Archive mensuelle de mars 2012

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Fonds européens: accord sur un fonds de 800 milliards d’euros

Fonds européens: accord sur un fonds  de 800 milliards d’euros

Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d’accord pour porter la capacité d’intervention totale de ses fonds d’urgence à quelque 800 milliards d’euros, a dit vendredi la ministre des Finances autrichienne Maria Fekter. Cette somme comprend les 500 milliards du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds d’urgence permanent qui sera activité en juillet, et les 200 milliards déjà engagés par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), le fonds d’urgence temporaire qui sera désactivé en juillet 2013, a dit à des journalistes Maria Fekter. Elle a précisé qu’à cela s’ajoutait les 49 milliards qui restent du Mécanisme européen de stabilité financière (MESF), qui avait constitué la première réponse à la crise de la dette de la zone euro, et 53 milliards de prêts bilatéraux à la Grèce. Une autre source de la zone euro a confirmé qu’un accord avait été trouvé, évoquant les mêmes chiffres.

 

Industrie française : Les prix en hausse de 0,8% en février

Industrie française : Les prix en hausse de 0,8% en février

Les prix à la production de l’industrie française ont augmenté de 0,8% en février, essentiellement portés par la hausse des valeurs des produits pétroliers, industriels et alimentaires, annonce vendredi l’Insee. Les sept économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une progression de 0,5%, leurs estimations allant de +0,4 à +0,8%. En janvier, les prix à la production avaient crû de 0,7%. Le prix du pétrole de la mer du Nord (Brent) a augmenté de 6,1% en dollars et de 3,3% en euros le mois dernier, entraînant une hausse de 3,9% pour le super sans plomb, +2,2% pour le gazole et +4,7% pour le fioul domestique. Les prix des « autres produits industriels » ont également progressé, de 0,5%, en réaction à la montée des prix des matières premières. Les prix des denrées alimentaires augmentent aussi de 0,5% après trois mois de quasi-stabilité.

Encore une nouvelle aide européenne pour la Grèce ?

Encore une nouvelle aide européenne pour la Grèce ?

 

Lucas Papadémos indique  que la Grèce pourrait se retrouver dans l’incapacité de retrouver un accès aux marchés des capitaux même si toutes les mesures convenues dans le cadre du deuxième plan d’aide sont mises en places. « Il est difficile de prévoir les conditions de marché et les attentes en 2015″, ajoute–t-il. Le Premier ministre grec répète une nouvelle fois qu’une sortie de la zone euro de la Grèce aurait des conséquences désastreuses. « Le retour de la drachme susciterait une inflation élevée, une instabilité des échanges et une chute de la valeur réelle des dépôts bancaires », poursuit-il. Le 14 mars dernier, les pays de la zone euro ont officiellement approuvé un deuxième plan d’aide, de 130 milliards d’euros, qui permettra à la Grèce de se financer jusqu’en 2014.

 

France- Consommation des ménages : hausse en février

France- Consommation des ménages : hausse  en février

La consommation des ménages français en biens a progressé de 3% en février, un rebond essentiellement à mettre sur le compte de la vague de froid qui a touché la France le mois dernier, annonce l’Insee vendredi. La consommation des ménages avait reculé de 0,4% en janvier. Les 15 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2% des dépenses en février. Les dépenses d’énergie signent une nette accélération en (+11,7 % après +2,3 % en janvier). Selon l’Insee, les températures très basses de la première quinzaine du mois ont soutenu les dépenses de chauffage (électricité, gaz, fioul). Les dépenses en biens durables reculent (-0,7 % après -4,7 % en janvier) notamment en raison d’une nouvelle baisse des achats d’automobiles.

Economie politique: derniers articles

vendredi 30 mars 2012

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Déplacements dans le Nord : l’asphyxie guette, le résultat de l’abandon de la politique des transports

Déplacements  dans le Nord : l’asphyxie guette, le résulta de l’abandon de la politique des transports

La politique des transports à l’abandon depuis une vingtaine d’années commence à faire des dégâts notamment en termes de fluidité. La région nord dense humainement et économiquement est lune des victimes de cette politique. Cette région dans tout son ensemble est menacée d’asphyxie. » Philippe Vasseur, président de la CCI Région Nord de France, n’y va pas par quatre chemins. Entre la congestion routière de plus en plus critique de la métropole lilloise et la suspension de l’arrêt des Eurostar à Lille et à Calais, le monde économique exprime aujourd’hui une colère inédite. Les cinq présidents de CCI dénoncent l’absence de vision de long terme face à l’acuité des problèmes d’accessibilité routière et à la réduction de dessertes TGV vers Londres.  Lors d’une conférence de presse commune, les quatre présidents des CCI de l’Artois, de la Côte d’Opale, du Grand Hainaut et du Grand Lille et Philippe Vasseur ont solennellement dénoncé « cette anti-politique des transports ».  La dernière exaspération est venue de l’Eurostar dont la desserte régionale n’est plus garantie dans les liaisons depuis Bruxelles vers le Royaume-Uni. L’extension des contrôles d’immigration d’un côté, et des arguments de rapidité de la liaison de l’autre entraînent des menaces directes sur la place du Nord-Pas-de-Calais dans la grande vitesse européenne. A quelques mois des jeux olympiques de Londres, la pilule est dure à avaler d’autant que la région a systématiquement bâti son attractivité sur cette carte. Or, dans le même temps, la thrombose routière autour de la capitale régionale prend des proportions inquiétantes. « La métropole lilloise devient de plus en plus inaccessible, les décisions politiques vont toutes à contresens », déplore Francis Aldebert, président de la CCI Grand Hainaut (Valenciennes). Quelque 350.000 véhicules affluent vers Lille chaque jour, en progression de 2 % l’an, tandis que les solutions alternatives ou les nouvelles infrastructures sont en stand by. Si le doublement de l’autoroute A1 sur sa partie finale a été définitivement abandonné, le contournement sud est de Lille (CSEL) est quant à lui prévu (350 millions d’euros), mais reste pour l’instant un projet.  La métropole lilloise a programmé la mise en service de trams-trains mais les retards s’accumulent. Et le conseil régional a lancé des études pour réaliser un transport ferroviaire de type RER entre Lille et l’ex-bassin minier, mais le projet est en pointillés. « On va passer du statut de métropole européenne au sein d’un ensemble de 100 millions de consommateurs potentiels à celui de ville de province », s’angoisse Philippe Hourdain, président de la CCI Grand Lille, qui relève qu’un automobiliste nordiste perd 50 heures par an dans les bouchons, soit une perte de richesse annuelle de 1,4 milliard d’euros. Outre l’attractivité régionale, y compris pour les investisements extérieurs, c’est l’économie endogène qui est affectée. A commencer par l’ambition régionale d’être un hub logistique européen, adossé à une filière qui emploie 42.000 salariés. Les élus consulaires, qui représentent 100.000 entreprises, se disent solidaires des collectivités locales et « prêts à envisager tous types d’actions ».

 

Canada: l’austérité décrétée

Canada: l’austérité décrétée

« D’autres pays occidentaux risquent une contraction à long terme de leur économie, alors que nous avons l’occasion rare de mettre notre pays sur la voie de la croissance durable à long terme. Alors que d’autres ont peu de marge de manoeuvre, nous sommes libres de choisir notre avenir », a-t-il poursuivi.  Le Canada va réduire cette année son déficit de façon plus importante que prévu, grâce à des réductions de dépenses « modérées » et une croissance économique de 2,1%, a-t-il annoncé.  Mais la réduction des dépenses est appelée à s’accentuer et elle se traduira par la suppression de 19.200 postes de fonctionnaires fédéraux sur une période de trois ans (4,8% de l’effectif total), alors que le gouvernement conservateur espère devenir l’un des premiers du G7 à renouer avec les excédents budgétaires à partir de 2015-2016.  Le déficit devrait atteindre 21,1 milliards de dollars canadiens (autant en dollars américains) pour l’année budgétaire 2012-13 qui commence le 1er avril, en baisse par rapport aux 26,4 milliards escomptés en novembre.   »Il ne suffit pas de conserver l’avantage du Canada parmi les grandes économies avancées. Nous devons aussi permettre au Canada de concurrencer efficacement les grandes économies émergentes et dynamiques », a-t-il ajouté.  Le Canada doit pouvoir se comparer aux économies les plus dynamiques d’Asie et d’Amérique latine, a-t-il précisé aux journalistes.  Il faut assurer la viabilité à long terme de l’économie et des programmes sociaux, alors que la population vieillit rapidement, a-t-il souligné.  Le déficit du gouvernement canadien fond beaucoup plus vite que prévu, selon le ministre, et sera ramené à 1,2% du PIB à la fin de l’année budgétaire 2012-2013, en raison notamment d’une diminution « modérée » des dépenses.  Le budget contient de nouvelles dépenses parcimonieuses pour l’acquisition notamment de navires garde-côtes et la construction et la réfection d’écoles dans les collectivités autochtones mais est surtout marqué par le conservatisme fiscal du gouvernement majoritaire au pouvoir.  La réduction des dépenses ministérielles atteindra près de 1,5 milliard en 2012-13, mais plus de 3 milliards l’année suivante et 5,1 milliards en 2014-15. Pratiquement aucun ministère ne sera épargné et des économies permanentes d’environ 5,2 milliards de dollars sont prévues à partir de 2016, soit près de 7% des 75 milliards de dépenses des ministères scrutés à la loupe depuis un an.  Ces coupes sombres ont été aussitôt dénoncées par le chef de l’opposition officielle Thomas Mulcair, leader du Nouveau Parti Démocratique (NPD, gauche).  Les réductions sont faites « à coups de hache, pas au bistouri », a-t-il dit, déplorant les coupes dans les transferts de fonds pour les services de santé dans les provinces – contraires, selon lui, à des promesses faites par le Premier ministre Stephen Harper – et dans les différents services à la population.  Pour sabrer dans ses dépenses, Ottawa va aussi retirer de la circulation la pièce d’un cent, qui coûte plus cher à produire que sa valeur nominale et relever graduellement de 65 à 67 ans à partir de 2023 l’âge d’admissibilité aux retraites complémentaires, sans toutefois toucher au régime général.  Même les députés et les sénateurs n’y échapperont pas: pour donner l’exemple, ils devront augmenter dès l’an prochain les cotisations qu’ils versent à leurs régimes de retraite.

 

Enorme manifestation en Espagne contre l’austérité

Enorme manifestation  en Espagne contre l’austérité

A la veille de l’annonce du budget 2012, marqué par une cure de rigueur sans précédent, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers le pays, point d’orgue de l’exaspération sociale qui grandit sur fond de chômage galopant, de récession et de coupes sociales draconiennes.  Portant de petites pancartes où étaient dessinés des ciseaux, symbole des réductions budgétaires, au moins 100.000 manifestants ont parcouru les avenues du centre de Madrid.  Dans le cortège, José Luis Rodriguez, commercial dans le secteur automobile de 35 ans, expliquait avoir fait le choix de perdre une journée de salaire pour défendre ses droits, en faisant grève pour la première fois de sa vie.   »Cette journée va me coûter 60 euros, c’est peu en comparaison de ce qu’ils risquent de me prendre demain avec la réforme, ils peuvent me jeter à la rue », lançait-il. « Ils attaquent les droits des travailleurs, si nous ne sortons pas dans les rues, ils ne sauront pas que nous sommes contre la réforme. »  Les manifestants, évalués à 800.000 par les syndicats, défilaient aussi à Barcelone, la deuxième ville du pays, où des violences ont éclaté entre policiers et groupes de jeunes.   »La police a dû intervenir et a utilisé des balles en caoutchouc » face à un « groupe assez important » qui a provoqué « des incidents violents », a déclaré un porte-parole du ministère régional de l’Intérieur.  Partout ailleurs, la mobilisation était forte, avec 50.000 personnes à La Corogne selon la police, 25.000 à Saint-Jacques de Compostelle selon les syndicats et entre 72.000 et 400.000 dans toute l’Andalousie, suivant les estimations.  Des incidents ont aussi éclaté à Madrid, Vitoria et Séville. Au total, 176 personnes ont été interpellées, 58 policiers et 46 manifestants ou grévistes ont été blessés, selon le ministère de l’Intérieur.  Brandissant des pancartes avec les mots « Réforme du travail, NON », les piquets de grève s’étaient installés tôt le matin aux portes des usines, des marchés de gros de Madrid et Barcelone, des banques ou des stations de transports en commun, placardant des affichettes annonçant: « Fermé pour cause de grève ».  Les syndicats CCOO et UGT voulaient ainsi dénoncer la réforme du marché du travail déjà appliquée par le gouvernement, dans le but de combattre un chômage qui frappe 22,85% des actifs.  Selon eux, cette réforme aura pour seul effet d’aggraver le fléau, alors que le gouvernement espagnol lui-même prévoit la destruction de 630.000 emplois en 2012 et un chômage à 24,3% en fin d’année.  Pour le chef du gouvernement Mariano Rajoy, au pouvoir depuis cent jours, cette grève arrive au pire moment: sous l’oeil de ses partenaires européens, inquiets de l’état des finances publiques du pays, le Conseil des ministres présente vendredi le budget 2012, marqué par des coupes sévères.  L’objectif est de réduire à 5,3% du PIB en fin d’année le déficit public, après un dérapage jusqu’à 8,51% en 2011, au prix de lourds sacrifices sociaux.   »Je ne vais pas faire grève parce que cela signifie aussi coopérer avec la crise et perdre des millions d’euros dont nous avons besoin pour en sortir », confiait Carmen Sanchez, une fonctionnaire de 45 ans, qui attendait jeudi matin son train sur un quai de la gare d’Atocha.  Alors que les syndicats annonçaient très vite un « immense succès », le ministère de l’Intérieur a fait état d’une grève peu suivie.   »Nous n’allons pas renoncer, jusqu’à ce que le gouvernement ouvre une négociation avec la volonté de modifier la loi », a lancé Candido Mendez, secrétaire général d’UGT.  L’impact de la grève semblait avoir été limité par l’accord de service minimum conclu entre syndicats et pouvoirs publics, sans compter le souci de nombreux Espagnols de ne pas perdre une journée de salaire dans un contexte de rigueur.  A Madrid, 30% en moyenne des métros et des bus devaient circuler, de même que 20% des trains nationaux dans le reste du pays. Les compagnies aériennes Iberia, Air Nostrum et Vueling ont annulé en moyenne 60% de leurs vols.  Outre les services publics, les industries métallurgiques et automobiles semblaient les plus touchées par les arrêts de travail. Des lieux touristiques, comme l’Alhambra de Grenade ou le musée Picasso de Barcelone, sont restés fermés.

 

Déficit et de sa dette : meilleurs que prévus en 2011mais pires en 2012

Déficit et de sa dette : meilleurs que prévus  en 2011mais pires en 2012

Le gouvernement s’était engagé à ramener le déficit public de 7,1% du produit intérieur brut (PIB) en 2010 à 5,7% en 2011.  Mais le président Nicolas Sarkozy, candidat à sa réélection, a mis à son bilan un résultat « bien meilleur que ce qui était prévu » en évoquant dès fin janvier un chiffre ramené pour l’an dernier à 5,4%, « peut-être 5,3% ».   »Nous serons à 5,3% », avait pour sa part affirmé le ministre de l’Economie François Baroin à la mi-mars.  L’année 2011 a été la première étape d’une longue marche qui doit mener à l’équilibre budgétaire en 2016, si Nicolas Sarkozy est réélu, ou en 2017 si c’est François Hollande qui s’installe à l’Elysée –François Bayrou s’est lui engagé à y parvenir dès la fin 2015.  Selon le niveau atteint l’an dernier, la pente pour respecter les étapes intermédiaires fixées à 4,5% pour 2012 et 3% pour 2013 sera plus ou moins forte. Et les mesures d’austérité et autres hausses d’impôts nécessaires plus ou moins intenses.  Mais quel que soit le résultat, la dette publique va, elle, continuer à grimper au moins jusqu’en 2013, avant de refluer lentement. Là aussi, les chiffres pour 2011 seront dévoilés vendredi.  Le gouvernement, qui a récemment revu ses prévisions à la hausse en la matière, table sur une dette à 84,9% du PIB à la fin de l’an dernier, après 82,3% en 2010. La dette publique gonflerait ensuite à 89,1% cette année et 89,3% l’an prochain, avant de redescendre.  La Cour des comptes a appelé en février à un effort accru et « difficile » de réduction du déficit public. Notant que le travail déjà engagé l’an dernier pour redresser les comptes publics portait pour l’essentiel sur des hausses d’impôts, les magistrats financiers avaient exhorté le gouvernement qui sortira des urnes à aller plus loin, pour éviter tout emballement de la dette.  Selon la Cour, la maîtrise des dépenses publiques « suppose de prendre des décisions très difficiles allant très au-delà de ce qui a été arrêté à ce jour ».

 

Réchauffement climatique : les jours de canicule pourraient doubler, voire quadrupler, sur la période 2021-2050

Réchauffement climatique : les jours de canicule pourraient doubler, voire quadrupler, sur la période 2021-2050

 

 

Les jours de canicule pourraient doubler, voire quadrupler, sur la période 2021-2050, selon une étude du ministère de l’Ecologie dans le quart sud-ouest de la France ; Combien de jours de canicule les Bretons devront-ils supporter d’ici à 2050 ? Combien de jours de neige en moins, et donc d’occasions de ski en moins, faut-il redouter dans les stations auvergnates ? Quelle sera la durée des épisodes de sécheresse dans le Sud-ouest ? Autant de questions qui ne resteront plus sans réponses. Le ministère de l’Ecologie vient de mettre en ligne sur son site Internet (1) le résultat d’un impressionnant travail de recherche scientifique permettant d’apprécier localement le réchauffement climatique.  Le « zoom » est plutôt précis : les projections climatiques par région basées sur les travaux du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ont une résolution de 8 km sur la France métropolitaine. Les deux rapports publiés par l’Onerc (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique) proposent trois scénarios de réchauffement : hausse de 1,4 à 1,9 degré des températures d’ici à la fin du siècle pour le plus optimiste, de 2,2 à 2,7 degrés pour le plus mitigé et de 2,9 à 3,5 degrés pour la vision plus pessimiste.  Si cette dernière se vérifie, le Massif central aura pratiquement perdu tout son manteau blanc en 2100. Sur la seule période 2012-2050, plus proche de nous, le nombre de jours de neige aura fondu de moitié. A la même échéance, la période caniculaire dans le Sud-Ouest va passer de 8 à 32 jours ! La sécheresse va s’y intensifier, ainsi que dans le Sud-Est, mais de façon moins homogène. « Dans le Nord-Est, où l’on ne connaît pas ce phénomène, certains territoires vont se trouver en situation critique », signale un expert du ministère de l’Ecologie. Cette montée du mercure ne sera évidemment pas sans conséquences. Avec les épisodes de sécheresse prolongée, les sols argileux vont bouger, fragilisant les fondations des maisons. Un phénomène déjà observé dans le centre de la France lors de la grande canicule de 2003. En montagne, la pluie qui supplantera la neige va modifier le régime des cours d’eau et il sera plus difficile d’irriguer dans certaines régions. L’agriculture n’est pas le seul secteur concerné. La hausse du niveau de la mer de 18 à 59 centimètres d’ici à la fin de ce siècle, s’annonce problématique pour certaines cités portuaires. Une situation à laquelle la ville de Saint-Malo est exposée.  Les rapports dévoilés par le ministère de l’Ecologie vont lui permettre, ainsi qu’à toutes les collectivités locales et toutes les entreprises qui le souhaitent de prendre la mesure des efforts à réaliser pour préserver leur patrimoine et leurs activités. La publication de cette masse d’informations s’inscrit en effet dans le droit-fil du Plan national d’adaptation au changement climatique, présenté en juillet dernier, en application du Grenelle de l’environnement. Ce plan fixe un certain nombre d’orientations à prendre. Certaines normes, concernant les infrastructures de transports notamment, devront être révisées. S’il gèle moins fréquemment et moins intensément en Alsace, les revêtements routiers devront évoluer.  Cette obligation d’anticiper incombe aux conseils régionaux et aux préfets de régions, lesquels ont jusqu’au 30 juin prochain pour boucler leur schéma « climat, air, énergie ». Fin 2012, viendra le tour des villes. Pus précisément, les agglomérations de plus de 50.000 habitants, qui sont tenues d’élaborer des plans d’adaptation.

 

L’OCDE met des lunettes roses pour la croissance sauf pour la zone euro

L’OCDE met des lunettes roses pour la croissance sauf pour la zone euro

 

Globalement, « la croissance devrait s’affermir au premier semestre de l’année » dans le G7, explique son chef économiste Pier Carlo Padoan.  Selon cette étude, « les risques extrêmes ont diminué », notamment aux Etats-Unis mais aussi en Allemagne, qui bénéficie d’un « apaisement des tensions dans la zone euro », même si les incertitudes n’ont pas disparu. La reprise économique gagne en vigueur, après la tempête qui a bien failli emporter la zone euro et faire replonger la planète dans la crise, mais une croissance à « plusieurs vitesses » se dessine, « soutenue » aux Etats-Unis mais encore « faible » en Europe, estime jeudi l’OCDE.  L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est la première institution internationale à revoir à la hausse ses prévisions de croissance pour ce premier semestre 2012, dans les pays riches du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni).  La crise de la dette dans la zone euro s’est en effet apaisée depuis les précédentes prévisions du club des pays riches, qui n’excluait pas fin novembre que les plus sombres des scénarios deviennent réalité.   »Les perspectives à court terme se sont améliorées », mais « la reprise reste fragile », affirme désormais l’OCDE dans ses prévisions « intérimaires »..  Passé ce constat, les situations se révèlent disparates.  L’OCDE relève ainsi un « découplage » entre « le Canada et les Etats-Unis d’une part, et l’Europe d’autre part », avec une croissance « soutenue » outre-Atlantique et « beaucoup plus modeste », « bien qu’à différentes vitesses », dans le Vieux Continent.  Aux Etats-Unis, le produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi progresser, en rythme annualisé, de 2,9% au premier trimestre 2012 puis de 2,8% au deuxième trimestre (au lieu 1,7% et 1,9% dans les précédentes prévisions). Le rebond s’annonce également « fort » au Japon.  Les prix du pétrole menacent la reprise  En revanche, « la confiance reste médiocre dans l’ensemble de la zone euro », où la réduction des déficits « freine la croissance », explique l’organisation.  Au sein même des trois principales économies de la zone euro, le rythme de la reprise diffère. « L’activité pourrait s’accélérer en Allemagne au cours du premier semestre », avec une croissance en rythme annualisé de 0,1% au premier trimestre puis 1,5% au deuxième (contre -0,3% et +0,8% prévus précédemment).  En France, l’activité « devrait plutôt stagner » en cette première moitié d’année, selon le rapport, qui table toujours sur un recul du PIB de 0,2% en rythme annualisé de janvier à mars, puis un rebond de 0,9% au printemps. C’est un peux mieux que dans les dernières prévisions (-0,5% puis +0,7%), mais demeure atone.  L’Italie est sur une pente nettement plus négative, avec une récession attendue au moins jusqu’à mi-2012: -1,6% au premier trimestre puis -0,1% au deuxième en rythme annualisé (contre -0,8% et -0,6% prévus précédemment).  Sur le front de l’emploi aussi, les cycles divergent. « Le chômage a très récemment commencé à baisser rapidement aux Etats-Unis, alors qu’il reste obstinément élevé en Europe », a déclaré Pier Carlo Padoan lors d’une conférence de presse.   »Les prix du pétrole », qui « ont récemment flambé », « constituent une menace pour la reprise », prévient en outre l’OCDE. Selon ses experts, cela « devrait accroître l’inflation d’environ un quart de point » et « amputer de 0,1 à 0,2 point de pourcentage le PIB moyen » dans la zone OCDE l’an prochain.  Parallèlement, « les économies de marchés émergents s’essoufflent », avec « des signes récents de ralentissement », « notamment en Chine », estime l’organisation.  Pour consolider la reprise mondiale, l’OCDE appelle à maintenir « encore longtemps » des politiques monétaires de soutien à l’activité.

 

L’économie souterraine représente 35% du PIB italien, la France pourrait suivre !

L’économie souterraine représente 35% du PIB italien, la France pourrait suivre !

L’économie souterraine a toujours prospéré en Italie mais avec la crise le phénomène s’est amplifié ; Une situation que l’on peut ridiculiser mais qui présente des avantages sur la plan économique puisqu’elle permet à des activités de vivre alors que dans le cadre classique elles n’auraient aucune chance de survie. La France peut s’enorgueillir d’une situation plus normalisée, cependant avec la crise et le chômage en particulier , il faut s’attendre à une explosion du travail au noir. L’économie souterraine en Italie (travail au noir, activités mafieuses ou locations immobilières au noir) représentait en 2011 l’équivalent d’environ 35% du produit intérieur brut (PIB) soit quelque 540 milliards d’euros, a indiqué jeudi dans une étude l’institut Eurispes.  L’économie souterraine italienne « représente la somme des PIB de la Finlande, du Portugal, de la Roumanie et de la Hongrie », déplore l’Eurispes. L’institut précise qu’en 2010 l’économie illégale avait représenté environ 529 milliards d’euros.  Eurispes précise que ses chiffres ont été obtenus sur la base des données fournies par la police financière italienne après des contrôles sur 700.000 entreprises et qui ont révélé des évasions fiscales de l’ordre de 27 milliards d’euros.  L’institut estime également que près de six millions de personnes, soit 35% environ des travailleurs employés, sont obligées de trouver un second travail pour boucler les fins de mois.  Environ 500.000 familles ont par ailleurs des difficultés à rembourser leurs prêts immobiliers, ajoute Eurispes.   »Il y a en Italie une concurrence déloyale entre ceux qui respectent la loi et les autres », a commenté Maurizio Zipponi, un responsable du parti Italie des Valeurs (IDV, opposition).  M. Zipponi a invité le chef du gouvernement Mario Monti à intervenir « d’une main lourde et déterminée contre l’évasion, la corruption et la concurrence déloyale entre les entreprises ».   »C’est la seule manière de relancer l’économie et d’éviter le drame du chômage », a ajouté M. Zipponi.  Le gouvernement de M. Monti a fait de la lutte contre l’évasion fiscale et l’économie souterraine une de ses priorités, provoquant la grogne de nombreux commerçants en Italie.

 

François Baroin justifie le bonus de Maurice Lévy ; ils sont devenus fous !

François Baroin justifie le bonus de Maurice Lévy ; ils sont devenus fous !

Baroin, le ministre des l’économie qui n’est pas le plus outrancier tombe dans le panneau de l’indécence. A se demander s’ils ne sont pas tous devenus fous. Le ministre de l’Economie François Baroin a justifié jeudi le bonus de 16 millions d’euros que doit toucher le patron de Publicis Maurice Lévy, « un immense capitaine d’industrie », même si « ça tombe mal » en pleine campagne pour l’élection présidentielle.   »Ça tombe mal parce que l’opinion est chauffée à blanc et que nous sommes en pleine présidentielle », a reconnu le ministre en réponse à une question, sur BFM Business, sur l’opportunité de cette « rémunération différée » dénoncée par plusieurs candidats à l’Elysée. « Cela étant, Maurice Lévy, ce n’est pas un trader de 25 ans qui s’en est mis plein les poches en spéculant sur la faillite des autres pour faire sa richesse à 30 ans, c’est un immense capitaine d’industrie qui a développé un groupe français privé et qui l’a développé au niveau mondial », a plaidé François Baroin.   »Chacun en pense ce qu’il veut, mais je ne voudrais pas que la facilité liée à la présidentielle crée l’amalgame entre un grand chef d’entreprise et ce qui s’est passé au cours de l’affaire des +subprimes+ », a-t-il encore dit.  La porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse avait jugé mercredi « disproportionné » le bonus perçu par M. Lévy.  Le même jour, le président-candidat Nicolas Sarkozy avait assuré « combattre » les « rémunérations choquantes » et « exorbitantes », « dans la finance ou ailleurs », tout en affirmant que ce bonus avait été voté par des actionnaires « qui ont le cœur à gauche ».  Le bonus du patron de Publicis avait été dénoncé dès mardi par le candidat socialiste François Hollande, qui y voit la justification de sa mesure phare visant à taxer à 75% la part des revenus qui dépasse un million d’euros.   »Ce ne sont pas ces patrons-là qui vont nous faire la leçon sur la compétitivé de l’économie française », avait-il lancé.

 

Pour The Economist, les candidats aux présidentielles françaises sont nuls

Pour The Economist, les candidats aux présidentielles françaises sont nuls

 

Sous le titre « La France dans le déni », l’éditorial du numéro à paraître vendredi juge qu’il y a « plus inquiétant encore que la mauvaise foi » de l’un ou l’autre des candidats: « la possibilité qu’ils pensent vraiment ce qu’ils disent » dans leurs programmes.  A l’attentisme prêté aux deux candidats face à la situation économique de la France qu’il juge « particulièrement sombre », The Economist oppose « la rafale de réformes » conduites en Italie, en Espagne ou en Grèce. « Une France léthargique et non réformée pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de l’euro », met-il en garde.   »Il n’est pas inhabituel que des responsables politiques ignorent des vérités dérangeantes pendant les campagnes électorales mais il est inhabituel, ses derniers temps en Europe, qu’ils les ignorent aussi totalement que le font les hommes politiques français », assène le journal.  Et avec M. Hollande, qui, après tout, est encore le vainqueur le plus probable, cela pourrait avoir des conséquences dramatiques », assure-t-il. Si le « protégé » de François Mitterrand (en français dans le texte) était élu, il « pourrait s’apercevoir après quelques semaines, et pas des années, que les investisseurs fuient le marché obligataire » français, prévient The Economist.  Quant au « nombre de gens aisés et de jeunes Français qui rejoignent la Grande-Bretagne (et son impôt sur le revenu à 45% maximum), il pourrait grimper rapidement », met-il encore en garde.  Pour autant, The Economist n’épargne par le chef de l’Etat sortant. « Même si c’est Nicolas Sarkozy qui est réélu, les risques ne disparaîtront pas », poursuit son éditorial.   »Il n’ira pas jusqu’à proposer quelque chose d’aussi stupide que de taxer à 75% (les revenus supérieurs à un million d’euros, comme François Hollande, NDLR) mais il n’envisage ni les réformes radicales ni la réduction structurelle des dépenses publiques dont la France aurait besoin », déplore le journal.  Conclusion amère de The Economist: « La France insouciante est sur le point d’être rattrapée par la dure réalité, quel que soit le président ».

 

Sarkozy dénonce « la gauche caviar » et ses « tartufferies »

Sarkozy dénonce « la gauche caviar » et ses « tartufferies »

Particulièrement en verve, le président-candidat, qui voit les intentions de vote grimper en sa faveur – même si les sondages le donnent toujours battu le 6 mai par M. Hollande – a fait rire la salle en ironisant sur le candidat socialiste, en l’accusant à plusieurs reprises de pratiquer le « mensonge ».   »Hier (mercredi), M. Hollande m’interpellait. Je me demande ce qu’il ferait sans moi! Je dois faire à la fois mon programme et le sien. Je veux bien lui rendre service », a plaisanté M. Sarkozy.  A la radio, « je l’entends très en colère, je me dis +mon Dieu, qu’ai-je fait? Il était en colère à la suite de la rémunération d’un grand patron. Et naturellement, c’était de ma faute ». « La rémunération de ce grand patron est effectivement choquante mais ce qui est encore plus choquant, M. Hollande, c’est que les actionnaires qui ont décidé de (cette) rémunération, ce sont vos amis! », a-t-il ajouté.  M. Sarkozy faisait allusion au bonus de 16 millions d’euros de Maurice Lévy, patron de Publicis dont l’une des actionnaires principales est Elisabeth Badinter, personnalité réputée proche du PS et dont le mari, l’avocat Robert Badinter, est ancien ministre de la Justice de François Mitterrand et ancien sénateur PS des Hauts-de-Seine.  François Hollande a dénoncé ce bonus, affirmant: « Ce ne sont pas ces patrons-là qui vont nous faire la leçon ».   »La gauche caviar, la gauche bobo, la gauche qui aime donner des leçons de morale, et qui n’a aucune leçon à donner, c’est celle-là », s’est exclamé M. Sarkozy. « Parce que les actionnaires de ce grand groupe, le soir, ils soutiennent M. Hollande dans sa dénonciation de l’argent, de la finance et des hauts salaires, et dans la journée, dans le secret d’un conseil d’administration, ils votent les rémunérations faramineuses pour le président de la société dont ils sont propriétaires ».   »Pas de leçons de morale, pas de mensonge, pas d’hypocrisie, pas de tartufferies une nouvelle fois », a-t-il demandé, sous les applaudissements répétés de son auditoire.  Il a de nouveau critiqué le projet de son rival PS de revenir sur sa réforme des retraites. « Il a dit qu’on reviendrait à la retraite à 60 ans: mensonge, mensonge et encore mensonge », a martelé le président-candidat.  Dans son programme, M. Hollande promet le retour à la retraite à 60 ans pour ceux « qui ont cotisé la totalité de leurs annuités ».  M. Sarkozy a réaffirmé que grâce à sa réforme, lui, avait « garanti » leur retraite à « 15 millions de retraités qui ne voulaient pas vivre aux dépens de leurs enfants ».   »Je n’accepterai pas de prendre des leçons de ceux qui nous ont laissé la facture des retraites à 60 ans pas financées et des 35 h qui ont démoli la compétitivité », a-t-il insisté.  Il est également revenu sur l’immigration, répétant qu’il fallait empêcher la France d’être « submergée par une vague incontrôlable ». « C’est la raison pour laquelle j’ai proposé de diviser par deux » le nombre de nouveaux immigrés légaux, a-t-il expliqué.  Rappelant que « la quasi-totalité » des députés PS avait refusé de voter ses lois sur la sécurité, il a dénoncé leur « duplicité », « mensonge », leur « absence de courage ». Il en a appelé une nouvelle fois à la « majorité silencieuse »: « vous êtes en train d’infliger un démenti extraordinaire à tous les pronostiqueurs (…) à tous ceux qui nous disaient que cette élection était faite ».

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