Archive mensuelle de mars 2012

Page 47 sur 51

Hollande en tête à 30,5% devant Sarkozy qui recule à 23% selon un sondage LH2

Hollande en tête à 30,5% devant Sarkozy qui recule à 23% selon un sondage LH2

Les intentions de vote pour Nicolas Sarkozy ont reculé de trois points en deux semaines, à 23%, nettement derrière François Hollande, qui malgré un tassement (-1,5) reste largement en tête à 30,5%, selon un sondage LH2-Yahoo! publié dimanche.  Au second tour, François Hollande est crédité de 58% des intentions de vote, en hausse de trois points par rapport au précédent sondage LH2-Yahoo ! du 19 février contre 42% à Nicolas Sarkozy (-3).  Au premier tour, Marine Le Pen gagne un point à 15%, à égalité avec François Bayrou qui progresse de deux points, et devant Jean-Luc Mélenchon à 8,5% (+0,5 point) et Eva Joly à 4,5%, en hausse de 1,5 point. Sont à 1% Dominique de Villepin (-0,5), Nathalie Arthaud (stable) et Philippe Poutou (+1), tandis que Nicolas Dupont-Aignan est à 0,5% et Corinne Lepage à 0%.  72% des personnes ayant l’intention de voter pour M. Hollande se déclarent sûres de leur choix. Cette fermeté du choix est de 76% pour Nicolas Sarkozy, de 74% pour Marine Le Pen mais de seulement 51% pour François Bayrou et 60% pour Jean-Luc Mélenchon.

 

Présidentielle: 4 dirigeants de l’UE ne veulent pas rencontrer Hollande : un déni de souveraineté !

Présidentielle: 4 dirigeants de l’UE ne veulent pas rencontrer Hollande : un déni de souveraineté !

En refusant de recevoir Hollande, 4 dirigeants européens (conservateurs) prennent un grave risque vis-à-vis de l’Europe. Ils en ont le droit avant l’élection présidentielle française ; cette position participe cependant d’un déni de souveraineté. Ils savent tous que Hollande a les plus grandes chances d’être élu et de manière très confortable. C’est une posture inédite en Europe où par principe chacun doit respecter la souveraineté des autres membres. L’Allemagne (les conservateurs) en ce moment joue un drôle de jeu qui pourrait bien lui retomber sur la tête car sa volonté hégémonique dans l’union commence à en agacer plus d’un ; à commencer par l’Espagne qui n’est pas à une contradiction prés en signant le pacte de stabilité et en le dénonçant le soir même. Les dirigeants allemand, espagnol, italien et britannique, tous conservateurs, se seraient entendus pour ne pas rencontrer avant la présidentielle française le candidat socialiste François Hollande, dont les partisans ont vivement réagi contre « cette pression inédite ». Selon le magazine allemand Der Spiegel, à paraître lundi, la chancelière Angela Merkel, le président du conseil italien, Mario Monti, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, ont décidé ensemble de ne pas recevoir M. Hollande, en raison de son intention de renégocier le pacte budgétaire européen s’il est élu. Le Premier ministre britannique, David Cameron s’est joint à eux.  Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, a qualifié dimanche sur RTL cette attitude de « pression conservatrice inédite dans l’histoire de l’Europe », « tout à fait fâcheuse et préoccupante ». « Et il faut se demander ce que Nicolas Sarkozy a fait pour que cette coalition se noue », a-t-il ajouté.   »Il y avait des traditions, notamment entre la France et l’Allemagne, qui existaient depuis très longtemps et qui étaient que le chancelier, ou la chancelière, ou le président français quand c’était le cas inverse, recevait les principaux candidats des deux camps », a-t-il aussi déclaré.  François Hollande « les rencontrera après avec la légitimité du peuple français s’il a été élu, mais c’est quand même un recul », a-t-il lancé, avant de conclure: « En tout cas, Nicolas Sarkozy, qui se prétend le candidat du peuple, est avant tout le candidat des conservateurs, en France et en Europe. »   »Angela Merkel en fait trop! », avait réagi dès samedi soir un des secrétaires nationaux du PS, Jean-Christophe Cambadélis, dans un communiqué. Relevant que « l’hostilité de la chancellerie a peu de chance de trouver un écho positif chez nos compatriotes », le responsable socialiste avait reproché à Mme Merkel de ne pas avoir « eu la même humeur pour monsieur (Viktor) Orban », le Premier ministre hongrois critiqué par l’Union européenne pour des lois controversées.   »L’Espagne conservatrice s’enfonce dans la récession. Et partout l’Europe suffoque sous le poids de la récession en marche. Et ce n’est pas le traité européen qui va arranger les choses », avait ajouté M. Cambadélis.  D’après Der Spiegel, les dirigeants conservateurs européens sont « scandalisés » par l’intention déclarée du candidat socialiste de renégocier, s’il est élu, le pacte budgétaire signé vendredi, qu’ils considèrent comme une pièce centrale du sauvetage de la zone euro. En réalité c’est la grande trouille chez les conservateurs car le pal européen de sortie de crise est un échec complet et ils vont payer pour cette erreur historique.

 

La décentralisation à bout de souffle

La décentralisation à bout de souffle

 

La décentralisation a usé et abuse de ses prérogatives. A bout de souffle aujourd’hui, elle est financièrement asphyxiée. Responsables, l’Etat qui en fait n’a pas réduit pour autant ses dépenses et les collectivités locales lancées dans des dépenses inconsidérées ( investissements, embauches, train de vie etc.). La loi relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, votée le 2 mars 1982, a profondément transformé le paysage économique et politique français. Elle a donné aux communes, départements et régions la liberté de s’administrer librement par des conseils élus, instauré l’obligation d’équilibre budgétaire (la « règle d’or » avant l’heure) et conféré aux chambres régionales des comptes le pouvoir de contrôle. Aujourd’hui, 71 % de l’investissement public sont assurés par les collectivités. Les régions consacrent en moyenne 54 % de leurs dépenses pour financer l’enseignement, la formation professionnelle, l’apprentissage et le service ferroviaire, soit 246 euros par habitant. En 2010, les départements ont investi 15,3 milliards d’euros notamment pour les collèges, gérer les réseaux routiers, s’occuper de la petite enfance, des personnes âgées, des handicapés. Lorsqu’une entreprise est en difficulté, elle en appelle à sa commune, mais aussi à la région pour l’aider à trouver des financements.  Problème : trente ans après le « big bang », Etat et collectivités n’ont pas appris à communiquer. La Conférence nationale des exécutifs n’a pas été réunie depuis 2010 et la Conférence des finances locales, qui a eu lieu le 10 février dernier à l’Elysée, a tourné court. Les élus ont l’impression d’être devenus une variable d’ajustement de l’Etat, qui se déleste sur eux de ses responsabilités notamment sociales, et sont prêts à tout pour défendre un gel de leurs dotations. Ils mettent en avant le fait que les collectivités territoriales, toutes comprises, représentent 0,1 % du déficit public. Mais  contrairement à ce que pensent trop d’élus locaux, les collectivités disposent  de trop de ressources eu égard à leurs responsabilités. En outre elles ne se gênent pas pour augmenter les impôts locaux qui flambent du fait d’investissements pharaoniques et d’embauches excessives. « Concernant de la réforme territoriale de 2010, par certains aspects, nous ne sommes pas allés assez loin et il faudrait remettre le métier sur l’ouvrage. Pourquoi ne pas imaginer de créer 5 ou 6 grandes régions - une par bassin fluvial -dotées de responsabilités plus fortes ? A l’intérieur de ces territoires, des fusions de départements pourraient être expérimentées. Le système serait plus économe et plus efficace. Nous n’avons pas été au bout de la logique puisque la décentralisation ne s’est pas accompagnée d’un allégement des effectifs de l’Etat. L’Etat n’a pas été, dans ce domaine, plus vertueux que les collectivités locales. » Là est la vrai question, la viabilité de régions qui n’en sont pas ; Il n’y a tout au plus qu’une dizaine de régions qui ont une réalité économique, sociale voire culturelle, le reste relève du découpage administratif arbitraire. Le transport vérifie cette réalité ; Il n’y a en fait qu’a peine 10 régions autour de centres logistiques stratégiques. Ces centres qui structure et concentrent les flux de biens, c’est-à-dire l’économie.

Sondage présidentielles (le Parisien) : Pour 60% des français, Sarkozy ne peut plus gagner

Sondage présidentielles (le Parisien) : Pour 60% des français,  Sarkozy ne peut plus gagner

 

 

Les carottes sont cuites pour Sarkozy sauf coup fourré de dernière minute, ce qui n’est pas à exclure dans une campagne où tous les bas coups sont permis. Selon un sondage du « Parisien » 60%  des français pensent que Sarkozy ne peut plus gagner. En cause, son faible scoré au premier tour, officiellement autour de 25% mais ne n’est pas même certain. Au deuxième tour c’est catastrophique. Les sondages de l’Elysée montrent même  un score plus important que ce qu’annoncent les médis pour marine Lepen au premier tour; l’hypothèse d’une non qualification de Sarkozy n’est pas complètement à exclure pour les stratèges la campagne de Sarkozy. D’où le recentrage de la campagne du président sur les thèmes du FN, la mise en cause du système (auquel il pourtant servi la soupe) et la radicalisation du propos voire l’insulte. Sarkozy semble avoir perdu toute chance notamment avec ses fausses annonces sur la reprise à la sidérurgie de Florange. Démenti par les syndicats et surtout par la direction D’ArcelorMittal, Sarkozy a perdu le peu de crédibilité qui lui restait. Cela suffit-il pour crédibiliser le  programme et surtout l’action de Hollande, c’est uen autre histoire. Le pays est dans un tel état dans tous les domaines qu’il sera difficile de nettoyer les écuries d’Augias polluée par uen ploutocratie qui ne se laissera pas déposséder du pouvoir réel.

Le président candidat à Bordeaux « L’immigration est un atout, elle peut être aussi un problème » Dehors les immigrés comme Sarkozy, Kosciusko Morizet ou Bruni !!

Le président candidat à Bordeaux   »L’immigration est un atout, elle peut être aussi un problème » Dehors les immigrés comme Sarkozy, Kosciusko Morizet ou Bruni !!

Le président sortant a défendu sa conception de « la civilisation de la République française à Bordeaux. Un discours clairement ancré à droite, avec notamment l’affirmation que « la République ne peut accueillir dignement que si elle n’est pas submergée par une immigration incontrôlée ». Il a raison Sarkozy de reprendre les thèmes du FN ; la France appartient aux vrais français, de pure race comme les charolaises ou les Anes du Poitou, français depuis des générations. La France aux vrais français. Pas aux beurs issus de Pologne, de Hongrie ou d’Italie. Dehors Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsadit Nicolas Sarkozy [nikɔla saʁkɔzi] , le fils de Paul Sarközy de Nagy-Bocsa, immigré hongrois, et d’Andrée Mallah, d’origine française (Rhône-Alpes) et juive séfarade (de Salonique).  Dehors Nathalie Kosciusko-Morizet (issue de la noblesse polonaise, les Kosciusko-Morizet). dont l’ arrière-grand-père, Charles Kosciusko, était le descendant direct de Józef Tomasz Kościuszko (1743-1789), frère aîné du patriote polonais Tadeusz Kościuszko[. Dehors Carla immigrée issue d’Italie. Lamentable que des responsables politiques aux ascendances étrangères accueillis avec générosité par la France, nourris éduqués ( aml) , et même gavés par la république  (mal) se montrent aussi xénophobes. Ils ont peut d’être remplacés ou quoi ? Des libéraux ? Non des ploutocrates corpos et nationalistes ; Des clowns tristes.

A Bordeaux, le programme politique de Sarko pour la France : « l’étiquetage de la viande » !!

A Bordeaux, le  programme politique de Sarko  pour la France : «  l’étiquetage de la viande » !!

 

 

A droite toute. Lors de son meeting à Bordeaux, Nicolas Sarkozy a alterné samedi les thématiques d’extrême droite. A Bordeaux, il s’est notamment dit favorable à l’étiquetage de la viande halal. Voilà enfin un vrai programme pour la France : l’étiquetage de la viande. La campagne prend de la hauteur ; face à la crise économique et financière, à la récession, à la dette, au chômage, une solution l’étiquetage de la viande. Un peu faisandé le discours de Sarko et étiqueté «  made in FN ».

Luc Chatel : « Hollande parle aux syndicats, Sarkozy aux Français » dehors les syndicats étrangers !

Châatel : « Hollande parle aux syndicats, Sarkozy aux Français » dehors les syndicats étrangers !

 

La campagne s’enfonce dans le caniveau depuis un bon moment. Surtout depuis que Sarkozy semble avoir perdu tout espoir de gagner. C’est la politique de la terre brulée, l’insulte, la stupidité, la vulgarité tous les jours. La preuve, cette invective de Luc Chatel : « François Hollande ne parle qu’aux syndicats, Nicolas Sarkozy s’adresse aux Français ». D’abord la reconnaissance évidente que la concertation en France est une caricature, témoin le grand sommet de crise qui a duré 3 heures !! Ensuite cette insulte à aux syndicats qui ne seraient donc pas vraiment français ! Faut-il être aussi mal en point pour se livrer à de telles idioties. Phrase intégrale de Chatel : « Quand François Hollande dit qu’il va créer 60.000 postes, il dit aux 800.000 enseignants actuels : « Je ne pourrai pas vous augmenter. » C’est l’inverse de ce qu’il faudrait faire! François Hollande ne parle qu’aux syndicats, Nicolas Sarkozy s’adresse aux Français ».Les syndicats français (ils l’ont prouvé notamment pendant la résistance) ne sont certes pas sans défaut ;  trop corpo, trop radicaux, peu compétents en matière économique ; ils ne méritent cependant pas une telle injure, une telle infamie d’autant que leur faiblesse est largement liée à l’absence de vraie concertation en France où tout se décide par la loi.

« 

 

Au JDD, la chasse aux journalistes est ouverte

Au JDD, la chasse aux journalistes est ouverte

 

 

Le Journal du Dimanche (JDD) va porter plainte en diffamation contre un article de Frédéric Martel, «le JDD de Sarkozy», a annoncé samedi Lagardère Active, branche médias du groupe Lagardère à laquelle appartient le JDD. «Même si le JDD ne relève pas d’ordinaire les thèses conspirationnistes, il a décidé de porter plainte en diffamation contre l’article de Frédéric Martel Le JDD de Sarkozy paru dans l’express.fr le 2 mars», indique Denis Olivennes, président du Directoire de Lagardère Active, dans un communiqué.   «Il n’est pas question de laisser attenter à l’honneur, à l’intégrité et à l’indépendance des journalistes et des titres placés sous mon autorité», ajoute-t-il dans ce communiqué.  Dans cet article publié sur un blog du site Lexpress.fr, FrédéricMartel, auteur d’un livre intitulé «J’aime pas le sarkozysme culturel» (Flammarion), affirme notamment que «Nicolas Sarkozy a mis la main sur le titre depuis plusieurs années et continue de le diriger, indirectement, à tous les étages». La direction de l’Express n’avait pas pu être jointe en début d’après midi.

Wolfgang Schäuble : « le Sud au cul » ‘pour la Grèce ?

Wolfgang Schäuble : « le Sud au cul » ‘pour la Grèce ?

Quand on connaît la considération de l’Allemagne pour la Grèce, on se demande si le fait de jouer au Sudoku pour le ministre des finances allemand lors du débat sur la Grèce au Bundestag n’avait pas valeur de symbole. Sudoku ou Sud au cul ?  Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble fait en effet  l’objet de vives critiques pour avoir été surpris en train de jouer au sudoku sur un petit ordinateur lundi au Bundestag, en plein débat sur le plan d’assistance financière à la Grèce. Pour sa défense, son porte-parole Martin Kotthaus a rappelé que le ministre avait travaillé sans répit les dix jours précédents pour défendre les intérêts de l’Allemagne. C’est la chaîne de télévision publique ARD qui a diffusé lundi soir des images de Schäuble, souriant, en train de jouer au sudoku sur un ordinateur alors qu’il siégeait au banc du gouvernement au Bundestag et qu’un de ses collègues était à la tribune pour défendre le second plan de sauvetage en faveur de la Grèce. « Pris sur le fait ! », commentait ARD. Le quotidien Bild a jugé déplacée et arrogante l’attitude du ministre pendant un débat si important. Le journal conservateur Die Welt, lui, a pris la défense de Schäuble. « Il a été surpris en train de jouer (…) durant le débat, et alors ? Il avait certainement lu tous les dossiers auparavant et connaissait déjà les arguments de ses collègues… Alors, pourquoi ne pas exercer ses petites cellules grises ? »

 

Quand on connaît la considération de l’Allemagne pour la Grèce, on se demande si le fait de jouer au Sudoku pour le ministre des finances allemand lors du débat sur la Grèce au Bundestag n’avait pas valeur de symbole. Sudoku ou Sud au cul ?  Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble fait en effet  l’objet de vives critiques pour avoir été surpris en train de jouer au sudoku sur un petit ordinateur lundi au Bundestag, en plein débat sur le plan d’assistance financière à la Grèce. Pour sa défense, son porte-parole Martin Kotthaus a rappelé que le ministre avait travaillé sans répit les dix jours précédents pour défendre les intérêts de l’Allemagne. C’est la chaîne de télévision publique ARD qui a diffusé lundi soir des images de Schäuble, souriant, en train de jouer au sudoku sur un ordinateur alors qu’il siégeait au banc du gouvernement au Bundestag et qu’un de ses collègues était à la tribune pour défendre le second plan de sauvetage en faveur de la Grèce. « Pris sur le fait ! », commentait ARD. Le quotidien Bild a jugé déplacée et arrogante l’attitude du ministre pendant un débat si important. Le journal conservateur Die Welt, lui, a pris la défense de Schäuble. « Il a été surpris en train de jouer (…) durant le débat, et alors ? Il avait certainement lu tous les dossiers auparavant et connaissait déjà les arguments de ses collègues… Alors, pourquoi ne pas exercer ses petites cellules grises ? »

 

A Bordeaux, le candidat président chasse sur les terres du FN

A Bordeaux, le candidat président chasse sur les terres du FN

 

 

A défaut d’être crédible sur l’économie où ses propositions ont fait flop, Sarko se replie sur les thèmes du front national. Et pas dans la dentelle ! Le président-candidat a défendu sur un ton passionné sa conception de «la civilisation de la République française». Regroupement familial, viande halal, délinquance des mineurs… Sur tous ces thèmes, il s’est montré très offensif, taclant au passage François Hollande. Stigmatisant la proposition socialiste d’octroyer le droit de vote aux étrangers extracommunautaires, il a par ailleurs estimé qu’il s’agirait d’«une atteinte à la République». Une manière également pour lui de défendre le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, dont les récentes déclarations sur le vote des étrangers et la viande halal dans les cantines, ont été très critiquées. Nicolas Sarkozy a affirmé que «donner le droit de vote aux étrangers, séparer le droit de vote de la citoyenneté, de la nationalité, c’est porter atteinte à la République. C’est ouvrir la voie au vote communautaire. C’est mettre les maires sous la menace du chantage communautaire». Nicolas Sarkozy veut réduire le nombre de nouveaux immigrés et mettre des «conditions» au regroupement familial. «Nous devons réduire le nombre des arrivées sur notre territoire. C’est pour cela qu’il faut mettre des conditions au regroupement familial : un travail, un logement décent, l’engagement à apprendre le français», a déclaré le président-candidat. Le président sortant plaide en faveur de «l’étiquetage de la viande en fonction de la méthode d’abattage», en pleine polémique sur la viande halal alimentée par Marine Le Pen et le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. «Reconnaissons à chacun le droit de savoir ce qu’il mange, halal ou non. Je souhaite l’étiquetage des viandes en fonction de la méthode d’abattage», a-t-il souligné. Nicolas Sarkozy propose qu’un «condamné ne puisse pas bénéficier d’une remise en liberté conditionnelle avant qu’il ait effectué au moins les deux tiers de sa peine». Le président-candidat a aussi suggéré «d’étendre les jurys populaires à la mise en détention provisoire et l’application des peines», et affirmé que «l’obligation de réparer le dommage» devait être une «priorité de la politique pénale des mineurs». Nicolas Sarkozy se prononce «pour un droit d’appel des victimes pour les décisions des cours d’assises, pour la détention provisoire et l’exécution des peines». «C’est un sujet très délicat et je mesure le bouleversement qu’il introduira dans notre justice, et pourtant je propose de l’instaurer (…). La victime a le droit de donner son avis sur la remise en liberté de celui qui en a fait une victime», a-t-il déclaré. Et les victimes de sa politique économique pourraient aussi bien avoir leur mot à dire aussi, non ?

Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l’UMP « le PS ouvre les vannes de la haine », et la « nouvelle Morano » celles de la stupidité ?

Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l’UMP «  le PS ouvre les vannes  de la haine », et la « nouvelle Morano » celles de la stupidité ?

 

Valérie Rosso-Debord, la nouvelle « Morano », (même type de visage, même morgue, même phraséologie avec un peu moins de vulgarité)  déléguée générale adjointe de l’UMP, a accusé samedi l’entourage de François Hollande « d’ouvrir les vannes de la haine » et d’attaquer Claude Guéant pour « allumer un contre-feu » après la visite du chef de l’Etat jeudi à Bayonne.   »Manuel Valls dans un premier temps a nié l’implication » de militants socialistes dans l’accueil mouvementé du chef de l’Etat jeudi à Bayonne, a déclaré Valérie Rosso-Debord sur BFMTV.   »Ils ont nié et après ils ont dit: après tout, c’est de la faute du président de la République. Nous disons que cette façon de faire ouvre les vannes de la haine. Il ne faut pas ouvrir les vannes de la haine quand on veut devenir président de la République », a-t-elle ajouté. « La provocation vient très clairement de l’autre camp », a-t-elle dit en direct de Bordeaux, en référence aux propos du ministre de l’Intérieur.  Claude Guéant a jugé vendredi soir lors d’une réunion politique qu’accepter le vote des étrangers aux élections locales risquait de conduire à « rendre obligatoire la présence de nourriture halal » dans les cantines.  Le ministre « a voulu dire que nous n’étions pas un pays communautariste », selon la députée UMP. « Je crois qu’il n’y a pas matière à s’émouvoir au-delà du raisonnable. Il s’agit surtout de la part de M. Valls de tenter d’allumer un contre-feu par rapport à ce qui s’est passé à Bayonne ». Les vannes de la stupidité sont vraiment largement ouvertes. Et dire qu’il paraît qu’elle a fait du droit ! Comme Sarko, pas longtemps sans doute.

D’après l’AFP, La zone euro voit s’éloigner la crise de la dette, t’as vu ça où ?

D’après l’AFP, La zone euro voit s’éloigner la crise de la dette, t’as vu ça où ?

Culotée l’AFP pour annoncer que la zone euro voit la crise financière s’éloigner. Les responsables européens auraient peu ou prou proclamé cette semaine la fin de deux années de phase aiguë de crise de la dette et de craintes autour de la survie de la zone euro, même si la Grèce va rester un problème durable à gérer pour l’Union monétaire.   »Nous ne sommes pas sortis de la crise économique, mais nous sommes en train de tourner la page de la crise financière » qui « aurait pu emporter la zone euro et toute l’Europe », a estimé le président français Nicolas Sarkozy à l’issue du sommet européen vendredi à Bruxelles, le deuxième consécutif à ne plus se tenir dans une atmosphère de fin du monde.   »Je ne dis pas qu’on est sorti de l’ornière mais il y a un tournant dans la crise », lui a fait écho le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, tandis que celui de la Commission, José Manuel Barroso, parle d’un « changement de perspectives ». Tu parles ! Le pacte de stabilité vient à  peine d’être signé que le soir même l’Espagne annonce qu’elle ne le respectera pas. De toute manière pratiquement aucun pays ne pourra le respecter car la récession remet complètement en question déficits et dettes ; quant à la Grèce, c’est un plan provisoire, là aussi, il faudra accepter le défaut ou remettre au pot.  Sans parler du fonds de soutien mal dimensionné et que l’Allemagne ne veut pas augmenter. Quant à la France, elle ne teindra pas pus ses engagements que les autres pays européens et cela dès 2012 car’ les bricolages budgétaires successifs sont complètement inadaptés. On sait quel sont les clients des agences de presse notamment les gouvernements. Ce n’est pas une raison pour manquer autant de pertinence et d’indépendance.

 

Les banques françaises cachent leurs emprunts à la BCE, inquiétudes des investisseurs

Les banques françaises cachent leurs emprunts à la BCE, inquiétudes des investisseurs

 

Contrairement aux banques italiennes ou anglaises, les banques françaises refusent de  communiquer sur leur participation à la deuxième opération de refinancement à trois ans (LTRO) organisée mercredi par la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a prêté près de 530 milliards d’euros aux banques, portant à plus de 1.000 milliards le montant global des capitaux prêtés à trois ans aux établissements financiers dans le but d’éviter un assèchement du crédit. Si la banque mutualiste BPCE a prévenu qu’elle n’irait pas emprunter des liquidités à la BCE, les trois autres grandes banques françaises ont refusé de dire si elles avaient choisi de profiter du taux de 1% actuellement offert par l’institution européenne. Pourtant, certains analystes financiers déclarent avoir obtenu de ces établissements des informations sur leur participation à cet exercice de refinancement. Ainsi les analystes de Morgan Stanley ont indiqué dans une note de recherche publiée jeudi que BNP Paribas et Crédit agricole y avaient participé. BNP Paribas « a confirmé qu’ils ont participé et pris plusieurs milliards », écrit Morgan Stanley. En tout état de cause, la communication des banques françaises à ce sujet interpelle les observateurs. « Je trouve que c’est une maladresse à partir du moment où d’autres banques ont clairement répondu, soit en disant qu’elles n’y étaient pas allées, soit en disant qu’elles y étaient allées et pour quel montant », juge Christophe Nijdam, analyste chez Alphavalue. Pour lui, les banques n’avaient rien à perdre à jouer la transparence. « Elles auraient du coup gagné en image », ajoute-t-il. Il n’est donc pas étonnant, d’après « les Echos », que les banques françaises présentent encore un risque très élevé et surtout manque de transparence. Pour BNP par exemple le risque est aussi élevé que celui de Commerzbank qui a bénéficié de 18 milliards d’apports publics.  Le risque que BNP Paribas ne rembourse pas sa dette est aussi aujourd’hui élevé selon les marchés que celui de Commerzbank, la banque allemande soutenue hors de l’eau grâce à 18 milliards d’euros d’injection publique. Quant à ceux de la Société Générale ou du Crédit Agricole, ils sont considérés comme bien plus forts encore. Le CDS (credit default swap) de la banque de la rue d’Antin, qui faisait concurrence en tête avec celui du Britannique HSBC, parmi les plus bas durant la crise, émargeait en effet ce mercredi, après la nouvelle opération de LTRO, à 191 points de base, contre 189 pour la banque allemande. Ceux de la banque verte et de celle de la Défense frisaient eux les 238 points et 260 points, selon les données Markit. «Les banques françaises  sont prises au piège entre le pragmatisme des banques britanniques et italiennes qui y voient l‘opportunité d‘obtenir des liquidités peu cher et le dogmatisme allemand qui estime qu’il y a un risque de réputation», indique David Benamou, président d’Axiom, spécialiste dans la gestion alternative sur le secteur bancaire.  Résultat, les banques françaises ne tirent pas tous les avantages de leur recours à la BCE. «Le marché sanctionne les banques françaises, estime François Lavier, analyste gérant chez Lazard Frères Gestion, spécialiste des dettes bancaires.  »L’investisseur est suspicieux en général et n’apprécie pas le manque de transparence. Les banques françaises se sont longtemps vantées d’être les bons élèves de la classe bancaire européenne mais refusent de communiquer sur leurs ratios de liquidité par exemple, contrairement aux banques scandinaves ou britanniques. Pour le LTRO, c’est la même chose. Du coup, tous les investisseurs anticipent ou calculent des ratios pénalisants, par précaution, même si le piètre score des banques françaises sur ces ratios est un secret de polichinelle. Il serait bon que les banques françaises fassent preuve de davantage de modestie et de plus de transparence. Le parapluie protecteur de l’Etat français ne sera pas éternel et l’avantage compétitif que les banques françaises retirent de leurs « bons » rating n’est pas non plus définitivement acquis.». À mi-juillet, les banques du pays  empruntaient 19,6 milliards d’euros via les opérations de moyen et long terme de la BCE, déposaient 7,9 milliards sur les facilités de dépôts et 40,9 milliards en compte courant pour leurs réserves obligatoires, soit en net une situation créditrice des banques françaises vis-à-vis de l’euro système de 29,2 milliards d’euros. À la mi-janvier, cette situation était devenue débitrice de 10,3 milliards. À mi février, nous sommes passés à une situation toujours débitrice de 29,9 milliards, avec le recours aux facilités d‘urgence de Dexia. Sans compter les sommes empruntées par les filiales italiennes, belges et grecques.

 

 

 

Barnier au salon de l’agriculture pour quoi faire ? caresser le cul des vaches

Barnier au salon de l’agriculture pour quoi faire ? caresser le cul des vaches

Barnier, ancien ministre de lagriculture, Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services depuis le 10 février 2010 fait son tour au salon. Il a surement du temps à perdre en plien crise fiancière.Tous les agriculteurs ne gardent pas nécessairement un bon souvenir du ministre. « Il a servit sa région, mais pas forcément la France », confie un céréalier d’Eure et Loir. Quand Michel Barnier a transféré 1,5 milliards d’aides européennes des céréaliers aux éleveurs, il a fallu convaincre. « Je leur ai expliqué que le prix des céréales montait et que leur productivité augmentait, pendant que certains éleveurs gagnaient 600 euros par mois »se souvient-il, saluant sa collaboration avec Xavier Beulin, président de la FNSEA.  A son passage, les éleveurs ovins remercient « leur éternel ami ». Les éleveurs bovins gardent un bon souvenir. Et Bruno Le Maire ? « Il a eu droit a un petit tour d’essai, mais il ça s’améliore… », affirme un des représentants. Devant un stand, une femme est stoppée nette par le service de sécurité. Sur le prospectus qu’elle distribue, il est écrit que la retraite moyenne des agriculteurs dépasse à peine 600 euros. Et 400 euros pour les femmes. « En Savoie, on est habitué à faire avec le relief », élude le président de la Chambre des agriculteurs du département. Aux Salon de l’agriculture, on évite de trop parler des choses qui fâchent… Mais le Commissaire le sait : sans les aides européennes, certaines filières disparaîtraient. Le budget du ministère de l’Agriculture n’est que d’un milliard d’euros. Les aides de Bruxelles : 10 milliards. C’est d’ailleurs l’objet de ces rencontres, entre deux dégustations, avec les représentants des fédérations. Principale préoccupation: le futur budget de la PAC. Il doit être fixé avant 2014, et les discussions pourraient débuter fin 2012, avant les élections en Allemagne. La Commission européenne a un rôle clé, rappelle Michel Barnier : « Le Parlement et le Conseil européen débattront uniquement de ce qu’elle a proposé. » En l’occurrence son maintien. Face aux critiques la semaine passée de Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, Michel Barnier rappelle qu’on est parti de loin : « Ce n’est pas un budget extraordinaire, mais c’est un bon budget ». A Bruxelles, il n’est pourtant pas en charge de l’agriculture mais du marché intérieur et des services. Cependant la Commission fonctionne avec un système collégial : la majorité des 27 commissaires doit voter en faveur de chaque proposition pour qu’elle soit adoptée. Michel Barnier soutient donc la proposition de son collègue, le Roumain Dacian Ciolos. S’assurant ainsi un soutien pour ses propres textes, sur la régulation financière par exemple. Pas de chance pour Barnier ses textes les plus significatifs sur l’interdiction aux agences de noter les Etats ont tous été recalés. Caresser le cul des vaches c’est plus facile que de se frotter à la finance ; surtout quand on ne connaît pas grand chose aux questions financières.

 

800.000 euros d’amende à une banque pour spéculation

800.000 euros d’amende à une banque pour spéculation

Tout en prônant l’anonymat, l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) a infligé un avertissement et une amende de 800.000 euros à une banque implantée dans l’Hexagone. L’ Autorité estime que la révélation de l’identité de la banque baptisée « A » pourrait en effet, en période d’instabilité financière, entraîner des réactions « disproportionnées ». De sources concordantes, aucun des grands établissements de la place ne serait a priori concerné par la sanction. Ancré originellement dans la banque commerciale, l’établissement visé, filiale d’un groupe, est accusé de ne pas avoir renforcé ses dispositifs de contrôle internes malgré sa diversification dans des opérations de marché particulièrement complexes (arbitrages sur dividende ou sur « nappe de volatilité d’indices actions », constitution d’un portefeuille de CDS, recherche d’opportunités sur des pays émergents, changes exotiques), en dépit d’alertes de l’autorité de contrôle dès 2005, et du précédent de l’affaire Kerviel. L’établissement incriminé a en outre été victime d’une tentative de fraude par « utilisation de paramètres de marché aberrants », initiée le 28 décembre 2007, indique le compte rendu de l’ACP. Dans ce document, le régulateur explique que le nombre important d’opérateurs (moins de 100) et leur répartition en de nombreux desks « rendent illusoire que ces responsables aient pu sérieusement exercer un contrôle interne de premier niveau ». Même critique vis-à-vis des contrôles supérieurs : « Contrairement à ce que soutient l’établissement A, il n’est pas possible de juger du sérieux du contrôle de second niveau effectué sur les résultats de la salle en se bornant à additionner les moyens humains que lui consacrent la direction chargée des risques et le middle-office. »

 

1...4546474849...51



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol