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BCE, record de prêts et de dépôt pour les banques, pourquoi ?

BCE, record de prêts et de dépôt pour les banques, pourquoi ?

 

  Les banques de la zone euro ont déposé 347 milliards d’euros auprès de la BCE entre jeudi et vendredi. Soit un nouveau record depuis juin 2010. Dans le même temps ou presque la BCE a satisfait  une demande record de prêts 489 milliards d’euros par 523 instituts de crédit. Il y a là une contradiction qui mérite explication. En fait cela traduit une extraordinaire crise de liquidité. Le marché interbancaire étant complètement paralysé, les banques empruntent et déposent à la BCE. Les banques n’ont la moindre confiance dans leurs concurrentes et refusent de se prêter entre  telles. Elles préfèrent donc déposer à la BCE alors que le taux d’intérêt est très faible, de l’ordre de 0.5%. Pour se refinancer, elle se tourne essentiellement vers la BCE. « Cela montre encore une fois que les banques restent très prudentes. Plutôt que d’allouer des crédits ou acheter des obligations d’Etat –comme certains aimeraient qu’elles le fassent– elles préfèrent parquer leur argent au cas où », a commenté pour l’AFP Jennifer McKeown de Capital Economics. Chaque banque a peur de la faillite du voisin et limite donc les risques. Une mesure prudentielle car personne ne connait avec exactitude les actifs toxiques du concurrents et les risques de faillite de l’établissement emprunteur. Dans le milieu bancaire, on est convaincu que nombre d’actifs pourris sont dissimulés et que beaucoup d’établissements ne pourront survivre sauf recapitalisation conséquente, aide des Etats ou nationalisation. La faillite ne peut être écartée pour certaine tellement les engagements toxiques sont importants en particulier vis à vis des dettes souveraines mais pas seulement. Du coup, l’opération de la BCE « liquidité à volonté » ne sert plus l’objet attendu à savoir contribuer à limiter la crise de la dette publique. Il ne faut pas compter que ces prêts de la BCE servent à soutenir les obligations des pays endettés car les risques sont trop dangereux pour des banques dont l’équilibre financier est déjà précaire. Il ne faut pas compter non plus que les banques viennent soutenir davantage l’économie réelle pour les mêmes raisons. Surtout avec la récession qui s’annonce. On peut même craindre comme le prévoir l’union économique une situation de redit Crunch ( voir article).

INSEE : Hausse des prix en novembre

INSEE : Hausse des prix en novembre

Les prix à la production de l’industrie française sur le marché intérieur ont augmenté de 0,4% en novembre, en raison de la hausse des prix de l’énergie, montrent les chiffres publiés vendredi par l’Insee. Sur un an, l’indice des prix à la production sur le marché français augmente de 5,6%.Les prix des produits manufacturés et ceux des industries extractives et de l’énergie ont augmenté de 0,4% et 0,5% respectivement. Pour l’ensemble des marchés, les prix de production de l’industrie française croissent de 0,3% après +0,4% en octobre. Sur un an, la progression s’établit à +4,8% (+5,1% en octobre). Le pouvoir d’achat des ménages en cette fin 2011 et en 2012 est donc condamné à régresser de manière sensible du fait de la hausse des produits de grande consommation, de l’énergie, des impôts , de la baisse de l’Euro et du tassement de la croissance. Il est de plus en plus évident que l’indice de l’INSEE qui mesure les évolutions dans ce domaine souffre de faiblesses méthodologiques liées à sa rigidité et sans doute aussi à la volonté du gouvernement de contrôler les statistiques de l’inflation comme celles du chômage. Première observation, la structure et le niveau des dépenses des dépenses par produit est de plus en plus volatile, il est donc de plus en plus difficile d’apprécier l’évolution des prix à partir d’un panel trop figé. Pour parler simple, les consommateurs n’hésitent plus à changer de distributeurs et/ou de gammes de produits assez fréquemment pour compenser leur insuffisances de pouvoir d’achat. Les corrections de l’INSEE de ce point de vue sont insuffisantes et trop tardives. Le pouvoir d’achat rapporté par ménage va  reculer fin 2011 et en 2012, ce qui n’a pas été le cas en 2009-2010. Avec la récession qui s’annonce, les hausses de salaires seront très modérées, le pouvoir achat sera amputé par les meures de rigueur décidées, exemples : augmentation du coût des mutuelles), réduction des prestations sociales.  Deux éléments pèsent de manière significative sur le pouvoir d’achat des ménages en France : le prix de l’énergie et celui de l’alimentation. Pour l’alimentation (et autres produits de consommation courante) une étude de  Prixing, une start-up spécialisée dans la comparaison des prix, montre que le panier de la ménagère a augmenté de 3.71% sur un an. Selon l’enquête, réalisée dans 442 magasins, le panier composé de dix-neuf références, hors fruits, légumes et produits « à la coupe », est passé de 46,66 euros à 48,38 euros entre le 15 novembre 2010 et le 15 novembre 2011.  Parmi les produits ayant connu la plus forte hausse, le café en grains arabica a augmenté de 17,55%, la margarine de 11,67%, les pâtes alimentaires type coquillettes de 8,39%. « Depuis le début de l’année, les indicateurs montrent qu’il y a une hausse des prix alimentaires en grande distribution », explique à l’AFP Charles Pernin, chargé de mission à l’association nationale de consommateurs et usagers CLCV.  Ce constat est corroboré par l’Institut national de la statistique (Insee), qui a fait état mardi d’une hausse des prix alimentaires de 3,2% sur un an. Depuis un an, le prix du café a augmenté de 16,8%, celui des huiles et margarines de 11%, selon l’institut. Cela en dépit de certaines baisses des matières premières, baisse non répercutées. « Les  prix agricoles se sont effondrés mais les prix en rayon n’ont pas suivi », déplore le chargé de mission de la CLCV. Il faut rappeler que l’inflation sera d’environ 2.5% en 2011, l’augmentation des prix de la distribution est donc largement supérieure à cette hausse générale des prix. Autre élément qui handicape le pouvoir d’achat la hausse des prix de l’énergie. Pour  les particuliers, le gaz  augmentera de 4,4% au 1er janvier 2012, a annoncé mardi le ministère de l’Energie. Le gouvernement a rapidement acté la décision du Conseil d’Etat suspendant l’application du gel des tarifs du gaz de GDF Suez pour les particuliers décidé au 1er octobre ; en fait la série d’augmentation de l’énergie continue et n’est pas prête de s’arrêter. L’électricité de son coté avait déjà augmenté entre mai 2010 et juin 2011 de 6.4%, puis de 2.9% en juillet 2011. EDF a d’ailleurs prévenu, elle compte augmenter les prix de 5 à 6% par an jusqu’en 2015. Pour le carburant, la hausse a encore été très forte en 2011, de l’ordre de 15%. Deux raisons à cela. D’abord le maintien à un très haut niveau des prix du baril le Brent à Londres était encore coté ces jours derniers autour de 100 dollars. Seconde explication, les grandes sociétés pétrolières font des profits record avec la hausse du brut et on pourra le vérifier encore lors de l’arrêté des comptes de 2011. Troisième raison, l’évolution à la baisse de l’euro qui renchérit le prix du pétrole pour l’Europe puisque le prix du pétrole est fixé en dollar. On ne peut guère compter sur le gouvernement pour diminuer les taxes qui affectent ces produits. Bien au contraire la dégradation des comptes publics encourage à les augmenter, ce qui déjà se produit mécaniquement avec la seule TVA. Les hausse de énergie dépassent l’inflation et de très loin (environ 2.5% en 2011) ; elles viennent amputer un pouvoir d’achat qui ne progresse plus et donc également la consommation et la croissance.

 

L’union européenne craint une situation de credit Crunch

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L’union européenne craint une situation de credit Crunch

L’UE, par l’intermédiaire du Comité européen du risque systémique (Cers) estime que le système financier européen n’a jamais été autant menacé du fait des risques systémiques. Les dangers qui menacent le système financier européen sont de plus en plus importants, a déclaré jeudi le Comité européen du risque systémique le Cers regroupe crée en 2010 par l’Union européenne  pour observer le crise financière  regroupe des banquiers centraux, des représentants des autorités de régulation et des organes représentatifs du secteur financier. Il fait partie du Système européen de surveillance financière (SESF).Le Cers, observe que la résistance du système financier devait être améliorée et a appelé les banques à renforcer leur bilan sans pour autant réduire leurs prêts à l’économie. Depuis la dernière réunion du Comité en septembre, « la situation globale s’est aggravée en raison de l’intensification des interconnexions négatives entre les risques souverains, de l’incertitude concernant la résistance du système financier et de perspectives de croissance qui se détériorent », a déclaré son vice-président Mervyn King, qui est aussi gouverneur de la Banque d’Angleterre. Le comité craint un désengagement des banques vis-à-vis de l’économie réelle. En outre, il souligne la nécessité de rendre opérationnel le fonds européen ‘FESF° notamment pour soutenir le marché obligataire des pays très endettés. En clair ,le CERS craint une situation de credit Crunch qui serait susceptible d’asphyxier l’économie réelle. Le CERS ne semble pas croire, en dépit du prêt record de 500 milliards aux banques, à une plus grande liquidité du marché interbancaire. Enfin discrètement, le CESR souligne insuffisance du fonds européen (FESF). En conclusion le Cers pense que la crise financière a maintenant contaminé l’économie réelle et que le risque financier est accru avec les perspective de récession. Il faut analyser à la loupe le communiqué du CERS ; En fait l’union économique ne peut pas critiquer ouvertement la BCE sans s’attirer les foudres de l’Allemagne. Elle utilise donc l’intermédiaire de son comité technique pour émettre des doutes sur l’efficacité de la banque centrale européenne ; En même temps, elle souligne inefficacité du fonds européen et son sous-dimensionnement face à l’ampleur de la crise. Enfin, elle met l’accent sur le fait que la crise financière débouche maintenant sur une cirse économique ; Un tel communiqué de l’union européenne, le lendemain du prêt record de 500 milliards aux banques, en dit long sur le peu de crédibilité de cette opération pour sortir l’Europe de la crise.

L’euro entre 0.80 et 1.20 dollars en 2012

L’euro entre 0.80 et 1.20 dollars en 2012

 

Outre la crise des dettes souveraines, la volatilité des manières à pesé sur l’année 2011. Cette volatilité est d’ailleurs une des conséquences de la crise financière. La question est de savoir comment va évoluer à la baisse l’euro. Tous les experts prévoient en effet un recul de l’euro par rapport aux principales autres monnaies notamment le dollar. Aujourd’hui l’euro tourne autour de 1.30 dollar ; si la crise n’est pas trop catastrophique les experts pensent que l’euro pourrait tomber en moyenne à1.20 dollars. Par contre si la récession est d’ampleur et que la crise des dettes souveraines s’amplifie du fait notamment de la dégradation des notes souveraines, de  hausse des taux d’intérêt de risques de  défaut de pays comme la Grèce et de la faillite de certaines banques, l’euro pourrait descendre jusqu’à 0.80 dollar. Une situation qui serait dommageable pour les importations et pour l’inflation mais qui pourrait donner un coup de fouet temporaire aux exportations ; En fait, l’inflation induite par la dévaluation forte de l’euro serait une manière de faire payer aux consommateurs les dégâts de la crise financière. Une situation qu’on a connue souvent en France avec la dévaluation du franc. Notons aussi que le dollar a été dévalué d’environ 40% en une dizaine d’années. Finalement une manière de résoudre en partie la crise mais dont le caractère est assez anti redistributif. Si la BCE devait intervenir, comme par exemple la FED, on voit mal comment les marchés ne seraient pas amenés à dévaloriser l’euro du fait de la monétisation de la dette. Un scénario sans doute socialement injuste mais qui finira par s’imposer car la plupart des gouvernements seront incapables d’imposer à temps les mesures structurelles de redressement financier.

France : rebond de la croissance à +0.3% au troisième trimestre avant la récession au quatrième

France : rebond de la croissance à +0.3% au troisième trimestre avant la récession au quatrième

 

 

Enfin une bonne nouvelle, la croissance de la France qui avait subi un repli de 0.1% au second trimestre enregistre une petite hausse de 0.3% au troisième. La croissance a progressé de 0,3% au troisième trimestre (au lieu de 0.4% attendus),  Du coup, s’il n’y a pas de récession au quatrième trimestre, l’acquis de croissance pourrait être de 1,7%, en 2011. Les dépenses de consommation des ménages ont repris au cours du troisième trimestre (+0,3% après -1,0% au deuxième). L’investissement, a poursuivi sa croissance, mais plus mollement qu’au trimestre précédent (+0,2% après +0,6%). La demande intérieure a contribué positivement à la croissance du PIB : +0,2 point après -0,4 point. Les importations se sont redressées (+0,7% après -1,0%) et se sont au même rythme que les exportations (+0,8% après +0,7%). De ce fait, la contribution du solde extérieur à la croissance est neutre, après avoir atteint +0,5 point de PIB le trimestre précédent. Même si la hausse du PIB n’est pas extraordinaire, c’est quand même une progression qu’on n’attendait pas. Et qui va peut-être permettre de passer les fêtes sans trop de pessimisme. Il faut cependant tenir compte du caractère très tardif de ces chiffres qui portent sur juillet-août-septembre, depuis la situation s’est nettement dégradée d’après tous les indicateurs avancés. Pour le quatrième trimestre, il sera difficile d’échapper à la récession que tous les instituts prévoient. L’année 2011 sera d’une certaine manière quand même un peu sauvée ( sauf pour l’emploi) car même en cas de récession, le PIB devrait progresser de l’ordre de 1.5% en 2011.  Pour 2012, la croissance sera nulle voire en récession, en outre les chiffres officiels du quatrième trimestre vont peser sur le moral des investisseurs et des consommateurs.

Moody’s Investors Service sanctionne la Slovénie

Moody’s Investors Service sanctionne la Slovénie

 

Encore une dégradation, celle de la Slovénie par Moody’s. Moody’s a annoncé jeudi avoir abaissé d’un cran la note souveraine attribuée à la Slovénie, de Aa3 à A1, évoquant la pression croissante pesant sur les comptes publics liée à l’éventuelle nécessité d’une nouvelle aide au secteur bancaire du pays. Dans un communiqué, l’agence de notation précise que la perspective attachée à la nouvelle note de la Slovénie est négative. Standard & Poor’s et Fitch ont une note d’un cran plus élevé que Moody’s pour la Slovénie, à AA-.Moody’s souligne également que la note de la Slovénie est menacée par une détérioration des conditions de financement de l’Etat en raison de la persistance de la crise de la dette de la zone euro. Les dégradations sont désormais presque quotidiennes et vont sans doute le demeurer jusqu’au début de 2012. La banalisation de ces sanctions pourra peu-ter rendre moins amère la pilule de la dégradation de la France prévue aussi début janvier au plus tard.

Nouveau risque de défaut pour la Grèce

Nouveau risque de défaut pour la Grèce

 

 

La question d’un éventuel défaut de la Grèce refait surface avec l’échéance de 14 milliards que ce pays devra honorer d’ici mars 2012 ; Pour cela la Grèce doit trouver les financements, ce qui est loin d’être certain tellement trainent les négociations sur l’échange d’obligations avec le privé. Cette opération doit être terminée pour début janvier et conditionne les aides du FMI et de l’union européenne. Faute de ces aides, la Grèce sera condamnée au défaut. Pour cet échange, il s’agit de  réduire de 50 % la valeur nominale de la dette grecque détenue par les investisseurs (soit 103 des 206 milliards d’euros de dette). Or les créanciers exigent des taux supérieurs à 5%, ce que refuse la Grèce. Les créanciers qui acceptent les obligations sur trente ans n’entendent pas subir uen perte supérieur à 50% de leurs anciens titres. Mais le gouvernement grec pourrait justement agiter le spectre d’un défaut le 20 mars pour faire rentrer dans le rang les créanciers récalcitrants. « Personne n’a intérêt à ce que ce scénario se produise, tempère un autre proche des négociations. Au pire, il faudra proposer un plan involontaire, mais rien ne serait pire que le défaut. »On n’a donc sûrement pas fini de parler de la Grèce et de sa crise financière. En fat rien n’est définitivement réglé en Grèce, d’abord parce que les réformes surtout celles du secteur public tardent à se mettre en place. Ensuite parce le processus d’échanges d’obligations connaît des difficultés enfin et surtout parce que l’activité économique ne cesse de s’enfoncer dans le rouge. C’est en effet la quatrième année de recul du PIB avec cette année un record à 6%.2011. La contraction de l’économie en Grèce va dépasser 5,5% du PIB en 2011 et le pays est plongé dans « la récession la plus profonde » de son histoire, a déclaré mercredi le Premier ministre grec Lucas Papadémos en appelant les milieux d’affaires à investir dans le pays. « L’an 2011 sera la pire récession que ce pays a jamais traversée, la contraction du PIB est prévue à plus de 5,5% », a dit M. Papadémos. Le Premier ministre a salué les dernières décisions du sommet européen du 9 décembre sur la discipline financière des pays membres. »La Grèce y a un intérêt » pour la consolidation de son économie et la « stabilisation » de son système bancaire, a-t-il dit. Cette discipline « nous permettra d’éviter la reprise des déficits budgétaires qui nous ont menés à cette crise », et devrait déboucher en 2012 pour la Grèce sur « un excédent primaire budgétaire » qui donnera le « signal de la reprise de la confiance en 2013″, a dit M. Papadémos. On se demande si Papadémos est bien réaliste. D’abord cela suppose que l’aide financière européenne soit bien débloquée. Cette aide ne le sera que si les réformes prévues sont réellement décidées et engagées. Or comme déjà indiqué, le processus de prise en charge de la dette par le privé à travers l’échange d’obligations tarde pour des questions de forme mais aussi de fond (garanties à accorder aux préteurs lésés). Il faut aussi que l’économie se redresse. Or avec la récession probable de l’Europe en 2012, il paraît difficile que la Grèce passe brusquement d’un recul du PIB à 6% à une augmentation même légère de l’activité économique. Il faut donc s’attendre pour le début 2012 au risque de défaut de la Grèce et pour l’éviter au chantage de la Grèce pour faire plier les créanciers privés. Bref encore uen mauvaise nouvelle à attendre pour les banques, voire l’Euro.

L’union européenne craint une situation de credit Crunch

L’union européenne craint une situation de credit Crunch

L’UE, par l’intermédiaire du Comité européen du risque systémique (Cers) estime que le système financier européen n’a jamais été autant menacé du fait des risques systémiques. Les dangers qui menacent le système financier européen sont de plus en plus importants, a déclaré jeudi le Comité européen du risque systémique le Cers regroupe crée en 2010 par l’Union européenne  pour observer le crise financière  regroupe des banquiers centraux, des représentants des autorités de régulation et des organes représentatifs du secteur financier. Il fait partie du Système européen de surveillance financière (SESF).Le Cers, observe que la résistance du système financier devait être améliorée et a appelé les banques à renforcer leur bilan sans pour autant réduire leurs prêts à l’économie. Depuis la dernière réunion du Comité en septembre, « la situation globale s’est aggravée en raison de l’intensification des interconnexions négatives entre les risques souverains, de l’incertitude concernant la résistance du système financier et de perspectives de croissance qui se détériorent », a déclaré son vice-président Mervyn King, qui est aussi gouverneur de la Banque d’Angleterre. Le comité craint un désengagement des banques vis-à-vis de l’économie réelle. En outre, il souligne la nécessité de rendre opérationnel le fonds européen ‘FESF° notamment pour soutenir le marché obligataire des pays très endettés. En clair ,le CERS craint une situation de credit Crunch qui serait susceptible d’asphyxier l’économie réelle. Le CERS ne semble pas croire, en dépit du prêt record de 500 milliards aux banques, à une plus grande liquidité du marché interbancaire. Enfin discrètement, le CESR souligne insuffisance du fonds européen (FESF). En conclusion le Cers pense que la crise financière a maintenant contaminé l’économie réelle et que le risque financier est accru avec les perspective de récession. Il faut analyser à la loupe le communiqué du CERS ; En fait l’union économique ne peut pas critiquer ouvertement la BCE sans s’attirer les foudres de l’Allemagne. Elle utilise donc l’intermédiaire de son comité technique pour émettre des doutes sur l’efficacité de la banque centrale européenne ; En même temps, elle souligne inefficacité du fonds européen et son sous-dimensionnement face à l’ampleur de la crise. Enfin, elle met l’accent sur le fait que la crise financière débouche maintenant sur une cirse économique ; Un tel communiqué de l’union européenne, le lendemain du prêt record de 500 milliards aux banques, en dit long sur le peu de crédibilité de cette opération pour sortir l’Europe de la crise.

Prêts record de 500 milliards aux banques : pour quoi faire ?

Prêts record de 500 milliards aux banques : pour quoi faire ?

523 banques vont finalement bénéficier  des  489 milliards d’euros prêtés par la BCE ; des prêts jusqu’à 3 ans et à 1%. C’est un record pour la BCE. La question est de savoir à quoi vont servir ces prêts et s’ils vont sortir l’Europe de sa crise financière. Pas certain, en effet les banques doivent d’abord refinancer au cours du premier trimestre 2012 leurs propres dettes pour environ 250 milliards. En fait, d’une certaine manière ils vont compenser la faiblesse des fonds propres nécessaires pour couvrir les risques notamment obligataires. Des actifs pourris qui représentent jusqu’à 25% du capital des banques. (Voir articles). On espérait évidemment que ces prêts permettraient d’acheter de la dette des Etats pour sortir l’Europe de la crise. C’était notamment l’interrogation de Wall Street dont les analystes sont très pessimistes sur ce sujet (voir article). « L’injection de fonds effectuée hier représente presque 1,5 fois le montant combiné de dette qui sera émise par l’Espagne et l’Italie cette année, souligne Martin Van Vliet chez ING. Pour autant, il y a peu de chance pour que cet argent soit massivement investi dans des papiers d’Etat. » Un constat partagé par nombre d’experts. Selon eux, les grandes banques européennes s’abstiendront. Ces prêts pourraient également servir à rendre plus liquide le marché interbancaire cependant la méfiance est telle que peu de banques vont consentir à prêter à leurs concurrentes. En fait si ces prêts de la BCE ne peuvent servir à proprement parler de fonds propres, ils peuvent être destinés à se prémunir temporairement contre d’éventuels défauts partiels ou totaux. Autre usage de ces prêts, le crédit accordé aux entreprises et aux particuliers. Là aussi, il paraît peu probable que les banques se montrent très généreuses vis-à-vis des particuliers dont les emplois sont menaces par la récession ; même chose pour les entreprises ; tout au plus cela peut-il contribuer à éviter une situation de credit Crunch. En conclusion ces prêts de la BCE sont plutôt positifs pour le secteur financier mais ne sont pas de nature à sortir la zone euro et au-delà l’Europe de sa crise financière ; Surtout avec la récession qui s’annonce et qui va peser encore plus négativement sur la confiance des acteurs économiques, des investisseurs et des consommateurs.

Etats-Unis : rebond de la croissance au quatrième trimestre

Etats-Unis : rebond de la croissance au quatrième trimestre

 

Bien que la croissance américaine ait été revue à la baisse au troisième à +1,8% en rythme annuel (après 1.3% au second), les indicateurs avancés laissent prévoir un rebond pour le denier trimestre à environ 3% en rythme annuel. L’indice des indicateurs avancés aux Etats-Unis a augmenté plus que prévu en novembre grâce à la forte hausse des permis de construire, ce qui laisse penser que l’économie américaine pourrait continuer sa progression. Cet indice précurseur, qui préfigure la tendance générale de la conjoncture pour les mois à venir, a augmenté de 0,5% en novembre, à 118,0, après une hausse de 0,9% en octobre. Il s’agit du septième mois de hausse pour cet indice. Les économistes anticipaient un indice en hausse de 0,3% en novembre. »Le risque d’une récession économique à court terme s’éloigne », commente Ataman Ozyildirim, économiste au Conference Board.

Fitch Ratings menace la note des Etats–Unis

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Fitch Ratings menace la note des Etats–Unis

Standard & Poor’s avait ramené la note des USA de AAA à AA+ le 5 août dernier, une décision sans précédent, et maintenu une perspective négative. Moody’s Investor Service a confirmé la note Aaa le 2 août mais lui a assigné une perspective négative. Fitch vient d’indiquer que le niveau élevé de la dette de l’Etat fédéral américain n’était pas compatible avec le maintien d’un note « AAA », la plus élevée possible, ajoutant toutefois qu’un éventuel abaissement ne sera pas décidé avant 2013. Le mois dernier, l’agence de notation avait annoncé abaisser la perspective des Etats-Unis de stable à négative, tout en confirmant la note AAA. « La dette fédérale va augmenter en l’absence de réformes de dépenses et du budget susceptibles de faire face à la hausse de dépenses de santé et de protection sociale liée au vieillissement de la population », déclare l’agence de notation dans un communiqué. La situation des Etats-Unis est assez comparable aux pays européens et en particulier à la France. Le niveau d’endettement est comme en France de l’ordre de 90% du PIB, par ailleurs on ne prévoit pas d’amélioration des équilibres budgétaires et les endettements publics vont nécessairement croître du fait de l’augmentation du loyer de l’argent en 2012  et du très net tassement de la croissance. »Le niveau élevé, en augmentation, de la dette fédérale n’est pas compatible avec le maintien de la note des Etats-Unis au niveau « AAA », en dépit d’autres points forts fondamentaux de la signature du crédit du pays. » indique Fitch. Pour la France, il faudrait trouver une centaine de milliards pour stabiliser la dette (et non une dizaine comme prévu dans la deuxième révision budgétaire de 2012). Poor les Etats-Unis, , Fitch estime qu’il faudra au moins 3.500 milliards de dollars de mesures de réduction du déficit supplémentaires pour stabiliser la dette fédérale à environ 90% du produit intérieur brut (PIB) au cours de la deuxième partie de la décennie. En fait comme en France, les réformes sont bloquées pour causes électorales, rien ne peut se passer en 2012. Or c’est en 2012 que va peser la récession en Europe et les Etats-Unis ne seront pas à l’abri du tassement économique mondial. C’est en 2012  que la dégradation sera la plus sévère pour tous les Etats et institutions financières. En 2013, il sera trop tard, or c’est seulement en 2013 que pourront éventuellement se faire sentir des décisions économiques et financières crédibles aux Etats-Unis comme en France. Au passage, il faut signaler que les agences de notation ne sont pas plus clémentes vis-à-vis des Etats–Unis que vis-à-vis de l’Europe et que leur critique relève du deni d’endettement

Aéroport, aérien, maritime, transports terrestres : des conflits récurrents qui plombent l’économie

Aéroport, aérien, maritime, transports terrestres : des conflits récurrents qui plombent  l’économie

 

Depuis toujours les transports fournissent les plus gros contingents de grévistes en France. Aujourd’hui les aéroports, Sea France, les pilotes de lignes et régulièrement la SNCF, les ports ou encore la RATP. Les facteurs explicatifs de cet environnement conflictuel sont nombreux ; d’abord le pouvoir de nuisance des transports qui peuvent paralyser pour partie le pays. Quand le transport fonctionne normalement, il n’attire pas l’intention. On ne parle guère des trains qui arrivent à heure. Par ailleurs, la mobilité s’est extraordinairement banalisée au point qu’elle est devenue centrale dans le nos sociétés modernes et stratégique dans le processus des échanges. D’une manière générale, le déplacement est sous évaluée et on en mesure la place surtout  lors des conflits. Ceci vaut pour les déplacements domicile travail comme pour les longs trajets. L’analyse du rôle stratégique de la mobilité reste encore à faire. Le transport est par ailleurs largement responsable de la mondialisation et de  la structuration de l’urbanisme. A titre exemple le coût d’un conteneur de Hongkong à Anvers n’est pas plus couteux que le transport d’un camion entre Paris et Marseille ! Il y a à cet égard une sous tarification qui favorise tous les excès (navires poubelles, équipages sous qualifiés, non respect des règles de navigation etc.). Inversement, le coût de la mobilité quotidienne prend une place de plus en plus grande dans le budget des ménages. La hausse du carburant- de l’ordre de 15% en 2011- a largement amputé le pouvoir d’achat des ménages. Par ailleurs les transports collectifs pèsent de plus en plus lourd dans le budget des collectivités publiques. A la sous-estimation chronique du rôle des transports dans l’économie et la société, il faut ajouter l’inconsistance de la concertation entre les acteurs. Une concertation qui lorsqu’elle existe se limite trop souvent aux seuls aspects des revendications sociales. L’approche économique du secteur est dramatiquement négligée. Du coup, la problématique économique se heurte à la problématique sociale sans espoir de convergence. La grève des agents de sécurité dans les aéroports témoigne de cette incompréhension dramatique ; Sur le plan social, il est clair que les rémunérations des agents de sécurité que se situent entre 1000 et 1500 euros sont notoirement insuffisantes au regard des responsabilités et des conditions de travail. Les entreprise de sécurité sont cependant soumises aux appels d’offre draconiens des aéroports et ne peuvent satisfaire ces revendications. On peut cependant s’interroger sur l’affectation de taxes d’aéroports qui financièrement réalisent sur ce terrain des économies très critiquables tant sur la pan de la sécurité que sur le plan social. La question du service minimum ne permettra pas de répondre à toutes ces questions. Un service minimum cependant nécessaire  (comme à la SNCF et à la RATP°) car même s’il s’agit d’entreprise privées, la mission est d’intérêt public (comme dans les transports urbain par exemple). Pour Sea France, objet d’un autre conflit, il s’agit d’une incapacité totale des partenaires sociaux à prendre en compte les contingences économiques. La question n’est pas nouvelle puisque avant Sea France, l’armement naval SNCF a pratiquement toujours été en déficit. La aussi les partenaires sociaux ont trop ignoré l’environnement économique. Les directions de ces grandes entreprises de transport restreignent le débat social à peu de choses et évitent de mettre en question la problématique économique. D’un certain point de vue il y a une hypocrisie partagée entre les organisations syndicales et le patronat des transports. L’Etat de son coté, ne se préoccupe plus guère de la concertation sur la politique des transports hormis cependant ce qui concerne les aspects environnementaux et le plus souvent de manière très caricaturale pour satisfaire les écolos également fâchés avec l’économie. En attendant une plus grande cohérence économique et sociale, une réelle concertation entre les acteurs y compris l’Etat, la France va continuer va continuer de figure en tête du hit parade des grèves portant ainsi atteinte à une économie qui n’en a guère besoin. Ce ne sont pas les assises très sectorielles (assises du transport routier, assises du rail) qui vont donner davantage de cohérence à une politique du transport incapable d’articuler les problématiques économique, sociale, fiscale et environnementale°.

Standard and Poor’s sanctionne la Hongrie en catégorie « spéculative »

Standard and Poor’s  sanctionne la Hongrie en catégorie « spéculative »

La série continue, cette fois il s’agit d’un ex pays de l’est la Hongrie classée en catégorie spéculative par SP¨. L’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s a abaissé mercredi d’un cran la note attribuée à la dette à long terme de la Hongrie, à « BB+ », la faisant tomber dans la catégorie « spéculative ». Ce qui signifie que la note hongroise pourrait être à nouveau abaissée. S&P a invoqué dans un communiqué un « cadre de politiques publiques imprévisible » après des décisions du gouvernement qui « soulèvent des questions sur l’indépendance des institutions de régulation et compliquent l’environnement dans lequel évoluent les investisseurs ». Par ailleurs la Hongrie a surpris en refusant d’abord toute intervention de l’Union économique et du fonds monétaire international puis en se ravisant et en réclamant cette aide. La navigation à vue de la Hongrie inquiète. Il y a par ailleurs les modifications constitutionnelles qui nourrissent aussi l’inquiétude. S&P s’est inquiétée du projet de révision constitutionnelle qui doit changer l’organisation de la banque centrale et la Cour constitutionnelle. « Dans le sillage de changements ayant eu lieu en 2010 dans le processus de nomination des membres du comité de politique monétaire de la banque centrale, les autorités ont très récemment présenté un projet de loi dont nous pensons qu’il pourrait compromettre encore davantage l’indépendance de la banque centrale », a rappelé S&P. ce qui a valu une rupture des négociations Hongrie-UE-FMI en décembre.

Le triple A britannique est menacé par Moody’s

Le triple A britannique est menacé par Moody’s

 

 

Le triple A britannique est menacé par Moody’s qui considère que les fondamentaux économiques et financiers se sont dégradés depuis en an. L’agence estime que la crise de l’euro a contaminé la Grande Bretagne qui n’est plus à l’abri des remous provoqués par la crise de la dette souveraine de la zone euro. La capacité de la Grande-Bretagne à encaisser d’autres chocs tout en préservant sa note de crédit s’est détériorée au cours de l’année écoulée en raison notamment d’une croissance anémique et le pays doit affronter des « défis redoutables et croissants », explique l’agence de notation. »Depuis le dernier rapport annuel, la marge de manœuvre de la Grande-Bretagne s’est réduite », a déclaré à Reuters Sarah Carlson, analyste de Moody’s. »La perspective actuellement stable de la note de crédit britannique, Aaa, dépend en partie du postulat selon lequel le gouvernement restera sur la voie de la consolidation budgétaire », a expliqué Moody’s. »Toute détérioration des perspectives macroéconomiques ou l’émergence de la nécessité d’un soutien au secteur bancaire pourrait remettre provisoirement en question les efforts de consolidation budgétaire », ajoute l’agence. »En conséquence, la perspective sur la note sera sans doute sensible à l’évolution de la crise de la dette dans la zone euro, même si le Royaume-Uni n’est pas membre de l’union monétaire », conclut Moody’s. En fait on craint surtout maintenant le tassement économique en Grande Bretagne ; déjà en 2011 la croissance ne sera que d’environ 0.8% alors qu’elle atteindra de l’ordre de 1.5% en zone euro. Pour 2012, la croissance sera en recul voire en récession. Les équilibres financiers sont donc remis en cause notamment concernant la gestion de la dette. Si la zone euro est dégradée, comme c’est probable, la Grande Bretagne sera sans doute sanctionnée de la même manière.

 

Baisse du pouvoir d’achat des ménages en perspective

Baisse du pouvoir d’achat des ménages en perspective

 

 

Le pouvoir d’achat des ménages en cette fin 2011 et en 2012 est condamné à régresser de manière sensible du fait de la hausse des produits de grande consommation, de l’énergie, des impôts , de la baisse de l’Euro et du tassement de la croissance. Il est de plus en plus évident que l’indice de l’INSEE qui mesure les évolutions dans ce domaine souffre de faiblesses méthodologiques liées à sa rigidité et sans doute aussi à la volonté du gouvernement de contrôler les statistiques de l’inflation comme celles du chômage. Première observation, la structure et le niveau des dépenses des dépenses par produit est de plus en plus volatile, il est donc de plus en plus difficile d’apprécier l’évolution des prix à partir d’un panel trop figé. Pour parler simple, les consommateurs n’hésitent plus à changer de distributeurs et/ou de gammes de produits assez fréquemment pour compenser leur insuffisances de pouvoir d’achat. Les corrections de l’INSEE de ce point de vue sont insuffisantes et trop tardives. Le pouvoir d’achat papporté par ménage va  reculer fin 2011 et en 2012, ce qui n’a pas été le cas en 2009-2010. Avec la récession qui s’annonce, les hausses de salaires seront très modérées, le pouvoir achat sera amputé par les meures de rigueur décidées, exemples : augmentation du coût des mutuelles), réduction des prestations sociales.  Deux éléments pèsent de manière significative sur le pouvoir d’achat des ménages en France : le prix de l’énergie et celui de l’alimentation. Pour l’alimentation (et autres produits de consommation courante) une étude de  Prixing, une start-up spécialisée dans la comparaison des prix, montre que le panier de la ménagère a augmenté de 3.71% sur un an. Selon l’enquête, réalisée dans 442 magasins, le panier composé de dix-neuf références, hors fruits, légumes et produits « à la coupe », est passé de 46,66 euros à 48,38 euros entre le 15 novembre 2010 et le 15 novembre 2011.  Parmi les produits ayant connu la plus forte hausse, le café en grains arabica a augmenté de 17,55%, la margarine de 11,67%, les pâtes alimentaires type coquillettes de 8,39%. « Depuis le début de l’année, les indicateurs montrent qu’il y a une hausse des prix alimentaires en grande distribution », explique à l’AFP Charles Pernin, chargé de mission à l’association nationale de consommateurs et usagers CLCV.  Ce constat est corroboré par l’Institut national de la statistique (Insee), qui a fait état mardi d’une hausse des prix alimentaires de 3,2% sur un an. Depuis un an, le prix du café a augmenté de 16,8%, celui des huiles et margarines de 11%, selon l’institut. Cela en dépit de certaines baisses des matières premières, baisse non répercutées. « Les  prix agricoles se sont effondrés mais les prix en rayon n’ont pas suivi », déplore le chargé de mission de la CLCV. Il faut rappeler que l’inflation sera d’environ 2.5% en 2011, l’augmentation des prix de la distribution est donc largement supérieure à cette hausse générale des prix. Autre élément qui handicape le pouvoir d’achat la hausse des prix de l’énergie. Pour  les particuliers, le gaz  augmentera de 4,4% au 1er janvier 2012, a annoncé mardi le ministère de l’Energie. Le gouvernement a rapidement acté la décision du Conseil d’Etat suspendant l’application du gel des tarifs du gaz de GDF Suez pour les particuliers décidé au 1er octobre ; en fait la série d’augmentation de l’énergie continue et n’est pas prête de s’arrêter. L’électricité de son coté avait déjà augmenté entre mai 2010 et juin 2011 de 6.4%, puis de 2.9% en juillet 2011. EDF a d’ailleurs prévenu, elle compte augmenter les prix de 5 à 6% par an jusqu’en 2015. Pour le carburant, la hausse a encore été très forte en 2011, de l’ordre de 15%. Deux raisons à cela. D’abord le maintien à un très haut niveau des prix du baril le Brent à Londres était encore coté ces jours derniers autour de 100 dollars. Seconde explication, les grandes sociétés pétrolières font des profits record avec la hausse du brut et on pourra le vérifier encore lors de l’arrêté des comptes de 2011. Troisième raison, l’évolution à la baisse de l’euro qui renchérit le prix du pétrole pour l’Europe puisque le prix du pétrole est fixé en dollar. On ne peut guère compter sur le gouvernement pour diminuer les taxes qui affectent ces produits. Bien au contraire la dégradation des comptes publics encourage à les augmenter, ce qui déjà se produit mécaniquement avec la seule TVA. Les hausse de énergie dépassent l’inflation et de très loin (environ 2.5% en 2011) ; elles viennent amputer un pouvoir d’achat qui ne progresse plus et donc également la consommation et la croissance. Ce n’est sans doute pas une bonne manière de soutenir l’activité et l’emploi. Du fait de la récession, l’inflation devrait cependant être contrôlée en 2012 cependant  le pouvoir achat sera quand même amputée par les hausse de l’énergie, de la distribution, des impôts et  la réduction des prestations sociales.

 

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