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Archive mensuelle de décembre 2011

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Prix record en 2011 pour le carburant

Prix record en 2011 pour le carburant

 

Selon le ministère du Développement durable, le prix moyen d’un litre de gazole s’est élevé en moyenne à 1,34 euro depuis le début de l’année, contre 1,15 l’an dernier, et celui du super sans plomb 95 à 1,50 euro (au lieu de 1,35), soit respectivement 16% et 11% de plus qu’en 2010.  Dans les deux cas, ces moyennes annuelles ont battu les précédents records de 2008, lorsque les cours du brut étaient au zénith, frôlant brièvement 150 dollars le baril. Cette année-là, le litre de gazole coûtait en moyenne 1,27 euro et l’essence 1,35 euro. Principal motif de cette envolée : le printemps arabe, qui a fait grimper les cours du pétrole brut. Le marché s’est retrouvé pendant plusieurs mois privé de la production libyenne, qui était d’environ 1,6 million de barils par jour (dont environ 1,3 millions exportés) avant la chute du colonel Kadhafi, ce à quoi est venu s’ajouter la crainte de troubles dans la péninsule arabique.  Et contrairement à 2008, où les prix du pétrole, après avoir flambé au premier semestre, s’étaient brutalement retournés à l’automne avec la chute de Lehman Brothers, les prix de l’or noir se sont maintenus durant toute l’année dans une fourchette très élevée, autour de 100 dollars pour le brut new-yorkais et de 108 dollars pour le Brent coté à Londres. On oublie de préciser que les pétroliers vont aussi battre des records de profit car ils n’ont pas répercuté la baisse à la pompe. L’Etat de son coté ne fait rien puisque certaines taxes comme la TVA sont proportionnelles au prix et viennent donc gonfler les recettes de l’Etat. Bref tout le monde à intérêt à un carburant cher sauf l’utilisateur qui n’a hélas pas de solutions alternatives la plupart du temps car les transports collectifs occupent moins de 20% de parts de marche du transport. Tant que le pétrole rapporte, il n’y a guère d’enthousiasme pour promouvoir des énergies nouvelles.

 

D’après L’Institut de la finance internationale (IIF), nette récession en 2012 pour l’Europe

D’après L’Institut de la finance internationale (IIF), nette récession en 2012 pour l’Europe

 

 

D’après, L’Institut de la finance internationale (IIF), regroupant les principales banques mondiales la zone euro sera en nette récession en 2012. Une prévision plus pessimiste que la plupart de celles des autres instituts .Ii faut cependant observer que ces mêmes instituts révisent tous les 2 à 3 mois leurs pronostics à la baisse. Il est vraisemblable que la croissance sera dans le rouge peut-être même au-delà de -1%. En effet la contraction sera forte au quatrième trimestre au mois 2% et pésera beaucoup sur la confiance des ménages et des acteurs économiques au début 2012 et sans doute au-delà. L’institut pense que  l’économie américaine continue par ailleurs d’afficher des performances relativement solides et l’institut table sur une croissance de 3,5% en rythme annualisé au quatrième trimestre. Sans doute faut-il relativiser cette prévision un peu optimiste car la consommation s’est nettement tassée récemment au point de stagner . Alors que les indicateurs avancés laissaient prévoir une embellie pour le quatrième trimestre aux Etats-Unis (voir article), les chiffres de la consommation constituent une douche froide pour la croissance. La  consommation des Américains augmente seulement  en novembre de 0,1% par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières,  comme ‘en octobre. Un  rythme de croissance de la consommation le plus faible depuis juin. La progression de 0,7% du mois de septembre, qui avait nourri des espoirs de voir les consommateurs tirer l’économie américaine au quatrième trimestre, semble loin. Jeudi, la révision à la baisse du chiffre officiel de la croissance économique du troisième trimestre à 1,8% avait suscité des doutes sur l’ampleur de l’amélioration de la croissance dont semblaient témoigner les indicateurs économiques dans leur ensemble depuis début novembre. Ce quasi stagnation de la consommation provient  de la progression médiocre des revenus des Américains. Selon le gouvernement, ceux-ci n’ont augmenté que de 0,1% en novembre, contre 0,4% en octobre, et le revenu disponible (après impôts et prélèvements sociaux) réel a stagné. Pour Chris Christopher, économiste du cabinet IHS Global Insight, les chiffres du gouvernement sur les revenus sont « alarmants ». En fait, comme partout les instituts d’études ont toujours tendance à doper les indicateurs avancés et les  prévisions économiques pour ne pas désespérer les marchés et les acteurs économiques. Les Etats Unis, comme les autres pays du monde ne peuvent rester à labri du tassement économique mondial.

L’économie française en RTT pendant les fêtes

L’économie française en RTT pendant les fêtes

 

Désormais du fait des RTT, la France est en congés pendant une dizaine de jours en fin d’année. Une période neutralisée pour l’économie française hors les services indispensables à la vie quotidienne. La plupart des entreprises de transport routier ferment leurs portes pendant cette période car les usines sont fermées ; ne restent que le transport des l’alimentaire et les transports urgents. Pendant dix jours l’économie française est en RTT. Des congés qui s’ajoutent à la trêve de l’été d’environ deux mois (congés, plus RTT, plus autres absences qui peuvent être pris en dehors de cette période). Pour résumer l’économie française est en vacances pendant deux mois et demi à trois mois. D’ailleurs «l’intelligentsia »  elle-même est aussi en congé. Pas question de joindre le moindre responsable pendant cette période. Les médias eux-mêmes sont en vacances et quelques pigistes assurent l’intérim à la télé, dans la presse écrite, à la radio. Tant pis s’il se passe des événements majeurs comme par exemple au mois d’aout cette année. Pour l’analyse de la crise et son traitement, on verra plus tard. Curieux pays qui depuis l’instauration des RTT a fait du travail une valeur secondaire. Pas étonnant que le pays souffre d’un manque de compétitivité chronique ; comme il faut quand même assurer les revenus des vacanciers, on compense par la hausse de la fiscalité et des prix de la production. Résultat, notre commerce extérieur s’écroule, le déficit des échanges extérieur atteindra presque 80 milliards en 2011. Le sujet est presque tabou, on en parle éventuellement mais on ne fait rien. Trop compliqué d’affronter un tel sujet économique qui est devenu en fait  un phénomène de société. Certes les conditions de travail d’avant 1936 méritaient d’être sérieusement  améliorées, elles l’ont été fort légitimement à plusieurs reprises mais il y a des limites ; les limites de la compétition internationale. Les révolutionnaires de ce temps ont trouvé à réponse, il faut fermer les frontières ! En d’autres époques, les révolutionnaires ne rêvaient que de les ouvrir  et d’étendre le champ géographique du progrès et de la libération. La France se ratatine sur son niveau de vie dont elle n’a plus les moyens de financement. L’Etat providence est là pour compenser ce manque de compétitivité. Alors on emprunte, ce qu’on appelle la crise financière dont on attribue la responsabilité aux méchants préteurs. Certes les marchés financiers spéculent et manquent de régulation mais ils ne sont pas responsables de nos déséquilibres économiques, sociaux et financiers. La culture de l’emprunt et la paresse plombent  les perspectives de redressement économique et donc aussi la protection sociale. On en reparlera après les fêtes ou  après les élections, et sans doute après les vacances d’été de 2012 !

4 000 milliards d’actifs toxiques dans les banques ?

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Plusieurs milliers de milliards d’actifs toxiques dans les banques ?

 

La grande crainte de la grande correction financière repose sur tout sur le manque de transparence des banques vis-à-vis de leurs actifs toxiques. 400 milliards, 2000 milliards, 4 000, davantage ? Personne ne le sait. C’est précisément cette inquiétude qui bloque le marqué interbancaire car si les organismes extérieurs aux banques ne connaissent pas le niveau d’engagement douteux des établissements financiers, chaque banque , elle,  connait ses propres engagements et suppose donc que le concurrent doit supporter autant sinon davantage de prêts pourris.

 

 Une récente étude de la BCE  montre que  25% du capital des banques européennes sont hypothéqués par les actifs pourris. Le montant des mauvaises créances détenues par les banques européennes a augmenté pour représenter plus d’un quart de leur capital, montrent les chiffes publiés par la Banque centrale européenne. Les données, arrêtées fin juin, concernent 4.700 banques européennes. Elles montrent que dans l’ensemble, les mauvaises créances représentent l’équivalent de 27% du capital des banques selon la définition des ratios prudentiels, contre 25% il y a un an et 20% en 2009.Au même moment, les banques semblent avoir renforcé leurs bilans. Les données montrent que les ratios moyens de solvabilité se sont établis à 13,8%, contre 13,2% et que leur ratios fonds propres durs sont passés de 10,1% à 10,9%.Les bénéfices des banques ont toutefois augmenté malgré la crise dans la zone euro. Le résultat net agrégé des banques allemandes s’est établi à 5,8 milliards d’euros, au lieu de 4,3 milliards auparavant. Le profit des banques françaises est passé de 14 à 14,5 milliards. Celui des établissements italiens est passé de 4,2 à 4,9 milliards. Les banques espagnoles en revanche ont vu leur profit tomber de 10,7 à 9,1 milliards. Celui des banques britanniques a baissé de 16,9 milliards, pour tomber à 8,4 milliards. Pour autant le renforcement des fonds propres risque d’être très insuffisant pour faire face au montant des actifs pourris. Un monta que le FMI avait chiffré à 400 milliards, que d’autres estiment à 2000 milliards et qu’en fait personne ne connaît compte tenu du caractère très sophistique des produits financiers et de leurs dissimulation dans les bilans au sein d’actifs sains. Ce qui est sûr c’est que les risques sont énormes car souvent la taille des bilans des grandes banques dépassent le PIB des pays, c’est le cas par exemple de la France pour BNP. Il est par ailleurs difficile dévaluer les risques car on ne connaît pas les risques de défaut notamment des Etats (la Grèce, l’Irlande le Portugal, L’Italie, l’Espagne voire la France ?) ; autant dire que ce sont des milliers de milliards d’actifs douteux qui sont en enjeu et qui évidemment peuvent faire exploser l’euro et son système  financier. La recapitalisation des banques à hauteur de 9% ne suffirait pas à empêcher cette hémorragie financière.

Le carburant trop cher

Carburant : de plus en plus cher, surtout chez les pétroliers

 

 

 

Le carburant est cher, de plus en plus cher (une augmentation de l’ordre de 15% en moyenne en 2011) mais davantage encore chez les pétroliers. Quatre économistes* de l’institut ESG Research Lab ont relevé, entre septembre et décembre, les prix pratiqués dans les stations-service par trois filières différentes de distribution du carburant : groupes pétroliers, grande  L’opération a également été répétée dans quatre départements différents : urbains avec le Val-de-Marne et les Bouches-du-Rhône, périurbain dans le Rhône, et rural avec la Manche. Les résultats de cette étude montrent clairement des écarts de prix entre les régions, en moyenne de 2 à 3 centimes par litre, au détriment des zones rurales. Mais les écarts les plus significatifs se jouent entre les distributeurs. Là, ils peuvent atteindre jusqu’à 14 centimes par litre. Et, contrairement aux croyances les plus répandues, ce sont les pétroliers qui pratiquent les tarifs les plus élevés, notamment sur le réseau autoroutier. A cela s’ajoute également une logique boursière. « Certes, la demande diminue en décrypte Thomas Porcher, l’un des quatre chercheurs. Mais le souci de rentabilité maximale pousse de plus en plus les opérateurs à se séparer des unités les moins efficaces afin de satisfaire les plus gros actionnaires. Ainsi, à mesure que le prix du pétrole augmente, la branche exploration  augmente ses profits. Mécaniquement, la branche aval, c’est-à-dire les raffineries et les stations-service devient de moins en moins rentable. Le danger indirect pour les stations-service réside donc dans l’augmentation du prix du pétrole sur le long terme, amenant les compagnies à se consacrer de plus en plus à l’exploration au détriment de la distribution. » Au grand dam des automobilistes et des consommateurs. L’énergie représente en effet une part très importante de la dépense des ménages français par rapport aux autres européens (voir article). Depuis le début de l’année, les indicateurs montrent qu’il y a aussi une hausse des prix alimentaires en grande distribution.  Ce constat est corroboré par l’Institut national de la statistique (Insee), qui a fait état mardi d’une hausse des prix alimentaires de 3,2% sur un an. Depuis un an, le prix du café a augmenté de 16,8%, celui des huiles et margarines de 11%, selon l’institut. Cela en dépit de certaines baisses des matières premières, baisse non répercutées. « Les  prix agricoles se sont effondrés mais les prix en rayon n’ont pas suivi », déplore le chargé de mission de la CLCV. Il faut rappeler que l’inflation sera d’environ 2.5% en 2011. C’est surtout l’augmentation de l’énergie, notamment du carburant et de la grande distribution qui va peser sur la consommation des ménages et donc sur la croissance. Le pouvoir d’achat sera en effet dans le rouge en 2012.

Baisse des charges sur les salaires aux Etats –Unis … mais pas en France

Baisse des charges sur les salaires aux Etats –Unis … mais pas en France

 

Le Congrès a approuvé vendredi une prolongation de deux mois de la réduction des charges sur les salaires. Des charges de 30% quand elles dépassent 50% en France ! Le taux d’imposition, qui devait passer à 6,2% après le 31 décembre restera finalement à 4,2% jusqu’à la fin février 2012. Les députés républicains avaient renoncé jeudi soir à s’opposer à cette reconduction, permettant le scrutin de vendredi qui s’est déroulé dans des assemblées aux trois quarts vides à l’approche des fêtes. Si ce taux d’imposition avait été relevé, 160 millions d’Américains auraient été touchés, en une période de chômage élevé et de mécontentement croissant vis-à-vis du système fiscal. Les analystes avaient dit qu’à défaut de reconduire cette réduction, la reprise économique pourrait s’en trouver menacée. Ils avaient même évoqué la possibilité d’une retombée en récession. Par comparaison ces charges qui sont d’ordre de 30% à l’Etats Unis sont d’environ 50% en France. La France est le deuxième pays de l’OCDE qui taxe le plus les salaires. En moyenne, un salarié ne ramène chez lui que la moitié de ce qu’il coûte à son employeur. Explications.  La France fait en effet partie des pays développés « taxant le plus les salaires », relève l’Organisation de coopération et développement économiques dans un rapport publié mercredi. La France se distingue par le poids énorme des cotisations sociales applicables aux salaires (près de 40%), notamment des charges patronales (30%). Ainsi, pour un salaire annuel brut moyen de 48.200 euros, environ 18.950 euros vont à la Sécurité sociale, dont 14.315 euros sont payés par l’employeur et 4627 euros par le salarié via la CSG et la CRDS, et 4820 euros vont dans les caisses du Fisc. En Allemagne, pour le même salaire, un tiers finance la protection sociale (17% à la charge de l’employé et 16% à la charge de l’employeur). En revanche, la charge de l’impôt est supérieure de six points outre-Rhin (16% contre 10% en France). Ce n’est pas une surprise: parmi les griefs adressés par la Cour des comptes à l’impôt sur le revenu figurent son assiette restreinte (la moitié des foyers n’est pas imposable) et la faiblesse de ses recettes (2,6% du PIB, le rendement le plus faible des pays de l’OCDE).  Pour redonner de la compétitivité à économie, il est impératif de diminuer la fiscalité qui plombe le coût du travail. Tous les partis sont d’accord sur le principe mais pour les modalités c’est le grand flou. Il faudrait avoir le courage de transférer par exemple ces charges sur les consommateurs et sur le contribuable. Ce n’est pas très « sexy » en période électorale  et même en dehors !.

D’après le FMI, l’économie mondiale est en danger

D’après le FMI, l’économie mondiale est en danger

Curieux joyeux noël de la part du FMI qui considère que l’économie mondiale est en danger. Dans un entretien au Journal du dimanche, la directrice générale du Fonds monétaire international fait le constat que les discussions entre Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et leurs homologues n’ont pas encore stoppé la crise, tout en se gardant de prononcer des noms. »Le sommet du 9 décembre n’était pas assez détaillé sur les aspects financiers et trop compliqué sur les principes fondamentaux », dit-elle. « Il y a eu des progrès considérables en Europe mais ils sont graduels et mal compris. Il faut accélérer la mise en œuvre des mesures », insiste Christine Lagarde. Il serait utile, selon elle, que les Européens « parlent d’une seule voix et annoncent un calendrier simple et détaillé». La directrice générale du FMI estime que « l’économie mondiale est dans une situation dangereuse (…) à un tournant très dangereux. » Elle note que les Etats-Unis, le principal acteur de l’économie mondiale, sont touchée et que les pays émergents, moteurs des années 2000, sont grippés. Christine Lagarde évoque la Chine, le Brésil et la Russie où « les prévisions de croissance sont revues à la baisse ». D’une certaine manière, C. Lagarde prend ses distances avec l’aggravation de la crise mondiale en prévoyant une détérioration de l’environnement macro-économique ;  le FMI prévoit de revoir sérieusement à la baisse ses prévisions e semble attribuer la responsabilité à la crise à l’Europe. Le FMI ne peut ouvertement  critique l’inconsistance de l’accord européen cependant, ces déclarations y ressemblent ; En outre le tassement surprenant de la consommation aux Etats-Unis (voir article) semble conformer que 2012 se présente comme une année noire pour l’économie.

Des élections mortelles pour l’économie française

Des élections mortelles pour l’économie française

 

Personne ne peut contester l’intérêt de la démocratie pour le fonctionnement de la société, c’est évidemment la garantie d’un état de droit, la garantie des libertés individuelles et collectives ; pour autant dans une situation de crise sans précédent, comme actuellement, la proximité des élections constitue sans doute un handicap mortel pour l’économie française ; depuis des mois, les réformes sont paralysée par le climat pré-électoral, témoin le bricolage budgétaire à l’occasion des deux révisions budgétaires de 2012. Il s’agit de faire semblant de moderniser mais sans effrayer l’électorat et même en renforçant les corporatismes. Cela vaut pour toutes les grandes formations qui ont des prétentions légitimes à diriger le pays. Cette situation va durer toute l’année 2012. Jusqu’à l’été, il ne se passera strictement tien tant que les élections ne seront pas terminées. Ensuite, il y a le temps de l’installation des nouvelles équipes, le temps des nouvelles orientations notamment budgétaires et le temps de mise en œuvre. Les effets d’éventuelles réformes ne pourront donc se faire sentir avant début 2013. La France aura donc été paralysée pendant environ un an. Pourtant les oppositions des partis  républicains qui peuvent prétendre à la victoire paraissent bien dérisoires au regard des enjeux. Les programmes ne sont bien entendu pas du tout à la hauteur des enjeux de la crise. Après le bricolage budgétaire, c’est le bricolage programmatique. Les français ne sont pas dupes et ils savent qu’il y aura peu de différence entre les politiques menées, les sondages montrent qu’ils n’attendent pas grand chose de nouveau de ces élections. Il n’y a d’abord pas le choix. La question centrale est en effet de retrouver de la compétitivité pour relancer la croissance et l’emploi,  rééquilibrer durablement les comptes y compris les comptes sociaux. Face à une crise d’une telle ampleur, on ne peut sans doute se permettre le luxe d’élections surréalistes déconnectées des réalités macro économiques et des situations concrètes. Il est clair que comme en Allemagne ou ailleurs, l’union nationale serait impérative pour tenter de faire face avec un peu de succès à la problématique du redressement économique. En France, la balkanisation des organisations rend impossible le dépassement des intérêts boutiquiers et de pouvoirs. Ces élections vont coûter un point ou deux de croissance avec toutes les conséquences économiques, sociales et financières que cela va générer. Des élections très coûteuses pour sans doute une politique aux marges de manœuvre  particulièrement contraintes par l’environnement macro économiques.

 

 

Le mal réccurent des banques françaises

Le mal  réccurent des banques  françaises

 

Il est difficile d’apprécier le montant des actifs pourris des banques. Cependant les Banques françaises sont plutôt gérées avec rigueur du point de vue comptable, elles ont cependant une fragilité, à savoir leur exposition aux dettes souveraines et plus généralement à des investissements discutables : le Crédit Lyonnais dans le passé, la Société générale hier et  aujourd’hui, demain sans doute la BNP et le Crédit agricole. Va se reposer rapidement en France (et ailleurs) la question de la séparation des fonctions de banques de dépôt et de banques d’investissement pour des raisons d’éthique et d’efficacité. Les banques de dépôt bénéficient du monopole des versements des salaires et des revenus des entreprises, c’est un avantage considérable ; La masse des déposants (non rémunérés sur les comptes courants) ne souhaite qu’une chose que leur banque régule leur flux de trésorerie. Pour ceux qui souhaitent tirer profit de leur épargne, les exigences sont plus grandes, ils veulent  d’abord protéger cette épargne et si possible en tirer un revenu, ce qui est fort légitime ; mais cette dernière exigence implique des risques qui ne peuvent être imposés qu’à ceux qui souhaitent les prendre. Or en France, nos trois grandes banques mélangent les genres. Par tradition, par formation, elles ne sont pas compétentes pour ce métier spécifique de gestion de capitaux à risques. La plupart de nos grandes banques sont dirigées par d’anciens hauts fonctionnaires qui ne doivent leur promotion qu’à leur passage dans les cabinets ministériels ;  ce n’est pas dans l’administration ou au gouvernement qu’ils ont pu acquérir une vraie culture de gestion.  Pour eux, le secteur privé est une vraie découverte et ils  s ‘enivrent un peu vite du parfum des bénéfices rapides mais trop spéculatifs. En bref, ils ‘exposent dangereusement alors qu’ils ne sont pas de vrais actionnaires, c’est-à-dire qu’ils n’engagent pas leurs fonds personnels (seulement les actions octroyées par convenance). Par ailleurs, le personnel de ces banques, pour une part non négligeable, est encore façonnée par l’ancienne culture des banques nationalisées et finalement peu compétents en matière de placements à risques ; la recapitalisation des banques françaises sera inévitable, elle pourrait même déboucher sur une renationalisation si la situation s’aggrave avec les défauts plus ou moins partiels des pays très endettés. A tout le moins, nous n’éviterons pas cette fois ci le débat sur la séparation des fonctions des banques ; nous avons éludé cette question après la crise de 2008, il nous faudra la traiter  en 2012 mais cette fois dans la tourmente.

Standard & Poor’s : dégradation de la France début janvier

Standard & Poor’s : dégradation de la France début janvier

 

D’après des sources gouvernementales européennes, Standard & Poor’s  devrait procéder à la dégradation de la France début janvier. Toute la zone euro sera réévaluée mais la France pourrait être sanctionnée davantage que les autres pays. On devrait donc observer une dégradation générale au début de l’année pour les 15 pays sous surveillance négative. Standard & Poor’s a annoncé dès 6 décembre que la plupart des pays de la zone euro pourraient sans doute  voir leur note abaissée à très court terme en raison d’une aggravation de la crise de la dette. Moody’s a également déclaré qu’elle procéderait à une réévaluation de tous les pays de l’union européenne. Enfin Fitch à mis six pays de la zone euro sous surveillance négative la semaine écoulée et abaissé la perspective à négative sur le triple A de la France. Toutes les agences de notations (les 3 principales) ont donc la même appréciation de la zone et euro et de la France en particulier. L’année 2012 devrait donc très mal commencer. Certes les marchés ont intégré pour partie ces dégradations cependant les taux d’intérêt pour les pays visés demeurent encore relativement sous contrôle si l’on en juge par les derniers opérations obligataires, avec il est vrai des écarts importantes entre les pays. Dans un premier temps, les marchés se sont réjouis de l’accord européen, mais la satisfaction aura été de courte durée notamment à Wall Street qui reste très pessimiste sur la crise de l’endettement européen ( voir article). Dans on deuxième temps, on s’est aussi réjoui du prêt record de l’ordre de 500 milliards accordé par la BCE aux banques en espérant que cela calmerait les marchés   Ce fût le cas pendant quelques jours, le temps de constater que ce prêt record ne servirait pas à détendre le marché obligataire et même à soutenir l’économie ; Aussitôt d’ailleurs les banques ont déposé à peu près la même somme à la BCE traduisant ainsi leur extrême méfiance vis-à-vis du marché interbancaire. La crise des dettes souveraine a complètement contaminé la sphère financière et on craint maintenant la faillite de certaines banques dont les fonds propres sont sous-dimensionnés par rapport à leurs engagements très risqués. Dès lors, les agences qui éclairent et défendent les intérêts des préteurs  vont peser pour faire augmenter les primes de risque à travers notamment le relèvement des taux d’intérêt. La croissance très décevante de cette fin d’année, notamment en France avec une tendance récessionniste va obligatoirement précipiter la dégradation. Récession et dégradation vont peser sur le début 2012 qui s’annonce ainsi comme une année noire pour la France et d’autres pays très endettés de la zone euros.

Dévaluation de l’euro

Dévaluation de l’euro

 

Un euro entre 0.80 et 1.20 dollars , c’est possible en 2012; Outre la crise des dettes souveraines, la volatilité des manières à pesé sur l’année 2011. Cette volatilité est d’ailleurs une des conséquences de la crise financière. La question est de savoir comment va évoluer à la baisse l’euro. Tous les experts prévoient en effet un recul de l’euro par rapport aux principales autres monnaies notamment le dollar. Aujourd’hui l’euro tourne autour de 1.30 dollar ; si la crise n’est pas trop catastrophique les experts pensent que l’euro pourrait tomber en moyenne à1.20 dollars. Par contre si la récession est d’ampleur et que la crise des dettes souveraines s’amplifie du fait notamment de la dégradation des notes souveraines, de  hausse des taux d’intérêt de ou de risques de  défaut de pays comme la Grèce et de la faillite de certaines banques, l’euro pourrait descendre jusqu’à 0.80 dollar. Une situation qui serait dommageable pour les importations et pour l’inflation mais qui pourrait donner un coup de fouet temporaire aux exportations ; En fait, l’inflation induite par la dévaluation forte de l’euro serait une manière de faire payer aux consommateurs les dégâts de la crise financière. Une situation qu’on a connue souvent en France avec la dévaluation du franc. Notons aussi que le dollar a été dévalué d’environ 40% en une dizaine d’années. Finalement une manière de résoudre en partie la crise mais dont le caractère est assez anti redistributif. Si la BCE devait intervenir, comme par exemple la FED, on voit mal comment les marchés ne seraient pas amenés à dévaloriser l’euro du fait de la monétisation de la dette. Un scénario sans doute socialement injuste mais qui finira par s’imposer car la plupart des gouvernements seront incapables d’imposer à temps les mesures structurelles de redressement financier.

L’union européenne craint une situation de credit Crunch

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L’union européenne craint une situation de credit Crunch

L’UE, par l’intermédiaire du Comité européen du risque systémique (Cers) estime que le système financier européen n’a jamais été autant menacé du fait des risques systémiques. Les dangers qui menacent le système financier européen sont de plus en plus importants, a déclaré jeudi le Comité européen du risque systémique le Cers regroupe crée en 2010 par l’Union européenne  pour observer le crise financière  regroupe des banquiers centraux, des représentants des autorités de régulation et des organes représentatifs du secteur financier. Il fait partie du Système européen de surveillance financière (SESF).Le Cers, observe que la résistance du système financier devait être améliorée et a appelé les banques à renforcer leur bilan sans pour autant réduire leurs prêts à l’économie. Depuis la dernière réunion du Comité en septembre, « la situation globale s’est aggravée en raison de l’intensification des interconnexions négatives entre les risques souverains, de l’incertitude concernant la résistance du système financier et de perspectives de croissance qui se détériorent », a déclaré son vice-président Mervyn King, qui est aussi gouverneur de la Banque d’Angleterre. Le comité craint un désengagement des banques vis-à-vis de l’économie réelle. En outre, il souligne la nécessité de rendre opérationnel le fonds européen ‘FESF° notamment pour soutenir le marché obligataire des pays très endettés. En clair ,le CERS craint une situation de credit Crunch qui serait susceptible d’asphyxier l’économie réelle. Le CERS ne semble pas croire, en dépit du prêt record de 500 milliards aux banques, à une plus grande liquidité du marché interbancaire. Enfin discrètement, le CESR souligne insuffisance du fonds européen (FESF). En conclusion le Cers pense que la crise financière a maintenant contaminé l’économie réelle et que le risque financier est accru avec les perspective de récession. Il faut analyser à la loupe le communiqué du CERS ; En fait l’union économique ne peut pas critiquer ouvertement la BCE sans s’attirer les foudres de l’Allemagne. Elle utilise donc l’intermédiaire de son comité technique pour émettre des doutes sur l’efficacité de la banque centrale européenne ; En même temps, elle souligne inefficacité du fonds européen et son sous-dimensionnement face à l’ampleur de la crise. Enfin, elle met l’accent sur le fait que la crise financière débouche maintenant sur une cirse économique ; Un tel communiqué de l’union européenne, le lendemain du prêt record de 500 milliards aux banques, en dit long sur le peu de crédibilité de cette opération pour sortir l’Europe de la crise.

Air France KLM dans le rouge

Air France KLM dans le rouge

 

300 millions de pertes attendues en 2011 et une année 2012 particulièrement difficile, voilà ce qui attend AIR France KLM, compagnie très fragilisée par la conjoncture mais aussi par la direction hasardeuse de H. Gourgeon remplacé depuis.par Alexandre de Juniac .L’année 2012 promet d’être difficile pour l’alliance, on pense que le déficit pourrait atteindre 500 millions à conditions que le nombre de passagers reste le même et les couts exploitation également. Air France souffre d’un manque de compétitivité structurelle depuis que Jean Cyrille Spinetta a laissé la Place à H. Gourgeon. Le cours d’Air France a perdu 70% de sa valeur depuis le 1er janvier dernier, l’action du transporteur a encore chuté de 3,65% hier à la Bourse de Paris, ne cotant qu’à un petit 3,95 € à la fermeture ; un véritable massacre boursier. Pourtant la compagnie avait dégagé un léger bénéfice en 2010 mais la hausse du carburant en 2011 a fait plonger la compagnie dans le rouge. D’autant que les recettes sont insuffisantes, comme la fréquentation et que les coûts salariaux ne sont pas maîtrisés. La nouvelle direction, formée par Jean-Cyril Spinetta (PDG du groupe) et Alexandre de Juniac (patron d’Air France, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy), doit annoncer en janvier un plan de redressement. Un plan concernant, notamment les moyens courriers. Une mesure qui ne sera pas facile à faire passer compte tenu du corporatisme du personnel navigant d’Air-France qui s’apprête déjà avec le SNPL (syndicat des pilotes de lignes) a faire grève début 2012 ,pour protester contre la projet de service minimum dans l’aérien.. Le redressement est un impératif, faute de cela on pourrait bien un jour assister à la délocalisation de la compagnie, au moins en partie, voire à un changement de capital. JC Spinetta qui avait su conduire cette grosse machine d’Air France avec habileté et efficacité va devoir reprendre du service.

Beckham et ces hauts salaires qui bloquent toute modernisation économique et sociale

Ces hauts salaires qui bloquent toute modernisation économique  et sociale

 

Les hauts salaires en France constituent sans doute un scandale social, économique et même moral. Ils justifient l’immobilisme de ceux moins favorisés auxquels on demande des efforts pour moderniser le pays. Quand par exemple les vedettes de football, comme Beckam, gagnent 800 000 euros par mois, Lagarde, 700 000 euros au FMI, les plus grands patrons français entre 300 et 500 000 Euros, il ne faut pas s’étonner que cela justifie le corporatismes des petits et moyens salaires.. Ces salaires sont un scandale et ne peuvent aucunement être justifiés. Lagarde par exemple, comme Strauss Kahn auparavant, ne manifeste pourtant pas de compétence particulière en matière de finances, elle n’a d’ailleurs aucune formation dans ce domaine. Tout au plus sait-elle lire avec une certaine élégance les communiqués du FMI comme hier ceux du trésor français. Strauss Kahn, plus diplômé lui, n’était sans doute pas plus compétent en dépit du titre de «  meilleur économiste du monde «  attribué par des médias inconsistants et versatiles. Les salaires des footballeurs sont tout aussi scandaleux d’autant que la plupart des clubs européens sont en déficit et soutenus en sous main par les pouvoirs publics. Même chose pour les grands patrons qui méritent évidemment des rémunérations à hauteur de leurs responsabilités mais surement pas entre 300 et 500 000  euros. Surtout quand il s’agit de fonctionnaire qui se sont servis de leur passage dans les cabinets ministériel pour aller grassement pantoufler dans de grandes entreprises, cas par exemple  de Gérard Mestrallet PDG d’EDF et de bien d’autres. EDF n’est pourtant pas dans une situation financière reluisante si on tient compte de son colossal endettement (une cinquantaine de milliards) et surtout des énormes investissements à venir (modernisation du parc nucléaire et démantèlement notamment). Son bénéfice apparent est ridicule. La note sera payée par les consommateurs, comme habitude, c’est en cours. On pourrait multiplier les exemples. Comment dès lors faire comprendre à un agent de sécurité de Roissy qu’économiquement passer de 1000 à 1200 euros mensuels est économiquement dangereux. ? Comment comprendre qu’un maitre assistant en université ne touche que 2000 euros en début de carrière ? Comment admettre qu’ne caissière à temps partiel contraint dans la grande distribution doivent se satisfaire de 700 ou 800 euros par mois ? Les médias ont finalement peu réagi à l’annonce du salaire de Beckam, pas plus qu’ils ne réagissent aux autres salaires scandaleux. Certes le mérite, le talent méritent une compensation financière significative mais à ce niveau, c’est du délire. C’est surtout un facteur explicatif majeur qui explique l’immobilisme de la société française et l’état de notre économie.

Etats-Unis: net tassement de la consommation et de la croissance

Etats-Unis: net tassement de la consommation et de la croissance

 

Alors que les indicateurs avancés laissaient prévoir une embellie pour le quatrième trimestre aux Etats-Unis (voir article), les chiffres de la consommation constituent une douche froide pour la croissance. La  consommation des Américains augmente seulement  en novembre de 0,1% par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières,  comme ‘en octobre. Un  rythme de croissance de la consommation le plus faible depuis juin. La progression de 0,7% du mois de septembre, qui avait nourri des espoirs de voir les consommateurs tirer l’économie américaine au quatrième trimestre, semble loin. Jeudi, la révision à la baisse du chiffre officiel de la croissance économique du troisième trimestre à 1,8% avait suscité des doutes sur l’ampleur de l’amélioration de la croissance dont semblaient témoigner les indicateurs économiques dans leur ensemble depuis début novembre. Ce quasi stagnation de la consommation provient  de la progression médiocre des revenus des Américains. Selon le gouvernement, ceux-ci n’ont augmenté que de 0,1% en novembre, contre 0,4% en octobre, et le revenu disponible (après impôts et prélèvements sociaux) réel a stagné. Pour Chris Christopher, économiste du cabinet IHS Global Insight, les chiffres du gouvernement sur les revenus sont « alarmants ». En fait, comme partout les instituts d’études ont toujours tendance à doper les indicateurs avancés et les  prévisions économiques pour ne pas désespérer les marchés et les acteurs économiques. Les Etats Unis, comme les autres pays du monde ne peuvent rester à labri du tassement économique mondial. D’ailleurs la croissance de 2011 aux Etats Unis sera proche de celle de la zone euro autour de 1.6% et sans doute très inférieure à ce chiffre en 2012, autour de 1% (la zone euro sera elle sans doute en récession légère).

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