Sarkozy : la grande réforme des rapports sociaux enfin annoncée, une révolution
Pour résumer, 5 mesurettes pour meubler l’agenda électoral et qui de toue façon n’auront pas d’impact avent des mois et des années ; Une orientation, celle-là fondamentale, la reforme des rapports sociaux. C’et une révolution en France. Schématiquement, L’Etat demande aux partenaires sociaux et cela au plan de l’entreprise de gérer ensemble les conditions sociales, durée du travail, salaires etc. Les observateurs tellement habitués aux enjeux étatistes n’ont encore pas mesuré l’ampleur et les conséquences d’une telle évolution. Aujourd’hui, l’Etat légifère, intervient, fixe les conditions de travail parfois les salaires etc. Du coup nos syndicats ne servent à rien et nous assistons à un affrontement permanent entre le patronat et les représentants des salariés (quand ce n’est pas l’affrontement, c’est l’indifférence, ce qui est pire encore). 6% de syndiqués en France, contre 30% en Allemagne où les représentants des travailleurs négocient sur tout avec les employeurs, les syndicats sont présents dans toutes les instances de décision et avec voix dé libératrice. En Allemagne, l’Etat s’interdit d’intervenir dans les relations socio économiques qui concernent les acteurs. Du coup les syndicats sont représentatifs, responsables et respectés. De toute évidence, les efforts qu’a fournis l’Allemagne depuis 7 ou 8 ans devront être effectués en France, c’est impératif pour redresser le pays. On ne pourra pas le faire en France avec la méthode des décrets qui évidemment raisonne de manière centralisée sans tenir compte de la situation concrète de chaque secteur, de chaque entreprise. Cette réforme de la gestion des relations entre les acteurs économiques est centrale pour moderniser le pays, le libérer en quelque sorte du carcan administratif qui tue la croissance et l’emploi. L’Allemagne n’est pas un modèle sur tout, loin sen faut mais en économie, oui. Sa politique natale notamment la conduira un jour dans le mur. Une réforme qui va rencontrer de nombreuses résistances et du temps. Il faudra que patrons et syndicats apprennent la culture du compromis. Que l’Etat abandonne sa tutelle sur les conditions sociales, de quoi économiser des dizaines de milliers de fonctionnaires ; de quoi surtout libérer l’économie du carcan administratif et responsabiliser les acteurs. C’est la grande reforme économique et sociale. Pas sûr que beaucoup aient bien mesuré son enjeu.
0 Réponses à “Sarkozy : la grande réforme des rapports sociaux enfin annoncée, une révolution”