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Dette publique des Etats-Unis : la Chine retire ses billes

Dette publique des Etats-Unis : la Chine retire ses billes

 

Au 31 décembre, les investisseurs chinois (Hong Kong compris), premiers détenteurs étrangers de la dette publique américaine, possédaient des obligations d’Etat américaines pour une valeur de 1.273,6 milliards de dollars soit 7,8% de moins qu’à la fin du mois de septembre, indiquent ces chiffres.  Le Trésor ne donne aucune explication sur cette baisse.  Celle-ci pourrait traduire aussi bien un désengagement net des Chinois vis-à-vis des titres du Trésor américain, qu’une moindre intervention des autorités de Pékin sur le marché des changes dans la mesure où, lorsqu’elle agit pour contrer la hausse de sa monnaie face au dollar, la banque centrale de Chine achète des titres américains (ce qui revient à vendre des yuans).  Les chiffres du Trésor sont le résultat préliminaire d’une enquête annuelle réalisée par le ministère pour identifier les principaux détenteurs étrangers de la dette publique américaine.  Par rapport aux derniers chiffres mensuels que le Trésor avait publiés le 15 février, ils montrent que le portefeuille d’obligations d’Etat américaines détenues par les Chinois a été révisé à la date de fin décembre en hausse de 5%, mais que sa baisse (en pourcentage) par rapport à fin septembre a été plus marquée que ce qui apparaissait jusque-là.  Les nouvelles données du gouvernement américain témoignent également d’un bouleversement du classement des plus grands détenteurs d’obligations du Trésor des Etats-Unis derrière la Chine.  Si les Japonais restent en deuxième position, avec un portefeuille de 1.058,2 milliards de dollars, la Grande-Bretagne, qui était troisième, sombre à la onzième place, avec un portefeuille évalué à 112,4 milliards de dollars, sachant que la troisième et la quatrième sont occupés par deux groupes de pays, les « exportateurs de « exportateurs « , et les « centres bancaires des Antilles ». «  Centre bancaires des Antilles » jolie formule employée par l’AFP pour éviter de parler des paradis fiscaux. Il faut protéger ses clients, pas vrai l’AFP ? Mais avec des informations aussi insipides les agences AFP ou pire Reuters connaîtront un jour le sort de la presse écrite, appelée à disparaître pour incompétence et servilité.

 

 

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