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Sarkozy : un déni de crise et d’endettement

Sarkozy : un déni de crise et d’endettement

 

Sarkozy n’est évidemment plus en situation de réformer le pays. On ne fait pas en deux mois ce qu’on a été incapable de faire en 5 ou 10 ans. Il y a d’abord une erreur de diagnostic ; Sarkozy a affirmé que la crise financière était désormais stabilisée, en France, en Europe et dans le monde ; Il se fonde évidemment sur la seule tendance des marchés de ces derniers jours à l’égard des emprunts obligataires. Il confond une évolution conjoncturelle et une tendance structurelle.  Sur le fond, rein ‘et réglé à savoir l’endettement européen et son incapacité à y faire face.  La France en particulier ne cesse d’accroître son endettement. Certes on fera un déficit de 5.3 ou 5.4% du PIB en 2011. Mais pour 2012, le budget est à revoir et les perspectives  budgétaires ne tiennent plus avec une croissance de 0.5% voire une récession. La dette va continuer de grossir et les mesurettes ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Si la France est dans un tel état  financier, c’est sans doute du fait de l’omnipotence étatique qui plombe ses finances. Du fait d’investissements inutiles ou trop couteux, du fait d’un fonctionnement ruineux. La redéfinition du champ, des missions, des moyens d’intervention de la puissance publique est une voie de passage obligée pour restructurer durablement nos finances ; cela vaut aussi pour les collectivités locales qui à l’instar de l’Etat interviennent sur tout ; L’Etat est en charge des missions régaliennes n et pour ce qui concerne l’économie de sa régulation, de la définition des règles. L’Etat n’a pas à intervenir en permanence dans l’économie, il déresponsabilise les acteurs et les décourage. Pour la régulation, les règles doivent être simples, applicables, appliquées ; autant dire qu’il faut en diviser le volume par dix, au moins. Cette réduction drastique du champ et de la nature de l’Etat n’est pas contradictoire avec l’efficacité,  la planification et un certain volontarisme dans des domaines stratégiques (exemples : recherche, outils de financement pour les PME, formation, santé, environnement, transport, énergie etc.) ° ; mais conduire une politique ne signifie pas pour autant intervenir directement ou à la place des acteurs. En France la confusion  sémantique est totale autour du service public. Le service public est confondu avec l’entreprise publique voire avec la fonction publique ou assimilée. On ne peut pas exemple assurer un excellent service public dans le transport urbain avec des entreprises privées, ce qui est  le plus souvent le cas. On pourrait multiplier les exemples. Réduite la taille de l’appareil étatique, la nature de son invention, en diminuer le coût est LA réforme à entreprendre notamment pour réduire la fiscalité qui plombe la compétitivité. Non la crise financière n’est pas stabilisée et au demeurant, peu d’experts sont capables de mesurer l’impact en cascade de la dégradation de la note de l’Etat. Une situation s’installe en France, le credit Crunch, déjà de nombreuse PME voient leurs condition d’accès au crédit se réduire. C’est le pire danger, l’asphyxie de l’économie par la situation de crédit Crunch. Comment affirmer que la crise financière est stabilisée alors qu’en Europe même, on est en accord à peu près sur rien concernant le pacte budgétaire. Déni de réalité, déni d’endettement, déni de crise. On ne peut affronter la crise à partir d’uen analyse erronée.

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