• Accueil
  • > Archives pour janvier 2012

Archive mensuelle de janvier 2012

Page 6 sur 17

Hollande : il faut bloquer le prix de l’essence

Hollande : il faut bloquer le  prix de l’essence

Bloquer le prix de l’essence, c’est la proposition de Hollande. On voit mal comment le faire en réalité mais c’est un bon slogan de campagne. Plus réaliste est le rétablissement de la TIPP qui permet de lisser les fluctuations des prix sans pour autant faire diminuer les recettes de l’Etat. En effet aujourd’hui l’Etat contribue à la hausse du carburant puisqu’il encaisse davantage de TVA quand les prix de vente sont hauts. Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, en faveur d’un « blocage temporaire du prix de l’essence » s’il était élu, est aussi pour   »un rétablissement de la TIPP flottante. « Si nous sommes en capacité d’agir dès le mois de mai nous aurons un blocage temporaire du prix de l’essence, une réflexion avec les distributeurs et aussi la mise en place de cette TIPP flottante », a déclaré M. Hollande.   »Il faut avoir une discussion avec les distributeurs d’essence, il n’est pas possible d’avoir une montée du prix telle qu’elle est aujourd’hui ». Il faut « un blocage temporaire du prix de l’essence lorsqu’il y a une répercussion très rapide de la hausse et une absence de répercussion de la baisse », a-t-il souligné. « Aujourd’hui, à travers la hausse du prix de l’essence, l’Etat a des recettes qui augmentent: est ce qu’il est acceptable (…) qu’au travers de la TVA l’Etat gagne des recettes sur les consommateurs qui n’ont pas d’autres moyens que d’utiliser leur voiture pour aller au travail », a-t-il demandé. « Nous avions inventé la TIPP flottante, et bien cette idée devra être reprise », a déclaré M. Hollande.  Les prix de l’essence ont atteint un nouveau sommet en France, subissant le double contrecoup de l’accès de faiblesse de l’euro par rapport au dollar et des craintes concernant la production d’or noir en Iran et au Nigeria. La taxe intérieure de consommation pour les produits pétroliers (TIPP) flottante avait été mise en place par le gouvernement Jospin au début des années 2000.

 

France: hausse de l’inflation en 2011

France: hausse de l’inflation en 2011

Impôts, énergie et alimentation ont dopé l’inflation en France en 2011. Pour 2012, en dépit de la récession la hausse devrait être assez nettement supérieure surtout si l’euro continue de baisser. L’inflation s’est accélérée en 2011, atteignant 2,1%, dopée par les prix de l’énergie et de l’alimentation et son ralentissement attendu devrait tarder, en raison des hausses d’impôts et du prix du gaz. Les  prix en France ont augmenté de 2,1% entre 2010 et 2011, a indiqué jeudi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Ils étaient en hausse de 1,5 % entre 2009 et 2010.  L’évolution d’une année sur l’autre se caractérise à nouveau par une forte hausse des prix de l’énergie. Ceux-ci ont, entre 2010 et 2011, augmenté de 12,3% après avoir progressé de 10,0% entre 2009 et 2010.  L’année 2011 a été aussi marquée par un renchérissement des produits alimentaires hors produits frais (+2,4%), indique l’Insee. Ces deux catégories de prix déforment la tendance. L’inflation sous-jacente, c’est-à-dire hors prix volatils (produits pétroliers, produits frais…) et prix administrés (électricité, gaz, tabac…), est de seulement 1,1%, relève Hélène Baudchon, économiste France de BNP Paribas. « Il n’y a donc pas de pressions inflationnistes qui soient de nature à nous inquiéter », a-t-elle tempéré. Selon elle, le ralentissement attendu de l’inflation sous l’effet d’une croissance en berne (qu’elle prévoit à 0,3% seulement en 2012) pourrait cependant tarder et ne pas être très marqué. « Il ne faut pas s’attendre à un ralentissement franc de l’inflation dans la mesure où +l’effet croissance+ sera compensé par celui des hausses de prix du gaz, des taxes sur les alcools forts et les boissons sucrées et de l’introduction d’un nouveau taux réduit de TVA à 7% » au lieu de 5,5%, a-t-elle analysé, interrogée par l’AFP. Même limitée et ne portant que sur des produits et services spécifiques, cette hausse de la TVA devrait se traduire selon elle par une hausse 0,2 point du taux d’inflation et devrait se manifester dès le début de l’année. Le prix du gaz a lui augmenté de 4,4% au 1er janvier.  BNP Paribas prévoit une inflation moyenne de 2,1% en 2012 comme en 2011, « qui masque une décélération au fil de l’année de l’inflation en glissement annuel », précise son économiste chargée de la France. En 2013, l’inflation moyenne devrait avoir décéléré à 1,8%, estime Mme Baudchon.  Michel Martinez, économiste en chef France de Société générale prévoit une inflation plus forte en 2012 (2,4%).  Les deux économistes soulignent que la TVA sociale, si elle est introduite, renforcera la hausse des prix et que le niveau d’inflation dépendra également de l’évolution de l’euro par rapport au dollar. Si la monnaie européenne continue de baisser, le renchérissement des produits énergétiques importés pèsera également sur l’inflation. On oublie juste un élément important, la hausse inévitable des taux d’intérêt qui va peser sur les coûts. Comme toujours les analystes essayent d’être rassurants aussi bien sur la croissance que sur l’inflation. Malheureusement, ce n’est pas cet optimisme de façade qui peut changer les fondamentaux structurels du pays.

 

Etats-Unis : croissance revue à la baisse

Etats Unis : croissance revue à la baisse

Chaque mois ou presque on revit à la baisse la croissance américaine. La croissance de l’économie américaine devrait ralentir au cours des premiers mois de 2012, malgré une récente série de bons indicateurs économiques, selon une enquête Reuters publiée jeudi. Dans ce contexte, les quelque 70 économistes interrogés par Reuters dans la semaine qui vient de s’écouler, sont partagés sur la question de savoir si la banque centrale américaine prendra ou non de nouvelles mesures pour relancer la croissance. Tout en relevant leurs estimations de croissance pour le premier trimestre, ils ne s’attendent pas à ce qu’elle atteigne le rythme de 3% attendu pour le quatrième trimestre 2011. Les consommateurs devraient adopter un comportement plus frugal en ce début d’année, après avoir récemment pioché dans leur épargne pour faire des achats, alors que la crise de la dette en zone euro continue à faire peser un risque élevé pour l’économie américaine et celle du monde dans son ensemble. « Pour les consommateurs, l’avenir est encore chargé de risques et de défis. Le chômage reste très élevé, le revenu net stagne clairement, ce qui fait qu’ils ne voient pas leur pouvoir d’achat augmenter beaucoup », note Sam Bullard, économistes chez Wells Fargo. On ne prévoit plus que 2% au lieu de 3 ou 4 pour le premier trimestre 2012. En réalité, il faudra encore revoir à la baisse des prévisions optimistes car les Etats-Unis comme le reste du monde ne sauraient échapper à la contagion de la crise mondiale.

Banques européennes : solde des actifs aux banques américaines et fuite des capitaux

Banques européennes : solde des actifs aux banques américaines et fuite des capitaux

Bonne affaire pour les banques américaines qui rachètent à bon compte des actifs soldés par les banques européennes notamment françaises. En outre, du fait du climat de méfiance les capitaux fuient aux Etas Unis. Les malheurs des banques européennes, fragilisées par la crise de la dette et obligées de céder des actifs, font le bonheur de leurs rivales américaines, qui y gagnent des parts de marché.  JPMorgan Chase, Citigroup et Goldman Sachs ont toutes annoncé des résultats soit en demi-teinte soit franchement décevants pour le dernier trimestre et l’année 2011. Mais à quelque chose malheur est bon. Les banques européennes, sous pression des marchés et des régulateurs, sont contraintes de céder des actifs pour renforcer leurs capitaux propres, à l’instar des Françaises Crédit Agricole, Société Générale et BNP Paribas, ou de l’Espagnole Santander. C’est l’occasion pour leurs concurrentes d’outre-Atlantique d’acquérir des actifs à bon prix.  Dans un rapport publié le mois dernier, le cabinet Deloitte notait que ces « opérations de fusions et acquisitions par les banques américaines pourraient accélérer un peu dans le cadre de la crise de la zone euro ».   »Les banques européennes vendent des positions et n’ont pas le luxe d’attendre un bon prix », remarque Jim Sinegal, analyste de la maison de recherche Morningstar, interrogé par l’AFP.  Alors que les banques européennes réduisent leur activité dans de nombreux domaines et que leur image pâtit des turbulences de la zone euro, leurs rivales de Wall Street peuvent espérer gagner facilement des parts de marché.   »Les banques européennes comptent 40.000 milliards de dollars d’actifs et sont en train de réduire leur périmètre » et les autres banques mondiales « vont devoir se substituer à elles », remarque le directeur général de Citigroup, Vikram Pandit. Alors que les banques européennes ont de plus en plus de mal à se procurer des liquidités, leurs homologues américaines bénéficient de rapatriements de fonds vers les Etats-Unis de la part d’investisseurs qui liquident leurs actifs en euros, échaudés par les incertitudes et les risques qui pèsent sur l’économie européenne.  D’après Jim Sinegal, les banques américaines croulent même sous des montagnes d’argent en provenance d’Europe, au point que « la question, c’est de savoir qu’en faire, alors que la demande de prêts est insuffisante » aux Etats-Unis.  Les problèmes des banques européennes « sont une bonne chose en termes de croissance des dépôts pour les américaines, qui peuvent jouer le rôle de refuge » pour les investisseurs ou les particuliers, remarque Erik Oja, analyste de l’agence de notation Standard and Poor’s. voilà de quoi faire méditer nos responsables européens et français qui n’avaient sans doute prévu de telles conséquences ; Encore un sujet non abordé au sommet de crise de Sarkozy. On ne peut pas penser à tout, c’est-à-dire aux élections et à l’économie.

Un sommet de crise bâclé et inefficace, explications

Un sommet de crise bâclé et inefficace, explications

 

Rarement on aura vu un sommet aussi bâclé et aussi inefficace. 3 heures pour résoudre la crise, enfin faire semblant ; une parodie de concertation où les sujets qui fâchent et pourtant essentiels ont été évités (temps de travail TVA sociale). On risque même de discréditer d’entrée les mesures pertinentes comme le nécessaire allégement du coût du travail. La majorité s’interroge maintenant sérieusement sur son impact sur la consommation ; Il faut donc s’attendre à des demi-mesures pour ménager la chèvre et le chou. Pour l’instant, on annonce environ 400 millions pour l’emploi. On ne sait d’ailleurs pas comment ils seront financés (redéploiement mais de quoi ?), par l’emprunt plus sûrement. Quel est l’enjeu ? Le budget 2012 qui est pourtant loin d’être en équilibre se fonde sur une croissance de 1%. En fait on sera en récession. Manque à gagner pour le PIB environ 20 milliards mais comte tenu des conséquences  en cascade, banques, institutions financières dépendant de l’Etat, collectivités locales, croissance, chômage, comptes sociaux etc., la facture pourrait atteindre plusieurs centaines de milliards. A mettre en face des 400 millions promis. Des miettes pour le chômage partiel et les entreprises qui embauchent. Une nouvelle banque d’investissement dotée de 1 milliard (qu’on emprunte aussi ?) de quoi sauver quelques dizaines d’entreprises. Faute d’idéen on prend un petit bout des idées du MEDEF (la TVA sociale mais pas trop pour ne pas affoler l’électeur-consommateur), un petit bout de la CFDT (le chômage partiel), un petit bout du PS (la banque d’investissement), on va rajouter une larme d’évolution du temps de travail (voulue par la majorité,) on secoue le tout pour parvenir à un cocktail insipide qui traduit le manque de courage et de compétence. La situation de quasi credit Crunch est le danger le plus grave qui menace l’économie, il n’a pas été abordé. Dores et déjà les entreprises sont victimes du resserrement de banques qui tentent de sauver leur bilan et de limiter par tous les moyens les risques. Ce sont surtout les PME qui créent 80% de l’emploi qui vont en faire les frais. Avant d’encourager les nouvelles entreprises, il faut d’abord sauver celles qui existent. L’urgence c’est un dispositif financier pour permettre aux PME de disposer de la trésorerie nécessaire dans une période de réduction de la demande et d’augmentation des coûts. Là, dans ce domaine, rien. On fera sans doute un nouveau sommet social sur ce sujet majeur dans un ou deux mois. Un sommet comme ceux de l’Europe dont la crédibilité ne dure plus pas plus d’une semaine.

La tendance des soldes d’hiver confirme le tassement de la consommation.

La tendance des soldes d’hiver confirme le tassement de la consommation.

 

Les résultats sont très mauvais. En cause évidemment la réduction du pouvoir d’achat amputé par toutes les hausses mais aussi la peur notamment de la TVA sociale. Un climat très anxiogène pour le consommateur qui par ailleurs constate qu’il n’y a aucune perspective crédible dans les programmes des candidats à la présidentielle. On s’attend au pire et on réduit donc les dépenses. »La consommation est en panne. Sur les cinq premiers jours de soldes, le chiffre d’affaires est en baisse de 2% », a déclaré à Reuters Jean-Marc Genis, président exécutif de la Fédération des enseignes de l’habillement (FEH), qui regroupe de grandes chaînes de prêt-à-porter (Zara (groupe Inditex, H&M, Etam, Celio ou Camaieu).Très corrélé à l’environnement économique, le marché de l’habillement est touché de plein fouet par le recul de la consommation. Il devrait avoir reculé de près de 3% en 2011 selon les estimations de l’Institut français de la mode (IFM), accusant un repli pour la quatrième année consécutive. Les incertitudes concernant l’évolution de la TVA ne font qu’accentuer, aux dires des professionnels, la frilosité des consommateurs. En France, la part du revenu disponible alloué aux dépenses d’habillement – chaussures comprises – n’excède pas 4%. « Le climat est très anxiogène. Le pouvoir d’achat est limité et les arbitrages ne se font pas en faveur de l’habillement. Après la première journée, le soufflé est rapidement retombé », a précisé Jean-Marc Genis. L’optimisme n’est guère de mise non plus à la Fédération nationale de l’habillement (FNH), qui regroupe près de 45.000 boutiques indépendantes multimarques. »La semaine n’a pas été très bonne », a observé son président Bernard Morvan. Le chiffre d’affaires s’est globalement maintenu, mais les détaillants ont dû consentir des rabais importants pour stabiliser les ventes.

Règlement de la crise : grâce à son sommet, la France met 3h2 minutes 15 secondes, record du monde battu !

Règlement de la crise : grâce à son sommet,  la France met 3h2 minutes 15 secondes, record du monde battu !

 

Pendant que le monde entier planche depuis des années sur la manière de régler la crise, la France, elle, met 3 heures pour y mettre fin. Grace au sommet du même nom. Un record international  qui prouve que notre beau pays montre le chemin aux pays du monde entier. Décidément les experts traditionnels ne sont pas dans  le tempo avec leurs analyses à n’en plus finir, leurs méthodologies compliquées, leurs modèles incompréhensibles, leurs scénarios hésitants. Il faut du rythme celui du cabinet d’avocat. Voilà la bonne qualification et le bon rythme, On passe d’une affaire de divorce, à un PV pour excès de vitesse, dune fraude fiscale à un vol de mobylette, d’un délit sexuel à uen affaire d’héritage. Evidemment pas question d’être qualifié, ni pertinent, le bavardage suffit. Ce qu’il faut c’est parler pour meubler le silence de la nullité. C’est ce qu’on vient de faire en France. On réunit vite fait les impliqués, on leur donne 3 minutes chacun pour exposer des propos qu’on n’écoutera pas, on ne parle pas du fond de l’affaire (temps de travail, TVA°), on renvoie la décision en délibéré à dans 15 jours. Là, c’est promis on verra les vraies mesures et on dira ma vérité aux français. La justice fonctionne comme ça, pourquoi pas l’économie ? Et surtout qu’on ne critique pas la justice. La preuve si madame Betancourt est mise sous tutelle, c’est que derrière il y a quelques sous «  et des dessous ». Ma voisine, Germaine Baudrichon, qui sucre autant les fraises n’a pas fait l’objet d’une telle mesure. Il est vrai qu’elle ne touche qu’une pension de reversions de la MSA (la sécu des paysans), 400 euros, même pas de quoi payer les frais d’un avocat, ça intéresse pas la justice. Et ce pauvre, Chirac, un autre à mettre en tutelle, condamné pour avoir détourné quelques employés municipaux cers le RPR. Bien fait pour lui. On a pas pu le condamner pour des trucs sérieux, alors il trinque pour l’équivalent d’un vol de pommes à  l’étalage. D ans le même temps, des centaines, des milliers de permanents syndicaux sont détournés vers autre chose notamment la politique. Et alors la justice ne peut être partout. Chirac a sûrement pris un avocat commis d’office pour être aussi mal défendu.  Au fait, notre président avocat, on le rémunère, chèrement même pour la qualité du boulot. Pourquoi ne pas prendre un avocat commis d’office pour la prochaine élection, ce sera moins cher et tout aussi efficace. Il parait que les avocats commis d’office bâcle encore plus vite leur travail Sûr qu’avec un président de ce profil, on pourrait faire un sommet social et 12 minutes !

Juncker, président de l’eurogroup : « La zone euro « au bord » de la récession »…. ou dedans ?

Juncker, président de l’eurogroup :  « La zone euro « au bord » de la récession »…. ou dedans ?

Juncker, président de l’Eurogroup, fait des prévisions sur le passé : La zone euro est « au bord » de la récession économique, a-t-il estimé ; eu égard au caractère aléatoire des prévisions concernant l’avenir, le grand patron des fiances européennes préfèrent les prévisions concernant le passé. C’est pourquoi il a déclaré « Dans la zone euro nous sommes au bord de la récession technique », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Luxembourg. Une récession « technique » est définie par les économistes par deux trimestres consécutifs au moins de recul du Produit intérieur brut (PIB).  Un grand nombre d’analystes s’attendent à ce que l’activité économique dans l’Union monétaire se soit repliée au dernier trimestre de l’année 2011 – les chiffres ne sont pas encore connus – et fasse de même au premier trimestre de l’année en cours. Ils pensent qu’ensuite le PIB de la zone euro stagnera puis recommencera à croître faiblement.  En fait nous sommes au bord de la récession depuis la fin de l’été, désormais on a les pieds dedans et l’eau pourrait monter jusqu’au nombril dans les prochains mois.  Même clairvoyance de M. Juncker sur les agences de notation : »Je crois comme d’autres qu’il ne faut pas accorder une trop grande importance, ni une trop grande attention aux opinions émises par les agences de notation. Je les prends au sérieux et je voudrais qu’elles me prennent au sérieux », a-t-il ajouté, regrettant ainsi que ces agences n’aient pas assez pris en compte les efforts entrepris par la zone euro. Difficile de prendre au sérieux un tel responsable qui fait de la prospective en regardant dans le rétroviseur ( comme beaucoup d’économistes inféodés). En fait Jean Claude Juncker ne connaît pas davantage l’économie que Barroso, c’est un juriste ( qui n’a jamais travaillé) Jean-Claude Juncker a effectué ses études secondaires auprès des pères du Sacré-Cœur à l’École apostolique de Clairefontaine (commune d’Arlon) en Belgique avant de passer son baccalauréat classique-littéraire au Lycée Michel-Rodange à Luxembourg. Titulaire d’une maîtrise en droit de l’Université de Strasbourg en 1979, il est assermenté comme avocat en février 1980. Il n’exercera cependant jamais ce métier car il est entré aussitôt dans les ordres politiques. Un avocat,  un vari spécialiste de l’économie, Comme en France !.

 

Prix électricité : +30% d’ici 2016 mais le prix des bougies sera bloqué.

Prix électricité : +30% d’ici 2016 mais le prix des bougies sera bloqué.

 

Le France, le pays à l’électricité la moins chère du monde, revoit ses additions et prévoit une augmentation de 6% par an, soit 30% d’ici 2016. En cause, la modernisation du parc, le démontage de centrales nucléaires  et l’endettement colossal d’EDF. Le président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui prédit une hausse de 6% par an au minimum, soit 30% d’augmentation des tarifs de l’électricité d’ici à 2016! « Nous redoutons une explosion des prix si l’on ne modifie pas la législation actuelle », a-t-il alerté.  Pourquoi un tel bond? Les tarifs suivent l’inflation, estimée à 2% par an, mais au-delà, il faut aussi prendre en compte l’augmentation de la taxe sur le service public de l’électricité prélevée sur chaque facture EDF, celle des prix de revente par EDF d’une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents, et la hausse du tarif d’acheminement de l’électricité liée aux dépenses d’entretien et de modernisation d’un réseau vieillissant. Enfin, EDF doit investir des dizaines de milliards pour moderniser son parc de production. Cette flambée des tarifs est jugée inéluctable par le médiateur national de l’énergie : « Depuis 2008, les hausses de tarifs sont supérieures à l’inflation et la tendance devrait se confirmer dans les prochaines années. » Pour Nicolas Mouchnino, de l’UFC-Que choisir, les prix vont même grimper de 28% d’ici à 2015. Un électrochoc pour les consommateurs français, convertis pour les deux tiers au tout-électrique. D’autant que leur budget est déjà plombé par les prix record des carburants, la flambée des tarifs du gaz et du fioul domestique. Bénéficiant d’un tarif EDF de 30% inférieurs à nos voisins européens grâce à une électricité produite à bas coût par nos centrales nucléaires, les Français étaient jusqu’à présent protégés par l’Etat, qui fixe les tarifs d’EDF et de GDF Suez. Mais, sous la pression de Bruxelles, ces tarifs réglementés pourraient disparaître… dès 2015.L’électricité moins chère,  Encore un avantage qui fouts le camp. A moins que….le président de la république ne convoque rapidement un sommet. Un sommet , c’est sûr, qui pourrait déboucher sur des mesures choc ( comme celles du sommet social), comme l’attribution d’un bon d’achat d’uen bougie par ménage et par mois.par ailleurs un décret serait en préparation pour bloquer le prix des bougies supplémentaires qui pourraient être nécessaires pour se chauffer, s’éclairer, faire la cuisine, regarder la télé, faire fonctionner les ordinateurs etc.

 

FMI : un besoin de financement de 1000 milliards

FMI : un besoin de financement de 1000 milliards

 

Le FMI estime qu’il lui faudra environ 1000 milliards pour contribuer à la résolution de la crise, 500 milliards assez rapidement notamment pour la crise européenne. Actuellement la capacité d’intervention du FMI est inférieure à 400 milliards et ne peut donc qu’intervenir qu’à la marge et en complément d’autres institutions. En fait le FMI n’a pas été conçu pour soutenir des pays comme ceux de l’Europe mais des pays en voie de développement d’où l’explication de la faiblesse de ses moyens. Même portée à 500 milliards rapidement, la capacité d’intervention serait inopérante pour sauver un pays comme l’Italie, il en est de même pour le fonds européen doté lui de 400 milliards et qui ne disposent déjà plus que de 250 milliards. Le Fonds monétaire international estime qu’il a besoin de lever jusqu’à 600 milliards de dollars (468 milliards d’euros) de ressources financières supplémentaires pour pouvoir prêter aux pays souffrant des retombées de la crise de la dette dans la zone euro, a-t-on appris mercredi de sources du FMI. L’organisation estime que 500 milliards de dollars devront être consacrés aux prêts aux Etats membres et que les 100 milliards restants seront utilisés comme un « matelas de protection », ont précisé ces sources, présentes lors d’une réunion de son conseil d’administration mardi. Le FMI estime aussi qu’il y aura 1.000 milliards de dollars à trouver sur les deux prochaines années si la situation économique venait à se détériorer considérablement dans le monde, ont-elles ajouté. La capacité de prêt actuelle du FMI est d’environ 380 milliards de dollars. Les sources interrogées expliquent que la promesse de l’Union européenne d’apporter 150 milliards d’euros au Fonds est prise en compte dans les 600 milliards de dollars. Interrogé sur ces informations, un porte-parole du FMI a répondu que « sur la base des estimations internes des besoins de financements potentiels d’environ 1.000 milliards de dollars pour les prochaines années, le Fonds souhaiterait lever jusqu’à 500 milliards de dollars de capacités de prêt supplémentaires. Ce total inclut l’engagement récent de l’Europe sur environ 200 milliards de dollars d’augmentation des ressources du Fonds. » L’Europe s’engage mais en fait ne possède pas le premier dollar, c’est par l’emprunt qu’elle pourra abonder les fonds du FMI. Une politique de gribouille en sorte et qui ne pourra durer longtemps.

Le président de la commission européenne découvre la nécessité de la croissance, on progresse !

Le président de la commission européenne  découvre la nécessité de la croissance, on progresse !

 

Grande découverte de Barroso, la croissance, jusque-là il avait surtout répété des banalités sur la crise de zone euro. La crise de la zone euro ne sera pas résolue sans un retour de la croissance, a dit mercredi à Strasbourg le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.  Le renforcement de la convergence budgétaire et fiscale entre les Etats membres, qui doit faire l’objet d’ici le mois de mars d’un nouveau traité, est selon lui un préalable qui ne suffira pas à surmonter le défi posé à l’Union européenne.   »La stabilité est indispensable mais avons aussi besoin de croissance », a-t-il dit devant le Parlement à l’occasion d’un débat sur la nouvelle présidence semestrielle de l’Union assumée par le Danemark. « De plus en plus, nos partenaires, les investisseurs internationaux, posent la question suivante : quelles sont les perspectives de croissance à moyen et à long terme pour l’Europe », a-t-il insisté.   »Si nous créons les conditions pour que chaque PME crée en moyenne un emploi, nous aurons trouvé le moyen de régler la question du chômage », a-t-il prédit. Une réelle vision et une réelle stratégie, non ? Une banalité, oui c’est sûr et à Strasbourg pas dans un café du commerce. Il est que comme beaucoup d’autres, il ne connait rien à l’économie puisqu’il est juriste. On se demandait à quoi servait la commission, à rein. C’est l’homme idéal. Ancien maoïste, Attaché désormais au libéralisme économique, il est très critiqué par une partie de la presse européenne car sa vision de la politique européenne se révèle en pratique très indécise. Ainsi Martin Schulz, le président du groupe socialiste au Parlement européen, déclare-t-il : « Quand il parle aux socialistes, il est socialiste. Quand il parle aux libéraux, il est libéral. Il dit aux gens ce qu’ils veulent entendre ».Maoïste dans sa jeunesse, libéral aujourd’hui, il deviendra keynésien si nécessaire, pour rester à Bruxelles évidemment. La faute à qui ? à l’Allemagne, à la France qui ne voulait pas d’un président dynamique et innovant (Delors a fait beaucoup d’ombre).

L’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), régulateur du secteur demande aux banques de provisionner plus de 60% de leur exposition à la Grèce

L’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), régulateur du secteur demande aux banques de provisionner plus de 60% de leur exposition à la Grèce

 

L’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), régulateur du secteur demande  aux banques françaises de provisionner davantage leur exposition à la dette d’Etat grecque, a indiqué mercredi à l’AFP une source bancaire.Les grands établissements français ont actuellement provisionné 60% de leur exposition, ce qui signifie qu’ils sont prêts à absorber une perte de cette ampleur sur la valeur de leurs titres d’Etat grecs.  Autant dire qu’il faut se préparer à un défaut de la Grèce. Papadémos ne fait d’ailleurs plus dans la dentelle. La participation volontaire des créanciers privés va être décrètée par une loi grecque, c’est ça ou on ne rembourse plus rien du tout. Dans une interview, Papadémos déclare que si la Grèce n’obtient pas une participation de 100% dans un programme par lequel les porteurs d’obligations effaceront 130 des 450 milliards de dollars de dette de la Grèce, le pays envisagera d’adopter une loi imputant les pertes aux créanciers. Le Premier ministre grec Lucas Papadémos déclare envisager de faire adopter une proposition de loi obligeant les créanciers de la Grèce à assumer les pertes financières si aucun accord ne peut être trouvé dans les négociations qui doivent reprendre ce mercredi, écrit le New York Times.

 

Un sommet social bidon et des mesurettes

Un sommet social bidon et des mesurettes

 

Comme il fallait s’y attendre le sommet social ou sommet de crise accouche d’une souris. Un sommet bidon et des mesurettes d’un montant total de 430 millions d’euros  (dont ne sait pas comment ils seront financés ) pour enrayer le chômage et améliorer la formation des chômeurs. Avec quelques mesures pour le logement et la formation professionnelle.. A l’issue du « sommet de crise » réuni à l’Elysée avec patronat et syndicats, le chef de l’Etat a par ailleurs confirmé qu’il rendrait ses décisions sur les « chantiers » du financement de la protection sociale (TVA sociale) et de la flexibilité du temps de travail « à la fin du mois ». Le chômage partiel va bénéficier de 140 millions là ou sans doute il faudra plusieurs milliards en 2012 compte tenu du ralentissement de la récession. A l’issue du « sommet de crise » réuni à l’Elysée avec patronat et syndicats, le chef de l’Etat a par ailleurs confirmé qu’il rendrait ses décisions sur les « chantiers » du financement de la protection sociale (TVA sociale) et de la flexibilité du temps de travail « à la fin du mois ». Deux sujets dont il n’a pratiquement pas été question et qui sont pourtant au centre de la problématique En conclusion une caricature de concertation, des mesures insignifiantes qui n’auront évidemment aucun effet sur le chômage, la réduction des déficits et la dette. Un nouveau coup de « com », vite fait, mal fait.

La nouvelle banque d’investissement de l’industrie disposera d’environ 1 milliard

 

La nouvelle banque d’investissement de l’industrie disposera d’environ 1 milliard

 

Au moins, une bonne décsion, celle de la création d’une banque dinvestissemenet pour l’industrie. cependant sa force de frappe sera très limitée puisqu’elle disposera de 1 millird seulement, c’est à dire pas grand chose en fait. La future banque d’investissement dans l’industrie dont le projet a été dévoilé mercredi par Nicolas Sarkozy sera dans le champ public et agira en association avec les banques traditionnelles, a-t-on déclaré de source gouvernementale.

De même source, on a indiqué que l’établissement ne serait pas forcément créé « ex-nihilo » et pourrait s’appuyer sur des organismes existants comme Oseo, la banque des PME, le Fonds stratégique d’investissement ou la Caisse des dépôts.

« Nous voulons créer des mécanismes qui permettent de renforcer les fonds propres des entreprises industrielles », a dit cette source, en soulignant que les PME industrielles françaises disposaient de moins de fonds propres et plus de dettes dans leur structure de bilan que leurs homologues allemandes.

« Ça ne sera pas des prêts de trésorerie, mais des apports de quasi-fonds propres », a-t-elle ajouté en précisant que les volumes envisagés n’avaient pas été définis à ce stade mais dépasseraient le milliard d’euros. La banque s’inspirera du système Oseo, qui repose sur des interventions en association avec les banques privées.

Allemagne : la croissance s’écroule

Allemagne : la croissance s’écroule

 

Après environ 3% en 2011, la croissance va s’écrouler en Allemagne pour atteindre à peine 0.7% en 2012En cause, une contribution négative des exportations qui donc ne tirent plus la croissance. La crise contamine donc le pays le plus solide de la zone euro ; il ne pouvait en être autrement avec le tassement généralisé en Europe. L’Allemagne s’attend à ce que le commerce extérieur, clef de voûte traditionnelle de son économie, ne contribue pas du tout à sa croissance économique cette année, alors que la première économie de la zone euro commence à se ressentir du ralentissement qui affecte ses partenaires. Le ministère allemand de l’Economie a annoncé mercredi prévoir une hausse de 2,0% des exportations en 2012 et une progression de 3,0% des importations, soit une contribution négative à la croissance du produit intérieur brut (PIB), de -0,3 point de pourcentage. Champion des exportations depuis des années, l’Allemagne s’en remettra à sa consommation intérieure pour croître en 2012, en particulier la consommation des ménages, souligne le ministère. Le gouvernement d’Angela Merkel tablait jusqu’ici sur une croissance de 1,0% pour 2012. Après avoir mieux résisté que ses voisins à la crise de la dette en zone euro, l’Allemagne commence à en sentir le contrecoup et certains économistes s’attendent à une légère récession avec une contraction de l’activité au dernier trimestre 2011 et sur les trois premiers mois de cette année. En réalité ce qui a fait la force de l’Allemagne pendant longtemps constitue aujourd’hui une faiblesse. Sa croissance reposant essentiellement sur les exportations, elle est plus exposée que d’autres pays européen à la baisse de la demande internationale. Pas sûr que la demande intérieure prenne le relais car les allemands vont aussi connaître une crise de confiance dans leur propre économie.

1...45678...17



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol