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Iran : la politique de la terre brulée

Iran : la politique de la terre brulée

 

Sanctions sans précédent des occidentaux et de l’Europe contre l’Iran. En gros, il s’agit de l’empêcher de tirer des ressources de son pétrole. Un genre d’embargo qui a rarement réussi tellement la demande est forte surtout quand les cours sont élevés. Il y a matière à spéculation. L’Iran a menacé de fermer le détroit d’Ormuz en représailles et l’occident  de faire une opération militaire pour le dégager si nécessaire. On se demande si certains chefs d’Etat complètement discrédités dans leur pays ne souhaitent pas un conflit dur et même une guerre pour déplacer l’objet du mécontentement de leurs citoyens. C’est de cette manière qu’ont commencé la plupart des guerres. Le temps est compté pour éviter une intervention militaire, a estimé Nicolas Sarkozy, lors de ses vœux, au corps diplomatique. Le président de la République a exprimé sa révulsion devant cette perspective d’une intervention israélienne, qui « déchaînerait la guerre et le chaos au Moyen-Orient » pour mieux plaider en faveur de la seule alternative, des sanctions économiques renforcées envers Téhéran.  Les pays de l’Union européenne devraient régler les derniers détails, lundi, d’un régime de sanctions passant par un embargo pétrolier et des mesures visant la banque centrale d’Iran. Ce régime de sanctions passera par l’arrêt de l’achat de pétrole iranien et le gel des avoirs de la banque centrale iranienne, a précisé Nicolas Sarkozy, des mesures qui doivent être décidées lundi par l’Union européenne. Ceux qui, au Conseil de sécurité de l’Onu, refuseraient ce renforcement des sanctions porteraient la responsabilité d’une intervention militaire, a-t-il conclu en allusion notamment à la Chine, opposée à un embargo pétrolier. Une déclaration en apparence sage mais cependant particulièrement irresponsable. Pourquoi en effet évoquer la possibilité d’une intervention militaire. On sait très bien qu’en cas intervention militaire l’Iran répliquerait. Israël aussi en premier. Bref un conflit qui pourrait rapidement prendre une échelle mondiale. Pourquoi une telle situation, pour des raisons objectives liées à la filière nucléaire iranienne, c’est possible (mais pas vérifié car les experts ne sont pas tous d’accord sur ce point). Mais surtout liées à l’affaiblissement considérable des chefs d’Etat  tant en Iran qu’en France ou ailleurs ? Les chefs d’Etat sont en réalité complètement discrédités et souhaiteraient bien qu’on délocalise le mécontentement quitte à évoquer la problématique guerrière ‘L’irresponsabilité diplomatique est à la mesure de l’irresponsabilité économique. De toute évidence ces hommes sont dangereux. Après l’Irak, l’Afghanistan, les occidentaux feraient bien de réfléchir à deux fois avant de menacer de s’embourber dans un nouveau conflit qui celui là pourrait rapidement prendre une dimension mondiale.

 

 

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