Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale à DAVOS : prudence sur la taxation des banques
Quel sage ce monsieur Oudéa, il considère les futures taxations annoncées notamment par Hollande pourrait fragiliser les banques. »Il faut être prudent sur ce qui est fait », a-t-il déclaré à Davos ; avons besoin de fonds propres, donc plus de taxation, c’est moins de fonds propres », a-t-il expliqué lors du Forum économique mondial (WEF). Interrogé sur la crise dans la zone euro et sur les négociations entre la Grèce et ses créanciers privés pour réduire sa dette, M. Oudéa a averti du « risque d’effet de contagion » si Athènes et ses banques créancières ne trouvent pas d’accord. « Nous sommes dans une période plus positive et un succès sur la Grèce contribuera à renforcer cette dynamique », a-t-il jugé, soulignant qu’en cas d’échec, la Grèce « servira de précédent » pour les investisseurs de la zone euro. « La Grèce est importante pour son exemplarité », a-t-il expliqué Quelle sagesse, quelle vision, ce monsieur Oudéa. Président de la fédération bancaire française, il s’y connait en gestion ; il était directeur financier de la société générale lors de l’affaire kerviel, son grand patron en quelque sorte. Suite aux placements aventureux de la banque, l’action de la société générale a perdu 60% de sa valeur en 2011. C’est la banque française la plus fragile. Il sait cependant gérer sa carrière et ses intérêts. En 1995, cet énarque entre à la Société générale après un passage au cabinet de Sarkozy., il devient directeur général de la Société générale en 2008, puis PDG en mai 2009. Le 9 mars 2009, il reçoit, avec Daniel Bouton de la Société générale, un lot de stock options (en ce qui le concerne, 150 000 titres à 24,45 euros), alors que la banque est aidée par l’État.La publicité faite à ce plan, au moment où aux États-Unis l’affaire AIG est devenue un scandale, le pousse le 22 mars à renoncer à ce gain exceptionnel. Ses revenus sont cependant de 3 millions d’euros par an, (13éme salaire français), de quoi voir venir ! 250 000 euros par mois c’est mieux que le maigre salaire de 5 000 euros mensuels d’un inspecteur des finances. Pas d’inquiétude pour la dégradation de la note de la France de la part du PDG de la « Socgen » qui juge par ailleurs que l’opération exceptionnelle de refinancement des banques à trois ans réalisée en décembre par la Banque centrale européenne (BCE) « apporte un vrai confort et écarte le risque d’un « credit Crunch » brutal et violent ». Traduction pour les non initiés, le crédit Crunch sera réel mais progressif et il y aura bien une situation de credit Crunch. Toutefois, il affirme de nouveau que la Société générale n’achètera pas pour autant de la dette souveraine, comme le souhaitent les dirigeants de la zone euro. « Notre mission est de financer l’économie. Les banques n’ont pas vocation à investir dans la dette souveraine à long terme », déclare le dirigeant ; on se demande bien pourquoi la banque a investi autant prudemment dans ces dettes Quant à financer l’économie, on peut douter puisque les 500 milliards prêtés à 1% aux banques par la BCE retournent chaque soir à la BCE à un taux de 0.25%.Curieuses gestion, plus proche de la cavalerie que de la rigueur. Curieuse prédiction qui mélange les lapalissades et les prédictions approximatives. On peut le croire c’est le président de la fédération bancaire française. « Touche pas à ma banque, c’est mon fromage »
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