible fermeture du site de Bochum (ouest de l’Allemagne, 3.100 salariés) et Ellesmere Port (côte ouest du Royaume-Uni, 2.100 salariés) qui produit la déclinaison locale d’Opel, Vauxhall.  Des informations immédiatement démenties par la direction du constructeur. Jusqu’en 2014, Opel est protégé par un pacte excluant toute fermeture d’usine ou licenciement économique mais les syndicats restent inquiets pour la suite.

 

Moody’s : PSA classé émetteurs spéculatifs

Moody’s : PSA classé  émetteurs spéculatifs

Moody’s a dégradé d’un cran la note à long terme, qui passe de « Baa3″ à « Ba1″. Moody’s assortit cette notation d’une perspective négative, signifiant ainsi qu’en cas de nouveau changement, il s’agirait plus probablement d’une nouvelle baisse.  L’agence de notation financière Moody’s a relégué jeudi le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën dans la catégorie des émetteurs spéculatifs, invoquant des résultats décevants, mais elle reste aussi prudente sur l’alliance avec General Motors.. « La dégradation reflète les résultats de l’année 2011 qui ont été bien en dessous des attentes de Moody’s », explique l’agence dans son communiqué.  PSA a vu son bénéfice net divisé par deux l’an dernier, à 588 millions d’euros, suite à de mauvaises performances de sa branche automobile. Moody’s avait sanctionné ces résultats dès leur publication, le 15 février, en annonçant qu’elle envisageait de baisser sa notation.  PSA a entretemps annoncé mercredi soir un rapprochement avec le géant américain du secteur GM, censé permettre aux deux groupes d’améliorer leurs performances via une mise en commun des achats et le partage de plateformes.  Moody’s avait indiqué dans un bref communiqué émis dans la nuit qu’elle ne s’attendait pas à ce que cette alliance ait un effet sur le profil de dette des deux groupes à moyen terme.  Dans son nouveau communiqué, elle précise que « l’alliance annoncée avec GM devrait entraîner des économies de coûts, surtout dans le domaine des achats et des dépenses de recherche-développement ».  Mais elle prévient également: « les dépenses immédiates vont influencer négativement les résultats de PSA sur le court terme. Et Moody’s note que les fusions et alliances passées dans le secteur automobile souvent n’ont pas débouché sur les avantages compétitifs et la performance améliorée qui étaient prévus ».

 

Florange : ArcelorMittal plus pessimiste que Sarkozy

Florange : ArcelorMittal plus pessimiste que Sarkozy

 

Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi que l’activité allait reprendre mais  ArcelorMittal ne veut prendre aucun engagement. Le Président a indiqué  le groupe sidérurgique ArcelorMittal allait investir «maintenant» une enveloppe de 17 millions d’euros pour redémarrer le 2e haut-fourneau du site menacé de Florange (Moselle) et y développer de nouvelles installations et produits. Une annonce que le groupe industriel à néanmoins conditionnée à une reprise économique.  Les syndicats, eux, sont sceptiques. «J’ai eu mercredi une longue réunion de travail avec Lakshmi Mittal (le PDG du groupe, ndlr). A la demande de l’Etat français, ArcelorMittal va investir maintenant 17 millions d’euros à Florange», a déclaré le président candidat invité de la matinale de France Inter. Sur cette enveloppe, 2 millions vont permettre de «réaliser les travaux» sur le 2e haut-fourneau du site, à l’arrêt, afin «qu’il puisse repartir, il repartira au 2e semestre 2012», a-t-il assuré. «Si on ne fait pas les travaux sur le haut fourneau de Florange, il ne pourra pas repartir». Sur place, à Florange, la date du 2e semestre semble plus incertaine. Les deux millions investis dans les hauts-fourneaux serviront à « maintenir l’outil en état de fonctionnement », indique une porte-parole d’ArcelorMittal. « On s’engage à ne pas fermer l’usine pour permettre au site de rester compétitif mais on ne redémarrera qu’en cas de reprise du marché».En clair pas de reprise de l’activité.  «Sept millions d’euros vont être investis dans un nouveau gazomètre pour la cockerie à Florange et 8 millions d’euros seront investis afin de développer de nouveaux produits à Florange, destinés, sans rentrer dans les détails, au marché de l’automobile», a également annoncé le chef de l’Etat.   «Je vous rappelle que Florange, c’est 2667 salariés dont 500 en situation de perdre leur emploi si le haut fourneau ne repart pas. Ce sont des décisions concrètes, comme pour Petroplus, comme pour PhotoWatt, comme pour Lejaby comme pour Alstom», a fait valoir le candidat UMP en référence à ses interventions dans plusieurs dossiers d’entreprises en difficulté. «Ca, c’est du concret, il faut se battre pour obtenir ça», a-t-il ajouté.  Les syndicats du site, qui occupent depuis dix jours une partie des locaux de la direction de l’usine mosellane, restaient sceptiques face à ces annonces, soulignant que les travaux de maintenance étaient «déjà prévus» dans le cadre des mesures de chômage partiel et qu’ils n’avaient aucune garantie de réouverture au second semestre. « Nicolas Sarkozy fait des promesses mais il n’y a rien de concret», colère Edouard Martin le responsable CFDT local. « On le prend en flagrant délit de mensonge »

 

Stabilité à un bas niveau de l’industrie en février

Stabilité à un bas niveau de l’industrie en février

 

Très légère amélioration du secteur manufacturier français en février selon les résultats définitifs de l’enquête Markit auprès des directeurs d’achats publiés jeudi. L’indice PMI s’est établi à 50,0 le mois dernier, légèrement en deçà de la première estimation (flash) publiée le 22 février. Il s’était inscrit à 48,5 en janvier. L’indice retrouve le seuil de 50, qui distingue croissance de contraction, après six mois en territoire négatif. L’indice de la production manufacturière progresse également, à 50,8 contre 48,8 en janvier et 51,4 en première estimation. Celui des nouvelles commandes augmente à 48,2 contre 45,7 un mois plus tôt (47,9 en flash). « Après s’être légèrement contracté au cours des six derniers mois, le secteur manufacturier français semble se stabiliser en février, la production affichant une hausse très marginale et le volume des nouvelles commandes à l’export augmentant modérément », souligne Jack Kennedy, économiste de Markit. « La faiblesse de la demande persiste toutefois sur le marché intérieur tandis que l’inflation des prix des achats se renforce et atteint un plus haut de huit mois », nuance-t-il. « La réapparition des tensions sur les prix dans un contexte de fragilité de la demande place les entreprises dans une situation difficile, toute tentative de préservation des marges risquant d’entraîner une nouvelle diminution des nouvelles commandes. »En clair, c’est la stabilité à un très bas niveau, celui qui frise la récession.

Immatriculations automobiles : moins 20% de voitures neuves en février

Immatriculations automobiles : moins 20% de voitures neuves en février

Moins 20% sur l’ensemble du marché des voitures neuves en France. Les immatriculations de PSA Peugeot Citroën ont dégringolé de 29,2%. Celles du groupe Renault ont chuté quant à elles de 28,5%. « En février, ça baisse très fort pour tous les fabricants qui ont des volumes de masse, ceux qui avaient le plus bénéficié des primes à la casse », a commenté François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). « Mars se comparera aussi à un mois très haut en 2011, et au total le premier trimestre sera en baisse sensible. » Le CCFA attend toujours un marché en baisse de 10% environ sur l’ensemble de l’année. Les aides publiques mises en place pour soutenir le marché français face à la crise de 2008-2009 ont disparu le 31 décembre 2010, mais les voitures commandées avant cette date ont été livrées – et immatriculées – pendant les trois mois qui ont suivi. Tous les généralistes sont à la peine, mais certains plus que d’autres. La marque Peugeot a dégringolé de 34,7%, Citroën de 22,4%, la marque Renault de 31,2%, Fiat de 29,7% et Opel, la marque européenne de General Motors, de 33,0%.

 

Présidentielles : Les banalités (feuilleton) Sarkozy : « Hollande, un rigolo » !

Présidentielles : Les banalités (feuilleton) Sarkozy : « Hollande, un rigolo » !

 

Nicolas Sarkozy a  raillé Changer de destin, le nouveau livre du candidat socialiste dans lequel ce dernier dépeint ses rivaux à la présidentielle : « Quelle drôle d’idée de faire le portrait des autres! », commente celui qui publiera lui-aussi un ouvrage d’ici peu. Un journaliste lui demande s’il a lu la prose de son rival. « C’est assez rapide », répond-t-il. A ses yeux, le candidat socialiste apparaît « rigolo ». C’est sûr il y a les pros et les amateurs ; Les vrais hommes d’Etat et les débutants, ceux qui sauvent  la France, L’Europe et le monde toute les semaines et ceux qui ne sauvent rien ; ceux qui sauvent les entreprises pour six mois et ceux qui se contentent de parler. Bref d’un coté les gens sérieux, de l’autre les confus. Certes on a du mal à être vraiment convaincu par le programme de Hollande mais le « rigolo » a les plus grandes chances d’être élu président. On voit déjà sur le visage tiré de Sarkozy, de plus en lus nerveux et fatigué, qu’il rigole de moins en moins. Cette fois Sarko ne verse pas dans l’insulte, tout juste une évaluation littéraire primaire ; Normal, Sarkozy a redoublé sa sixième et fait des études laborieuses ( comme son fils). Il a autant de mal avec l’économie qu’avec la sémantique.

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