Archive mensuelle de mars 2012

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A Besançon, Sarkozy se reconvertit en comique troupier (une reconversion nécessaire pour éviter l’incontournable chômage)

A Besançon, Sarkozy se reconvertit en comique troupier (une reconversion nécessaire pour éviter l’incontournable chômage)

« Lorsque je suis rentré en campagne, on m’a expliqué +mais pourquoi vous allez en campagne ? C’est fini, vous avez perdu+ », a-t-il lancé, « +vous avez vu les observateurs, vous avez vu les sondeurs, vous avez vu les pronostiqueurs, c’est pas la peine d’y aller, M. Sarkozy, c’est pas la peine, c’est fait+ ».   »Le lendemain où on m’a dit ça, j’ai vu un journal, il y avait M. Hollande qui disait: +je suis le prochain président+. Ah! Je me suis dit +il y a quelque chose qui a changé dans la Constitution de la Ve république, c’est plus les Français qui décident ? », a poursuivi le chef de l’Etat.  Je suis rentré en campagne avec la passion dont je suis capable. Et tout d’un coup je vois que les choses commencent à changer. Tout d’un coup je vois que les mines commencent à s’allonger. Et tout d’un coup je m’aperçois que certains qui étaient tout contents de faire campagne quand ils étaient tout seuls, ils trouvent que c’est plus compliqué quand je suis là », s’est amusé Nicolas Sarkozy, « oui, mais je suis là ! »   »Pendant des mois, ils ont fait campagne ensemble. C’est Ségolène qui voulait pas de François qui voulait pas de Martine et qui était pas soutenu par Laurent », a moqué le président en référence à la primaire socialiste. « Ils m’avaient oublié, c’était fini, ils étaient tranquilles, ils avaient fait un petit club, le petit club des socialistes heureux, heureux de se regarder le nombril, heureux de se contenter, heureux de se féliciter », a-t-il ajouté.   »Imaginez la migraine. Tous les matins ils doivent se dire +mon Dieu, il est encore en campagne+ », a encore ironisé M. Sarkozy. Avant de conclure en promettant une belle surprise à ses adversaires.

 

Sécurité : thème porteur pour Sarkozy

Sécurité : thème porteur pour Sarkozy

La tuerie de Toulouse a replacé les questions de sécurité au cœur de la présidentielle. Sarkozy à Rueil-Malmaison, Hollande en Corse, Bayrou au Zénith de Paris : tous les candidats à la présidentielle ont, ce week-end, durci leur discours sur la sécurité. Et pou cause : les tueries de Toulouse et Montauban ont marqué « un tournant dans la campagne », explique le politologue Stéphane Rozès. Le fondateur de l’agence CAP prédit d’ailleurs que « les débats vont désormais se développer sur le terreau des questions identitaires, d’intégration, d’immigration ». « On imagine mal, par exemple, que Nicolas Sarkozy revienne s’aventurer sur le territoire de viande halal et casher. Mais, la sécurité, en revanche, est devenue incontournable, alors qu’elle n’était, jusqu’à présent, classée qu’au neuvième rang des priorités des Français », explique à Europe1.fr Gaël Sliman, directeur du pôle Opinion de l’institut BVA. Et de fait, le thème « sécuritaire » colle à la campagne. Qu’ont annoncé les candidats ? Qu’ont-ils proposé ? Tour d’horizon de leurs discours d’après-Toulouse. Nicolas Sarkozy d’abord – qui s’attend à de mauvais chiffres sur le front du chômage – a cherché tout le week-end à entretenir la dynamique dans laquelle il est depuis une semaine. « Contesté sur le chômage ou le pouvoir d’achat, il est considéré par les Français comme un homme de gestion de crise« , estime Gaël Sliman. Le président candidat a donc tout intérêt à faire durer la séquence sur les causes et les conséquences des tueries de Montebauban et de Toulouse. En meeting, samedi à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, aux côtés de son ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, le candidat UMP a mené une attaque en règle contre son adversaire socialiste, jugeant que François Hollande peut « s’indigner, tergiverser, hésiter, esquiver, finasser, refuser de voter les lois » anti-terroristes, « c’est son droit mais ces lois seront votées si les Français choisissent de me faire confiance ». Le président-candidat a également répété que désormais, « toute personne qui consultera de manière habituelle des sites Internet qui font l’apologie du terrorisme » ou qui se rendra « à l’étranger pour y suivre des stages d’endoctrinement sera punie pénalement ». Ces mesures qui figuraient déjà dans un projet de loi présenté en 2005 après les attentats de Londres, notamment la surveillance des Français qui partent passer plusieurs mois en Afghanistan ou en Syrie, seront de nouveau mises à l’ordre du jour du Conseil des ministres, mercredi ou la semaine prochaine. Enfin, Nicolas Sarkozy a fait savoir, lundi matin, que les prédicateurs musulmans controversés seront interdits de séjour en France.

Louis de Bourbon, Louis XX, , descendant direct de Louis XVI, aux élections législatives Sarko 2 se présente aux présidentielles

Louis de Bourbon, Louis XX, , descendant direct de Louis XVI, aux élections législatives  Sarko 2 se présente aux présidentielles

 

Louis de Bourbon, descendant direct de Louis XVI, a décidé de se présenter aux élections législatives, selon le mensuel gratuit Versailles +. Le jeune homme, né en 1974 et parfois surnommé Louis XX, fait bien les choses, puisqu’il se présente justement à Versailles, lieu du célèbre château, ancienne résidence des rois de France. Un premier pas vers une prise, par les urnes du pouvoir par les monarchistes ? Sans doute puisque Sarko 2 souhaite succéder à Sarko 1. Un président en fait très différent du précédent, le premier était le candidat des riches, le second sera celui du peuple. A la cour de l’Elysée les « CaCiques » (du Cac évidemment) cette conversion fait jaser ; la monarchie est en émoi. On compte désormais sur héritier Sarko 3 prénommé Jean pour rétablir l’ordre moral et financier dans le pays.

Hausse de l’Impôt sur le revenu 2012 : qui est concerné ?

Hausse de l’Impôt sur le revenu 2012 : qui est concerné ?

.Normalement, la grille des impôts est révisée chaque année pour suivre l’évolution des prix et des salaires : les paliers d’imposition augmentent ainsi chaque année au même rythme que l’inflation. Mais le gouvernement a décidé de suspendre cette correction pour les années 2012 et 2013 avec, à la clef, une hausse généralisée des impôts pour tous ceux dont les revenus ont augmenté. Parmi les 100.000 à 200.000 foyers concernés, Europe1.fr vous dresse le portrait-type des premiers concernés. De nombreux foyers sont imposables, et reçoivent donc une feuille d’imposition, mais n’ont aucun paiement à effectuer : leur impôt sur le revenu est inférieur à 61 euros, somme jusqu’à laquelle le contribuable est dispensé par l’Etat. Au-delà de 61 euros d’impôt, il faut en revanche s’en acquitter. Si le revenu de ces foyers a été légèrement revu à la hausse en 2011, ils vont donc dépasser ce seuil et devoir payer. Un célibataire gagnant 1.280 euros. Un actif à temps plein déclarant 15.380 euros net annuel en 2010 (soit 1.281 euros mensuels) devait régler 60 euros d’impôts, donc non réclamés. Mais si cet actif est passé à 15.400 euros annuels en 2011, son impôt sur le revenu va s’élever cet automne à 63 euros et il devra donc les régler. Un retraité recevant 1.280 euros de pension est dans la même situation s’il ne bénéficie pas de déductions. Un couple avec deux enfants gagnant 2.740 euros. Pour un couple avec deux enfants qui travaillent à temps plein et déclare 32.870 euros, l’impôt en 2010 était de 60 euros, donc nul. Si ce couple gagne 10 euros de plus en 2011, il passe à 64 euros d’impôts et devra s’en acquitter. Les bénéficiaires de la Prime pour l’emploi. Ces derniers devraient rester non-imposables, mais le gel des barèmes va priver certains de ce coup de pouce financier. « Celui qui gagne 15.000 euros net annuel (soit 1.250 euros mensuel) reçoit aujourd’hui 86 euros de Prime pour l’emploi. Si son revenu augmente légèrement avec l’inflation, il recevra un avis d’imposition de 34 euros et ne les paiera donc pas. Mais il sera privé de la prime pour l’emploi », détaille Vincent Drozet. Pas de hausse d’impôt donc, mais une perte de 86 euros.

 

Arrestation d’islamistes radicaux : des dizaines d’armes saisies

Arrestation d’islamistes radicaux : des dizaines d’armes saisies

 

Lors du coup de filet qui a conduit à 19 interpellations dans les milieux islamistes, les enquêteurs ont saisi une dizaine d’armes, selon les informations d’Europe 1. Parmi elles, trois kalachnikovs, cinq fusils, des armes de poing et des pistolets d’alarme. Une kalachnikov a notamment été découverte sous le lit du leader de Forsane Alizza, Mohamed Achamlane. Selon l’agence Reuters, les fusils kalachnikovs saisis lors des perquisitions étaient « démilitarisés », c’est à dire hors d’usage, affirme une source judiciaire, confirmée par une autre source proche du dossier. En revanche, les armes de poing, dont certaines de gros calibre, étaient opérationnelles.  Au total, 17 personnes sont toujours en garde à vue. Deux femmes ont été relâchées.

Arrestation d’islamistes radicaux : pourquoi maintenant et pourquoi si tard ?

Arrestation d’islamistes radicaux : pourquoi maintenant et pourquoi si tard ?

Drôle de politique de sécurité qui consiste à attendre un drame pour prendre des mesures radicales. Politique de sécurité ou gesticulation électorale ? D’autant plus que le sénat n’a pas été autorisé par le gouvernement à entendre le chef du renseignement sur sa politique.  Des voisins évoquent Mohammed Achamlane, le leader de Forsane Alizza, arrêté vendredi à Nantes. C’est la figure de proue de Forsane Alizza. Mohamed Achamlane a été arrêté à l’aube dans la banlieue nantaise, ainsi que deux autres islamistes présumés. Les trois hommes sont toujours en garde à vue à l’hôtel de police de Nantes. Ils font partie des 19 personnes interpellées vendredi matin lors d’un coup de filet national dans les milieux de l’islamisme radical. Agé de 33 ans, Mohamed Achamlane est le père de trois enfants. Cet homme, qui porte la barbe, habite dans une petite maison ocre, dans un quartier pavillonnaire de Bouguenais, près de Nantes. Les enquêteurs y ont découvert trois kalachnikovs, un pistolet Glock et une grenade. La découverte d’un tel arsenal ne surprend pas les voisins de Mohamed Achamlane. « C’était un homme imposant. « On a le sentiment qu’avec lui, il faut que ça file droit », témoigne Léonce, une voisine, au micro d »Europe 1. Elément troublant : la maison était complètement fermée « depuis quinze jours ou trois semaines ». « On a l’impression de gens qui sont en fraude », observe cette voisine. A son domicile, Mohamed Achamlane réunissait régulièrement, tard le dimanche soir, ce qui semblait être des « activistes », selon un autre voisin. Surnommé Abou Hamza, Mohamed Achamlane avait lancé début 2012 un appel de recrutement de soldats, faisant planer la menace de la lutte armée. Suite à cette initiative, son organisation avait été dissoute par les pouvoirs publics en janvier dernier.

Sarkozy : « Hollande n’est pas un chef », de bande mafieuse ?

Sarkozy : «  Hollande n’est pas un chef », de bande mafieuse ?

 

« Il n’a pas l’intention d’être chef ». Nicolas Sarkozy a ironisé, vendredi sur Europe 1, sur François Hollande, qui avait assuré, la veille dans le journal Le Monde, ne pas vouloir confondre chef d’Etat, de majorité et de parti.   »Il n’a pas l’intention d’être chef du tout. Je le crois », a lancé Nicolas Sarkozy à propos de son rival socialiste. « Quand on est chef de l’Etat, il faut assumer ses responsabilités, prendre des engagements et être capable de décider. Si François Hollande n’a pas l’intention d’être chef de majorité, chef de parti, chef d’Etat, c’est assez crédible », a ironisé le candidat de l’UMP.

 

France: la hausse de la consommation en février, un phénomène éphémère

France: la hausse de la consommation en février, un phénomène éphémère

La hausse de 3,0% par rapport à celle de janvier aura un effet positif sur la croissance au premier trimestre mais reste éphémère car due essentiellement à la consommation d’énergie pendant la période de froid ;    »Le net rebond est pour les deux tiers imputable à la forte hausse des dépenses en énergie. Les températures très basses de la première quinzaine ont en effet soutenu les dépenses de chauffage (électricité, gaz, fioul) », a toutefois expliqué d’emblée l’Insee.  Les dépenses d’énergie ont bondi de 11,7% par rapport à celles du mois précédent, après avoir progressé de 2,3% en janvier.  Le cuir et le textile ont aussi profité du froid mordant, venu surprendre les Français après un début d’hiver doux. La consommation de ces produits a rebondi, gagnant 5,7%, après deux mois de recul consécutifs (-2,5% en janvier et -1,5% en décembre). « La vague de froid aurait dynamisé les achats de vêtements d’hiver », a expliqué l’Insee.  La consommation en produits alimentaires a, elle, poursuivi sa hausse (+1,3% après +1,6%). En revanche, les dépenses en biens durables ont reculé de 0,7%, après une chute de 4,7% en janvier, en raison notamment d’une nouvelle baisse des achats d’automobiles (-0,8% en février, après -8,3%).  L’Insee avait récemment annoncé une nette embellie du moral des ménages en mars, soutenu par un regain d’optimisme sur leur situation financière future, ainsi qu’une amélioration de celui des industriels. Il avait aussi estimé que la France échapperait à la récession au premier semestre.  L’institut a également publié vendredi les chiffres du déficit public de 2011, moins élevé que prévu à 5,2% du PIB.   »Sur le front de la consommation, il est utile de rappeler que la flambée de février s’explique principalement par la vague de froid », souligne Marc Touati d’Assya Compagnie financière. Pour lui, « le moteur de la consommation tourne toujours au ralenti et devrait subir une nouvelle décélération dès le mois de mars ».   »Il est sûr que la consommation va baisser en mars », renchérit Michel Martinez, économiste en chef pour la France de la Société Générale, mais la hausse de février aura « mécaniquement un effet sur la croissance qui devrait être de 0,2% à 0,3% au premier trimestre » au lieu de la croissance nulle récemment prévue par l’Insee.   »En soi, ce n’est pas satisfaisant et ces taux de croissance sont trop modérés pour que le chômage puisse commencer à baisser », admet-il. Mais « il faut tenir compte du contexte économique de l’ensemble de la zone euro » pour constater que « l’économie française est plutôt résistante ».  De toute façon, « pour de nombreuses années » la consommation, moteur traditionnel de l’expansion économique française, va croître « à un rythme bien moindre que par le passé ». La réduction du déficit public à laquelle la France s’est engagée implique des hausses d’impôts et des baisses de transferts fiscaux et sociaux, ce qui freine la consommation.   »Il va falloir que les Français et les gouvernants français s’habituent à un autre modèle de croissance. Pour élever le potentiel de croissance de la France, il va falloir aller chercher du ressort ailleurs: du côté des exportations, des investissements, bref du côté des entreprises », estime Michel Martinez.

 

Yahoo : des milliers de licenciements

Yahoo : des milliers de licenciements

Selon les sources d’AllThingsD, les licenciements seront importants et toucheront les unités produits, recherche et marketing de Yahoo!  Le but ultime est de supprimer plusieurs milliers d’emplois sur des effectifs de 14.000 personnes, même si le groupe en fait travailler en réalité beaucoup plus par l’intermédiaire de contrats externalisés.  La nouvelle structure devrait comporter une division internationale de médias, une autre regroupant les activités de communication et recherche sur internet, et une autre les ventes internationales et régionales. Il pourrait également y avoir une unité plus petite de quelques 50 personnes travaillant sur l’innovation produits, poursuit AllThingsD.  Yahoo! s’est refusé à tout commentaire sur ces informations.  Pour l’ensemble de 2011, qui a été marqué notamment par le départ de l’ex-directrice générale Carol Bartz, sanctionnée pour n’avoir pas réussi à relancer le chiffre d’affaires, le bénéfice net a baissé de 15% à 1,05 milliard de dollars, et le chiffre d’affaires total de 21% à 4,98 milliards de dollars.

 

Les américaines victimes aussi du prix de l’essence (0.76 centimes le litre à comparer quand même aux 2 euros en France)

Les américaines victimes aussi du prix de l’essence (0.76 centimes le litre à comparer quand même aux 2 euros en France)

0.76 centimes le litre d’essence aux Etats Unis, un prix donne envie de faire son plein là-bas, pour faire jouer la concurrence, comme dirait Sarkozy. Et pourtant, le hausse set importante et affecte le pouvoir d’achat. Selon des chiffres publiés par le gouvernement vendredi, le revenu disponible des ménages a baissé en février (de 0,1%) tout comme en janvier (de 0,2%), en tenant compte de l’inflation.   »Pas une bonne tendance », s’est inquiété Joel Naroff, de Naroff Economic Advisors, d’autant que l’amélioration récente du marché du travail laissait entrevoir aux analystes une meilleure progression des revenus nominaux.  La flambée du prix de l’essence en est responsable. Selon les chiffres du gouvernement, le gallon (3,79 litres) est passé en moyenne nationale de 3,28 dollars en décembre à 3,39 en janvier, puis 3,58 dollars en février. Il a poursuivi son ascension en mars, à 3,83 dollars.  Un tel prix (76 centimes d’euro le litre) ferait rêver l’automobiliste européen, en général lourdement taxé. Mais aux Etats-Unis, où on roule beaucoup et où les voitures consomment plus, il fait du mal à la cote de popularité du président Barack Obama.  Selon un sondage de l’institut ORC publié jeudi, 71% des Américains estiment que la hausse de l’essence a causé « du tort » à leurs finances, dont 23% jugeant que ce tort a été « grave ».  Une immense majorité reproche la hausse du prix de l’essence aux compagnies pétrolières (90% des sondés) et aux pays producteurs de pétrole (83%). Mais près des deux tiers des Américains attribuent aussi une responsabilité au gouvernement de M. Obama (64%), qui briguera un nouveau mandat en novembre.  Pour autant, le moral des ménages américains n’a pas été entamé. Les économistes relevaient que les Américains avaient consommé avec entrain en ce début d’année, ce qui devrait favoriser la croissance du trimestre qui s’achève.   »Les dépenses ont été robustes, de plus en plus d’Américains se sentant légèrement plus optimistes quant à l’économie. Et le temps plus chaud pour la saison de cette année a donné   »Les bonnes nouvelles pour la consommation font plus que compenser les mauvaises nouvelles pour les revenus, de notre point de vue », confirmait Peter Newland, de la banque Barclays.  Pour faire face, les ménages ont délaissé l’épargne. Ils ont mis de côté seulement 3,7% de leurs revenus du mois, la part la plus faible depuis août 2009.  L’amélioration du marché du travail, qui a permis une chute du chômage à 8,3% en février contre 9,1% en août, explique en partie cette propension à dépenser plus. Tant qu’elle se poursuivra, le cercle devrait rester vertueux.  D’après l’indice de confiance des consommateurs de l’université de Michigan publié vendredi, mars a été le septième mois consécutif d’amélioration du moral des ménages.  S’il n’y avait pas l’inflation, le tableau serait excellent. « Le nombre de ménages faisant état d’une amélioration de leur situation financière a été le plus élevé depuis notre sondage de mars 2008″, ont indiqué dans un communiqué les auteurs de cette enquête mensuelle.  En dehors de l’arène politique, le prix de l’essence devrait aussi peser sur les débats au sein de la banque centrale (Fed), qui réfléchit à accroître son soutien à l’économie. Celle-ci est souvent accusée d’avoir alimenté la spéculation sur le pétrole en injectant des centaines de milliards de dollars dans le système financier.

 

Laurent Mauduit Médiapart : Les économistes, des imposteurs sous influence financière

Laurent Mauduit Médiapart : Les économistes, des imposteurs sous influence  financière

Laurent Mauduit dénonce la connivence des économistes connus avec le monde la finance. Il dénonce aussi leur incompétence. En fait rien de très original ; L’économie, science sociale,  n’est pas une discipline exacte, l’économiste se prolétarise et pour survivre se vende quitte à dire un jour le contraire de ce qu’il a affirmé la veille. Science approximative mais qu’il faut défendre car elle est nécessaire à la compréhension de notre société. Quand il se penche sur le petit monde des économistes, y compris ses figures les plus éminentes, Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart, n’y va pas de main morte. C’est même une grande claque qu’il leur inflige. Le titre de son ouvrage annonce la couleur : Les Imposteurs de l’économie. Comment ils s’enrichissent et nous trompent !.   En France, jusqu’à présent, certaines prophéties malheureuses – on se souvient, en avril 2008, du fameux « La crise est finie » de Patrick Artus (Natixis) à la Une du magazine Challenges – ont bien valu à leurs auteurs quelques railleries du microcosme. Mais point de réelle remise en question comme aux Etats-Unis. Là-bas, « des économistes parmi les plus connus ont été mis en cause pour leur connivence avec le monde de la finance, qui a entraîné la planète tout entière dans la tourmente. Des économistes ont été pointés du doigt pour avoir rédigé des rapports faisandés en faveur de la dérégulation et avoir ramassé en retour des tas d’or. Des économistes ont été dénoncés pour avoir, sous le couvert d’un discours académique, disculpé les banquiers et assureurs américains de toute responsabilité… » Mauduit s’interroge : les experts français auraient-ils été plus vertueux ?   Bonne question. Certains lecteurs seront irrités par le style: le confrère ne peut s’empêcher de jouer l’indigné de service et de régler quelques comptes. Beaucoup n’adhéreront pas à sa conclusion, un tantinet militante : non, les « économistes atterrés » (mouvement contre la pensée unique libérale) ne sont pas la seule alternative. Ces réserves faites, il faut lire Mauduit tant son enquête est instructive. A la lumière de la crise, elle met au jour non seulement une situation malsaine, mais aussi les travers d’une profession et ses dérives.    Le journaliste d’investigation appuie là où ça fait mal. Au fil des pages, il épingle ces économistes cumulards occupés à courir micros et plateaux de télévision. A se demander quand ceux-là prennent le temps de se poser pour réfléchir et se documenter. Il interpelle surtout la communauté, dans toutes ses composantes, sur son indépendance. A commencer par les économistes de banque – les « banksters ». Nul ne peut, bien sûr, leur faire grief d’être loyaux à l’égard de leurs employeurs. « Ils ne peuvent naturellement pas mordre la main qui les nourrit, convient l’auteur. Encore faut-il qu’ils parlent sous leur vraie casquette et n’utilisent pas un cache-sexe qui puisse duper leur auditoire. »    Mauduit déplore aussi l’OPA lancée par la finance sur le monde de l’université – celui-là même, pourtant, qui ne devrait donner lieu à aucune suspicion. Mais, ici encore, les frontières deviennent floues et poreuses. Un seul exemple : les chaires d’enseignement sponsorisées par le secteur privé. A Dauphine, celles liées à l’assurance sont parrainées par Axa, Allianz, la Scor et Groupama. Pour quelle contrepartie ? Comme déjà nombre d’économistes qui s’y déclarent favorables, Mauduit pense que la profession devrait se doter d’un code d’éthique. Ce serait un sursaut salutaire « pour que le mélange des genres cesse de prospérer [et que] les conflits d’intérêts soient prohibés

 

Sarkozy fait le syndicaliste : il veut indexer les salaires de Mayotte sur ceux de la métropole

Sarkozy fait le syndicaliste : il veut indexer les salaires de Mayotte sur ceux de la métropole

 

Sarkozy fait le syndicaliste, il veut indexer les salaires des fonctionnaires de Mayotte sur ceux de la métropole. Il faut s’attendre au cours des derniers quinze jours de campagne à des annonces du même type ; gauchiser le discours sur le plan social, le droitiser sur les valeurs, un mélange de Lepen- Mélenchon. Nicolas Sarkozy s’est dit vendredi favorable à l’indexation des salaires des fonctionnaires de Mayotte sur ceux des autres départements français s’il est réélu, alors que divers agents de l’île ont récemment déclenché grèves et manifestations sur ce sujet. Dans un entretien à Mayotte Hebdo publié à la veille d’une visite sur l’île de son rival du parti socialiste François Hollande, le président-candidat de l’UMP prend cet engagement: « Je suis d’accord pour que les fonctionnaires de Mayotte puissent bénéficier de l’indexation. Je m’y engage si je suis réélu, et les Mahorais savent bien que je tiens mes promesses », assure-t-il. Mais ajoute Nicolas Sarkozy, « l’indexation pour les fonctionnaires de la fonction publique territoriale sera très compliquée pour les collectivités locales de Mayotte » en raison de la « situation budgétaire du conseil général ». Dès lors, la discussion sur ce sujet se fera sur un « principe clair: l’Etat ne pourra pas payer les sur-rémunérations des agents des collectivités locales et notamment du conseil général ». Depuis le 31 mars 2011, Mayotte est le 101ème département français. Son conseil général accuse un déficit de 65 millions d’euros. Une manifestation est prévue samedi Les fonctionnaires de cette île française de l’Océan indien revendiquent une égalité de salaire au moins avec les autres départements d’outre-mer, si ce n’est avec la métropole, et sont en grève ou en mobilisation pour voir cette revendication satisfaite. Un syndicat d’enseignants du primaire de Mayotte a appelé les autres syndicats de fonctionnaires à se joindre à eux dans une manifestation samedi pour interpeller le candidat socialiste sur leurs revendications. Dans une référence à peine voilée à son rival socialiste, Nicolas Sarkozy affirme que « certains candidats » qui « proposent d’accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales » « n’ont pas dû s’intéresser très longtemps à la situation ici, à Mayotte ». L’île est le département français qui accueillent le plus de migrants étrangers. Le candidat UMP se dit favorable à « des mesures plus résolues » en matière d’immigration clandestine

 

Taxe sur les transactions financières: l’Allemagne propose une toute petite taxe et plus tard une plus grosse

Taxe sur les transactions financières: l’Allemagne propose une toute petite taxe et « plus tard »  une plus grosse

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble fait le constat que certains pays européens « ne sont toujours pas convaincus que l’introduction d’une taxe globale sur les transactions financières au niveau européen soit souhaitable ».  L’exécutif européen avait présenté en septembre 2011 un projet de taxe sur les transactions financières pour toute l’Union européenne, destiné à alimenter partiellement le budget de l’UE.  Neuf pays, dont l’Allemagne et la France, défendent son instauration. Mais d’autres comme la Grande-Bretagne y sont défavorables car ils craignent qu’elle ne favorise la délocalisation d’activités financières.  Le document allemand reconnaît qu’il faudra « accomplir un travail technique supplémentaire sur la méthode permettant de taxer les produits dérivés de manière à éviter l’évasion fiscale et à traiter équitablement tous les types de produits financiers ».  En attendant, l’Allemagne « propose une étape intermédiaire », afin de pouvoir « rapidement imposer une forme de taxe sur les transactions financières dans l’UE ».  Cette première étape devrait « s’inspirer du droit de timbre britannique », une taxe prélevée sur les transferts de certaines actions, ainsi que « de la taxe française sur les transactions financières ».  Cela « entraînerait une taxe sur toutes les transactions impliquant des actions de sociétés cotées en Bourse », mais « ne marquerait pas la fin des négociations en vue d’une taxe sur les transactions financières plus large et plus ambitieuse », qui s’appliquerait aux obligations et aux produits dérivés, poursuit le document. En tout état de cause, « les négociations sur la proposition de la Commission en vue d’un système commun ne devrait pas être abandonnés ou repoussées », insiste le texte.

 

La guerre des subventions Airbus-Boeing continue, quand le capitalisme ne peut fonctionner qu’avec l’agent de l’Etat

La guerre des subventions Airbus-Boeing continue, quand le capitalisme ne peut fonctionner qu’avec l’agent de l’Etat

Curieuse cette guerre entre deux Etas libéraux et deux entreprise capitalistes ; En réalité, l’industrie de construction aérienne ne peut fonctionner sans aide de l’Etat. Les concepts économiques sont remis en cause ! Les Etats-Unis estiment que les Etats européens n’ont pas mis fin aux subventions illégales à Airbus et vont mettre en œuvre la première étape d’une procédure de sanctions devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a annoncé vendredi le représentant américain au Commerce, Ron Kirk. Cette initiative peut en théorie aboutir à des sanctions importantes frappant les produits européens. « Nous refusons de rester sans réaction pendant que les entreprises et les salariés américains sont désavantagés », a déclaré Ron Kirk dans un communiqué. Les Etats-Unis, précise le texte, vont demander à l’OMC de dire si l’Union européenne s’est bien conformée à une décision précédente de l’organisation défavorable aux aides publiques à Airbus. « Les subventions aéronautiques de l’Union européenne ont coûté aux sociétés américaines du secteur aérien des dizaines de milliards de dollars en termes de chiffre d’affaires perdu, ce qui a coûté leur emploi aux salariés américains et affecté leurs familles et leur entourage », affirme Ron Kirk. Les Etats-Unis présenteront officiellement leur demande lors d’une réunion de l’organisme de l’OMC chargé de régler les différends, prévue le 13 avril. Selon les Etats-Unis, les précédentes décisions de l’OMC montrent que les gouvernements européens ont octroyé à Airbus plus de 18 milliards de dollars (13,5 milliards d’euros) d’aides au financement, un chiffre contesté côté européen. Si l’OMC juge que l’Union européenne n’a pas supprimé le programme d’aides contesté, l’Europe pourrait s’exposer à des sanctions commerciales susceptibles d’affecter ses exportations vers les Etats-Unis.

 

Accord pour que British Airways achète la filiale britannique de Lufthansa

Accord pour que British Airways  achète la filiale britannique de Lufthansa

 

IAG, propriétaire de British Airways, a obtenu vendredi le feu vert des autorités européennes pour racheter à Lufthansa sa filiale britannique BMI. Pour faciliter ce rachat, IAG avait fait savoir aux autorités européennes de la concurrence qu’il était prêt à renoncer à 14 créneaux quotidiens de décollage et d’atterrissage à l’aéroport londonien d’Heathrow, le plus chargé d’Europe. IAG avait annoncé fin décembre le rachat de la compagnie aérienne déficitaire BMI pour 172,5 millions de livres (207 millions d’euros), doublant Virgin Atlantic Airways dans la course. Bmi est avant tout convoité pour ses créneaux à Heathrow, où il est le deuxième opérateur derrière British Airways. La Commission européenne a jugé satisfaisantes les concessions d’IAG en matière de respect de la concurrence. « Les engagements incluent un nombre approprié de créneaux horaires très recherchés à Londres Heathrow, ainsi que des accords de portée étendue concernant le transport de passagers en transit », souligne Joaquin Almunia, le commissaire européen chargé de la concurrence, dans un communiqué. « Par conséquent, nous sommes convaincus que la dynamique concurrentielle sera maintenue de manière à garantir le choix et la qualité des services de transport aérien offerts aux passagers. »

 

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