Archive annuelle de 2012

Hollande-Ayrault : 75% d’incompétence

 Hollande-Ayrault : 75%  d’incompétence

 «Nous sommes quand même capables d’un amateurisme confondant», se désolait samedi un parlementaire de la majorité juste après le couperet du Conseil constitutionnel. S’ils ont validé la majeure partie de la réorganisation fiscale voulue par François Hollande, les «sages» ont déboulonné le totem du candidat socialiste à l’Elysée, la taxation à 75% des revenus supérieurs à 1 million d’euros. Il fallait une mesure phare pour gauchiser la campagne de Hollande; la taxe à 75 ;  une orientation décidée à la va vite dans le feu de l’action électorale ; En réalité, un rapport fiscal peu important  (à peine 500 millions) en regard de la fraude fiscale. Tout cela évidemment pour fait avaler les dizaines de milliards d’impôts nouveaux supportés par tous les français ; la solidarité  est certes nécessaires en cette période de crise mais il conviendrait de s’attaquer en priorité à la fraude fiscale évaluée entre 30 et 60 milliards par an par le Sénat ; Une fraude bien connue essentiellement grâce à la subtile ingénierie antifiscale dont bénéficie les plus riches et les très grandes entreprises ( les PME, elle, payent plein pot) ; l’arnaque la plus répandue externalisation des profits dans des paradis fiscaux et l’internalisation en France des surcoûts. La procédure, une filiale à l’étranger surtaxe les biens importés en France pour transformation ( ou l’inverse on facture à perte des produits français exportés) ; résultat, la filiale française ne fait pas de bénéfice et la société étrangère encaisse les profits. C’est légal en plus. En tout cas, l’administration fiscale s’attaque peu à ce phénomène essentiel (qui a permis par exemple à Total de ne pas payer d’impôts sur les sociétés pendant des années). Toutes les grandes sociétés procèdent ainsi surfacturant de pseudo prestations. Cette reforme n’est pas prête d’être mise en œuvre car il faudrait à la fois volonté et compétence. Ceci étant c’est aussi le résultat d’une fiscalité qui plombe la compétitivité française (57% du PIB, c’est le montant des prélèvements obligatoire). Si avec les riches, on parle de mesure confiscatoire de leurs revenus, on peut parler de processus confiscatoire de l’ensemble de l’économie.

 

Les préféré des Français, en tête Omar Sy

Les  préféré des Français, en tête Omar Sy

 

Oamr Sy a mis fin au règne sans partage du tennisman Noah. Omar Sy, l’acteur vedette des « Intouchables », est devenue la personnalité préférée des Français, détrônant Yannick Noah qui tenait la tête d’affiche depuis décembre 2007 du baromètre* bi-annuel Ifop pour Le Journal du Dimanche des personnalités préférées des Français. Dans le classement général de ce top 50, Omar Sy devance un autre acteur Gad Elmaleh. Yannick Noah, qui arrive en 3e position, perd deux places.  Les poursuivants. Viennent ensuite l’humoriste Jamel Debbouze, l’acteur oscarisé Jean Dujardin, l’imitateur Laurent Gerra et à la 7e place, Simone Veil. L’ex-footballeur Zinedine Zidane passe de la 5e à la 8e place, suivi de Florence Foresti et Dany Boon. Thierry Lhermitte est le dernier de ce top 50.  Les politiques. Le président François Hollande arrive en 45e position (15e place en juillet) entre Didier Deschamps (44e) et Vanessa Paradis (46e). Le chef de l’Etat et Simone Veil sont les seules personnalités politiques à accéder à ce classement. L’animateur Nicolas Hulot, candidat malheureux à la primaire écologiste pour la présidentielle de 2012, arrive en 26e position (10e en juillet).

Doc Gynéco au chevet de Virgin Megastore

Doc Gynéco au chevet  de  Virgin Megastore

 

Le chanteur Doc Gynéco va tenir une conférence de presse cet après-midi pour appeler tous les artistes à se mobiliser contre la fermeture des magasins de distribution de produits culturels. Les élus du comité d’entreprise de Virgin Megastore ont appris, le 19 décembre, de leur direction le projet de résiliation du bail du grand magasin des Champs-Élysées, qui représente environ 20 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Ils se sont lancés depuis dans un mouvement de grève, suivant un appel à la mobilisation lancé par l’ensemble des syndicats de l’enseigne (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD). Samedi 29 décembre, plusieurs dizaines de salariés du célèbre magasin des Champs-Élysées à Paris s’étaient ainsi rassemblés à l’entrée du magasin pour dénoncer le projet de la direction, au cri de «Non à la fermeture, oui à la culture». Selon la direction de l’enseigne, 80 % des effectifs présents étaient en grève dans le magasin, qui emploie 184 salariés (sur 1200 en France). Les autres magasins n’ont en revanche pas suivi la grève. Virgin Megastore est détenu par le fonds Butler Capital, en proie lui-même à d’importantes difficultés. L’enseigne a déjà fermé trois magasins, à Bordeaux Mérignac, au Carrousel du Louvre à Paris et à Saint Denis. L’immeuble des Champs-Élysées a été racheté par des investisseurs du fonds souverain Qatar Investment Authority, en juin dernier, à l’assureur mutualiste Groupama pour 500 millions d’euros. Les projets du nouveau propriétaire ne sont pas encore connus.

 

Jacques Delors : « l’Europe mais sans les Anglais »

Jacques Delors : « l’Europe mais sans les Anglais »

Pas facile de faire vivre l’Europe avec d’un coté l’Allemagne aux positions hégémoniques qui dirige la zone euro en imposant des cures d’austérité qui vont tuer la croissance, de l’autre une Grande Bretagne qui au sein de l’union économique ne s’intéresse qu’à ce qui est bénéfique pour elle et bloque le reste ; Du  coup, des responsables européens et Delors imaginent une sortie de la grande Bretagne de l’Europe , ce qui serait un acte de clarification nécessaire vis-à-vis d’un pays qui pense toujours être un des plus grande nation du monde mais qui en réalité ( comme la France)  à est devenue une nation secondaire au regard de l’influence géopolitique mondiale ;Les partenaires européens de David Cameron commencent à perdre patience. Face aux eurosceptiques du Royaume-Uni, auxquels le premier ministre conservateur mêle sa voix, des leaders de l’Union européenne (UE) ont décidé de réagir. Dans un entretien accordé jeudi au quotidien anglais The Guardian, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a avoué que «si tous les États membres pouvaient choisir toutes les politiques existantes qu’ils apprécient le plus et se retirer de celles qu’ils apprécient le moins, l’Union en général et le marché unique en particulier se déliteraient rapidement». Il a par ailleurs comparé le retrait du Royaume-Uni de l’UE au «départ d’un ami dans le désert». L’ex-président de la Commission européenne Jacques Delors s’est montré bien moins sentimental vendredi dans les pages du quotidien allemand Handelsblatt. Visiblement agacé, le Français a voulu remettre ses voisins à leur place: «Le Royaume-Uni est stratégique et économiquement important, mais comme le sont aussi d’autres pays», comme l’Inde et la Chine. Il estime que «les Britanniques s’intéressent seulement à leurs intérêts économiques, à rien de plus. On pourrait leur proposer une autre forme de partenariat», comme «un accord de libre-échange» ou «l’espace économique européen». Enfin, l’ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt rappelle que «l’Europe à la carte ne fonctionne pas. La Grande-Bretagne est perçue comme un fauteur de trouble. Si Cameron va de l’avant avec son offre d’une deuxième classe de membres, il peut l’obtenir. Mais les Britanniques verront que ce n’est pas dans leur intérêt ; les eurosceptiques veulent une nouvelle relation, quelque chose comme la Norvège: très bien, vous payez, mais ne pouvez rien dire.» Cet argument a été largement avancé mercredi dernier par le vice-premier ministre libéral-démocrate anglais Nick Clegg, très proeuropéen. «Vous pouvez obtenir une réforme en dirigeant, plutôt qu’en se retirant, a-t-il rappelé. Pour gagner, il faut être dedans !» Ces prévisions néfastes ne devraient pas infléchir la politique d’un David Cameron, désormais pressé de toutes parts et qui a appelé en octobre à la tenue en 2015 d’un référendum sur l’appartenance de son pays à l’UE. Un événement qu’il pourrait confirmer et préciser ces prochaines semaines dans son très attendu discours pour les quarante ans de l’entrée de son pays dans la Communauté européenne.

La SNCF pourrait titriser les subventions du Stif pour réduire sa dette ; le début de la cavalcade financière ?

La SNCF pourrait titriser les subventions du Stif pour réduire sa dette ; le début de la cavalcade financière ?

Il ya deux manière de réduire une dette, gérer une dette, emprunter encore ou rembourser progressivement en assainissant la gestion  ; depuis des années la SNCF emprunte pour boucher les trous. Cette fois c’est la même chose avec la titrisation des subventions du STIF (‘ syndicat parisien qui gère les transports), subventions que doit lui verser le syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) au titre de la cogestion des trains, en fait un jeu d’écriture qui fera abaisser fictivement la dette mais qui lui coutera cher car les investisseurs recevront capital bien sûr mais aussi intérêts. Pourquoi dès lors ne pas titriser la totalité de la dette du fer (une quarantaine de milliards) puisqu’en définitive ce sont les subventions publiques qui assurent l’équilibre (50% des charges du fer). En bref, il s’agit de cavalcade qui ne règle pas le problème de la dette. .  Cette opération, qui devrait être dévoilée lors des résultats annuels de la société en février, pourrait permettre à la SNCF « de faire disparaître de son bilan plusieurs centaines de millions d’euros d’endettement », indique le quotidien. Le mécanisme passerait par une titrisation de créances correspondant aux subventions d’investissement que le Stif est tenu de verser au cours des huit ans à venir à la SNCF, afin de cofinancer les trains circulant en Ile-de-France.  Au lieu de toucher directement le montant de ces subventions, la SNCF pourrait choisir de les titriser et de les placer sur le marché, expliquent les Echos.  Cela pourrait lui permettre d’encaisser « plus de 770 millions d’euros », estime le journal.  La dette de la SNCF, qui était d’un peu plus de 9 milliards en juillet, pourrait être considérablement alourdie dans le cadre de son rapprochement avec le gestionnaire du réseau RFF au sein du « pole public ferroviaire unifié » voulu par le gouvernement.  L’endettement cumulé des deux sociétés dépassait à fin octobre les 32 milliards d’euros et augmente d’environ 1 milliard d’euros chaque année.  La titrisation (securitization en anglais) est une technique financière qui consiste classiquement à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances (par exemple des factures émises non soldées, ou des prêts en cours), en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché des capitaux. Une telle titrisation s’opère en regroupant un portefeuille (c’est-à-dire un lot) de créances de nature similaire (prêts immobiliers, prêts à la consommation, factures mono-thématique, …) que l’on cède alors à une structure ad hoc (société, fonds ou trust) qui en finance le prix d’achat en plaçant des titres auprès d’investisseurs. Les titres (obligations, billets de trésorerie, …) représentent chacun une fraction du portefeuille de créances titrisées et donnent le droit aux investisseurs de recevoir les paiements des créances (par exemple quand les factures sont payées, ou quand les prêts immobiliers versent des mensualités) sous forme d’intérêts et de remboursement de principal.

La Grèce se prépare à mourir guérie

La Grèce se prépare à mourir guérie

Pour 64% des Grecs, 2013 sera « pire » que 2012 pour le pays, qui traversera alors sa sixième année de récession consécutive, selon ce sondage de l’institut Kapa réalisé auprès de 1.028 personnes les 20 et 21 décembre.  Le taux de pessimistes grimpe à 71,7%, en ce qui concerne leur situation personnelle, alors même que 77% des sondés ont eu du mal à boucler leurs fins de mois en 2012, avec un niveau de vie réduit de plus d’un tiers par trois ans d’austérité, selon les estimations officielles.  Près d’un tiers des sondés redoutent en particulier de perdre leur emploi, sur fond de montée en flèche du chômage, à plus du quart de la population active.  En dépit des sacrifices, 76,5% des Grecs restent en faveur du maintien du pays dans l’euro, contre 15,8% souhaitant un retour à la drachme.  Ce dilemme a été au centre du psychodrame politico-économique grec en 2012, avant que l’UE flanquée du FMI ne réaffirme finalement son soutien au pays surendetté, en le remettant en décembre sous perfusion financière en contrepartie d’un nouveau sursaut de rigueur et de réformes.  Confirmant les craintes des Grecs, José Manuel Barroso, souligne, également à To Vima, que 2013 « sera une année difficile » car « la solidarité n’est pas sans conditions. Elle dépend du maintien des efforts de réforme ».   »Je répète que c’est maintenant que le plus dur commence (…) nous avons beaucoup de travail à faire », convient du coup M. Stournaras, prônant notamment une lutte efficace contre la fraude fiscale et plus de dérégulation pour relancer la compétitivité. « Jamais le dimanche », lui ont rétorqué dans le centre d’Athènes plusieurs centaines d’employés du commerce, qui ont manifesté sous une pluie battante à l’appel de leurs syndicats contre un projet gouvernemental d’ouverture dominicale généralisée des magasins.

 

Le mur budgétaire des Etats Unis fait peur, pas celui de la France ?

Le mur budgétaire des Etats Unis fait peur,  pas celui de la France ?

Curieux que personne n’ait fait le rapprochement entre le mur budgétaire des Etats Unis et le mur budgétaire français. Résumons,  faute d’accord pour gérer ce mur (limite d’endettement), ce seront automatiquement des réductions de dépenses budgétaires et des impôts en plus. Résultats, une croissance en berne et une augmentation du chômage.  Le mur  budgétaire aux Etats Unis entrainerait une baise de croissance de 0.5 ;  en France c’est plus 1 ou 2 points croissance qui seront perdus du fait de l’austérité ( imposée par le mur budgétaire du traité budgétaire européen). Aux Etats Unis le chômage passerait d’environ 8% à 9, en France, le taux passera de 10 à 12,5%. Conclusion, le mur budgétaire est insoutenable aux Etats Unis mais pas en France ; les mêmes symptômes, les mêmes remèdes entraineraient donc des conséquences différentes ? Non, si l’on se réfère à ce que dissent les américains eux mêmes. Laisser l’économie américaine se heurter au « mur budgétaire » provoquerait aux Etats-Unis, et probablement au-delà, une nouvelle catastrophe, que les élus américains semblent désormais déterminés à éviter. L’image du « mur budgétaire » désigne les hausses d’impôts et baisses de dépenses publiques qui entreront en vigueur automatiquement début janvier à moins d’un accord exprès entre le président Barack Obama et les élus démocrates et républicains du Congrès pour l’éviter.  En cas contraire, les dépenses de l’Etat fédéral pour l’exercice budgétaire 2013, commencé le 1er octobre, seraient réduites de 109 milliards de dollars. Les hausses d’impôts frapperaient toute la population. Selon le Tax Policy Center, organisme de recherche indépendant sur les questions de politique fiscale, les prélèvements augmenteraient de 20% pour tous, engendrant un coût supplémentaire de 2.000 dollars par an pour les ménages de la classe moyenne.  Les économistes redoutent que la hausse brutale des impôts pénalise la consommation des Américains et que, conjugué à une réduction drastique des dépenses publiques, cela n’entraîne une chute de la demande intérieure. La banque centrale américaine (Fed) prévient depuis plusieurs mois qu’elle n’aura pas les moyens d’empêcher dans ce cas l’économie de retomber dans la récession, alors que le pays ne s’est toujours pas remis de la précédente, qui l’a frappé de décembre 2007 à juin 2009.  Selon les dernières estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO), publiées au début du mois, le « mur budgétaire » ferait reculer le PIB américain de 0,5% en 2013, et entraînerait une remontée du chômage à 9,1% l’an prochain (contre 7,9% aujourd’hui). Professeur d’économie à l’Université du Maryland, Peter Morici juge ce scénario bien optimiste. Selon lui, les conséquences du « mur budgétaire » pourraient s’avérer « désastreuses« : « envolée du chômage au-dessus de 15%, effondrement financier des Etats fédérés, défaillances en série d’emprunteurs immobiliers, et faillites de centaines de banques ».

 

 

Etats–Unis : toujours pas d’accord sur le mur budgétaire

Etats–Unis : toujours pas d’accord sur le mur budgétaire

 

  »Il y a toujours des divergences significatives entre les deux camps », a reconnu Harry Reid, chef de file de la majorité démocrate au Sénat, ajoutant que les discussions se poursuivaient avec son homologue républicain Mitch McConnell. « Il reste du temps pour trouver un accord et nous avons l’intention de poursuivre les négociations », a-t-il ajouté. Si les choses devaient en rester là, 600 milliards de dollars de coupes budgétaires et de hausses d’impôt entreraient automatiquement en vigueur le 1er janvier, ce qui pourrait replonger les Etats-Unis dans la récession. Des progrès semblent toutefois possibles, les deux parties ayant réduit leurs divergences concernant une proposition républicaine formulée samedi et sur laquelle elles buttaient, qui limiterait l’augmentation des indemnités de sécurité sociale afin de réduire le déficit public. De nombreux démocrates, dont Harry Reid, refusent de toucher à la sécurité sociale. Faute d’accord avec son homologue au Sénat, Mitch McConnell a annoncé son intention de négocier avec le vice-président Joe Biden, avec lequel il s’est entretenu à plusieurs reprises par téléphone. Si les négociations aboutissent, les deux chambres devront se prononcer lundi avant minuit, ce que la complexité des procédures ne facilitera pas.

Allemagne : « Trop d’austérité en zone euro » pour le rival de Merkel

Allemagne : « Trop d’austérité en zone euro » pour le rival de Merkel

 

 

 

Dans un entretien accordé à l’édition dominicale du Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’ancien ministre des Finances juge que ces mesures d’austérité incitent certains pays à vouloir en faire beaucoup trop et beaucoup trop tôt. Selon lui, si de telles mesures étaient adoptées en Allemagne, elles provoqueraient des manifestations massives dans le pays. « Les mesures d’économies sont trop sévères, elles mènent à la dépression », a dit Peer Steinbrück, ministre des Finances de 2005 à 2009 dans un gouvernement de coalition emmené par Angela Merkel. « Certaines sociétés sont mises à genoux. La consolidation budgétaire, d’une certaine manière, est comme un traitement. Une dose juste peut sauver des vies, une dose excessive peut être létale. » Il a souligné que, dans certains pays, ces mesures représenteraient 5% de leur produit intérieur brut. « En Allemagne, cela représenterait 150 milliards d’euros (de baisses de dépenses) », a-t-il dit. « Vous pouvez imaginer à quoi ressembleraient les rues allemandes dans ce cas. » Peer Steinbrück a dit que sa formation politique était favorable à ce que des efforts soient déployés pour stabiliser la zone euro, en raison notamment des intérêts nationaux de l’Allemagne et de la responsabilité qui incombe au pays au sein de l’Union européenne. « Mon conseil au SPD est de ne pas considérer la question européenne comme un sujet mineur de la campagne électorale ou de ne pas être courageux », a-t-il dit, en référence aux craintes de certains qu’un débat sur la question de la zone euro ait des retombées plus positives pour la chancelière que pour le SPD.

 

« Crise de l’euro pas terminée » : Merkel contredit Schäuble … et les autres

« Crise de l’euro pas terminée » : Merkel contredit Schäuble … et les autres

 

 

Merkel contredit la plupart des responsables européens (dont les français) qui considèrent que la crise éd l’euro est surmontée. Le contraire de la méthode Coué ; il faut par ailleurs rappeler que Merkel avait déjà indiqué que la crise européenne durerait une dizaine ‘années. La crise de la dette en zone euro est loin d’être terminée bien que les mesures d’austérités mises en place commencent à porter leurs fruits, déclare en effet la chancelière allemande Angela Merkel dans ses vœux pour la nouvelle année, qui seront diffusés à la télévision allemande ce lundi soir. Dans cette intervention publique, la dirigeante exhorte les Allemands à être plus patients, même si la crise de la zone euro dure désormais depuis trois ans. « Pour notre prospérité et notre solidarité nous devons trouver le bon équilibre », a-t-elle déclaré. « La crise de la dette souveraine européenne montre à quel point cet équilibre est important. » « Les réformes que nous avons proposées commencent à produire leurs effets. Cependant nous devons faire preuve de patience. La crise est loin d’être terminée. »Par ces propos, la chancelière allemande contredit indirectement le ministre des Finances, Wolfgang Schaüble, qui avait déclaré dans un entretien publié vendredi dans le Bild que le pire était passé. Sur le plan de la politique intérieure, Angela Merkel, qui cherchera à obtenir un troisième mandat lors des élections de septembre, s’est félicitée de la chute du chômage, au plus bas depuis la réunification. Elle a cependant averti que 2013 pourrait être plus difficile que l’année écoulée, en raison d’un ralentissement de la croissance économique.

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées, 30 décembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Moscovici : impossible d’agir sur le prix du carburant

Sarkozy : Fillon et Copé disqualifiés

Florange : Montebourg, victime de l’accord entre l’Etat et ArcelorMittal ?

Zone euro : nouveau chômage record

Zone euro: Moody’s dégrade d’un cran le Mécanisme européen de stabilité

Groupe Doux : sursis pour 2300 emplois menacés

Florange: pas de nationalisation et avenir très incertain

Florange : « le cauchemar de Sarkozy et maintenant celui de ce gouvernement »

 

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

Electricité pas de rétroactivité pour la baisse comme pour la hausse du gaz

Patronat et syndicats : les contrats de travail courts en cause

Consommation : nouvelle baisse

Hausse du gaz, un feuilleton bien rodé ou la politique de l’autruche

Concorde: pas de responsable ! Drôle de jugement

Hilary Clinton il faut favoriser la croissance en Europe

Etats-Unis: tassement de l’économie

59% des français pour la nationalisation de d’ArcelorMittal Florange

Inde: croissance ralentie, +0.8% pour le secteur manufacturier

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

 

 ump-cope-s ecroule-dans-les-sondages/

 Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

Copé-UMP : « pas de referendum »

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage: Ayrault plonge encore

La RATP épinglée mais la Cour des comptes débloque

Espagne : 37 milliards de prêts européens pour assainir les banques

Chérèque (CFDT) : Montebourg fait du bluff avec Mittal

Prix Carburant : Hollande renie sa parole

 

 

 

 

 

 

 

 

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59% des français pour la nationalisation de d’ArcelorMittal Florange

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Chérèque (CFDT) : Montebourg fait du bluff avec Mittal

Prix Carburant : Hollande renie sa parole

 

 

 

 

 

 

Taxe 75% : un gadget par rapport à la fraude fiscale

Taxe 75% :  un gadget par rapport à la fraude fiscale

 

Il fallait une mesure phare pour gauchiser la campagne de Hollande; la taxe à 75 ;  une orientation décidée à la va vite dans le feu de l’action électorale ; En réalité, un rapport fiscal peu important  (à peine 500 millions) en regard de la fraude fiscale. Tout cela évidemment pour fait avaler les dizaines de milliards d’impôts nouveaux supportés par tous les français ; la solidarité  est certes nécessaires en cette période de crise mais il conviendrait de s’attaquer en priorité à la fraude fiscale évaluée entre 30 et 60 milliards par an par le Sénat ; Une fraude bien connue essentiellement grâce à la subtile ingénierie antifiscale dont bénéficie les plus riches et les très grandes entreprises ( les PME, elle, payent plein pot) ; l’arnaque la plus répandue externalisation des profits dans des paradis fiscaux et l’internalisation en France des surcoûts. La procédure, une filiale à l’étranger surtaxe les biens importés en France pour transformation ( ou l’inverse on facture à perte des produits français exportés) ; résultat, la filiale française ne fait pas de bénéfice et la société étrangère encaisse les profits. C’est légal en plus. En tout cas, l’administration fiscale s’attaque peu à ce phénomène essentiel (qui a permis par exemple à Total de ne pas payer d’impôts sur les sociétés pendant des années). Toutes les grandes sociétés procèdent ainsi surfacturant de pseudo prestations. Cette reforme n’est pas prête d’être mise en œuvre car il faudrait à la fois volonté et compétence. Ceci étant c’est aussi le résultat d’une fiscalité qui plombe la compétitivité française (57% du PIB, c’est le montant des prélèvements obligatoire). Si avec les riches, on parle de mesure confiscatoire de leurs revenus, on peut parler de processus confiscatoire de l’ensemble de l’économie.

Evénements marquants de l’année 2012 : en tête la crise de l’euro

Evénements marquants de l’année 2012 : en tête la crise de l’euro

 

D&près un sondage d’Europe1, c’est bien la crise financière qui constitue l’événement le plus marquant ( 30%) l’élection de Hollande ne recueille que 12% juste devant le clip Gangnam style !

  • 3%

L’ouragan Sandy

  • 1%

La mort de Whitney Houston

  • 30%

La crise de la zone euro

  • 18%

L’élection de François Hollande

  • 12%

L’affaire Merah

  • 7%

Le saut de Félix Baumgartner

  • 3%

Gangnam style, le clip le plus vu de l’histoire

  • 11%

La réélection de Barack Obama

  • 8%

Les Jeux de Londres

  • 7%

La tuerie de Newtown

  •  

Consommation ménages : hausse de 2% à cause des dépense d’énergie

Consommation ménages : hausse de 2% à cause des dépense d’énergie

 

La consommation des ménages français en biens a progressé de 0,2% en volume en novembre par rapport au mois précédent après un recul révisé à 0,1% en octobre, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Le recul d’octobre avait été annoncé en première estimation à -0,2%. Onze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre stable, leurs prévisions s’échelonnant entre -0,6% et +0,2%. La progression de novembre a été tirée par les dépenses en énergie (+2,7%) et les achats en équipements du logement (+0,6%) alors que les achats de biens durables ont reculé de 0,6% du fait essentiellement d’un repli des dépenses en automobiles (-0,9% après +1,1% en octobre) Inchangés en octobre, les achats de produits manufacturés ont reculé de 0,2%. Pour le quatrième mois consécutif, la consommation en produits alimentaires s’est contractée, son recul atteignant 0,5% en novembre, soit autant qu’en octobre.

Etats-Unis : le mur budgétaire reporté en janvier

Etats-Unis : le mur budgétaire reporté en janvier

Un accord entre démocrates et républicains paraît peu vraisemblable d’ici fin 2012 ; en faiat c’est plutôt en janvier qu’un accord sera possible. Sur les cinq dernières séances, le Dow Jones Industrial Average, indice des 30 valeurs vedettes de Wall Street, a reculé de 1,9%, terminant vendredi à 12.938,11 points.  Le Nasdaq, à dominante technologique, a de son côté perdu 2,0% à 2.960,31 points.  L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a lâché 1,9%, pour finir à 1.402,43 points. La Bourse de New York a terminé en baisse au cours des cinq dernières séances, « le marché réalisant petit à petit qu’un accord ne sera probablement pas conclu avant le 31 décembre », a remarqué Steven Rosen, de la Société Générale. Mais « c’est une descente progressive, pas une chute brutale ».  Même si l’indice de volatilité, révélateur de la fébrilité des courtiers, a récemment augmenté, « le marché ne panique pas du tout », a renchéri Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.  La perspective d’un décrochage soudain des indices la semaine prochaine si les responsables politiques ne parvenaient pas à s’entendre est, selon lui, peu probable.  Pourtant, en l’absence de compromis, les Etats-Unis pourraient subir à partir du 1er janvier l’expiration des cadeaux fiscaux destinés à la plupart des contribuables et l’entrée en vigueur de coupes drastiques dans les dépenses.  Mais les marchés perçoivent cette menace comme une « date-butoir relative » et « accorderont sans doute du temps aux responsables politiques pour les laisser trouver un accord », ont remarqué les analystes de IHS.   »Tant que les deux camps continuent de se parler et qu’une forme d’accord, peu importe sa nature, est sur la table, les marchés garderont leur calme », prédisent-ils. « La situation commencerait à dégénérer si on ne percevait aucun progrès dans les négociations ou une absence de communication » entre les différents chefs de file démocrates et républicains.  Aux yeux de plusieurs analystes, les républicains pourraient être plus enclins à agir en début d’année prochaine, une fois que le président de la chambre des Représentants aura été réélu et que les hausses d’impôts seront entrées en vigueur.   »Ils auront moins de peine à voter en faveur de ce qui sera alors une baisse » de la taxation, a remarqué M. Volokhine.  S’ils ne cèdent pas à la pression, les courtiers surveilleront quand même la semaine prochaine plusieurs indicateurs économiques pour s’assurer que « la reprise économique reste solide », a souligné M. Rosen.  Le rapport mensuel sur les chiffres de l’emploi vendredi sera le plus attendu.  Mais les investisseurs garderont aussi un oeil sur la publication de l’indice ISM sur les industries manufacturières ou les chiffres sur les dépenses de construction mercredi, sur les résultats des ventes de voitures jeudi et sur l’indice ISM sur les services vendredi.

 

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