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Archive mensuelle de janvier 2012

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L Allemagne sollicitée pour doubler le fonds européen à 1000 milliards

L Allemagne sollicitée pour doubler le fonds européen à 1000 milliards

 

Le chef du gouvernement italien Mario Monti demande le doublement du fonds européen qui passerait à environ 1000 milliards M. Monti a transmis sa proposition au gouvernement allemand de la chancelière Angela Merkel. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, estime que des « contributions supplémentaires des pays encore notés AAA » sont nécessaires pour que le FESF conserve sa capacité ou puisse prêter au même taux, en dépit de sa dégradation. La capacité de prêts de l’actuel fonds temporaire FESF est de 250 milliards d’euros environ sur une enveloppe initiale de 440 milliards. Suite à la dégradation de la France, le fonds européen a également été dégradé, ce qui à terme pourrait limiter sa puissance de feu. Trois enseignements à tirer de cette demande de  M. Monti. D’abord le chef du gouvernement s’adresse en priorité à l ’Allemagne, ce qui prouve que de fait on reconnaît désormais le leadership à ce pays. En tout cas, rien ne peut évoluer sans l’accord de ce pays. Deuxième observation, les institutions européennes, la commission notamment, ne sont pas considérées comme des instances de gouvernance déterminantes mais plutôt comme des organes secondaires de l’Europe. Troisièmement, c’est la preuve que le fonds européen n’est pas dimensionné pour soutenir des pays de la taille de l’Italie. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, avait d’’ailleurs estimé que des « contributions supplémentaires des pays encore notés AAA » sont nécessaires pour que le FESF conserve sa capacité ou puisse prêter au même taux, en dépit de sa dégradation. Problème : l’Allemagne pour l’instant s’en tient à la même position «  il est hors de question d’abonder le fonds européen ». Le fonds européen (FESF qui deviendra MES) est notoirement insuffisant. Sa crédibilité était surtout fondée sur la note de la France. Avec la dégradation de la France et de l’Autriche, les coûts de financement de ce fonds vont augmenter donc limiter une force de frappe financière déjà très insuffisante. A moins comme l’indique SP que l’Allemagne s‘engage davantage. Réponse de Merkel : pas question, Demerden-sie !  Un sommet de l’UE doit se tenir d’ici la fin du mois avec comme ordre du jour le renforcement de la croissance et de la compétitivité, mais les déclarations de la chancelière allemande laissent penser que le nouveau pacte budgétaire de la zone sera aussi à l’ordre du jour. Les dirigeants de la zone euro risquent toutefois d’être confrontés très rapidement à un autre sujet d’importance. En effet la perte de leur triple A par deux des contributeurs, la France et l’Autriche, au Fonds européen de stabilité financière risque d’en fragiliser la signature et d’augmenter ses coûts de financement, limitant donc sa capacité d’intervention pour renflouer des pays membres en difficulté. Le fonds de sauvetage de la zone euro, pourrait conserver sa note AAA si l’Allemagne et les trois autres pays notés triple A de la zone euro augmentent leur soutien financier après le déclassement de la France et de l’Autriche, a prévenu le président du comité des notations souveraines de S&P. « Si on a un engagement plus important des autres pays, le FESF pourrait conserver son AAA », a déclaré John Chambers, dans un entretien accordé à Reuters Insider. Angela Merkel a toutefois rejeté cette idée, déclarant que l’Allemagne n’avait pas à faire plus que d’autres pays du fait des dégradations de notes décidées par S&P. »Les tâches nécessaires que le FESF doit remplir dans les prochains mois, je le crois très fermement, peuvent être conduites avec les méthodes actuelles », a déclaré la chancelière allemande.

Il y aurait 5000 milliards d’actifs toxiques dans les banques européennes

Il y aurait 5000 milliards  d’actifs toxiques  dans les banques européennes 

 

Les banques européenne pourraient déteindraient encore  de l’ordre de 5000 milliards d’actifs toxiques du type de ceux de la Grèce dont on prévoit maintenant une dévalorisation supérieure à 50%. En fait le chiffre est très approximatif car personne ne connaît exactement ce montant. Deux raisons à cela, les banques ne souhaitent pas révéler l’ampleur de leur exposition pou ne pas affaiblir encore la valorisation de leur établissement ; les tensions sur le marché obligataire témoigne du doute généralisé sur ces expositions. Deuxième raison la sophistication des produits financier rend difficile  l’identification des produits toxiques et de ceux qui ne le sont pas. Certains produits toxiques se trouvant dissimulés derrière des produits sains. Du coup il est difficile dévaluer le bon niveau de fons propres pour faire face aux risques des expositions. Les malheurs des banques européennes, fragilisées par la crise de la dette et obligées de céder des actifs, font le bonheur de leurs rivales américaines, qui y gagnent des parts de marché.  JPMorgan Chase, Citigroup et Goldman Sachs ont toutes annoncé des résultats soit en demi-teinte soit franchement décevants pour le dernier trimestre et l’année 2011. Mais à quelque chose malheur est bon. Les banques européennes, sous pression des marchés et des régulateurs, sont contraintes de céder des actifs pour renforcer leurs capitaux propres, à l’instar des Françaises Crédit Agricole, Société Générale et BNP Paribas, ou de l’Espagnole Santander. C’est l’occasion pour leurs concurrentes d’outre-Atlantique d’acquérir des actifs à bon prix.  Dans un rapport publié le mois dernier, le cabinet Deloitte notait que ces « opérations de fusions et acquisitions par les banques américaines pourraient accélérer un peu dans le cadre de la crise de la zone euro ».   »Les banques européennes vendent des positions et n’ont pas le luxe d’attendre un bon prix », remarque Jim Sinegal, analyste de la maison de recherche Morningstar, interrogé par l’AFP.  Alors que les banques européennes réduisent leur activité dans de nombreux domaines et que leur image pâtit des turbulences de la zone euro, leurs rivales de Wall Street peuvent espérer gagner facilement des parts de marché.   »Les banques européennes comptent 40.000 milliards de dollars d’actifs et sont en train de réduire leur périmètre » et les autres banques mondiales « vont devoir se substituer à elles », remarque le directeur général de Citigroup, Vikram Pandit. D’après Jim Sinegal, les banques américaines croulent même sous des montagnes d’argent en provenance d’Europe, au point que « la question, c’est de savoir qu’en faire, alors que la demande de prêts est insuffisante » aux Etats-Unis.  Les problèmes des banques européennes « sont une bonne chose en termes de croissance des dépôts pour les américaines, qui peuvent jouer le rôle de refuge » pour les investisseurs ou les particuliers, remarque Erik Oja, analyste de l’agence de notation Standard and Poor’s.

Emprunts obligataires : une baisse des taux en trompe l’oeil

Emprunts obligataires : une baisse des taux en trompe l’oeil

 

 

Tout le monde s’est réjoui de la relative baisse des taux lors du lancement des emprunts récents des différents pays européens ; Au point qu’on a pu annoncer que la dégradation de Etats par les agences étaient intégrés depuis longtemps par les marchés, voire même que la crise était en bonne voie de résolution. En réalité, l’écart entre ces taux et ceux du marché secondaires, où on s’échangent  les titres déjà achetés, est très important cela du fait des pressions exercées sur les banques nationales auxquelles les Etats  imposent de souscrire aux obligations. Du fait de leur fragilité et de leur dépendance aux réglementations et aux finances de cet Etat, les banques ne peuvent refuser. D’autant que certaines d’entre elles pourraient bien avoir besoin de nouvelles aides de ces Etats. D’après  « les Echos », pour  l’Agence France Trésor (AFT), qui gère la dette de l’Hexagone le coût moyen de financement (à moyen et long terme) est ressorti à 2,80 %, l’un des niveaux les plus faibles depuis la création de l’euro. Cela en dépit des tensions de fin d’année sur la dette française. Jeudi, malgré la perte de son AAA, la France a réussi à lever de la dette à un taux en baisse. Depuis le début de l’année, l’Espagne et l’Italie tirent aussi leur épingle du jeu. Le cas du Portugal est plus frappant encore : le pays vient d’émettre des bons du Trésor à 11 mois à moins de 5 %, alors qu’il est considéré comme insolvable et que ses taux à 2 ans traitent à 15 % dans le marché. Cet écart entre le coût de financement effectif (taux à l’émission) et le taux du marché secondaire (où les investisseurs s’échangent les titres entre eux) soulève des questions. Pour Stephen Jen, ancien de Morgan Stanley, cette anomalie s’explique par ce qu’on appelle la « répression financière ». Autrement dit, on force les banques et investisseurs institutionnels à acheter de la dette souveraine au meilleur prix pour l’Etat. «  Les dirigeants exercent une pression sur les institutions financières nationales pour qu’elles participent aux émissions, mais ne se soucient pas du marché secondaire, » constate Stephen Jen. Willem Buiter, chef économiste de Citi confirme : «  La répression financière s’exerce partout en Europe, sauf en Allemagne et dans les pays nordiques. »

 

La médiocrité de la campagne électorale atteint des sommets surtout en matière économique

La médiocrité de la campagne électorale atteint des sommets surtout en matière économique

 

D’une certaine manière la qualité de la campagne électorale est inversement proportionnelle à la complexité de la crise. Cela s’explique et peut même se comprendre. D’abord aucun des principaux candidats n’a la moindre formation en matière économique qui constitue le centre de la crise. Ils sont certes entourés par certains experts mais ces derniers, même quand ils sont compétents, ce qui n’est pas toujours le cas, doivent se plier aux impératifs du markéting politique ; En fait c’est la « com. » qui gouverne et fait office d’analyse et de vision. Il ne s’agit pas de gérer les intérêts de la France mais la scène médiatique. Chaque jour de faire du buzz, il s’agit d’annoncer une nouvelle mesure ou inversement de dénoncer celle de l’adversaire. Nous sommes dans le court terme, l’immédiateté même, le superficiel, l’événementiel fugace, la posture davantage que la position de fond. Ceci vaut pour tous les candidats. Tous ou presque font des promesses insensées qu’ils ne pourront tenir. Une raison à cela,  c’es que la gouvernance française ne commande plus, le pouvoir est à l’extérieur, chez ceux auxquels on a emprunté de manière irresponsable depuis 30 ans ; la France pour schématiser sur un an possèdent 10 mois de recettes, les deux derniers mois de dépenses sont empruntés. Aujourd’hui en dépit des 50 milliards de charges financières, on ne rembourse même pas la totalité des intérêts. Promettre des augmentations de revenus relève donc de l’arnaque politicienne car au contraire la fiscalité et –ou l’inflation viendront amortir cet endettement colossal. Autre raison, le pouvoir est pour une partie dans les mains de la technocratie Bruxelloise, coupée du réel qui inonde l’Europe de règlements et de directrices mais qui laissent l’Europe se réduire à un espace de  libre échanges sans véritable régulation. Une administration bruxelloise par contre complètement paralysée face à la crise de l’endettement et qui laisse les chefs d’Etat se dépatouiller comme ils peuvent avec ce problème, c’est-à-dire très mal compte tenu des divergences entre les Etats. Personne ne  parle de reformer la gouvernance européenne à part ceux qui souhaitent sa disparition totale, encore une utopie dangereuse . Dans le peu de marges de manœuvre qui restent aux responsables français, on évite les sujets qui fâchent comme la réforme de l’Etat largement responsable de la dérive de nos comptes. Des réformettes éventuellement, pas de réflexion de fond sur la pertinence des champs d’intervention de la puissance publique et sur ses modalités ‘ Trop lourd, trop compliqué, trop d’intérêts corporatistes y compris chez les énarques qui noyautent tout y compris les partis ; Sur l’école, on parle quantitatif et non qualitatif, combien de profs en plus ou en moins ? Alors que c’est le contenu d’enseignement qui est en cause. La faiblesse de cet enseignement conduit des générations entières vers des bacs  pro qui eux-mêmes mènent tout droit au chômage. Des bacs pro qui ne valent pas même l’ancien CAP. On parle de la filière apprentissage, on en parle mais c’est tout quand en Allemagne elle est généralisée y compris pour les plus hautes qualifications. L’inadéquation entre la demande et l’offre sur le marché du travail est une extraordinaire machine  à fabriquer du chômage. 3 millions de chômeurs  officiels, auxquels il faut ajouter 3 millions environ de bénéficiaire de RSA (il y en avait 70 000 il y a une trentaine d’anné !). Tous les bénéficiaires du RSA ne sont pas des demandeurs d’emploi mais une grande proportion préfère le RSA à un salaire précaire. C’est la question de la réinsertion qui est posée ; la formation permanente qui gère environ 30 milliards par an n’est pas en priorité au service de cette tache. La formation permanente est trop souvent devenue un fromage (voir à cet égard le rapport de la cour des comptes) d’une totale opacité. La régulation, autre sujet majeur, est confondue avec le volume de lois, de décrets de circulaires. La régulation est en fait virtuelle et sert d’une part à compliquer la vie des entreprises et à faire vivre des centaines de milliers de fonctionnaires. D’après le parlement lui-même environ 30% des lois ne sont pas appliqués et 30% mal mises en œuvre. Un problème, le lendemain : une loi ;  sans même s’interroger pour savoir si les textes existants sont appliqués ou pour quoi ils le sont mal. C’est l’overdose réglementaire. Cela ne change pas pour autant les pratiques, la France est un des  pays qui produisent le plus de lois. Bien d’autres questions stratégiques devraient au centre du débat politique mais ce n’est pas vendeur. Il, est plus facile d’annoncer des augmentations de salaires, des allégement d’impôt, de nouvelles aides ou de rester à des généralités sans contenu, du type’ » il faut que ça cahnge » ; il serait urgent qu’une instance indépendant e et compétente type cour des comptes procède à évaluation économique des promesses des candidats. Idée sans doute inutile car les promesses n’engagent que ceux qui le écoutent et une fois au pouvoir on fera autre chose, en fait ce qu’on pourra, sans doute mal, parce mal préparé aux véritables défis économiques.

Nette baisse des intentions des français de recourir au crédit

Nette baisse des intentions des français de recourir au crédit

 

Il ne sont plus guère que 4% envisager de recourir au crédit ; un repli record ; En fait le climat généralisé de méfiance, la réduction du pouvoir d’achat, la récession et l’ inflation se combinent pour décourager le recours au crédit ;L’enquête menée en novembre 2011 par l’observatoire du crédit auprès de 13.000 ménages montre que seuls 4 % d’entre eux envisagent de souscrire un crédit immobilier dans les prochains mois. « Jamais, depuis sa création, l’Observatoire n’avait eu à connaître une aussi grande prudence de la part des ménages », souligne le rapport. Au plus bas également, les intentions de souscrire un crédit à la consommation ne concernent que 3,6 % des ménages. Un an plus tôt, ils étaient encore respectivement 4,8 % et 4,1 % à afficher leur intention de souscrire un crédit dans le semestre. « C’est d’un repli sans précédent de la demande ». Aux facteurs explicatifs évoqués précédemment, il faut aussi ajouter le resserrement par les banques de l’accès à ce crédit. Déjà une situation de crédit Crunch (raréfaction du crédit) est en train de s’installer pour les entreprises ; Un credit Crunch mortel pour les PME puisque cette situation va asphyxier les entreprises dont la gestion de la trésorerie passe nécessairement par des facilités de banques. Pour les particuliers, c’est différent, il n’ya pas obligation de s’endetter voire de recourir aux banques pour la trésorerie  (sauf à la marge). Dès lors, le choix c’est ou bien s’endetter  ou bien ne pas le faire. C’est le chois du non endettement  de plus en plus de français qui craignent à juste titre pur l’avenir. Beaucoup d’investissement sont ainsi décalés dans le temps en attendant des jours meilleurs (exemple automobiles, équipement ménagers, immobilier et entretien lourd de cet immobilier). Bref c’est ‘attentisme qui domine.pas de quoi revitaliser une croissance déjà dans le rouge

Dette grecque : un abandon de 100 milliards au moins pour les banques

Dette grecque : un abandon de 100 milliards au moins pour les banques

 

 

100 à 150 milliards pourraient être abandonnés par les banques sur la dette grecque. Après plus d’une semaine de discussions serrées à Athènes, la plupart des médias grecs, alimentés en fuites diverses, estimaient vendredi soir que les deux parties étaient à deux doigts d’un accord-cadre fixant les modalités d’effacement volontaire de 100 milliards de dette grecque détenue par les créanciers privés.  Mais cette négociation, vitale pour l’avenir de la Grèce et unique en son genre, se déroule dans une atmosphère tendue, en lien permanent avec Bruxelles, Washington, Berlin et Paris, où se trouvent les créanciers institutionnels du pays (UE et FMI) qui ont eux aussi entamé vendredi une nouvelle négociation avec Athènes en vue de l’attribution d’un deuxième plan d’aide au pays.  Vendredi soir, le site internet du journal Kathimerini (partenaire en Grèce du International Herald Tribune) suggérait d’ailleurs que la troïka des créanciers institutionnels avait demandé dans la soirée que les nouvelles obligations qui seront  émises portent un taux d’intérêt beaucoup plus bas que ce qui était envisagé jusqu’à présent, afin d’alléger davantage le fardeau des Grecs.  Une telle option est susceptible d’augmenter de fait les pertes réelles que subiront les banques dans le processus de restructuration de dette censé éviter une faillite désordonnée du pays en mars, qui menacerait l’intégrité et la survie de la Grèce, mais aussi de la zone euro. Compte tenu des incertitudes sur l’évolution de la situation grecque, L’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), régulateur du secteur demande donc aux banques françaises de provisionner davantage leur exposition à la dette d’Etat grecque, a indiqué mercredi à l’AFP une source bancaire. Les grands établissements français ont actuellement provisionné 60% de leur exposition, ce qui signifie qu’ils sont prêts à absorber une perte de cette ampleur sur la valeur de leurs titres d’Etat grecs.  Autant dire qu’il faut se préparer à un défaut de la Grèce. Papadémos ne fait d’ailleurs plus dans la dentelle. La participation volontaire des créanciers privés va être décrétée par une loi grecque, c’est ça ou on ne rembourse plus rien du tout. Dans une interview, Papadémos déclare que si la Grèce n’obtient pas une participation de 100% dans un programme par lequel les porteurs d’obligations effaceront 130 des 450 milliards de dollars de dette de la Grèce, le pays envisagera d’adopter une loi imputant les pertes aux créanciers.

carburant: trop d’intérêts en jeu pour faire diminuer le prix

carburant: trop d’intérêts en jeu pour faire diminuer le prix

 

Trop d’intérêt en jeu pour faire diminuer le prix du carburant qui atteint en ce moment des niveaux record  (plus de 1.55 pour le SP95). d’abord ceux des pays producteurs, ceux des sociétés pétrolières, ceux des spéculateurs, et surtout ceux de l’Etat dont les taxes peuvent représenter jusqu’à 80% du prix. Les pays producteurs essaient évidemment de valoriser des ressources qui ne sont pas renouvelables. S’ajoute à cela le contexte géopolitique avec des menaces en provenance de l’Iran qui envisage de fermer le détroit d’Ormuz ou transitent environ 40% du pétrole. Incertitudes aussi au Nigéria et dans certains pays arabes. Les compagnies pétrolières quant à elle réalisent dautant plus de profits que le pétrole est cher du fait de leur situation oligopolistique (cartel). On pourra le vérifier encore cette année avec les résultats de Total par exemple. Les spéculateurs déçus par le marchés des actions et des obligations se reportent sur le marché des matières premières notamment le pétrole qui peut changer 4 à 5 fois de propriétaires pendant son transport ; une spéculation  y compris sur les matières alimentaires (ce qui crée des situations dramatique dans les pays pauvres) ; le pétrole est une valeur sûre car la demande est toujours forte, l’élasticité au prix de cette demande est faible. De toute manière on est plus ou moins contraint d’acheter du carburant; la responsabilité essentielle appartient toutefois à l’Etat qui selon les cours du pétrole impose des taxes de 60 à 80%. Des taxes fixes comme la TIPP et des taxes mobiles comme la TVA. Plus le pétrole est cher, plus l’état engrange de taxes ; le ministre Erice Besson reconnait qu’une baise de 2 centimes consentis par l’Etat coûterait 1 milliard en ressources publiques. On pourrait envisager de mettre en place la TIPP flottante ; ce qu’a fait Jospin en 2000, mais il a été désavoué par l’Europe qui a considéré qu’il y avait distorsion de concurrence ; des distorsions de concurrence aux quelles elle est beaucoup moins attentives dans d’autres domaines (distorsions, économiques, sociales, fiscales ou environnementales). Le principe de la TIPP flottante c’est de baisser les taxes quand le pétrole est haut et inversement de les augmenter quand le pétrole est bas.  Tout cela se faisant à fiscalité constante dans le temps. Le gouvernement écarte cette piste parce que le budget est déjà dans un tel état qu’il est hors de question de se priver des précieuses ressources sur le carburant. On pourrait évidemment se libérer du pétrole, avec des transports collectifs plus abondants des automobiles électriques mais pour l’instant i n’y a guère le choix pour le consommateur

Crédit à la consommation : plus de 400 postes supprimés chez COFINOGA

Crédit à la consommation : plus de 400 postes supprimés chez COFINOGA

 

Conséquence de la baisse de la consommation, des restrictions du crédit et la structuration des bilans des banques, Cofinoga supprime plus de 400 postes. Laser Cofinoga filiale à parts égales de BNP Paribas et des Galeries Lafayette envisage un important projet de suppression de postes dans le cadre d’un plan d’économie et de réorganisation. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) comprend 462 suppressions de postes dont 397 concernent Mérignac dans la banlieue de Bordeaux où sont basés 2000 salariés sur un total d’environ 2600 personnes. Le site girondin étant chargé des relations avec la clientèle. Les autres suppressions de postes portent sur Paris (44), les agences (19) et le site de Jurançon (2). L’entreprise spécialiste du crédit à la consommation annonce en parallèle la création de 29 postes à Mérignac ce qui ramène concrètement le projet à 433 suppressions. Dans son communiqué, la direction évoque « des propositions de reclassements » sans toutefois les chiffrer ainsi que des « départs volontaires ». Pour justifier son plan, elle invoque la « situation de crise économique et financière sans précédent » et les « évolutions législatives et réglementaires qui ont profondément modifié le marché français du crédit à la consommation, et tout particulièrement celui du crédit renouvelable ». Dans ces conditions la direction de Laser Cofinoga estime devoir « se restructurer en faisant évoluer significativement l’organisation d’une partie de ses activités ». L’objectif étant d’économiser « à terme » 100 millions d’euros. Un plan jugé « inacceptable étant donné les bénéfices de notre actionnaire principal la BNP Paribas », estime Jean-Louis Gayon, délégué syndical CGT. Après le comité central d’entreprise, deux comités d’entreprises se sont tenus en même temps à Paris et à Mérignac. Sur ce site les salariés ont rencontré les représentants de collectivités locales qui entendent faire pression sur l’entreprise afin de favoriser les mesures de reclassement ou de chômage partiel. Ce n’est qu’une des conséquences supplémentaires de la crise financière en cacade. La consommation se tasse et la demande avec. Les crédits aux particulier (et aussi aux entreprises) se durcit. Les banques quant à elle se débarassent des branches mortes pour restructurer les bilans. Il faut maintenant s’attendre à des annonces quasi quotidiennes de ce type de fiasco économique ; ce n’est pas le petit bout de plan du sommet social qui pourra inverser la tendance.

Le FMI prévoit une récession en Europe en 2012

Le FMI prévoit une récession en Europe en 2012

Il y a quelques mois, le FMI prévoyait une croissance de plus de 1% pour l’Europe, cette fois il révise à la baisse sa prévision et envisage une récession de 0.5% en 2012. Comme toutes les institutions de prévisions, chaque mois ou presque, les pronostics sont revus à la baisse. Le Fonds Monétaire International ne fait pas exception, il n’est pas très optimiste pour la zone euro cette année, d’après ce qu’affirme jeudi l’agence italienne Ansa qui cite une version préliminaire des nouvelles prévisions du Fonds. Selon l’agence italienne, le Fonds prévoit une contraction du PIB de la zone euro de 0,5% cette année, dans le cadre de ses nouvelles prévisions qui seront publiées mardi prochain, alors que sa précédente prévision datant de septembre faisait état d’une croissance de 1,1%.Pour redonner quand même le moral, le FMI prévoit une reprise avec une croissance de 0.8% en 2013. Autant dire une stagnation par rapport à 2011 car les 0.8% d’augmentation de croissance sont certainement surestimés. Les prévisions de croissance en Allemagne et en France ont été drastiquement revues en baisse par le FMI à 0,3% et 0,2% cette année contre 1,3% et 1,4% auparavant, toujours selon l’Ansa. Sous l’effet en particulier de la récession en zone euro, le Fonds a révisé en baisse sa prévision de croissance mondiale pour cette année à 3,3% contre 4% en septembre, toujours selon l’Ansa. En 2013, la croissance mondiale devrait être de 4%. Les perspectives sont également moins favorables pour les économies émergentes dont la croissance devrait s’élever à 5,4% cette année contre une précédente prévision de 6,1%. La Chine devrait en particulier enregistrer une croissance de 8,2% contre une prévision de 9% en septembre. Toutes se prévisions sont indicatives car personne ne peut mesurer les effets de la crise systémique tant pour 2012 qu’au delà.

Après SeaFrance, Lejaby, Petroplus à vendre

Après SeaFrance, Lejaby, Petroplus à vendre

Le tissu industriel de la France continue de se déliter, après SeaFrance, .Lejaby et bien d’autres moins médiatisés, c’est Petroplus qui est à vendre. La raffinerie est à l’arrêt depuis début janvier ; On promet évidemment des repreneurs, un sauvetage en quelque sorte sans doute du même type que ceux de Lejaby ou de SeaFrance. Il s’agit pourtant de PME. Le plan de soutien aux entreprises  décidé lors du sommet social risque de n’être pas même capable de sauver l’emploi de ces entreprises. On voit mal comment, un tel plan pourrait sauver l’ensemble de l’économie surtout en période récession. Le raffineur suisse Petroplus, en graves difficultés financières, a annoncé ce vendredi 20 janvier la mise en vente de sa raffinerie normande de Petit-Couronne, à l’arrêt depuis le début janvier, faute de disposer des liquidités nécessaires à son fonctionnement. Le groupe a simultanément indiqué qu’il étudiait « les alternatives stratégiques » pour ses unités d’Anvers (Belgique) et Cressier (Suisse), « y compris leur vente possible », selon un communiqué du groupe. La seconde a d’ailleurs été fermée. Petroplus possède deux autres raffineries en Europe: Ingolstadt en Allemagne et Coryton au Royaume-Uni. La raffinerie de Petit-Couronne compte 550 salariés. Les salariés bloquent depuis le début de la crise les derniers produits finis fabriqués sur le site. Le 27 décembre, le premier raffineur indépendant en Europe avait annoncé qu’il s’était vu refuser l’accès à une ligne de crédit de 1 milliard de dollars jugée « indispensable » au bon fonctionnement de ses opérations. La situation est devenue critique le 5 janvier, lorsque la société a indiqué que ses banques avaient gelé l’intégralité de ses financements. Le ministre de l’Industrie Eric Besson, interrogé sur RTL au moment de l’annonce de la mise en vente, a indiqué que ce n’était « pas une surprise puisque (il est) en contact permanent avec la direction de Petroplus et avec les syndicats de Petroplus ». « J’avais dit la semaine dernière que nous nous préparions à toutes les options, y compris à celle-ci », a-t-il ajouté. « Nous préparer, cela veut dire que nous avons (noué) avec l’ensemble de la filière pétrolière et, deuxièmement, avec un certain nombre de repreneurs potentiels, des contacts », a poursuivi le ministre, précisant qu’il devait rencontrer dans l’après-midi Jean-Paul Vettier, le PDG de Petroplus. »Je demande au PDG de Petroplus (…) qu’il nous aide à favoriser la reprise. Il a quelques cartes en main pour cela et je vais lui demander d’activer parce que nous voulons aller vite pour maintenir l’activité industrielle à Petit-Couronne », a fait savoir Eric Besson tout en soulignant qu’une « raffinerie ne peut pas être arrêtée longtemps ». , comme la sidérurgie sans doute, comme bien d’autres industries qui ont perdu presque I million d’emplois en 10 ans.

Environ 25% d’actifs pourris dans les banques européennes ?

Environ 25% d’actifs pourris dans les banques européennes ?

 

Les banques européennes détiennent environ 40 000 milliards d’actifs. La BCE avait considéré que 25 % de ces actifs étaient toxiques il y a encore peu de temps. Donc environ 10 000 milliards ; cependant depuis plusieurs semaines les banques soldent le plus possible d’actifs, le plus souvent à des banques américaines ; En fait les banques européenne pourraient encore détenir de l’ordre d 5000 milliards d’actifs pourris du type de ceux de la Grèce dont on prévoit maintenant une dévalorisation supérieure à 50%. En fait le chiffre est très approximatif car personne ne connaît exactement ce montant. Deux raisons à cela, les banques ne souhaitent pas révéler l’ampleur de leur exposition pou ne pas affaiblir encore la valorisation de leur établissement ; les tensions sur le marché obligataire témoigne du doute généralisé sur ces expositions. Deuxième raison la sophistication des produits financier rend difficile  l’identification des produits toxiques et de ceux qui ne le sont pas. Certains produits toxiques se trouvant dissimulés derrière des produits sains. Du coup il est difficile dévaluer le bon niveau de fons propres pour faire face aux risques des expositions. Les malheurs des banques européennes, fragilisées par la crise de la dette et obligées de céder des actifs, font le bonheur de leurs rivales américaines, qui y gagnent des parts de marché.  JPMorgan Chase, Citigroup et Goldman Sachs ont toutes annoncé des résultats soit en demi-teinte soit franchement décevants pour le dernier trimestre et l’année 2011. Mais à quelque chose malheur est bon. Les banques européennes, sous pression des marchés et des régulateurs, sont contraintes de céder des actifs pour renforcer leurs capitaux propres, à l’instar des Françaises Crédit Agricole, Société Générale et BNP Paribas, ou de l’Espagnole Santander. C’est l’occasion pour leurs concurrentes d’outre-Atlantique d’acquérir des actifs à bon prix.  Dans un rapport publié le mois dernier, le cabinet Deloitte notait que ces « opérations de fusions et acquisitions par les banques américaines pourraient accélérer un peu dans le cadre de la crise de la zone euro ».   »Les banques européennes vendent des positions et n’ont pas le luxe d’attendre un bon prix », remarque Jim Sinegal, analyste de la maison de recherche Morningstar, interrogé par l’AFP.  Alors que les banques européennes réduisent leur activité dans de nombreux domaines et que leur image pâtit des turbulences de la zone euro, leurs rivales de Wall Street peuvent espérer gagner facilement des parts de marché.   »Les banques européennes comptent 40.000 milliards de dollars d’actifs et sont en train de réduire leur périmètre » et les autres banques mondiales « vont devoir se substituer à elles », remarque le directeur général de Citigroup, Vikram Pandit. D’après Jim Sinegal, les banques américaines croulent même sous des montagnes d’argent en provenance d’Europe, au point que « la question, c’est de savoir qu’en faire, alors que la demande de prêts est insuffisante » aux Etats-Unis.  Les problèmes des banques européennes « sont une bonne chose en termes de croissance des dépôts pour les américaines, qui peuvent jouer le rôle de refuge » pour les investisseurs ou les particuliers, remarque Erik Oja, analyste de l’agence de notation Standard and Poor’s.

Unedic : doublement du déficit en 2012 et 15 milliards de dettes

Unedic : doublement du déficit en 2012 et 15 milliards de dettes

 

Les 3 à 4 milliards mis de coté par Baroin pour faire face à la crise vont paraître ridicules face aux conséquences en cascade de la crise. Rien que pour l’Unedic, il faut s’attendre à plus de 4 milliards de déficit, soit l’équivalent de la petite « cagnotte » de Baroin. Or une centaine d’institutions ou d’organismes vont être touchés de ma même manière (banques, autres organismes sociaux, entreprises du champ de l’Etat  (EDF, CNCE, RTE, RFF etc.). Une facture finale non pas de 4 milliards mais de l’ordre de 400 milliards (voir article). L’Unedic a précisé  jeudi que son déficit allait presque doubler en 2012 pour atteindre 4,3 milliards d’euros en répercussion de la hausse attendue des demandeurs d’emploi de 214 200 sur l’année. Pour 2011, elle estime son déficit à 2,4 milliards d’euros et la hausse des demandeurs d’emploi sans aucune activité à 134 200. Des chiffres qui vont creuser sa dette à 11 milliards pour 2011 et 15,3 milliards pour 2012. En ajoutant ceux qui ont une activité partielle, elle anticipe au total une hausse de 179 800 demandeurs d’emploi pour 2011 et 230 100 pour 2012.Ces nouvelles prévisions sont beaucoup plus pessimistes que les précédentes pour cette année. En septembre, l’Unedic tablait sur un déficit de près de 2,5 milliards en 2011 et 1,8 milliard en 2012 assorti d’une dette de 11 milliards en 2011 et 12,8 milliards en 2012. Elle prévoyait en outre une hausse de 36 700 des demandeurs d’emploi en 2011 et de 55 500 en 2012, soit nettement moins que les chiffres annoncés jeudi. Ai lieu de 55 000 chômeurs supplémentaires, l’Assedic s’attend donc à une hausse de prés de 65 000. Des prévisions qui interviennent alors que l’Unedic a perdu son AAA mardi, dans la foulée de la dégradation de la note de la France. L’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé d’un cran la note de l’assurance-chômage à AA+, assortie d’une perspective négative qui pourrait engendrer une nouvelle dégradation. L’Unedic n’est pas financée directement par l’État, mais par les salariés et les employeurs, qui cotisent pour l’assurance-chômage. En tout état de cause, l’Etat est garant de fait cet organisme. Cette dégradation de l’Unedic est cependant très sous-estimée car la différence de croissance avec les précisions gouvernementales sera au moins de 1%. Or 1% de croissance, c’est mécaniquement  100 000 à 300 000 chômeurs en plus compte tenu de la nature l’ environnement récessionniste et des hypothèses de croissance en moins.

Lejaby, Petroplus, SeaFrance trois exemples de l’impuissance de la gouvernance française

Lejaby, Petroplus, SeaFrance trois exemples de l’impuissance de la gouvernance française

 

 

Lejaby, Petroplus, SeaFrance, trois exemple de l’actualité récente qui témoigne de la perte de compétitivité française et de l’incapacité à trouver des solutions pour des entreprises pourtant de taille très moyenne. La fermeture définitive de la dernière usine de lingerie Lejaby  et de Petroplus montre   l’effondrement de l’industrie tricolore, qui, en dix ans, aura perdu 750 000 emplois. Première leçon,  la spécialisation dans le haut de gamme ne suffit pas  à elle seule pour résister au vent de la mondialisation. Si les règles du jeu ne changent pas, nul n’est plus à l’abri, La seconde idée reçue, très en vogue à l’approche de la présidentielle, considère qu’une nouvelle taxe nationale – la fameuse TVA sociale – peut constituer une digue solide pour protéger nos emplois. Cette taxe a deux défauts majeurs : elle reposera en grande partie sur les épaules du consommateur et, surtout, elle ne changera rien à la concurrence dévastatrice que se livrent les pays de l’Union européenne. Aussi, cette TVA sociale ne rompt-elle pas avec une compétition absurde sur les salaires. A l’opposé, une digue bâtie à l’échelle européenne, fondée sur les valeurs sociales de l’Union, et avec des barrières tarifaires ciblées, modulées et négociées pourrait constituer une première réponse efficace. Troisième enseignement, en dépit de l’intervention au plus haut niveau, Sarkozy, besson etc. et de leurs promesses de sauvetage, ces trois entreprise ont coulé. Comme si le pouvoir politique qui ambitionne de révolutionner l’ensemble du tissu industriel de la France voire de l’Europe se montrait déjà incapable de régler des problèmes mineurs à l’échelle de la nation mais évidemment importants pour les salariés concernés. Il vaudrait mieux que les dirigeants d’abstiennent désormais d’intervenir dans de tels cas car ils montrent chaque jour leur incapacité totale à résoudre le moindre problème économique.

Le logement touché par la crise en 2012

Le logement touché par la crise en 2012

 

Comme tous les secteurs économiques, le logement sera affecté par la crise. 2012 sera une année nettement plus difficile. Il faut s’attendre à un ralentissement de ventes affectées par le climat général de méfiance et les restrictions du crédit. Les prix pourraient cependant encore demeurés élevés dans les très grandes villes en raison de la pénurie de l’offre. La dégradation de la conjoncture économique touchera le marché français du logement cette année avec une baisse des volumes de vente dans l’ancien et dans le neuf, estiment les notaires de France et des professionnels dans des études publiées jeudi. Les notaires attendent un ralentissement des transactions dans l’ancien -elles devraient atteindre 800.000 au titre de 2011- mais estiment que le marché restera soutenu par des taux d’intérêt « raisonnables », la poursuite des prêts « même si les conditions d’octroi sont plus dures » et « le manque de placements alternatifs pour des investisseurs en quête de sécurité ». Dans la promotion immobilière, « il est probable que 2012 sera en retrait par rapport à 2011″, ajoutent-ils, en raison de la fin programmée du dispositif locatif Scellier qui permet des déductions fiscales importantes. Selon les notaires, les prix devraient évoluer de façon différenciée dans l’ancien avec « une certaine résistance » à Paris intra-muros et dans les grandes métropoles de province, du littoral et de la couronne de Paris en raison du déficit chronique de l’offre dans ces régions. Dans le reste du pays, « l’évolution des prix sera négative sans pour autant connaître une chute aussi brutale qu’en 2008″. Dans le neuf, ils estiment que les promoteurs « proposeront des produits généralement en retrait en termes de prix par rapport à 2011″ pour attirer les primo-accédants. « Le marché du logement est probablement à un tournant, clôturant une longue décennie commencée en l’an 2000″ et marquée par le dynamisme de l’ensemble des marchés, ajoutent-ils. « Il faut se rendre à l’évidence, les données macroéconomiques nationales et internationales vont mettre fin à ce dynamisme. » Pas de crise type subprimes mais un nt tassement des ventes.

SeaFrance: la CFDT va faire le ménage et radier la CFDT de SeaFrance

SeaFrance: la CFDT va faire le ménage et radier la CFDT de SeaFrance

 

La confédération doit lancer pour cela le mécanisme de radiation au niveau du bureau national, qui se réunit jeudi et vendredi.  Il s’agit de la première étape statutaire avant la désaffiliation du syndicat CFDT Maritime Nord, fort d’environ un millier d’adhérents dont environ 70% de la section SeaFrance. Celle-ci avait été vigoureusement désavouée par la direction de la CFDT quelques jours seulement avant la mort de la compagnie de ferries.  La procédure de radiation, fait rare, devrait s’étaler sur plusieurs semaines, l’union départementale du Pas-de-Calais et la fédération des transports devant donner leur avis. Viendra ensuite l’audition du syndicat avant que le bureau national ne tranche. Sa décision peut être soumise en appel au Conseil national, instance plus large composée de délégués désignés notamment par les fédérations.   »Ce n’est pas un procès, c’est une procédure », précise une source proche du dossier. « Soit il y a des soupçons, soit il y a des faits avérés, mais on ne peut que se baser que sur des faits », dit-elle.   »Il y a une autre CFDT qui est honnête »  Embarrassée par cette affaire très médiatisée, la direction de la CFDT avait lâché ses militants de SeaFrance, déjà contestés par les instances locales et fédérales.  Le 9 janvier, à quelques heures de la décision du tribunal de commerce de Paris qui devait finalement entériner la liquidation définitive de la dernière compagnie française à relier Calais et Douvres, François Chérèque assurait ainsi avoir « un peu honte du comportement de ces militants qui n’ont pas un comportement honorable ».  Il fustigeait également leur « entêtement » à s’accrocher au seul projet de Scop pour reprendre SeaFrance et ses 880 salariés, sans même vouloir étudier d’autres solutions comme l’offre de Louis Dreyfus Armateurs (LDA).  Les jours précédents la cessation d’activité, la presse avait fait état de malversations, relayé les « dérives » du syndicat local et des violences, publié des témoignages évoquant pressions et menaces.  C’est sur la base de ces témoignages que la CFDT évoque des « faits avérés », après avoir cité des « pratiques obscures et frauduleuses ».   »Il y avait une présomption d’innocence (…), maintenant il y a des faits qui sont concrets », assure M. Chérèque sans autre détail.  Un rapport de la Cour des comptes de 2009 qui mentionnait « des interrogations sérieuses » relatives au monopole d’embauches de la CFDT a également contribué à nourrir les soupçons.  En parallèle, mi-avril 2010, le parquet de Boulogne-sur-Mer a ouvert une enquête pour « abus de confiance » à la suite d’une plainte de la direction de SeaFrance. Mais depuis, l’affaire ne semble guère avancer.  Alors que les licenciements ou embauches des ex-SeaFrance s’organisent, de même que la reprise des actifs de la compagnie, M. Chérèque a d’ores et déjà appelé les salariés à rejoindre la section CFDT de LDA, l’armateur pouvant reprendre une partie du personnel.   »Il y a une autre CFDT, qui est honnête », plaide-t-il. On se souvient que dans les années 80, la confédération avait laissé la fédération des transports se gangrener et que les gauchistes alliés aux corporatistes avaient pris le pouvoir. Le mouvement s’était étendu à d’autres organisations menaçant l’existence même de la CFDT. Le ménage avait été fait très tardivement et les effectifs avaient nettement régressé ; la création de SUD, groupement des gauchistes et des corporatistes de la CFDT a ensuite clarifié la situation.

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