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Archive mensuelle de décembre 2011

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France : la sortie de l’euro ferait passer le taux de chômage à 15%

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France : la sortie de l’euro ferait passer le taux de chômage à 15% 

La question de la sortie de l’euro pour la France ne peut être évacuée, d’une part parce que la zone euro peut éclater, d’autre part du fait de la pression grandissante des souverainistes. Souverainistes qu’on trouve à l’extrême droite, à l’ extrême gauche mais aussi dans la droite et la gauche classiques. A total, un nombre non négligeable  finalement assez représentatifs des français qui sont près de 30% à considérer que la sortie de l’euro serait une bonne chose. Dès lors il est légitime de s’interroger sur les conséquences de la sortie de la monnaie unique. Beaucoup pensent, à juste titre, qu’une monnaie nationale rendrait possible une dévaluation compétitive. Si on tient compte de nos déséquilibres financiers structurels (nos recettes fiscales représentent 10 mois de dépenses, le reste nous l’empruntons ! ) et des conséquences de l’ augmentation de l’endettement (effets mécaniques de la dévaluation), la nouvelle monnaie nationale serait dévaluée d’environ 20% par rapport à l’euro. La dévaluation permet certes d’exporter davantage pendant un temps mais inversement, elle renchérit les produits importés, or comme notre balance commerciale est structurellement très déficitaire (80 milliards de déficits environ en 2011), l’effet immédiat serait un net renchérissement des imports qui pèseraient sur le pouvoir d’achat et la consommation (énergie par exemple). Autre effet immédiat, l’augmentation mécanique de la dette publique dont au moins la moitié est détenue par l’étranger. Du coup, aussitôt la dette passerait de 90% à plus de 100%. En outre la note souveraine étant fortement dégradée, il faudrait compter avec une forte hausse des taux d’intérêt qui alourdirait la dette et la fiscalité. Une hausse de taux d’intérêt et de la fiscalité qui plomberait à nouveau la compétitivité et la consommation. Finalement l’effet dévaluation compétitive est rapidement annulé au bout de quelques mois du fait de la montée parallèle de l’inflation. Le retour à une monnaie nationale n’aurait d’intérêt qui si parallèlement à l’effet  d’aubaine de compétitivité très temporaire, nous engagions un plan drastique de réduction des dépenses pour les ramener au niveau des recettes et retrouver ainsi de la compétitivité structurelle. Ce qui éviterait l’inflation, la montée des taux d’intérêt et de l’endettement. Or un tel plan est impossible à appliquer rapidement dans une France globalement figée et corporatiste. Du fait de l’inflation et du manque  compétitivité structurelle, il faudra subir la récession pendant 2 à 3 ans. C’est le scénario de la Grèce et aussi celui de l’Italie qui limitent cependant avec l’euro  les effets de leur endettement. C’est cette récession qui détruirait les emplois, en fonction d’ampleur de la récession. Actuellement avec une croissance d’environ 1.5% en 2011, on ne crée plus d’emploi marchands depuis la fin 2010.Schématiquement sous la barre des 2%, la création nette d’emploi est à peu près nulle et le chômage augmente. Avec une récession de 2 à 5%, la destruction d’emploi pourrait concerner entre 500 000 et 1 million de postes. ; Si on ajoute la réduction d’emplois publics nécessitée par la diminution des dépenses, le taux de chômage pourrait donc passer à 15% au lieu de 10 actuellement. 

La moitié des investisseurs institutionnels ont des fonds dont la valeur est quasi-nulle

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La moitié des investisseurs institutionnels ont des fonds dont la valeur est quasi-nulle 

Selon une enquête réalisée à l’échelle mondiale par la société d’investissement Coller Capital parue dans la Tribune près de la moitié des investisseurs possèdent en portefeuille des fonds à valeur quasi nulle. Remettre au pot ? Pas question. Telle est la réponse qu’assèneront 93 % des investisseurs institutionnels aux sociétés de private equity qui leur demanderont de participer à une nouvelle levée de fonds, au cours des 18 prochains mois. Quant aux fonds de pension, compagnies d’assurances et autres zinzins qui accepteront de satisfaire pareille requête, un tiers d’entre eux seulement le feront pour un montant au moins égal à la précédente levée de fonds. Les autres n’hésiteront pas à réduire drastiquement leurs investissements, en particulier dans des fonds européens : un investisseur sur cinq, dans le monde, projette de diminuer l’argent alloué aux fonds de private equity européens. Pas plus de 11 % sont disposés à se montrer plus généreux que par le passé. Si les investisseurs délaissent  le capital-investissement, notamment européen, c’est en raison de la crise de la dette dans la zone euro, qui s’éternise, renchérissant l’accès au crédit bancaire pour les fonds de LBO (Leverage Buy-Out), alors que ceux-ci jouent précisément sur l’effet de levier de la dette pour financer leurs acquisitions. La crise boursière empêche de surcroît les fonds de céder leurs participations dans des conditions intéressantes. Cerise sur le gâteau, la dégradation de l’économie pèse sur les résultats financiers de ces mêmes participations, et donc sur les dividendes qu’elles versent aux fonds propriétaires. Conséquence, dans le monde, près de la moitié des investisseurs en private equity se retrouvent aujourd’hui avec des fonds dont la valeur est quasi nulle. Or les fonds de private equity auront besoin de refinancer 365 milliards de dollars de dette d’acquisition, d’ici à la fin 2016, selon les données de Thomson Reuters. Ce qui, reconnaissent les investisseurs sondés par Coller Capital, représente un risque « majeur » pour le secteur. Les fonds ont également besoin de lever de l’argent pour financer l’acquisition de nouvelles participations. Au total, à l’échelle mondiale, les fonds de capital-investissement, qui ont déjà subi une chute de 46 % des montants levés au troisième trimestre (par rapport au deuxième). sont actuellement en quête de 711 milliards de dollars. Les besoin de financement qui seront très importants pour les Etas (voir article) vont aussi peser sur le financement privé et sans doute peser aussi sur les conditions de crédit. 

Après le gaz, la hausse des autres énergies

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Après le gaz, la hausse des autres énergies 

Pour  les particuliers, le gaz  augmentera de 4,4% au 1er janvier 2012, a annoncé mardi le ministère de l’Energie. Le gouvernement a rapidement acté la décision du Conseil d’Etat suspendant l’application du gel des tarifs du gaz de GDF Suez pour les particuliers décidé au 1er octobre ; en fait la série d’augmentation de l’énergie continue et n’est pas prête de s’arrêter. L’électricité de son coté avait déjà augmenté entre mai 2010 et juin 2011 de 6.4%, puis de 2.9% en juillet 2011. EDF a d’ailleurs prévenu, elle compte augmenter les prix de 5 à 6% par an jusqu’en 2015. Pour le carburant, la hausse a encore été très forte en 2011, de l’ordre de 15%. Deux raisons à cela. D’abord le maintien à un très haut niveau des prix du baril, mardi 13 décembre le Brent à Londres était encore coté au dessus de 100 dollars à 109 dollars. Seconde explication, les grandes sociétés pétrolières font des profits record avec la hausse du brut et on pourra le vérifier encore lors de l’arrêté des comptes de 2011. Troisième raison, l’évolution à la baisse de l’euro qui renchérit le prix du pétrole pour l’Europe puisque le prix du pétrole est fixé en dollar. On ne peut guère compter sur le gouvernement pour diminuer les taxes qui affectent ces produits. Bien au contraire la dégradation des comptes publics encourage à les augmenter, ce qui déjà se produit mécaniquement avec la seule TVA. Les hausse de énergie dépassent l’inflation et de très loin (environ 2.5% en 2011) ; elles viennent amputer un pouvoir d’achat qui ne progresse plus et donc également la consommation et la croissance. Ce n’est sans doute pas une bonne manière de soutenir l’activité et l’emploi. 

Hausse des besoins de financement en 2012 d’après l’OCDE

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OCDE : Hausse des besoins de financement en 2012  L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que les besoins de financement seront très importants en 2012, soit le double de ce qu’ils étaient en 2005.  En 2012, ils seront de l’ordre de 10 500 milliards ; Plusieurs facteurs explicatifs à cette hausse. D’abord la hausse des taux d’intérêt et la raréfaction de l’offre compte tenu des risques. Ensuite le tassement économique voire la récession comme en Europe qui va accroître la demande de crédit de la part des Etats déjà en difficulté. Enfin la contagion de la crise qui va rendre encore plus prudents les investisseurs. Le contexte macro économique en 2012 sera encore beaucoup plus difficile et mécaniquement le tassement économique va encore un peu plus déséquilibrer les budgets entrainant un besoin supplémentaire d’emprunts. Les déficits des pays de l’OCDE vont représenter de l’ordre de 6% des PIB. Avec la dégradation probable de nombre de pays, les dettes de plusieurs pays pourraient devenir insoutenables. Les primes de risque vont donc croître et les charges de la dette avec. L’OCDE se fonde cependant sur des perspectives économiques encore un peu optimistes. En effet pour 2012, la zone euro est créditée dune progression du PIB de 0.2% alors que vraisemblablement, il faut s’attendre à la récession. Même les prévisions de 2% au Japon et aux Etats-Unis sont peu réalistes compte tenu de l’effet systémique de la crise. Pour 2013, les projections de l’OCDE sont encore plus illusoires, on attend une croissance de 1,4% pour la zone euro, 2,5 pour les Etats Unis. En réalité personne ne sait avec exactitude quelle sera l’ampleur de la dégradation de l’activité économique, témoin el fait que les instituts révisent tous les trois mois à la baisse leurs précédentes prévisions. Ce qui paraît certain c’est que les comptes publics seront encore nettement plus dégradés en 2012 et que les investisseurs seront encore plus méfiants vis-à-vis des obligations souveraines. Le coût du crédit risque de s’envoler et la demande de financement en même temps. 

France : la sortie de l’euro ferait passer le taux de chômage à 15%

France : la sortie de l’euro ferait passer le taux de chômage à 15% 

 

La question de la sortie de l’euro pour la France ne peut être évacuée, d’une part parce que la zone euro peut éclater, d’autre part du fait de la pression grandissante des souverainistes. Souverainistes qu’on trouve à l’extrême droite, à l’ extrême gauche mais aussi dans la droite et la gauche classiques. A total, un nombre non négligeable  finalement assez représentatifs des français qui sont près de 30% à considérer que la sortie de l’euro serait une bonne chose. Dès lors il est légitime de s’interroger sur les conséquences de la sortie de la monnaie unique. Beaucoup pensent, à juste titre, qu’une monnaie nationale rendrait possible une dévaluation compétitive. Si on tient compte de nos déséquilibres financiers structurels (nos recettes fiscales représentent 10 mois de dépenses, le reste nous l’empruntons ! ) et des conséquences de l’ augmentation de l’endettement (effets mécaniques de la dévaluation), la nouvelle monnaie nationale serait dévaluée d’environ 20% par rapport à l’euro. La dévaluation permet certes d’exporter davantage pendant un temps mais inversement, elle renchérit les produits importés, or comme notre balance commerciale est structurellement très déficitaire (80 milliards de déficits environ en 2011), l’effet immédiat serait un net renchérissement des imports qui pèseraient sur le pouvoir d’achat et la consommation (énergie par exemple). Autre effet immédiat, l’augmentation mécanique de la dette publique dont au moins la moitié est détenue par l’étranger. Du coup, aussitôt la dette passerait de 90% à plus de 100%. En outre la note souveraine étant fortement dégradée, il faudrait compter avec une forte hausse des taux d’intérêt qui alourdirait la dette et la fiscalité. Une hausse de taux d’intérêt et de la fiscalité qui plomberait à nouveau la compétitivité et la consommation. Finalement l’effet dévaluation compétitive est rapidement annulé au bout de quelques mois du fait de la montée parallèle de l’inflation. Le retour à une monnaie nationale n’aurait d’intérêt qui si parallèlement à l’effet  d’aubaine de compétitivité très temporaire, nous engagions un plan drastique de réduction des dépenses pour les ramener au niveau des recettes et retrouver ainsi de la compétitivité structurelle. Ce qui éviterait l’inflation, la montée des taux d’intérêt et de l’endettement. Or un tel plan est impossible à appliquer rapidement dans une France globalement figée et corporatiste. Du fait de l’inflation et du manque  compétitivité structurelle, il faudra subir la récession pendant 2 à 3 ans. C’est le scénario de la Grèce et aussi celui de l’Italie qui limitent cependant avec l’euro  les effets de leur endettement. C’est cette récession qui détruirait les emplois, en fonction d’ampleur de la récession. Actuellement avec une croissance d’environ 1.5% en 2011, on ne crée plus d’emploi marchands depuis la fin 2010.Schématiquement sous la barre des 2%, la création nette d’emploi est à peu près nulle et le chômage augmente. Avec une récession de 2 à 5%, la destruction d’emploi pourrait concerner entre 500 000 et 1 million de postes. ; Si on ajoute la réduction d’emplois publics nécessitée par la diminution des dépenses, le taux de chômage pourrait donc passer à 15% au lieu de 10 actuellement. 

Dégradation cette semaine de notes souveraines

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Dégradation cette semaine de notes souveraines 

 Les marchés s’attendent à une dégradation des notes souveraines dans les prochains jours et même dès cette semaine. Le sommet européen n’aura pas résisté plus de quelques jours à l’analyse des investisseurs. Cet accord est jugé finalement très décevant et inadapté à l’urgence de la crise. Moody’s Investors Service a annoncé lundi qu’elle réexaminerait les notes des pays de l’Union européenne au premier trimestre 2012, le sommet de la semaine passée n’ayant pas produit à son sens de résultat décisif et laissant la zone euro exposée à de nouveaux chocs. « L’absence de mesure pour stabiliser les marchés du crédit à court terme implique que la zone euro, et l’UE dans son ensemble, restent exposées à de futurs chocs et que la cohésion de la zone euro est menacée de manière permanente », a estimé l’agence de notation dans un communiqué. Fitch Ratings a jugé de son côté que l’incapacité des dirigeants européens à trouver une solution « globale » à la crise de la dette avait accru la pression à court terme sur les notes souveraines des pays de la zone euro. Désormais la pression est générale sur les dettes souveraines des Etats, la France en premier, sur les banques, sur les assurances et sur les collectivités locales françaises. Le président de la république française, dans une interview au Monde, renonce lui-même au triple A et avoue son échec dans un domaine qui devait être le symbole de sa bonne gestion. De nombreux experts estiment  que confier officiellement à la Banque centrale européenne le rôle de prêteur de dernier ressort, qui assurerait qu’elle renfloue les Etats membres en difficulté, permettrait de résoudre définitivement le problème de confiance auquel la zone euro est confrontée. Mais l’Allemagne y demeure fermement opposée. La chancelière allemande Angela Merkel a dit ne pas s’attendre à ce que les Vingt-Sept se réunissent à nouveau d’ici les fêtes de fin d’année, mais un haut responsable européen estime que la pression du marché pourrait les contraindre à se retrouver de nouveau plus tôt que prévu. Il est clair que le coup de semonce des marchés va retentir et contraindre les responsables-de gré ou de force à revoir leur copie. 

Il manquera 10 milliards en 2012 aux collectivités locales

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Il manquera 10 milliards en 2012 aux collectivités locales 

 Les besoins  de financement des collectivités locales  et des hôpitaux publics se monteront à 20 ou 22 milliards en 2012  et il manquera environ 10 milliards d’euros. Deux raisons à cela : des projets pharaoniques et des sureffectifs « 2012 va être très dur pour les collectivités locales », s’inquiète Philippe Laurent, président de la commission des finances de l’Association des maires de France (AMF).  Compte tenu du manque de crédibilité financière, les banques se retirent progressivement de ce marché. »On est passé de 20 à 25 acteurs autrefois à 3 ou 4 aujourd’hui », affirme Valérie Montmaur, directeur senior chez Standard & Poor’s. La franco-belge Dexia, poids lourd avec près de 40% de part de marché début 2008, a divisé son intervention dans ce secteur par deux depuis cette date. En cours de démantèlement, elle doit désormais passer le relais à une nouvelle structure formée par La Banque Postale et la Caisse des dépôts (CDC). Cet organe de crédit, dont les contours sont encore à définir, devrait voir le jour d’ici juin et combler le vide laissé par Dexia, selon Augustin de Romanet, directeur général de la CDC. Reste qu’il « n’y aura pas foule pour prêter aux collectivités locales » à l’avenir, a-t-il averti. Témoin de l’assèchement du crédit aux collectivités territoriales en 2011, l’Etat a débloqué par la voie de la Caisse des dépôts une enveloppe de 5 milliards d’euros. « Cela va nous permettre de passer la fin de l’année et le début de l’année prochaine, pas plus », déplore M. Laurent, de l’AMF. « Si rien ne change, le problème va se reposer de manière concrète dès mars ou avril », regrette-t-il. En fait,  les collectivités locales subissent évidemment les effets de la crise mais sont surtout victimes de leur politique d’endettement. Un politique d’endettement provenant de projets pharaoniques et d’embauches incontrôlées. Ainsi par exemple nombre de villes se sont lancés dans de couteux projets de tramway inadaptés à la dimension de la ville et dix fois plus couteux qu’un simple bus électrique en site protégé. Autre raison, une politique d’embauche très laxiste. Depuis la décentralisation de 1982 les effectifs territoriaux ont doublé passant de 1 à 2 millions ! Le transfert de compétences n’explique pas tout, loin s’en faut ; les superstructures des régions, des départements et de villes ont exagérément grossi ,de même que nombre de services dont l’intérêt et l’utilité est plus que discutable. Bref, les collectivités locales sont gérées comme l’Etat. C’est-à-dire essentiellement par des fonctionnaires qui n’ont qu’une vague idée des contingences d’une gestion équilibrée. 

De nouvelles banques dégradées

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Dégradation de nouvelles banques 

 Après la remise en cause des  notes des pays de la zone euro, de celles de banques, et des d’assurances européennes, l’agence d’évaluation financière Moody’s a annoncé lundi qu’elle envisageait d’abaisser la note attribuée à la dette d’une dizaine de banques espagnoles. L’agence de notation Moody’s avait annoncé vendredi avoir abaissé les notes de crédit de BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole, citant un environnement délicat pour les banques européennes.BNP et Crédit. En même temps  que la mise sous surveillance avec implication négative de 15 Etats de la zone euro, dont la France, S&P avait  mis mercredi la note de la plupart des banques européennes, dont toutes les grandes banques françaises, sous surveillance avec implication négative. Vendredi Standard and Poor a déclaré qu’elle envisageait d’abaisser la note de la dette de 15 assureurs européens, dans la suite de  son possible abaissement des notes de 15 pays de la zone euro. Moody’s a indiqué dans un communiqué qu’elle plaçait sous surveillance les notes de Banco Cooperativo (actuellement « A1″), Banco Sabadell (« A3″), Bankia (« Baa2″) et sa maison mère BFA (« Ba2″), Bankinter (« A2″), CaixaBank (« Aa3″) et sa maison mère La Caixa (« A2″), Confederacion Espanola de Cajas de Ahorro (CECA, « A2″), Caja Rural de Granada (« Baa1″), Ibercaja Banco (« Baa1″) et Lico Leasing (« Baa3″). En fait, la dégradation sera générale pour la zone euro, les banques et les assurances d’ici quelques semaines au plus. Tous les indicateurs sont dans le rouge. L’endettement des pays contrairement aux promesses ne se réduit pas, les fonds propres des banques et des assurances sont très insuffisants pour faire face au risque  des actifs douteux enfin et surtout l’environnement économique annonce clairement le ralentissement mondial et la récession en Europe. Tous les fragiles équilibres financiers notamment des comptes publics seront donc remis en cause par la contraction de l’activité. Ce n’est évidemment pas le sommet européen qui peut rassurer les marchés  

Sarkozy capitule et renonce au triple A

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Sarkozy capitule et renonce au triple A

Nicolas Sarkozy dans une interview publiée lundi par Le Monde se résout à la perte du triple A. Pour le Président de la république, qui avait fait du maintien du triple A son cheval de batille, c’est un aveu d’échec ; pour lui ce serait cependant une difficulté de plus mais qui ne serait pas nécessairement insurmontable. En fait au sein du gouvernement on se résigne désormais à la perte de cette précieuse notation qui permettait jusque là de nous comparer à l’Allemagne en matière de crédibilité financière. En réalité, ce triple A est perdu depuis longtemps. Le spread sur les taux d’intérêt a atteint jusqu’à 200 points, c’est-à-dire que la France a déjà été amenée à emprunter à un taux double de l’Allemagne. Un tel écart signifiait en clair que le triple A était déjà perdu. « Ne nous faisons pas d’illusion: sur les marchés, la dette (française) n’est déjà plus AAA », avait estimé Jacques Attali, l’ancien président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Une déclaration qui avait alors  indigné la ministre du Budget, Valérie Pécresse. « Des propos de ce type sont irresponsables car ils sont faux: aujourd’hui nous faisons tout pour garder ce triple A « , Malheureusement la deuxième révision budgétaire n’aura pas fait illusion bien longtemps, .trois jours seulement après son adoption, la France avait fait l’objet d’une mise en garde de la commission européenne afin que les objectifs de déficits soient tenus. Les déclarations rassurantes du gouverneur de la banque de France n’y ont rien changé : »La France a toujours démontré sa capacité à respecter strictement ses objectifs et je ne vois aucune raison pour qu’elle ne fasse pas de même cette fois-ci », avait  estimé le gouverneur de la Banque de France. Le gouverneur de la banque de France avait  sans doute oublié que la France s’était engagée dans le pacte de stabilité à ne pas dépasser 3% de déficit budgétaire par rapport au PIB. (La France n’étant pas, il est vrai le seul pays à s’affranchir de ce critère). Menacé depuis plusieurs semaines par les agences de notation, la France ne peut que se soumettre à une dégradation inévitable. Le président de la république s’en tire avec les arguties habituelles « Ce qui compte avant tout, c’est la crédibilité de notre politique économique et notre stratégie déterminée de réduction de nos dépenses », ajoute-t-il. « Nous respecterons scrupuleusement les engagements que nous avons pris. » Précisément ces engagements ne seront pas tenus et c’est ce qui va justifier la dégradation de la France. En effet, De petits plans d’économie en petits plans d’économie, la France s’oriente résolument vers un accroissement de sa dette autour de 90% pour 2011. Avec  la croissance prévue mais théorique à 1% (en fait il fait prévoir 0.3% maxi et sans doute la récession), la situation sera encore pire en 2012 en dépit des 8 milliards économisés dans la deuxième révision budgétaire. Rétablir l’équilibre – sans doute pas possible avant 2020- ni même pour atteindre les 4,5% de déficit budgétaire souhaités par le gouvernement  par rapport au PIB ; Au mieux, à condition que la croissance ne s’écroule pas complètement, le déficit de 2012 sera de 5.3% ; le PIB représente environ 2000 milliards et nous aurons donc un déficit budgétaire supérieur à 100 milliards. Déficit global d’autant plus dangereux qu’il contient un déficit primaire (avant la dette). Pour atteindre la fameuse règle d’or qui risque de demeurer longtemps un slogan, il faudrait donc trouver une centaine de milliards, cela pour équilibrer les comptes du budget. A cette somme, il faudra aussi ajouter ce qui serait nécessaire pour combler le déséquilibre de la sécurité sociale qui d’une manière ou d’une autre viendra affecter les dépenses publiques (au moins une vingtaine de milliards en 2012). On mesure bien que les 7 à 8 milliards d’économie supplémentaires pour ajuster le budget à la nouvelle prévision budgétaire sont loin du compte. On ne peut donc pas s’étonner que la France perde son triple A. 

Standard & Poor’s : il faut un nouveau choc financier pour l’Europe

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Standard & Poor’s : il faut un nouveau choc pour que l’Europe comprenne enfin 

Standard & Poor’s  considère que l’Europe a sans doute besoin d’un nouveau choc financier pour comprendre enfin la dimension de la crise. Son chef économiste pour l’Europe estime que l’Europe n’a pas beaucoup de temps pour résoudre ses problèmes de dette. S&P a placé il y a une semaine les notes de 15 Etats de la zone euro sous surveillance avec implication négative. Le délai entre un placement sous surveillance et une décision sur la note est généralement de trois mois environ, mais, dans le cas de la zone euro, S&P a laissé entendre qu’il pourrait être plus court. La dégradation de la zone euro et de la France en particulier n’attendra vraisemblablement pas ces trois mois compte tenu de la récession qui va remettre en cause toutes les perspectives budgétaires et donc l’endettement. SP pense que  le sommet européen de jeudi et vendredi constituait une avancée importante mais pas suffisante. »Il faudra sans doute un autre choc avant que tout le monde en Europe fasse la même analyse de la situation, par exemple une grande banque allemande ayant des difficultés sur le marché, ce qui est possible à court terme », a déclaré Jean-Michel Six, chef économiste de SP pour la zone euro. L’accord conclu à Bruxelles par 26 des 27 Etats de l’Union européenne (la Grande-Bretagne refusant de s’y associer) ouvre la voie à une intégration budgétaire accrue au sein de l’Union. Mais les marchés financiers, qui l’on salué vendredi, sont repartis à la baisse lundi. A peu près tous les experts sont d’accord pour penser que seule l’intervention de la BCE pourrait apporter une réponse immédiate à l’inquiétude des marchés. Malheureusement l’Allemagne s’enfonce dans sa position de blocage sur ce sujet. SP craint que cette position n’aggrave la crise de la dette et favorise une récession encore plus importante. Pour le chef économiste de SP, l’Allemagne sera inévitablement contaminée par cette conjoncture et c’est sans doute le choc qui pourra l’amener à changer de posture. Il faut donc prévoir pour les jours et les semaines à venir de fortes turbulences sur les marchés avec une tendance nettement baissière. 

Règle d’or: l’hypocrisie de la France

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L’hypocrisie de la France sur la règle d’or!

 

La France a soutenu l’Allemagne pour imposer la règle d’or à toute l’Europe. Un règle d’or qui devrait aussi être inscrite dans la constitution française mais dont le principe est reporté à plus tard ; plus exactement après les élections présidentielles. Sarkozy et Hollande sont au moins d’accord sur ce point, même si les raisons apparentes sont différentes. En fait, c’est bien une contradiction de plus de la France qui parle davantage qu’elle n’agit. Nous imposons cette règle d’or à toute l’Union économique (sauf au Royaume Uni qui n’en veut pas) mais nous ne souhaitons guère l’appliquer à nous même. Sarkozy en parle beaucoup, il devait l’inscrire dans la constitution mais finalement y a renoncé. Des raisons objectives à cela, le fait qu’il ne parviendrait pas à réunir la majorité au congrès .et sans doute qu’en cas de référendum, il ne serait pas sûr non plus d’obtenir une adhésion majoritaire. Or s’il y a effectivement urgence, s’il s’agit de l’enjeu majeur de l’intégration européenne et si la France veut démonter sa cohérence, ce référendum s’impose. D’autant que la crédibilité de l’accord européen du 9 décembre repose essentiellement sur le principe de la règle d’or. Une « règle d’or renforcée et harmonisée au niveau européen », que les pays de la zone euro s’engagent à mettre en place pour rassurer les marchés et améliorer la gouvernance économique européenne. On peut cependant considérer qu’il ne doit pas y avoir une grande urgence puisqu’en fait le traité prévoyant notamment cette disposition ne sera pas adopté avant mars par les 26. Ensuite, il faudra transcrire  dans le marbre cette disposition à l’intérieur de chaque état, sans doute dans les constitutions nationales. Ce processus demandera au moins un an à un an et demi ; ce n’est donc pas pour 2012, ni pour 2013, peut-être seulement pour une application en 2014. On considère donc qu’il n’y a pas lieu de se presser vis-à-vis de cette disposition centrale, surtout en France qui en est pourtant l’initiatrice  avec l’Allemagne. En fait non seulement en France, on craint de ne pas recueillir l’adhésion des français lors d’un éventuel référendum mais surtout on a guère l’intention de l’appliquer. Le retour à l’équilibre budgétaire même progressif impliquerait en effet la révolution qu’on refuse : la remise en cause de la dépense publique relative au fonctionnement de l’Etat. Comment pourrait-on réaliser cette révolution alors que la plupart des élus et leurs conseillers sont eux mêmes des fonctionnaires qui vivent de cet Etat ? Ceci vaut pour la droite mais encore davantage pour la gauche. La réforme de l’Etat n’est pas possible parce que les élites issues pour l’essentiel de cet Etat n’en veulent pas. Il ne faut donc pas s’étonner que la France traîne les pieds sur le principe de l’équilibre budgétaire. Dès lors il ne faut pas s’étonner non plus que les marches, les investisseurs, les observateurs internationaux, les agences de notation et même nos partenaires doutent de la crédibilité de nos positions. Des positions  qui se caractérisent par un discours de rigueur en Europe et une pratique laxiste en France.

Hollande veut complèter l’accord européen

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Hollande veut renégocier l’accord européen

 

 

Hollande ne conteste pas formellement l’accord européen mais entend davantage le compléter et le rendre plus efficace. C’est ce qu’il a déclaré sur RTL ce lundi matin : »Je renégocierai cet accord (…) je ferai en sorte qu’on y ajoute ce qui manque c’est-à-dire l’intervention de la BCE (Banque centrale européenne), les eurobunds, et un fonds de secours financier », a-t-il précisé. Hollande et évidemment le doigt sur les grandes faiblesses de l’accord. Un accord qui ne résout pas la crise présente de l’endettement et qui ne peut rassurer les marchés sauf pour quelques jours. Le temps nécessaire à une analyse pertinente du sommet de l’Europe. Effectivement Hollande souligne les trois grandes insuffisances. D’abord évidemment l’absence d’intervention de la BCE qui à elle seule serait susceptible de ramener la calme sur les marchés. Une intervention à laquelle s’opposent l’Allemagne et la BCE elle-même. Deuxième insuffisance, l’absence de perspectives pour la mutualisation des dettes. Là encore le refus de l’Allemagne bloque la situation et a même contraint Sarkozy à dire exactement le contraire de ce qu’il pense (et de ce qu’il avait affirmé auparavant) : «  les euro-obligations ne sont pas la solution à la crise » avait-il dû déclarer pour satisfaire Berlin. Enfin Hollande souligne l’insuffisance de frappe du fons européen (le FESF qui sera transformé en MES en juillet 2012. Là encore c’est l’oukase de l’Allemagne qui limite ce fonds à des volumes inadaptés aux interventions d’urgence nécessaires. Notons cependant que Hollande ne condamne pas l’accord européen, il entend seulement le renégocier. En langage plus clair cela signifie qu’il ne remettra pas en cause mais y ajoutera les trois aspects stratégiques évoqués. C’est évidemment très habile, d’abord de ne pas se mettre dans une position de renégociation complète de l’accord ; ce qui vraisemblablement serait très difficile à gérer avec nos partenaires européens. C’est aussi très pertinent de la part de Hollande qui rejoint là les analyses des experts. En réalité, la position de Hollande n’est pas éloignée de celle de Sarkozy qui pense la même chose mais ne peut le dire sous peine de briser l’entente franco-allemande. Sarkozy joue la montre et comme beaucoup d’autres Etats européens estimant qu’après l’accord sur les principes de gestion budgétaire, l’Allemagne sera contrainte d’assouplir sa position sur les trois sujets qui fâchent actuellement : le rôle de la BCE, les euro-obligations et le fonds européen. Hollande a raison et Sarkozy également. Avec la récession et l’aggravation de la crise, il n’y aura pas d’autres solutions.

80% des français nuls en économie contre les agences de notation !

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80% des français sont nuls en économie mais condamnent les agences de notation !

 

 

80% des français condamnent le pouvoir des agences de notation mais autant se déclarent nuls en économie. Il ya au moins de ce point de vue une grande cohérence . L’ignorance n’est pas un obstacle à la démocratie mais l’affaiblit sérieusement. Quatre Français sur cinq estiment que les agences de notation financière ont trop de pouvoir sur les politiques des Etats, selon un sondage LH2 pour Yahoo! publié dimanche. A la question « Estimez-vous que les agences de notation financière ont trop de pouvoir sur les politiques des Etats? », 51% des personnes interrogées répondent « oui, tout à fait » et 30% « oui, plutôt », soit 81% de réponses positives. D’autre part, 55% des Français estiment que la perte du « triple A » (note d’excellence en terme de garantie financière) par la France pénaliserait Nicolas Sarkozy pour sa réélection, 36% pensant le contraire. Si l’on se fie à une étude du Credoc pour l’Institut pour l’éducation financière du public (IEFP), en partenariat avec l’Autorité des marchés financiers, l’économie  et les Français, cela fait deux ! Pas étonnant que nombre de français pensent encore qu’on pourra sortir de la crise avec des solutions simplistes mais évidemment illusoires qui caractérisent certaines formations politiques à caractère extrémiste voire certains responsables de formations classiques. A la décharge des français leurs insuffisances est cohérentes avec celles de nombre de dirigeants y compris jusqu’au ministère des finances où les ministres nommés n’ont souvent ni formation, ni expérience.  Cette enquête concerne essentiellement le fonctionnement des marchés financiers mais en fait révèle une ignorance des principes de base du calcul économique. Les calculs leur posent problème. Même si la plupart des sondés (78 %) déclarent être à l’aise sur ce point, seul un Français sur deux donne la bonne réponse à une question relativement simple sur la rémunération d’un compte (« si vous placez 100 euros sur un compte rémunéré à 2 % et que vous ne faites aucun versement, ni de retrait, combien aurez-vous une fois les intérêts versés ? »). Sur ce sujet, l’Hexagone fait ainsi partie des mauvais élèves dans le monde (2), arrivant en 9 position derrière l’Irlande (76 %), l’Allemagne (64 %) ou encore la Malaisie (54 %).Une écrasante majorité de sondés (80 %) ont ainsi le sentiment de s’y connaître « plutôt mal » dans le domaine des placements financiers. Dans les faits, ils en savent en effet bien peu sur la finance. Les français semblent cependant très conscient de leurs insuffisances de culture économique et financière et sont désireux d’en savoir plus : 79 % souhaiteraient en apprendre plus durant leur scolarité et 77 % dans leur entreprise. Lavis des français sur les agences de notation est donc à relativiser. En réalité, Les agences de notation ne sont pas responsables de la crise de l’endettement européen. Certes les agences ne sont pas complètement neutres- elles sont là pour défendre les intérêts des investisseurs- mais qui est neutre ? Surement pas l’Europe qui veut surtout dissimuler l’ampleur des dettes souveraines ; une Europe incapable  de présenter un plan cohérent à la mesure de l’ampleur et du calendrier de la crise. Les agences ne sont pas responsables de nos déficits, elles ont pour rôle essentiel d’évaluer la solvabilité des opérations financières des entreprises et des collectivités afin d’en informer les investisseurs. Elles ne sont certes pas infaillibles comme l’ont démontré l’affaire ENRON et surtout la crise des subprimes mais elles sont essentielles pour garantir les intérêts des préteurs et en même temps pour permettre aux emprunteurs  de mieux gérer leur risque  d’insolvabilité. En tout état de cause, elles n’ont qu’un rôle d’évaluation, plus exactement d ’ « opinion », elles ne sont donc pas responsables de la gestion des opérations financières. On pourrait aussi leur reprocher d’être plus tolérante vis à vis des Etats-Unis que vis-à-vis de l’Europe. Des avertissements ont cependant été lancés en direction des Etats Unis et qui eux aussi ont été dégradés. Compte tenu de l’incapacité des Etats Unis à réduire leur endettement, on peut d’ailleurs prévoir qu’après  les attaques sur l’Euro, ce sera sans doute le tour du dollar.  Rien ne sert de condamner ou de casser le thermomètre quand un corps est malade et personne ne peut contester que l’Europe est un grand corps malade.

Moody’s: l’accord européen est inefficace

Moody’s juge l’accord européen inefficace

 

Comme habitude davantage par courtoisie que par conviction, on a d’abord salué poliment  le sommet européen. Vient ensuite le temps de l’analyse et de la critique. C’est ce que vient de faire Moody’s qui considère que le sommet européen ne permet pas de répondre à la crise actuelle de l’endettement Moody’s déclare lundi 12 décembre qu’elle réexaminera les notes des pays de l’Union européenne au premier trimestre 2012, le sommet de la semaine passée n’ayant pas produit à son sens de résultat décisif et laissant la zone euro exposée à de nouveaux chocs. Moody’s considère donc que rien n’est réglé et ne le sera sans doute pas avant des mois compte tenu des délais pour concrétiser l’accord européen. En outre, c’est un accord pour le moyen-long terme qui ne traite pas les questions urgentes, comme la montée des taux d’intérêt, le manque de capitalisation des banques, la dérive des déficits et des dettes. « L’absence de mesure pour stabiliser les marchés du crédit à court terme implique que la zone euro, et l’UE dans son ensemble, restent exposées à de futurs chocs et que la cohésion de la zone euro est menacée de manière permanente », explique l’agence de notation dans un communiqué. Ces futurs chocs seront vraisemblablement provoqués par la récession économique qui rendra caduques toutes les perspectives de maîtrise des budgets et de l’endettement. Elle ajoute que la crise en reste à une étape critique et instable, les marchés des dettes souveraines et bancaires restant exposés à des perturbations aigües que les autorités monétaires et financières auront de plus en plus en mal à juguler. Moody’s signale en fait que plus l’Europe tergiverse et plus la situation sera difficile à maîtriser ; cela vise particulièrement l’attentisme de la BCE qui, soutenue, par l’Allemagne, fait le gros dos et refuse d’intervenir davantage pour rassurer les marchés. C’est évidemment la question centrale et de ce point de vue le récent accord européen n’apporte aucune réponse, sinon négative dans ce domaine.

Sommet européen : un accord à 26 flou et très insuffisant

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Sommet européen : un accord à 26 flou et très insuffisant

Le principe du pacte budgétaire impliquant une discipline plus rigoureuse a été adopté par 26 pays de l’union européenne. Il ne s’agit cependant que d’un accord de principe. Il faudra en préciser les formes juridiques, soit par le canal d’un changement de traité, soit par le canal d’un accord intergouvernemental ne nécessitant pas de changement de traité. L’unanimité ne pouvait être trouvée compte tenu de l’intransigeance de la Grande Bretagne qui demandait des contreparties jugées exorbitantes. « Nous aurions préféré un accord à 27 (l’ensemble des pays de l’Union européenne, ndlr), cela n’a pas été possible compte tenu de la position de nos amis britanniques », a précisé le président français devant la presse à l’issue d’une nuit de discussions lors de la première journée d’un sommet à Bruxelles. « Pour accepter une réforme des traités à 27, (le Premier britannique) David Cameron a demandé, ce que nous avons considéré tous comme inacceptable, un protocole dans le traité permettant d’exonérer le Royaume-Uni d’un certain nombre de règlementations sur les services financiers », a expliqué M. Sarkozy.  Il reste à régler la procédure juridique pour acter cet accord ; il semble toutefois qu’il sera difficile de passer par la voie traditionnelle d’un changement de traité européen. Un changement de traité doit concerner les 27 alors que seulement 26 pays ont adhéré à ce projet de pacte de stabilité. Par ailleurs, l’accord dépasse le strict cadre des pays de la zone euro. Enfin et peut-être surtout les délais nécessaires à l’élaboration d’un nouveau traité (1 à 2 ans) risquent d’être beaucoup trop longs pour répondre à l’urgence de la situation d’endettement. Outre ces difficultés juridiques, il reste surtout à régler la question de fond pour faire face à la crise actuelle de la dette européenne. Là les divergences persistent. Berlin s’oppose toujours à toutes nouvelles injections financières aussi bien via la BCE, que via le fonds européen ou encore via le FMI. Voilà pour l’immédiat. Pour l’avenir même oukase de l’Allemagne, il n’est pas question d’envisager la création euro-obligations. En réalité, ce sommet, comme il fallait s’y attendre, est à la fois flou et insuffisant. Il pourra peut-être faire illusion pendant quelques jours ou quelques semaines mais on va s’apercevoir qu’il ne règle ni la situation présente ; ni même le moyen terme. C’est un accord pour le très long terme dont les effets ne pourraient se faire sentir que dans quelques années. Même la règle des 3% maximum de déficit public par rapport au PIB ne pourra être appliquée par la plupart des pays avant 3 ou 4 ans, quant au véritable équilibre budgétaire, c’est un délai de 6 à 8 ans qui sera nécessaire. C’est un accord qui reprend à peu près toutes les exigences allemandes mais qui fait abstraction de l’ampleur actuelle de la crise financière, de son rythme et surtout de la remise en question des équilibres financiers de tous les pays avec la récession qui s’installe en Europe. Ce n’est donc pas le premier sommet (une vingtaine depuis le début de la crise), ce n’est pas non plus le dernier. 

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