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Archive mensuelle de décembre 2011

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Merkel-Sarkosy: un nouveau sommet pour rien ?

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Encore un nouveau sommet européen pour rien ?

Sarkozy et Merkel en dépit de leur réunion quasi hebdomadaire semblent encore très loin de partager les mêmes perspectives. Au regard des divergences persistantes sur les aspects les plus stratégiques, on voit mal comment le sommet du 9 décembre pourrait accoucher d’un accord à la hauteur de l’enjeu de la crise. Certes les deux leaders de l’Europe parlent d’intégration budgétaire, de contrôle de sanctions mais le flou demeure sur cette question comme sur d’autres. D’abord la question intentionnelle, A. Merkel milite pour un changement de traité intégrant la nouvelle discipline budgétaire et ajoute-elle au moins pour la zone euro. Or chacun sait qu’un changement de traité exigera un délai d’au moins une année et qu’il n’est même pas certain qu’il soit ratifié par tous les Etats. Cette voie paraît complètement inadaptée au calendrier de la crise. La France est prête à accepter la discipline budgétaire et à accepter un contrôle européen. Paris veut cependant en échange une plus grande solidarité financière de l’Europe, ce à quoi l’Allemagne est opposée. Pour l’Allemagne le contrôle européen serait assuré par un ministre de l’euro (ou ministre de économie) au sein de la commission quand Paris qui ne veut pas perdre de souveraineté préfère un gouvernement politique composé des  chefs d’Etat. Opposition donc sur la manière de mettre en œuvre cette supranationalité. En fait au-delà des évolutions juridiques, il faudrait se mettre d’accord aussi sur  deux sujets majeurs : le rôle de la BCE et les euro-obligations. Sur ces deux points A. Merkel est très claire, elle refuse l’intervention de la BCE et la mutualisation des emprunts. En clair ni mutualisation actuelle de la dette via la BCE, ni mutualisation future via les eurobunds (ou alors une fois constatée la réalité de la discipline budgétaire, ce qui n’est pas pour demain). Dernier point de fiction, le rôle des créanciers privés. La France veut les mettre à l’abri des futurs sauvetages des Etas tandis que l’Allemagne considère qu’au contraire c’est un élément fondamental de la stabilité financière qu’elle recherche. Bref, on ne sait pas quel sera le champ géographique de cette intégration budgétaire (union économique, zone euro, zone plus réduite), on ne sait pas qui doit assumer en Europe  le contrôle et les sanctions; il n’ya aura pas pour l’immédiat d’euro obligations et quant à la BCE, c’est le statu quo. Les risques sont donc grands que ce sommet  accouche d’une souris. Certes on pourrait toujours convenir d’inscrire dans la loi ou la constitution des Etats  le principe de la règle d’or, on pourrait définir des modalités et des institutions de surveillance. Mais si le sommet se limite à cela et renvoit à une modification du traité européen, ce sera un nouvel échec pour l’Europe. Un sommet qui pourrait s’étaler bien au-delà du 9 décembre compte tenu des divergences. Merkel considère d’ailleurs qu’il ne faut compter régler du seul coup la question de la dette et qu’il faudra une dizaine d’années pour sen remettre. Sans doute mais il n’est pas certain que les marchés et l’économie puissent se satisfaire de positions aussi inadaptées à l’ampleur et au rythme de la crise.

Moral des ménages de novembre: une chute qui annonce la baisse de la consommation

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 Moral des ménages de novembre: une chute qui annonce la baisse de la consommation

En novembre, le moral des ménages plonge vers ses plus bas niveaux. Il se dirige vers ceux qui ont été constatés lors de la crise de 2008. L’indicateur synthétique de la confiance des ménages publié chute  à 79 en novembre après  82 en octobre et 80 en . C’est évidemment le signe que la consommation des ménages est en train de se tasser sérieusement depuis l’été. »L’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée et future recule : les soldes correspondants perdent respectivement 1 et 4 points. De plus, les ménages considèrent qu’il est un peu moins opportun de faire des achats importants (-3 points) », souligne l’Insee dans un communiqué. Les ménages prévoient en conséquence une nouvelle montée du chômage. Pour les perspectives futures, l’indicateur est à son plu bas niveau historique. Dans des enquêtes plus qualitative, on constate que même si les Français ne sont pas des experts  en économie (80% s’estiment mal formés, voir article), ils sentent intuitivement que la crise est d’une gravité sans précédent. Une crise de la dette qui maintenant pénètre l’économie réelle avec ses conséquences en matière de licenciements et de chômage. Par ailleurs eu égard à la structure de la consommation en France (voir article), les ménages sont particulièrement touchés par les hausse de prix qui amputent leur pouvoir d’achat notamment les hausse de l’énergie et de la grande distribution. A cela il faut ajouter les augmentations sensibles, bien que très disparates, des impôts locaux. Bien entendu l’environnement international notamment européen pèse sur la confiance des ménages ; ce qui se passe en Grèce, en Espagne, en Italie et dans d’autres pays périphériques influence les opinions. Les français ne sont pas dupes non plus de la situation réelle du France en matière d’endettement et de croissance. Ils savent que la France sera la prochaine cible des marchés et que les réponses politiques actuelles ne sont pas à la hauteur des enjeux. 

Récession dans la zone euro au premier semestre 2012

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Récession dans la zone euro au premier semestre 2012 

L’OCDE n’était déjà pas très optimiste pour la croissance de la zone euro en 2012 en prévoyant une petite augmentation de 0.2%. Cette fois Standard & Poor’s prévoit une légère récession dans la zone euro au premier semestre 2012 et a abaissé jeudi les prévisions de croissance de plusieurs pays membres. SP espère une très légère reprise pour le second semestre, reprise qui paraît très hypothétique car la crise financière sera loin d’être réglée car le moral des acteurs économiques pourraient être encore davantage affecté par le chômage. Un chômage qui ne peut que peser très négativement sur la consommation. Les mauvais indicateurs économiques commencent à tomber ; L’indice des directeurs d’achats (PMI) de la zone euro, baromètre de la santé du secteur manufacturier, a reculé à 47,2 en octobre contre 49,9 le mois précédent, ce qui constitue son plus fort recul depuis juillet 2009, rappelle S&P (en dessous du seul de 50 l’activité se rétracte) ; les mois suivants seront encore plus dégradés. Il faut aussi signaler le recul des commandes à l’exportation depuis cinq mois. SP et  les instituts de prévision, n’en finissent pas de réviser leurs pronostics pour 2012 L’OCDE (comme les autres) vient une nouvelle fois de revoir à la baisse les perspectives de l’année prochaine. Pour la zone euro, la croissance ne serait plus que de 0.2% et pour la France 0.3% ; Autrement dit on sera encore très proche de la récession. Toutes ces prévisions sont en effet très aléatoires et relèvent davantage de la méthode du doigt mouillé que de méthodologies pertinentes. Rappelons simplement ce qui était prévu en 2012 pour la France il y a un peu plus d’un an ; le gouvernement comptait en 2012 sur une hausse du PIB 2.5%, le FMI sur 1.8%, la commission économique européenne sur 2% et l’OCDE sur 2% également. Depuis ces prévisions ont régulièrement été revues à la baisse. En fait ce n’est sas doute pas fini car personne n’est capable d’intégrer dans les modèles  les nouvelles variables qui caractérisent le caractère systémique de la crise.  En réalité ce qui est certain c’est que nous sommes entrés dans la récession depuis la rentrée, que la consommation, seule moteur de la croissance recule, que le chômage atteint des niveaux record et que l’environnement européen est aussi déprimé que celui de la France. En outre on connaît la propension des instituts de prévisions à gonfler les perspectives pour ne pas désespérer davantage investisseurs et acteurs économiques. On espère toujours que le caractère volontariste des perspectives de croissance encouragera la confiance et dopera ainsi l’activité économique.  

Le secteur manufacturier confirme la récession en novembre

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Le secteur manufacturier confirme la récession en novembre 

 L’indice Markit auprès des directeurs d’achat confirme que la France est bien en récession en novembre. L’indicateur PMI affiche 47.3, en dessous des 48.5 d’octobre, soit sous le seuil des 50 qui indique une baisse de l’activité. C’est la cinquième baisse consécutive et la confirmation que l’économie ne fait que régresser depuis la fin de l’été ; »Les données PMI de novembre mettent en évidence une nouvelle détérioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier français, la faiblesse de la demande s’accentuant tant sur le marché intérieur que sur les marchés à l’export », déclare Jack Kennedy, économiste senior chez Markit. »Cette tendance incite les fabricants français à réduire fortement leur activité achats ainsi que leurs stocks d’intrants », ajoute-t-il.la baisse de la demande est générale tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de hexagone. Mais la baisse est encore plus sensible à l’exportation témoignant ainsi du ralentissement de l’économie mondiale mais également de la perte de compétitivité française. Les stocks sont également strictement limités par les clients qui ne s’attendent pas à une reprise des ventes mais plutôt à de nouveaux tassements ; depuis l’été, la crise obligataire et financière a fortement affecté la confiance des acteurs économiques. Désormais avec la batterie d’indicateurs au moins aussi catastrophiques qu’en 2099, ce moral risque d’être encore davantage plus dégradé. La récession n’est pas seulement une hypothèse mais une réalité. 

Moral des Français : plus bas qu’en 2008

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Moral des Français : plus bas qu’en 2008 

 La confiance des Français dans l’avenir est tombée à son plus bas niveau depuis octobre 2008 et la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, selon un sondage BVA sur le moral économique des Français réalisé fin novembre. Dans le détail, 83% des Français interrogés se sont déclarés « plutôt moins confiants concernant l’avenir de la situation économique en France » contre 16% qui s’estiment « plutôt plus confiants ». 1% des sondés ne se sont pas prononcés. Toutes les catégories de la population sont concernées: désormais 65% des sympathisants de droite sont « plutôt moins confiants » contre 92% pour les sympathisants de gauche. L’aggravation de la crise de la dette qui touche désormais de plein fouet l’Italie, troisième puissance économique de l’Union monétaire, et les menaces de dégradation de la note de la dette souveraine de la France (AAA) par les agences de notation expliquent cette baisse de moral, selon l’institut. 

Moral des ménages de novembre: une chute qui annonce la baisse de la consommation

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 Moral des ménages de novembre: une chute qui annonce la baisse de la consommation

En novembre, le moral des ménages plonge vers ses plus bas niveaux. Il se dirige vers ceux qui ont été constatés lors de la crise de 2008. L’indicateur synthétique de la confiance des ménages publié chute  à 79 en novembre après  82 en octobre et 80 en . C’est évidemment le signe que la consommation des ménages est en train de se tasser sérieusement depuis l’été. »L’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée et future recule : les soldes correspondants perdent respectivement 1 et 4 points. De plus, les ménages considèrent qu’il est un peu moins opportun de faire des achats importants (-3 points) », souligne l’Insee dans un communiqué. Les ménages prévoient en conséquence une nouvelle montée du chômage. Pour les perspectives futures, l’indicateur est à son plu bas niveau historique. Dans des enquêtes plus qualitative, on constate que même si les Français ne sont pas des experts  en économie (80% s’estiment mal formés, voir article), ils sentent intuitivement que la crise est d’une gravité sans précédent. Une crise de la dette qui maintenant pénètre l’économie réelle avec ses conséquences en matière de licenciements et de chômage. Par ailleurs eu égard à la structure de la consommation en France (voir article), les ménages sont particulièrement touchés par les hausse de prix qui amputent leur pouvoir d’achat notamment les hausse de l’énergie et de la grande distribution. A cela il faut ajouter les augmentations sensibles, bien que très disparates, des impôts locaux. Bien entendu l’environnement international notamment européen pèse sur la confiance des ménages ; ce qui se passe en Grèce, en Espagne, en Italie et dans d’autres pays périphériques influence les opinions. Les français ne sont pas dupes non plus de la situation réelle du France en matière d’endettement et de croissance. Ils savent que la France sera la prochaine cible des marchés et que les réponses politiques actuelles ne sont pas à la hauteur des enjeux. 

La réforme du traité européen voulue par Merkel va tuer l’euro

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La réforme du traité européen voulue par Merkel va tuer l’euro

Si Merkel continue de s’enfermer dans la révision du traité européen, l’euro risque bien d’éclater et même de disparaître. On comprend évidemment que de nouveaux principes de rigueur budgétaire soit nécessaire mais la méthode utilisé ne correspond pas au calendrier de la crise. Pour modifier le traité européen, il faut l’avis des 27, c’est à dire un délai qui peut largement dépasser un an. En outre, il n’est pas certain du tout que tous les pays ratifient les nouvelles dispositions de ce traité. L’euroscepticisme pourrait faire capoter l’opération aussi bien dans certains pays endettés qui ne supportent pas l’austérité que dans d’autres pays plus rigoureux qui n’acceptent plus de payer les erreurs des autres. La ratification par référendum est dans doute la procédure la plus dangereuse mais la ratification par les seuls parlements n’est pas non plus assurée. La méthode est donc périlleuse et complètement inadaptée. C’est aussi une manière de repousser les échéances à plus tard en espérant que d’ici là les marchés vont se calmer. Pour tout dire la position de Merkel n’est pas crédible sur la méthode. Face à une situation exceptionnelle, il faut évidemment une procédure exceptionnelle. C’et à dire se mettre d’accord avec un nombre limité de pays réellement décidés à assainir leurs équilibre financiers publics, donc créer uen sorte de super zone euro (en gros les pays disposant actuellement du triple A)  et en échange mutualiser les dettes. Rassurés les marchés lâcheront la pression sur ces pays. Le revers de cette démarche c’est que certains pays trop endettés risquent d’être éjectés de la zone euro et même de faire défaut. En tout état de cause ces pays seront un jour ou l’autre mis à l’écart de l’euro ; ils auraient du l’être depuis longtemps si les ministres des finances de l’Europe n’avaient pas été aussi bienveillants à l’égard de leur gestion calamiteuse. Jacques Delors vient à nouveau de rappeler que cette bienveillance est à l’origine de bien des problèmes de l’Europe ( avec l’absence de gouvernement économique) .En fait Merkel reste inflexible sur la méthode car elle veut des changements de fond ; c’est-à-dire à l’issue d’un processus d’intégration européenne approfondi, autant dire dans deux ou trois ans ; il ne s’agit pas seulement de modifier les textes mais aussi de vérifier cette intégration et le respect des textes. Pour Merkel, en attendant pas question euro-obligations, pas question de modifier le rôle de la BCE. Une position trop intransigeante qui commence à être critiquée même en Allemagne par exemple par le commissaire européen à l’Energie, l’Allemand Günther Oettinger, pourtant issu des mêmes rangs conservateurs (CDU) que la chancelière, dans le quotidien Die Welt. Et par  l’ancien chancelier social-démocrate Helmut Schmidt (SPD) qui a reproché à Mme Merkel de mettre l’Allemagne en danger. Le risque c’est aussi la montée de la germanophobie. « Avec sa politique, Merkel a isolé l’Allemagne en Europe », a estimé M. Schmidt, âgé de 92 ans, européen convaincu et figure très respectée dans son pays. « Ca ne se termine jamais bien quand l’Allemagne est isolée en Europe », a-t-il insisté, faisant référence à la situation du pays avant la Première guerre mondiale. L’Europe n’en est pas là heureusement mais l’entêtement de l’Allemagne pourrait cependant conduite les marché à faire éclater l’euro et à en rendre l’Allemagne responsable. 

La croissance Chinoise dans le rouge

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  La croissance Chinoise dans le rouge

          

 Le recul de la production en Chine, est constitue  doute la tendance  économique le plus significative du ralentissement mondial. L’usine du monde ne tourne plus parce que tout simplement la demande mondiale est complètement atone. En novembre, l’industrie manufacturière chinoise  a  reculé, c’est la première depuis la crise de 2009. L’indice PMI des directeurs d’achat tombe à 49 en dessous de la barre des 50 qui marque une contraction de l’activité. la banque HSBC calcule de son coté un indice PMI à 47,7, soit aussi  le niveau le plus bas depuis mars 2009. C’est évidemment un retour de bâton pour les pays exportateurs. La Chine, comme en Europe l’Allemagne, ont des atouts indiscutables caractérisés notamment par l’ampleur de leurs exportations qui soutient la croissance et contribue largement aux équilibres financiers. La force constitue cependant une faiblesse quand la demande s’effondre. Or les pays développés tendent actuellement vers la récession ce qui mécaniquement réduit la demande en importations, de plus l’absence de confiance pèse sur les perspectives, donc sur les commandes à venir. Pékin reconnaît nettement le phénomène et sen inquiète. Lors du dernier G20, tous les pays hors Europe étaient relativement satisfaits de n’avoir pas à s’interroger sur leurs propres responsabilités. Ils avaient même manifesté une certaine indifférence voire un certain mépris face à la demande de soutien de l’Europe. C’était évidemment grandement sous-estimer le caractère systémique de la crise surtout quand deux zones aussi importantes que l’Europe et les Etats Unis connaissent de telles difficultés financières. La sphère obligataire a contaminé la sphère financière puis la sphère économique ; Aucun pays ne pourra sortir indemne de cet enchainement de causes et d’effets interactifs. Pékin admet même que la crise actuelle est pire que celle de 2099. Ce tassement économique tombe en outre à un bien mauvais moment pour la Chine car les revendications ne cessent de monter pour revaloriser les salaires. La Chine a donc décidé d’assouplir un peu les conditions du crédit. Finalement une stratégie proche des celle des grandes banques centrale hier et qui pourrait amorcer un virage dans les politiques économiques. Quelle est en effet aujourd’hui la priorité la lutte contre l’endettement ou la lutte contre la récession ?  une question posé de manière évidemment simpliste mais ce qui est certain c’est la récession va de toute manière remettre en cause toutes les prévisions d’endettement. 

Taux d’intérêt record ; l’Italie prend le chemin de la Grèce

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Taux d’intérêt record ; l’Italie prend le chemin de la Grèce

Entre 7 et 8%, c’est le rendement des emprunts selon leurs durées pour les emprunts italiens de fin novembre. Des taux record qui rappellent ceux de la Grèce, de l’Irlande ou du Portugal et qui signalent que la crise est toute proche. C’est-à-dire que sans perfusion financière, la cessation de paiement est maintenant possible. Pas pour l’immédiat car le taux de couverture de ces emprunts est satisfaisants mais pour un futur très proche. L’Italie doit en effet émettre de nouveaux emprunts pour un montant d’environ 150 milliards début 2012. Si les taux devaient à nouveau grimper, ce serait à coup sûr une situation à la grecque. Pour tenter de rassurer les marchés, le gouvernement a laissé fuité une information dans la « Stampa » de dimanche indiquant que le FMI pourrait être prêt à fournir 600 milliards à l’Italie sur une période de 1 à 2 ans et à un très faible taux. Bien entendu le FMI a immédiatement démenti cette information pour deux raisons, la première c’est qu’il ne dispose pas de sommes de cette importance pour sauver un pays, la seconde c’est le manque de crédibilité tant de la gouvernance européenne, que de la gouvernance Italienne. On voit mal le FMI aider un seul pays si l’ensemble de l’Europe n’est pas déjà capable de présenter un plan global cohérent pour le sauvetage de la zone euro. C’est une exigence fondamentale de tous les pays non européens. Deuxième élément moins évoqué, les doutes qui commencent à s’installer sur la gouvernance de Monti. Ce chef de gouvernement porté aux nues dès sa nomination, ce « technicien » de la finance commence à s’empêtrer dans la politique italienne car les partis qui le soutiennent n’entendent pas perdre les élections du fait de la rigueur imposée par l’Europe. Monti fait pour l’instant comme Berlusconi, il présente des projets sur le papier (lors de la rencontre Merkel-Sarkozy, hier à l’Eurogroup, sans doute encore lors de la réunion du 9 décembre) quand les marchés attendent des décisions et surtout des résultats. C’est sans doute la dérive de l’Italie qui a conduit l’Allemagne et la France à envisager une zone euro réduite aux détenteurs actuels de la note triple A car si l’Italie s’effondre, c’est toute la zone l’Euro, dans sa configuration actuelle, qui coule. Même si la structure économique et notamment industrielle de l’Italie est très différente de la Grèce les facteurs explicatifs de l’endettement sont assez proches : maquillages des comptes nationaux, défection du système fiscal, lourdeurs et rigidités sociales. Le tout générant uen perte de confiance d’abord, la récession ensuite et une nouvelle aggravation de l’endettement. 

Dégradation de banques américaines

Dégradation de banques américaines 

L’agence de notation Standard and Poor’s vient de mettre en œuvre se nouveaux critères de notation pour les institutions financières, les premières victimes sont des banques américaines. D’autres établissements financiers pourraient à leur tour être l’objet de novelles appréciations en fonction des nouveaux critères ; en fait Standard and Poor’s  a décidé de retenir désormais un nouveau paramètre concernant l’environnement macro économique. Ce  qui a conduit à l’abaissement des notes de plusieurs grandes banques américaines dont Bank of America et Goldman Sachs. Les notes  d’autres établissements notamment JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Citigroup et Bank of New York Mellon ont également été abaissées, entre autres.  « Nous commencerons à publier l’impact des nouveaux critères sur les notations à partir de fin novembre jusqu’à la mi-décembre », sur un ensemble de trois semaines, a souligné Jayan Dhru, l’un des dirigeants de SP pour la notation des institutions financières dans le monde, le 18 novembre, lors d’une présentation à la presse. La modification de la méthodologie de SP tient désormais compte bien davantage de l’environnement macroéconomique dans lequel évoluent les établissements financiers mais également de la répartition des profits. Selon que ces profits iront aux actionnaires ou au renforcement des capitaux propres pour faire face aux risques, la note sera plus ou moins modifiée dans un sens ou dans un autre ; il est clair que c’est une invitation aux banques afin qu’elles se dotent de capitaux propres pour mieux faire face aux risques de la crise de l’endettement ; compte tenu de la situation particulièrement difficile en Europe, on peut imaginer que plusieurs établissements européens verront leur note abaissées d’ici la fin de l’année.

Grande-Bretagne: le triple A menacé par l’agence de notation Fitch

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Grande-Bretagne: le triple A menacé par l’agence de notation Fitch

 

Constatant que certains pays disposant du triple A ont épuisé leurs marges de manoeuvre pour faire face à la crise de la dette, Fitch menace ces pays notamment le Royaume Uni  « Le Royaume-Uni va devenir le pays le plus endetté parmi ceux bénéficiant de la note +AAA+, à l’exception des Etats-Unis », souligne encore Fitch. Il est clair que l’environnement économique va peser sur la décision de l’agence de notation qui comme SP en tient de plus en plus compte. La croissance britannique devrait être inférieure de moitié à ce qui était prévu autour de 0.8% en 2011, pour l’année prochaine l’OCDE ne compte que sur 0.5%.  De ce fait Fitch note les dérives des comptes notamment des déficits budgétaires et de la dette du Royaume uni. La cure d’austérité engagée au Royaume Uni a généré des effets très pervers sur l’économie puisque la croissance de 2011 sera très faible en regard de celle de la zone euro, la moitié environ (0.8% pour 1.6% pour la zone euro). Cette cure d’austérité ne favorise ni la reprise, ni le chômage, ni même l’assainissement financier. Du coup, La dette publique pourrait atteindre environ 80% du PIB d’ici un an ; la note du Royaume Uni n’est pas immédiatement menacée mais pourrait l’être d’ici quelques mois. C’est évidemment toute la contradiction des plans d’austérité qui certes réduisent les dépenses mais qui assèchent encore davantage les ressources fiscales du fait de l’affaiblissement de la croissance . Une problématique qui ne concerne pas seulement le Royaume Unis mais aussi la zone euro, toute l’union européenne et les Etats-Unis. On pourrait vite se rendre compte que la seule austérité n’est pas l’unique solution à la crise de la dette et que le soutien à l’économie est aussi important que les réductions de dépenses pour redynamiser les recettes fiscales et l’emploi. 

Dette publique : la France veut bien la solidarité mais sans perte de souveraineté

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Dette publique : la France veut bien la solidarité mais sans perte de souveraineté 

L’Allemagne ne fait pas preuve d’une grande souplesse pour parvenir rapidement à une vraie solidarité européenne en matière de dettes et notamment en s’opposant toujours à intervention de la BCE. Mais l’Allemagne a des raisons pertinentes ; d’abord elle ne veut pas aider les pays très endettés sans contrôle budgétaire. En clair la solidarité, oui, mais contre l’abandon de souveraineté en matière d’élaboration et de contrôle budgétaire. Or le clivage ne concerne pas seulement l’Allemagne et de petits pays périphériques mais aussi l’Allemagne et la France. Un débat jusque là feutré et même complètement masqué par les médias.-En fait pour des raisons électorales,  la France s’efforce de limiter les abandons de souveraineté et c’est cette attitude qui rend l’Allemagne aussi ferme sur ses positions. Par exemple sur la règle d’or la France officiellement y est favorable  mais sous réserve qu’elle soit adoptée par les Parlements nationaux et contrôlée par les instances juridictionnelles nationales, a-précisé V. Pécresse. Autant dire clairement que ce n’est pas pour demain. D’une part N. Sarkozy ne dispose plus de la majorité suffisante au congrès pour faire adopter cette disposition. Au mieux, elle ne pourra pas être votée avant 6 mois. Ce qui laisse un répit au chef de l’Etat pour mener sa campagne sans faire apparaître de perte de souveraineté. Par ailleurs le fait de faire adopter cette règle d’or par les députés nationaux constitue en fait un refus de se voir imposer cette règle par l’Europe. Il y a de la part de la France une ambigüité voire un double langage qui ne doit pas échapper à l’Allemagne. La porte-parole du gouvernement et ministre du Budget, Valérie Pécresse., a largement entretenu l’ambigüité en déclarant « Ce que nous souhaitons c’est davantage de discipline budgétaire mais une discipline budgétaire assumée par les Etats, avec une vraie association des Parlements nationaux. Donc cette question de la souveraineté, pour nous, ne se pose pas. » Autrement dit si la question de la souveraineté ne se pose pas, c’est que la France ne veut pas l’entendre ; Or en dépit des insuffisances de Baroin et de Pécresse, le gouvernement sait très bien que la dérive des déficits et de la dette est inévitable sur la tendance actuelle ; témoin les prévisions d’une agence de notation américaine qui prévoit une hausse de la dette à 100% dès 2011, 110% en 2012 et 117% en 2013. Il faudra examiner à la loupe les déclarations séparées de Sarkozy et de Merkel aujourd’hui pour vérifier s’il y a une possibilité de convergence rapide entre les deux pays, car l’articulation entre souveraineté et solidarité constitue  maintenant l’enjeu majeur pour une sortie de la crise de l’endettement européen. 

La note de la France abaissée par l’agence Egan Jones

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La note de la France abaissée par l’agence Egan Jones  La dégradation de la note française par l’agence américaine Egan Jones n’aura pas l’impact médiatique d’une éventuelle dégradation par les trois grandes agences Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch. Pour autant, elle n’en constitue pas moins un sérieux avertissement ; cette nouvelle dégradation de l’Agence Egan Jones (elle avait dégradé la France une première fois en juillet) place la France 5 crans en dessous des trois grandes agences déjà citées. Cette fois il ne s’agit pas d’une erreur comme celle de SP ; SP avait  diffusé une information concernant la perte du triple A de la France. Une erreur curieuse car elle s’est produite alors que le spread avec l’Allemagne avait atteint un niveau record. Un tel écart signifie en clair que le triple A est déjà perdu. « Ne nous faisons pas d’illusion: sur les marchés, la dette (française) n’est déjà plus AAA », estiment de nombreux experts. Ce n’est pas non plus un hasard si Moody’s mis sous surveillance la perspective « stable » de la note française afin de vérifier si elle était toujours justifiée, au vu de la dégradation de la situation économique du pays. On voit donc mal derrière quelle erreur technique on pourrait s’abriter notamment chez  son émetteur SP ; de toute manière ce triple A est déjà obsolète dans les faits. Cela d’autant plus que la deuxième révision budgétaire pour 2012 l’est également La croissance réelle – si rien ne s’aggrave, ce dont personne n’est certain- ne sera qu’égale à qu’au tiers  de la croissance sur la quelle est fondée la deuxième révision budgétaire. Pas étonnant que trois jours seulement après (1% prévu par le gouvernement, 0.3% prévu par l’OCDE). Son adoption, la France ait fait l’objet d’une mise en garde de la commission européenne afin que les objectifs de déficits soient tenus. Cette fois, pas d’erreur technique, c’est un avertissement nourri par le doute que les engagements français ne pourront pas êtres respectés.  L’agence Egan Jones dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas à savoir que les promesses de maitrise de la dette publiques française sont illusoires. Egan-Jones a constaté une « tendance désastreuse et le pire est encore à venir ». sont illusoires. L’agence prévoit une dette publique de l’ordre de 100% du PIB en 2011, environ 110% en 2012 et 117% en 2013. On pourra vérifier aujourd’hui jeudi 1er décembre, l’évolution des taux d’intérêt avec l’émission de l’emprunt français.il y a fort à parier que le spread avec l’Allemagne ne va guère s’améliorer même si vraisemblablement les souscripteurs seront encore nombreux. 

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