La torchère sur la plateforme évacuée en mer du Nord est éteinte mais la fuite pourrait durer 6 mois !
»La torchère s’est éteinte d’elle-même, ce à quoi nous nous attendions », a déclaré à l’AFP un porte-parole de Total, Brian O’Neill, depuis Aberdeen, ville écossaise située à 240 km de la »Nous avons reçu à 12H07 (11H07 GMT) hier (vendredi), à la suite de notre premier vol de surveillance de la journée, une première information indiquant que la torchère pourrait être éteinte », a détaillé Total dans un communiqué. »La nouvelle a été confirmée à 16H36 lors d’un second vol. Nous avons reçu une confirmation finale à 08H20 ce matin (samedi), quand nos bateaux sur zone ont fait état du fait que torchère n’avait pas été en activité pendant la nuit », selon la même source. Des experts craignaient que le gaz, qui se répand sous forme de condensat et de nuage volatile, n’entre au contact avec la torchère brûlant le gaz résiduel resté au niveau de la plateforme après son arrêt, et ne provoque une explosion. Le patron de Total, Christophe de Margerie, a précisé samedi que la fuite provenait « d’une couche naturelle, pas d’un réservoir exploité », selon des déclarations publiées par Total sur son compte Twitter et citant des propos de son PDG tenus à Rennes (ouest de la France). »Nous lançons le forage de puits de dérivation » pour tenter de colmater la fuite, a ajouté Christophe de Margerie. De son côté, Brian O’Neill a précisé à l’AFP samedi qu’il fallait compter « sept à dix jours avant d’être en position pour commencer le forage ». Cette opération, qui pourrait prendre jusqu’à six mois selon Total, vise à soulager la pression du gaz et permettre l’injection de boues pour sceller la fuite. Le patron de Total a par ailleurs insisté sur la nécessité de « faire venir des pompiers spécialisés », ajoutant attendre des « autorisations » dans ce sens. La plateforme du champ d’Elgin, où travaillaient plus de 200 personnes, est totalement évacuée depuis lundi, et une zone d’exclusion est en place à proximité, en raison du danger représenté par cette fuite qui constitue, selon Total, son « plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans ».
»La torchère s’est éteinte d’elle-même, ce à quoi nous nous attendions », a déclaré à l’AFP un porte-parole de Total, Brian O’Neill, depuis Aberdeen, ville écossaise située à 240 km de la »Nous avons reçu à 12H07 (11H07 GMT) hier (vendredi), à la suite de notre premier vol de surveillance de la journée, une première information indiquant que la torchère pourrait être éteinte », a détaillé Total dans un communiqué. »La nouvelle a été confirmée à 16H36 lors d’un second vol. Nous avons reçu une confirmation finale à 08H20 ce matin (samedi), quand nos bateaux sur zone ont fait état du fait que torchère n’avait pas été en activité pendant la nuit », selon la même source. Des experts craignaient que le gaz, qui se répand sous forme de condensat et de nuage volatile, n’entre au contact avec la torchère brûlant le gaz résiduel resté au niveau de la plateforme après son arrêt, et ne provoque une explosion. Le patron de Total, Christophe de Margerie, a précisé samedi que la fuite provenait « d’une couche naturelle, pas d’un réservoir exploité », selon des déclarations publiées par Total sur son compte Twitter et citant des propos de son PDG tenus à Rennes (ouest de la France). »Nous lançons le forage de puits de dérivation » pour tenter de colmater la fuite, a ajouté Christophe de Margerie. De son côté, Brian O’Neill a précisé à l’AFP samedi qu’il fallait compter « sept à dix jours avant d’être en position pour commencer le forage ». Cette opération, qui pourrait prendre jusqu’à six mois selon Total, vise à soulager la pression du gaz et permettre l’injection de boues pour sceller la fuite. Le patron de Total a par ailleurs insisté sur la nécessité de « faire venir des pompiers spécialisés », ajoutant attendre des « autorisations » dans ce sens. La plateforme du champ d’Elgin, où travaillaient plus de 200 personnes, est totalement évacuée depuis lundi, et une zone d’exclusion est en place à proximité, en raison du danger représenté par cette fuite qui constitue, selon Total, son « plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans ».
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