Archive mensuelle de mars 2012

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Fuite de gaz-Mer du nord : Total fera ce qu’il « dès que possible » !

Fuite de gaz-Mer du nord : Total fera ce qu’il « dès que possible » !

 

Comme adit le responsable com. De Total, il y a quelques jours «  les risques sont monitorés ». En clair «  on est paumé, on ne sait as quoi faire » ; Il faudra des semaines et des moins pour parvenir à bucher la fuite. Total a fait savoir vendredi qu’il lancerait « dès que possible » le forage de deux puits de secours dans les installations d’où provient depuis dimanche la fuite de sa plate-forme d’Elgin, en mer du Nord. Le groupe pétrolier français a en outre estimé que les opérations de surveillance et d’interventions sur le puits concerné, dont l’exploitation avait été stoppée en 2011 après des anomalies, s’étaient faites dans le respect des procédures en vigueur. « On va commencer le forage des puits dès que possible », a déclaré lors d’une réunion avec la presse Michel Hourcard, directeur développement de la branche exploration et production de Total et porte-parole technique sur l’incident d’Elgin. Interrogé sur la durée de l’opération, il a jugé « raisonnable » le délai de six mois auparavant évoqué par Total. Michel Hourcard a également indiqué que le groupe envisageait d’injecter en parallèle de la boue dans le puits d’où provient la fuite de gaz. Philippe Guys, directeur général de Total exploration-production au Royaume-Uni, avait auparavant indiqué lors d’une conférence de presse à Aberdeen, en Ecosse, que le forage de puits de secours pourrait démarrer d’ici 7 à 10 jours. Michel Hourcard a de son côté rappelé que l’exploitation du puits d’Elgin d’où provient la fuite avait été arrêtée depuis « un peu plus d’un an » après la constatation d’une « anomalie dans les conditions de production ». « Il y a eu au début du mois de février (2012) une deuxième anomalie qui s’est produite dans les enregistrements de pression (…), ce qui nous a amenés à dire qu’il s’était passé probablement quelque chose qui nous amenait à intervenir », a-t-il ajouté.

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vendredi 30 mars 2012

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Bernadette Chirac a essayé le costume de son mari à Hollande, après retouches, il lui va mieux

Bernadette Chirac a essayé le costume de son mari à Hollande, après retouches, il lui va mieux

« Ce n’est pas le gabarit d’un président de la République », avait déclaré, la semaine dernière, Bernadette Chirac à propos de François Hollande. Jeudi, la femme de l’ancien président de la République est revenue sur ses paroles les jugeant « un petit peu trop fort[es]« .  Bernadette Chirac a dit avoir employé un mot « un petit peu trop fort » vis à vis de François Hollande, lorsqu’elle avait affirmé qu’il n’avait « pas le gabarit d’un président de la République« , dans une interview publiée jeudi sur le site internet de Nice-Matin. « Qu’est-ce que je vais vous dire sur François Hollande? Je vais vous dire la chose suivante : oublions cela. Est-ce qu’il ne vous est pas arrivé dans la vie une fois de dire un mot qui soit un petit peu trop fort par rapport à ce qu’on pensait? », a-t-elle déclaré alors qu’elle était en visite mercredi à Nice pour inaugurer une maison des adolescents. D’ailleurs, il faut noter que l’ex-première dame avait pris le même avion que François Hollande, à Nice mercredi lui-aussi et se trouvait à la même rangée que lui. Pur hasard. Vendredi dernier, s’adressant à la presse avant le début du conseil général de Corrèze présidé par monsieur Hollande et dont elle est une des élus, elle avait estimé que c’était « un homme très courtois, parfaitement courtois », mais que « ce n’est pas le gabarit d’un président de la République ».

 

Bougrab : Debbouze « irresponsable » surtout qu’il vit dans le 16 ème ! Et elle, elle vit dans un HLM pourri d’Aulnay ?

Bougrab : Debbouze « irresponsable » surtout qu’il vit dans le 16 ème ! Et elle, elle vit dans un HLM pourri d’Aulnay ?

 

Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, a réagi vendredi au micro d’Europe 1 aux propos de l’acteur Jamel Debbouze sur Mohamed Merah, estimant qu’il avait « franchi la ligne rouge ». Dans une interview au site Internet du Soir, l’acteur français a expliqué : « je les connais les Mohamed Merah, il y en a plein, mais qui ne deviennent pas forcément des Mohamed Merah » et jugé que « la récupération est terrible ». « Expliquer que la dureté de la société dans les quartiers fait que, après tout, il y a plein de Mohamed Merah, c’est grave », déplore la secrétaire d’Etat, pour qui Jamel Debbouze s’est montré «irresponsable ». »Déresponsabiliser les individus en leur disant ‘c’est normal, vous vivez dans telle ou telle partie du territoire’, de la part de quelqu’un qui vit dans le 16e arrondissement, c’est un peu gênant », tacle Jeannette Bougrab. Précision : Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat, est maître des requêtes au Conseil d’État, elle vit sûrement dans un HLM à Aulnay !

 

Réduction d’effectifs chez PSA Peugeot

Réduction d’effectifs chez PSA Peugeot

 

Le groupe automobile a annoncé des mesures de chômage partiel en avril et mai sur les sites de production de Rennes, Sochaux, Mulhouse, ainsi que le renvoi de 350 intérimaires à Sochaux à compter de juillet. Le constructeur a également confirmé ce vendredi la mise au chômage partiel de 220 salariés du site de Vesoul en avril en raison de l’arrêt de l’envoi de pièces détachées à son partenaire iranien, décidé du fait des sanctions imposées au régime de Téhéran qui privent PSA de garanties de paiement. Aucune précision n’a pu être donnée sur l’activité des mois suivants de cet atelier de pièces détachés qui emploie 280 des 4.000 salariés du site.   »Les sanctions concernent les banques iraniennes en Europe, donc les banques européennes ne peuvent pas travailler avec ces dernières. On ne va pas expédier des pièces détachées alors qu’aucun établissement bancaire ne garantit qu’on soit payé », a exposé un porte-parole.  L’an dernier, PSA a expédié l’équivalent de 458.000 voitures en pièces détachées vers l’Iran, pour l’assemblage sur place de Peugeot 206 et plus marginalement de 405 par son partenaire local.  A Rennes, du chômage partiel sera imposé du 9 au 16 avril et les 27 et 30 avril, ainsi que 6 jours en mai. A Sochaux, les salariés sur les lignes de production des modèles 3008/5008/DS5 seront au chômage du 23 au 30 avril et au 14 au 18 mai. En juillet, toujours à Sochaux, quelque 350 intérimaires vont être renvoyés en raison d’une baisse de cadence horaire décidée par la direction. L’usine emploie actuellement 1.600 intérimaires.   »L’addition est assez lourde pour l’emploi », a commenté Jacques Mazzolini, délégué CFE-CGC, qui a critiqué une « attitude défensive » de PSA. Bruno Lemerle, délégué CGT, a déploré le choix de renvoyer des intérimaires à Sochaux « alors qu’on nous serine depuis des mois avec le modèle allemand qui utilise le chômage partiel ». Il note aussi que « le goutte-à-goutte de 20 embauches mensuelles est officiellement stoppé et que, des départs ayant lieu, l’effectif de Sochaux est donc reparti à la baisse ». A Mulhouse, du chômage partiel est prévu du 23 au 27 avril ainsi que quatre jours en mai. Les deux autres gros sites de production de véhicules, Aulnay et Poissy sont épargnés par ces jours sans travail. « Il y a un ralentissement de la production des moyens et gros véhicules et PSA continue sa politique de stocks au plus bas en utilisant le dispositif de chômage partiel APLD qui garantit 95% du salaire net aux salariés », a commenté Jean-Pierre Mercier, délégué CGT. « On continue à demander que la production soit lissée sur plusieurs semaines », a ajouté le responsable syndical.  A Rennes, environ 200 salariés ont débrayé vendredi pour exiger des informations sur la production après la fin du modèle C5, l’inquiétude grandissant après l’annonce du partenariat avec l’Américain GM et des projets de coproduction.  Enfin, la CGT a indiqué avoir eu confirmation d’une réunion tripartite (Etat, syndicats, direction PSA) d’ici le 6 avril au sujet du site d’Aulnay-sous-Bois, dont l’avenir est incertain après la fin de la C3 à l’horizon 2014.

 

Zone euro: Juncker se rend compte qu’il ne sert à rien et annule une conférence de presse

Zone euro: Juncker se rend compte qu’il ne sert à rien et annule une conférence de presse

Une annonce a été faite peu avant 13HOO (11H00 GMT) pour prévenir la presse que la conférence de presse n’aurait pas lieu, malgré l’annonce d’un accord sur le renforcement du pare-feu financier conte la crise de la dette dans l’Union monétaire.  Aucune raison n’a été donnée pour justifier cette annulation. Un communiqué sur les résultats de la réunion a à la place été distribué à la presse.  Explication: « Juncker est furieux » contre Maria Fekter, a expliqué une source diplomatique. La ministre autrichienne des Finances était descendue peu avant en salle de presse, à l’issue de la réunion de l’Eurogroupe, et avait dévoilé les décisions prises par le forum.  Cette tâche revient en principe à M. Juncker.  La ministre autrichienne a grillé la politesse au président de l’Eurogroupe. Elle a notamment révélé le montant total du pare-feu de la zone euro et les détails du montage.  Mme Fekter s’est par la suite excusée auprès de M. Juncker, selon une autre source diplomatique. « Mme Fekter est allée voir M. Juncker et a présenté ses excuses », a indiqué cette source à l’AFP.  Interrogé par le journal Le Monde, ce dernier a expliqué avoir annulé sa conférence de presse pour « marquer le coup ». « Si on dévoile les décisions quand elles ne sont pas encore prises, alors ne j’ai plus besoin de faire de conférence de presse », a-t-il dit, expliquant avoir voulu « mettre un terme à la parlotte ».  Il a cependant reconnu que le fait d’annuler la conférence de presse avait été « un peu déraisonnable ».  La ministre autrichienne Maria Fekter est coutumière des sorties remarquées devant la presse lors des réunions européennes et est connue pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, tranchant souvent dans ses commentaires avec le langage policé de nombre de ses collègues européens.  Elle avait notamment révélé une mésentente entre les ministres de la zone euro et leur homologue américain Timothy Geithner lors d’une précédente réunion de l’Eurogroupe en Pologne en septembre dernier.

 

Portugal: déficit public de 4,2% du PIB seulement mais de manière en peu artificielle en 2011

Portugal: déficit public de 4,2% du PIB seulement mais de manière en peu artificielle en 2011

Ce résultat est lié à une mesure exceptionnelle, à savoir le transfert des fonds provisionnés par les banques pour la retraite de leurs employés vers les caisses publiques, a expliqué l’Ine dans un communiqué.  Le ministre portugais des Finances, Vitor Gaspar, avait déjà annoncé en décembre que le déficit s’établirait « autour de 4% » du PIB grâce à cette recette extraordinaire de près de 6 milliards d’euros, autorisée par l’Union européenne et le Fonds monétaire international.  Sans cet « expédient », le déséquilibre budgétaire se serait élevé à 7,5% du PIB, avait alors précisé M. Gaspar.  Fin 2011, la dette publique portugaise atteignait 184,3 milliards d’euros, soit 107,8% du PIB, et devrait s’allourdir à 189,4 mds EUR (112,5% du PIB) d’ici la fin de l’année, a précisé l’Ine.   En échange d’un prêt de 78 milliards d’euros accordé par l’UE et le FMI en mai dernier, le Portugal est tenu de mettre en oeuvre un exigeant programme de rigueur et de réformes pour assainir ses finances publiques et relancer la croissance de son économie.  Lisbonne s’est engagé à ramener son déficit à 4,5% du PIB cette année, puis à 3% en 2013.  L’ajustement budgétaire réalisé par le Portugal l’an dernier contraste avec celui de l’Espagne, qui n’a pas respecté en 2011 son objectif de déficit, lequel a atteint 8,51% du PIB, contre 6% prévu.  Pour obtenir ce résultat, le gouvernement de centre-droit a dû prendre dès son arrivée au pouvoir en juin de nouvelles mesures de rigueur, dont le prélèvement d’une taxe extraordinaire sur les revenus.  Cette cure d’austérité sans précédent a plongé le Portugal dans la récession économique, tandis que le taux de chômage a atteint le niveau record de 14% au dernier trimestre 2011.  Jeudi, la Banque du Portugal a revu en baisse ses prévisions de croissance pour l’économie portugaise et table désormais sur une récession de 3,4% du PIB cette année, suivie d’une stagnation l’an prochain.  Des mesures de rigueur supplémentaires « pourrait être nécessaire » afin de respecter l’objectif de ramener le déficit à 4,5% du PIB, mais le gouvernement a aussitôt écarté cette hypothèse.   »Nous n’avons à ce stade aucune raison d’envisager de nouvelles mesures d’austérité », a affirmé le Premier ministre Pedro Passos Coelho à l’issue d’un conseil des ministres qui a approuvé un budget rectificatif pour 2012.  Ce collectif budgétaire, qui maintient l’objectif d’un déficit à 4,5% du PIB, « ne prévoit aucune mesure d’austérité supplémentaire. Le gouvernement est convaincu qu’il dispose d’une stratégie crédible, capable de respecter nos engagements internationaux », a renchéri son ministre des Finances.  Le gouvernement et ses créanciers internationaux prévoient une contraction économique de 3,3% du PIB cette année, après un recul de 1,6% l’an dernier.

 

Hausse de la consommation aux Etats-Unis

Hausse de la consommation aux Etats-Unis

 

La consommation des ménages américains a progressé de 0,8% en février, sa plus forte hausse en sept mois, en dépit d’une augmentation limitée de leurs revenus, ce qui pourrait remettre en question la prévision d’un ralentissement marqué de la croissance au premier trimestre. Cette accélération des dépenses de consommation résulte sans doute d’une augmentation marquée des achats de voitures, en dépit de l’envolée des prix des carburants à la pompe, montrent les statistiques publiées vendredi par le département du Commerce. La progression de la consommation en janvier a en outre été révisée à la hausse, à 0,4% contre 0,2% initialement annoncé. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,6% de la consommation et de 0,4% des revenus. Ajustée de l’inflation, la consommation affiche une progression de 0,5% en février, la plus forte enregistrée depuis septembre, après +0,2% en janvier. La consommation des ménages représente les deux tiers environ de l’activité économique globale aux Etats-Unis. L’indice des prix à la consommation (PCE) est en hausse de 0,3% en février après +0,2% le mois précédent.

 

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vendredi 30 mars 2012

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Si on oublie la dette, comme la campagne électorale, tout va bien sauf le chômage et quelques autres aspects économiques et sociaux

Si on oublie la dette, comme la campagne électorale, tout va bien sauf le chômage et quelques autres aspects économiques et sociaux

Tout va bien, la crise de la dette est maîtrisée. Le déficit va mieux, on s’interroge déjà pour savoir si on ne peut pas dépenser inutilement davantage. La dette est presque oubliée surtout dans la campagne électorale. Le pays est sur la bonne vois, laquelle celle du chômage et de la récession ?  Question finances publiques, la France s’est montrée meilleure que prévu en 2011. Le gouvernement a réussi à réduire le déficit public, c’est-à-dire la différence entre ses recettes et ses dépenses, à 5,2% du produit intérieur brut (PIB), contre un déficit de 7,1% en 2010. En chiffres bruts, l’État a toutefois dépensé sur l’année 103,1 milliards d’euros de plus que ce qu’il a gagné.  «En 2011, la France s’était engagée à réduire son déficit pour être à 5,7% (du PIB). La France a fait beaucoup mieux grâce aux efforts des Français, puisque nous serons à 5,2», s’est félicité le président Nicolas Sarkozy ce vendredi matin sur Europe 1. «Un demi-point de déficit public en moins, c’est 10milliards de dette publiqueévités!», a insisité la ministre du Budget, Valérie Pécresse, dans une interview au Monde. Elle a annoncé que le gouvernement avait révisé à la baisse l’objectif de déficit pour 2012, de -4,5% à -4,4%, au vu des bons résultats de 2011. «Pour la troisième année consécutive, le déficit s’affiche de façon significative sous l’objectif initial, note Dominique Barbet, économiste marché à BNP Paribas CIB. Cela devrait aider le prochain gouvernement à respecter l’objectif de déficit pour 2012 puis à atteindre celui de 2013 (3%).»  Ce bon résultat s’explique en partie par le dynamisme des recettes (impôts, taxes, etc.). En augmentant de 5,9%, ces dernières sont passées de 49,5% du PIB en 2010 à 50,7% en 2011. En conséquence, «le taux de prélèvements obligatoires augmente de 1,3 point en 2011, à 43,8% du PIB, sous l’effet de la hausse des impôts (+7,8%)», précise l’Insee. Dans le détail, les recettes liées aux impôts sur le revenu et sur le patrimoine ont augmenté de 10%. Les dépenses ont pour leur part baissé relativement à la richesse nationale, représentant 56,6% du PIB en 2010 et 55,9 % en 2011. Dans l’absolu, elles croissent de 2,1%, après 2,3% en 2010. «Les dépenses de fonctionnement ralentissent particulièrement», relève l’Insee. Les rémunérations des fonctionnaires ont augmenté moins rapidement que l’année passée (+1,6% après +2,1%). Les consommations intermédiaires ont même diminué de 1,5% grâce à l’absence de livraisons de matériel militaire.  Les intérêts de la dette ont pour leur part fortement augmenté, de 9,5% sur l’année. En cause, la hausse de la dette, mais aussi celle de l’inflation. Une partie des emprunts étant indexée sur la progression des prix, cela a provoqué une augmentation des intérêts à verser aux créanciers. La dette, qui est alimentée par l’accumulation des déficits années après années, a continué de grimper en 2011, pour atteindre 1717,3 milliards d’euros, soit 85,8% du PIB. Elle est en hausse de 122,1 milliards d’euros par rapport à l’année précédente (en 2010, elle avait gonflé de 101,7 milliards d’euros). Les prêts accordés aux pays en difficulté de la zone euro (Grèce, Portugal, Irlande) ont alimenté la dette à hauteur de 10,4 milliards d’euros

Le Danemark en récession, un de plus !

Le Danemark en récession, un de plus !

Le Produit intérieur brut (PIB) du Danemark a été révisé en nette baisse, avec un recul de 0,1% au quatrième trimestre 2011, signifiant l’entrée du pays en récession, a annoncé vendredi l’Institut national des statistiques.   En février, l’Institut avait annoncé un PIB en hausse de 0,2% au quatrième trimestre de l’an dernier, après un recul de 0,1% au troisième trimestre.  La révision publiée vendredi faisant apparaître un recul du PIB sur deux trimestre consécutifs, le pays est considéré comme entré en récession.

Présidentielle 2012 : Cohn-Bendit : «On s’emmerde dans cette campagne»

Présidentielle 2012 : Cohn-Bendit : «On s’emmerde dans cette campagne»

Il n’a pas l’habitude de mâcher ses mots. Ce vendredi matin encore, Daniel Cohn-Bendit n’y est pas allé par quatre chemins pour dire ce qu’il pense de la campagne électorale.   «Entre nous, on s’emmerde», a lâché l’eurodéputé écolo sur Europe 1. Lancé, il n’hésite pas à railler : «Je fais une proposition révolutionnaire : on vote dimanche prochain et c’est fini.»  De toute façon, déplore Dany, «ils vont encore nous dire trois semaines et demi la même chose». Et de reprocher aux candidats de faire «les mêmes propositions». «Franchement, s’emporte-t-il, vous avez appris quelque chose pendant cette campagne ?» Le député européen relève : «Le fait est qu’on nous dit que l’élection présidentielle, c’est le grand rendez-vous de personnes avec la France, le grand débat. Vous entendez le grand débat aujourd’hui en France ? Vous trouvez qu’on parle de l’avenir ?» s’interroge l’élu écolo qui juge que «les personnalités n’arrivent pas à donner une vision pour l’avenir».  Ce grand amateur de foot n’hésite pas, pour autant, a donner son pronostic : «Hollande va gagner 52-48.» Mais, prévient-il, «en même temps, il va y avoir un choc de réalité pour la gauche». La droite n’est pas épargnée sur cette question puisqu’il juge qu’«il y aura un choc de réalité pour Sarkozy aussi». Interrogé sur la montée en puissance du candidat du Front de gauche, il tacle : «Mélenchon ? Il va rien renverser du tout (…) Mélenchon c’est le candidat de la nostalgie. »  Daniel Cohn-Bendit n’hésite pas, au passage, à reconnaître les difficultés de la candidate de son camp, Eva Joly. «Elle est une femme formidable. (Mais) visiblement la campagne présidentielle, elle arrive pas à rentrer dedans.»

Islamistes radicaux : Guéant dément une «opération de communication» mais ça y ressemble

Islamistes radicaux : Guéant dément une «opération de communication» mais ça y ressemble !

A la question de savoir si le coup de filet de la matinée dans les milieux islamistes radicaux  était une réponse aux critiques qui ont visé la Direction centrale du renseignement intérieur dans l’affaire Merah, le ministre de l’Intérieur répond : «Pour ce qui est de l’opération de communication, je rappellerai que c’est une décision judiciaire.» Claude Guéant insiste : «Les services de renseignement, comme dans toutes les années précédentes, ont joué un rôle tout à fait déterminant dans la lutte contre le terrorisme ou les menaces terroristes. En l’espèce, l’instruction judiciaire s’est fondée sur le travail des services de renseignement de la même facon que la culpabilité de Mohamed Merah à Toulouse a été fondée sur des analyses conjointes de la police judiciaire et du Renseignement intérieur.»   Marine Le Pen demande la dissolution de l’UOIF. La candidate du Front national à la présidentielle réclame la dissolution de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et l’interdiction de son congrès prévu du 6 au 9 avril au Bourget. Dans un communiqué, elle qualifie de «vaine agitation électoraliste» les mesures prises récemment par les autorités à l’encontre de prédicateurs qui étaient attendus au congrès du Bourget. Lundi, Nicolas Sarkozy avait fait savoir que la venue en France des prédicateurs musulmans Youssef Qaradaoui et Mahmoud Al Masri n’était pas souhaitable.

 

Hôpitaux publics : les déviances des mandarins, tarifs et privilèges

Hôpitaux publics : les  déviances des mandarins, tarifs et privilèges

 

 

La  journaliste Odile Plichon dénonce les honoraires excessifs et les privilèges des grands médecins. Le coeur du problème réside dans le fameux secteur libéral, dont bénéficient quelques centaines de grands pontes pour leur clientèle très privée, au sein même de l’hôpital public mais qui prend des proportions démesurées alors qu’il n’est censé représenter que 20% de leur activité. Il y a une semaine, 200 praticiens hospitaliers ont d’ailleurs réclamé, dans un manifeste publié par Libération, la suppression de cet exercice privé à l’hôpital public. Le Dr André Grimaldi, diabétologue à la Pitié-Salpêtrière, est l’un des signataires. Il estime qu’environ 200 médecins « ont des comportements totalement déviants ». « 700 euros la consultation, c’est inadmissible ! C’est pas normal de payer en liquide dans une enveloppe », s’insurge-t-il sur Europe 1. « Tolérerait-on, par exemple, que des enseignants dûment rétribués par l’Education nationale désertent leur collège pendant les heures de cours pour aller dispenser leur savoir devant des écoliers ‘privés’? Accepterait-on que des policiers jouent les vigiles sur leur temps de service? », se demande ainsi Odile Plichon. C’est pourtant la pratique de certains mandarins qui semblent, selon la journaliste, faire passer leur clientèle privée avant leurs obligations de soins pour un service public hospitalier qui les rémunère.  Les plus capés des blouses blanches sont les quelque 6.000 Professeurs Universitaires-Praticiens Hospitaliers (PU-PH), dont le salaire brut annuel moyen oscille entre 72.000 euros en début de carrière et 145.000 en fin de carrière. Mais s’ils ont une certaine notoriété et disposent d’un secteur privé, ils peuvent ajouter, en moyenne, 250.000 euros supplémentaires à leurs revenus annuels. Certaines stars peuvent même gagner au moins deux fois plus. En théorie, les grands professeurs ne doivent pas consacrer plus de deux demie-journées à leur clientèle privée. Mais comme ils n’ont de comptes à rendre à personne, explique l’ouvrage, il leur est facile d’organiser leur emploi du temps comme bon leur semble. En théorie également, il ne peut y avoir plus de deux semaines de différence entre un rendez-vous pris dans le secteur privé du mandarin et pour son activité publique. Mais Odile Plichon a elle même testé les délais en appelant les secrétariats des médecins stars et a constaté qu’ils pouvaient aller au delà de deux mois, démontrant ainsi qu’il y a, de fait, une médecine à deux vitesses à l’hôpital. Mais tous les médecins ne sont pas d’accord avec le manifeste des 200 médecins. « C’est stupide », estime le professeur Bernard Debré. « S’il y a des excès de vitesse sur une autoroute, on ne supprime pas l’autoroute. On met des agents et on verbalise. A partir du moment où on lutte contre les abus, je ne vois pas pourquoi on n’autoriserait pas les médecins à avoir, du fait de leur notoriété, une clientèle un peu différente et qui vient du monde entier », estime l’urologue, qui a opéré « six présidents de Républiques, des premiers ministres, des ministres, des émirs ». « Il serait absolument ridicule de leur prendre 23 euros la consultation. Ils disent qu’ils ne sont pas venus pour voir un médecin qui prend 23 euros… », ajoute le médecin.

 

La France réduit son déficit mais la dette explose

La France réduit son déficit mais la dette explose

Le gouvernement s’était engagé auprès de ses partenaires européens sur un objectif de 5,7%, avant d’affirmer, depuis fin janvier, que le déficit 2011 serait plutôt à 5,4% ou 5,3%.   »La France a fait beaucoup mieux grâce aux efforts des Français », s’est félicité sur Europe 1 le président Nicolas Sarkozy, précisant que la réduction représentait 22 milliards d’euros.  La France s’est engagée à ramener son déficit public à 4,5% cette année puis 3% l’an prochain. Nicolas Sarkozy a en outre promis d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2016 s’il est réélu le 6 mai, alors que son adversaire socialiste François Hollande mise sur 2017 et le candidat du MoDem François Bayrou veut y parvenir dès fin 2015.  En revanche, la dette publique a continué d’exploser, à 85,8% du PIB en 2011, un niveau jamais atteint auparavant, contre 82,3% en 2010, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques. C’est davantage que prévu par le gouvernement, qui tablait sur une dette à 84,9% l’an dernier.  La dette a augmenté de 122,1 milliards d’euros en un an, après avoir déjà crû de 101,7 milliards en 2010. Et le gouvernement ne prévoit pas de reflux avant 2014.  Dans le détail, les prélèvements obligatoires (impôts, taxes, cotisations…) grimpent de 42,5% du PIB en 2010 à 43,8% l’an dernier, soit un peu plus que les 43,7% prévus. Les dépenses publiques baissent de leur côté davantage qu’escompté, de 56,6% du PIB en 2010 à 55,9% en 2011 (au lieu de 56,3% prévus).   »Les dépenses continuent de décélérer: elles ne croissent que de 2,1%, soit un rythme plus faible que l’évolution du PIB en valeur, après +2,3% en 2010″, explique l’Insee, précisant que le ralentissement concerne « particulièrement » les dépenses de fonctionnement.  En revanche, les intérêts versés bondissent de 9,5% « en raison de l’augmentation de la dette et de la hausse de l’inflation », ajoute l’institut. Les prestations sociales sont, elles, « sur la même dynamique qu’en 2010: +3,1% après +3,2% ».   »Enfin, l’investissement public s’inscrit en hausse modérée (+1,6%) après une baisse marquée en 2010 (-8%) », selon l’Insee.  Avec le retour d’un peu de croissance, les recettes continuent de leur côté d’accélérer, augmentant de 5,9% après +3,3% en 2010. Les impôts sur le revenu et le patrimoine montent de 10% grâce à l’impôt sur les sociétés (+8,7 milliards d’euros), la CSG (+5,2 milliards) et l’impôt sur le revenu (+3,6 milliards).  Les impôts sur les produits et la production, comme la TVA, sont en hausse de 5,8%.  Enfin, si on décompose les comptes publics, on constate que le budget de l’Etat était déficitaire de 87,5 milliards d’euros en 2011 contre 121,8 milliards en 2010; les administrations publiques locales ont ramené leur déficit de 1,4 milliard en 2010 à 0,9 milliard en 2011; la Sécurité sociale l’a fait baisser de 23,3 à 12,5 milliards, tandis que les organismes divers d’administration centrale, bénéficiaires de 9,1 milliards en 2010, ont enregistré l’an dernier un déficit de 0,9 milliard.

 

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