La Grèce tout prés du défaut
Après plus d’une semaine de discussions serrées à Athènes, la plupart des médias grecs, alimentés en fuites diverses, estimaient vendredi soir que les deux parties étaient à deux doigts d’un accord-cadre fixant les modalités d’effacement volontaire de 100 milliards de dette grecque détenue par les créanciers privés. Mais cette négociation, vitale pour l’avenir de la Grèce et unique en son genre, se déroule dans une atmosphère tendue, en lien permanent avec Bruxelles, Washington, Berlin et Paris, où se trouvent les créanciers institutionnels du pays (UE et FMI) qui ont eux aussi entamé vendredi une nouvelle négociation avec Athènes en vue de l’attribution d’un deuxième plan d’aide au pays. Dimanche soir changement de ton. »Notre proposition (…) est la proposition maximale qui peut se faire dans le cadre d’un plan d’échange de dette dit +volontaire+ », a mis en garde dimanche soir le représentant des banques et créanciers privés de la Grèce, l’Américain Charles Dallara, interviewé sur la chaîne grecque Antenna. »Tout repose maintenant largement dans les mains du secteur officiel (Banque centrale européenne, Union Européenne, et Fonds Monétaire International, NDLR) pour choisir la direction, soit un plan d’échange de dette volontaire, soit un défaut », a-t-il dit
0 Réponses à “La Grèce tout prés du défaut”