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PPDA, qui est à la littérature ce que MacDo est à la gastronomie, en croisade contre le net

PPDA, qui est à la littérature ce que MacDo est à la gastronomie, en croisade contre le net

C’est un très long billet qu’a posté Patrick Poivre d’Arvor sur son blog. Le journaliste et écrivain y décrit son écœurement pour Internet, ses rumeurs et ses attaques d’autant plus virulentes que le web confère l’anonymat à leurs auteurs. Dans un post intitulé « La Toile et le venin », PPDA s’insurge contre ce qu’il considère comme l’espace « des rumeurs les plus assassines » et une « friche de superficialité ». Il passe en revue les « sottises » et les « calomnies » qu’il estime publiées sur son compte. Elles sont nombreuses, selon l’ancien présentateur de JT, et remontent à des temps plutôt lointains.  Ainsi, l’écrivain revient longuement sur les accusations de plagiat dont il a fait l’objet pour son ouvrage sur Ernest Hemingway. « Le relais d’Internet fut tel que l’on n’entendit plus ensuite que ses calomnies », s’émeut PPDA, qui s’était justifié à l’époque qu’une mauvaise version de son livre avait été envoyée aux journalistes. Explication qui avait déclenché des railleries sur la toile, « caquetées à l’infini par des poules sans tête », s’emporte-t-il. Voilà pour la polémique Hemingway. PPDA revient aussi sur l’affaire de la fausse interview exclusive de Fidel Castro (« Pure calomnie bien sûr mais aucun démenti n’a jamais réussi à la dissoudre »), le bébé ramené d’Irak (« Heureusement [...] des téléspectateurs [...] m’adressèrent des milliers de lettres de soutien ») et le procès intenté pour un autre plagiat par l’une de ses ex-compagnes (« une vengeance de femme quittée »).  Mais surtout, PPDA prend à partie les internautes eux-mêmes, qui ont repris les informations développées dans les médias. Il dit avoir rencontré sur le net « beaucoup de suivisme moutonnier, une étonnante impunité conférée par l’anonymat [...] et surtout une bonne dose de mauvaise foi ou de goût de nuire, inversement proportionnelle à celle que l’on peut rencontrer chez les êtres humains dans la vie de tous les jours ». Il dénonce les « trolls » tapis derrière leur ordinateur. Et s’émeut des conséquences que peuvent avoir les « rumeurs » sur la vie privée, revenant sur le suicide de sa fille dans les années 90. Quant aux attaques qu’il subit, PPDA confesse qu’elles le rendent « malade, au propre comme au figuré ».  Alerte sur Facebook. Le mois de juin approche et, selon une étude réalisée par le réseau social, c’est à ce moment de l’année que les utilisateurs rompent le plus. Talonné par les mois de mai, juillet et août, qui sont eux aussi ceux de tous les dangers. Les relations s’achèvent de préférence les vendredis et les samedis. Explication des experts de Facebook ? « Rompre est difficile, et avoir une longue conversation doit attendre la fin de la semaine de travail ». A l’inverse, les lundis sont fastes. Le premier jour de la semaine, il y a entre 5 et 18% plus d’annonces de nouvelles relations que de ruptures. Loin derrière le 14 février, où il y a 49% de plus de couples qui naissent plutôt que se défont.  Son interprétation de « Bohemian Rhapsody » de Queen a créé un véritable engouement sur la toile. En quelques jours, la vidéo comptabilise plus d’1,2 million de vues sur YouTube. Sauf que Robert Wilkinson n’a pas réalisé un tour de chant disons, conventionnel. Ce Canadien a été arrêté le 27 novembre dernier, en état d’ébriété selon la police. En mars, il récupère la vidéo enregistrée à l’arrière du véhicule des forces de l’ordre, dans le cadre de son procès. Et la poste sur le net pour faire rire ses amis. On y voit le jeune homme se lancer dans une diatribe sur la fraternité sur terre, assurer qu’il n’est pas saoul, avant d’entamer une version très critiquable de Bohemian Rhapsody sur la forme, mais parfaite sur le fond. L’interpellé respecte au mot près les paroles de la chanson, particulièrement longue puisqu’elle dure 6 minutes. Une performance, alors peut-être était-il sobre comme il le clamait ? (Cécile Mortreuil/DioraNews)

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