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Archive mensuelle de décembre 2011

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Pétrole : pourquoi des prix record ?

Pétrole : pourquoi des prix record ?

 

Alors  que la récession menace, le pétrole demeure à des prix record ; la demande mondiale  en 2012 sera quasi stable. On comprend mal et les explications sur l’environnement géostratégique sont un peu courtes. Le baril de Brent de la mer du Nord s’échange quant à lui à 108,33 dollars à Londres. Un prix très proche de la moyenne des cours sur l’ensemble de l’année, 111 dollars, alors même que cette moyenne s’avère la plus importante jamais enregistrée. Les menaces d’Iran sur le détroit d’Ormuz, le printemps arabe n’expliquent  pas tout. En fait, il y a une convergence d’intérêts pour maintenir le pétrole au plus haut même si effectivement les conditions d’extraction et exploitation peuvent expliquer une partie de la hausse. Les pays producteurs d’abord souhaitent tirer le maximum de leurs ressources d’autant que ces pays sont souvent engagés dans de colossaux projets de développement. Deuxième explication, la spéculation sur les matières premières ;  Déçus par les marché classique des actions, et par les obligations, les investisseurs se replient sur le marché des matières premières (y compris alimentaires) en particulier le pétrole qui demeure une valeur sure car la demande varie très peu à la baisse. Troisième raison, tous les Etats engrangent des ressources fiscales considérables en ces temps de difficultés budgétaires. Les pétroliers augmentent  quant eux d’autant plus leur profits que le pétrole est cher. D’autant que lors des mouvements à la baisse, il n’ya pas de répercutions à temps et en proportion à la pompe. Finalement tout le monde spécule sur le pétrole, les Etats producteurs, les investisseurs et les pétroliers. Certes le pétrole n’est pas éternel et il produits des émissions très polluantes indiscutables. Cependant sa cherté ne provoque malheureusement pas de transfert (notamment de transferts modaux dans le transport)  vers  des technologies plus respectueuses de l’environnement. Gérer la rareté et la pollution par le prix est une illusion d’économistes ultra-libéraux qui veulent privilégier le marché au détriment de la régulation.

 

Hausse des prix de la SNCF, après l’énergie et la distribution

Hausse des prix : après l’énergie, la distribution, c’est la SNCF

 

Les augmentations de prix s’ajoutent aux augmentations, après l’énergie notamment le carburant, les produits de la distribution, c’est le tour de la SNCF. Voyager en TGV coûtera 3,2% de plus en 2012. La SNCF accuse la hausse de TVA qui pourtant n’explique qu’une partie de ces hausses .Les prix des billets TGV vont nettement augmenter l’an prochain, une hausse en bonne partie liée au relèvement de la TVA décidé par le gouvernement, qui tombe mal pour la SNCF après ses promesses de conserver des tarifs accessibles au plus grand nombre.

 

A compter du 3 janvier 2012, les tickets pour les trains à grande vitesse mais aussi les trains interrégionaux et les trains de nuit  coûteront 3,2% plus cher, a annoncé mardi la SNCF.  Cette hausse s’explique pour près de la moitié par le relèvement du taux réduit de la TVA de 5,5% à 7%, décidé par le gouvernement dans le cadre du deuxième plan de rigueur présenté en novembre.  La répercussion de cette mesure représentera une augmentation moyenne de 60 centimes .Le reste de la hausse est imputable à la majoration tarifaire voulue par la SNCF. « L’ajustement annuel des tarifs TGV (deuxième classe plein tarif) sera de 1,7% en 2012, soit strictement le taux de l’inflation prévue pour 2012″, indique la compagnie ferroviaire dans un communiqué. Trois  éléments pèsent de manière significative sur le pouvoir d’achat des ménages en France : le prix des transports,  l’énergie et celui de l’alimentation. Pour l’alimentation (et autres produits de consommation courante) une étude de  Prixing, une start-up spécialisée dans la comparaison des prix, montre que le panier de la ménagère a augmenté de 3.71% sur un an. Cela en dépit de certaines baisses des matières premières, baisse non répercutées. « Les  prix agricoles se sont effondrés mais les prix en rayon n’ont pas suivi », déplore le chargé de mission de la CLCV. Il faut rappeler que l’inflation sera d’environ 2.5% en 2011, l’augmentation des prix de la distribution est donc largement supérieure à cette hausse générale des prix. Autre élément qui handicape le pouvoir d’achat la hausse des prix de l’énergie. Pour  les particuliers, le gaz  augmentera de 4,4% au 1er janvier 2012, a annoncé mardi le ministère de l’Energie. Le gouvernement a rapidement acté la décision du Conseil d’Etat suspendant l’application du gel des tarifs du gaz de GDF Suez pour les particuliers décidé au 1er octobre ; en fait la série d’augmentation de l’énergie continue et n’est pas prête de s’arrêter. L’électricité de son coté avait déjà augmenté entre mai 2010 et juin 2011 de 6.4%, puis de 2.9% en juillet 2011. EDF a d’ailleurs prévenu, elle compte augmenter les prix de 5 à 6% par an jusqu’en 2015. Pour le carburant, la hausse a encore été très forte en 2011, de l’ordre de 15%. Deux raisons à cela. D’abord le maintien à un très haut niveau des prix du baril, mardi 13 décembre le Brent à Londres était encore coté au dessus de 100 dollars à 109 dollars. Seconde explication, les grandes sociétés pétrolières font des profits record avec la hausse du brut et on pourra le vérifier encore lors de l’arrêté des comptes de 2011. Troisième raison, l’évolution à la baisse de l’euro qui renchérit le prix du pétrole pour l’Europe puisque le prix du pétrole est fixé en dollar. On ne peut guère compter sur le gouvernement pour diminuer les taxes qui affectent ces produits. Bien au contraire la dégradation des comptes publics encourage à les augmenter, ce qui déjà se produit mécaniquement avec la seule TVA. L’augmentation des prix de la SNCF est aussi incohérente surtout en période de crise. Dès lors, il ne faut guère espérer que le train pourra être davantage accessible au plus grand nombre. C’est une politique de gribouille, d’un coté la SNCF verse des dividendes ridicules à l’Etat pour masquer sa situation financière dramatique, de l’autre elle augmente ses prix, ce qui la rendra mois compétitive en particulier en période de réduction du pouvoir d’achat. C’est de cette manière que la France perd sa compétitivité et ses emplois.

 

 

 

Baisse de l’euro

Baisse de l’euro

 

L’euro a atteint son plus bas niveau depuis janvier. L’euro est descendu brusquement sous 1,30 dollar autour de 15H00, descendant ensuite jusqu’à 1,2941 dollar, son plus bas niveau depuis le 11 janvier.   »Les inquiétudes persistantes sur la zone euro pèsent, et à l’ouverture des marchés américains, on a vu les investisseurs fuir de concert les actifs jugés risqués, dont l’euro, au profit des valeurs refuges que sont le dollar et le yen », a indiqué à l’AFP Mark Deans, responsable du courtage de la société financière MoneyCorp. Parmi les facteurs déclenchant, « la publication du bilan de la Banque européenne (BCE), qui rattrape celui de la Réserve fédérale américaine (Fed) a pu susciter quelques inquiétudes », a ajouté Kathleen Brooks, analyste de Forex.com. En fait on craint surtout que la crise de la zone euro ne  s’amplifie ; Le prêt de 500 milliards aux banques n’a pas convaincu que cela serait de nature à soutenir les marchés obligataires. On imagine aussi que la BCE pourrait manquer de fonds pour continuer ses interventions. Du fait des craintes vis-à-vis de l’endettement européen, les investisseurs semblent actuellement privilégier le marché des changes en délaissant actions et obligations européennes trop risquées.

 

Fiscalité, concurrence, durée du travail, les trois priorités des patrons pour l’emploi

Par suite de bugs fréquents merci de consulter l’intégralité des infos sur le site 

http://www.transportsociete.fr/

 

 

Fiscalité, concurrence, durée du travail, les trois priorités des patrons pour l’emploi

 

 

Une étude de l’institut de développement des territoires (IDT) effectuée auprès des entreprises démontre que la priorité des patrons pour  résoudre le chômage c’est d’abord l’allégement de la fiscalité, ensuite l’assainissement de la concurrence internationale et la durée du temps de travail. Viennent ensuite la flexibilité, le système éducatif,  l’insertion des jeunes, la politique industrielle et macro économique enfin  le carcan administratif ; L’étude de l’IDT n’apporte pas de grandes surprises sur les préoccupations des patrons. Le manque de compétitivité découle de facteurs explicatifs connus. 85% pensent que c’est le poids de la fiscalité, surtout sur le coût du travail, qui plombe l’économie française. De charges qui en France sont parmi les plus élevées du monde ; (voir article). Le deuxième souci concerne les conditions de concurrence pour 83% des patrons. Une question évidemment liée à la précédente. Inégalités de concurrence avec les pays en développement mais aussi avec les pays européens notamment les nouveaux entrants des ex pays de l’EST. La troisième faiblesse tient à la réduction du temps de travail qui a considérablement affaibli la compétitivité pour 82%. Une réduction du temps de travail qui a diminué la productivité mais qui a aussi généré une culture RTT qui n’encourage pas la valeur travail. La flexibilité est en quatrième position pour 81%. Le carcan des conditions de travail (contrats, notamment) freine l’embauche et ne permet pas une adaptation assez souple des effectifs à la fluctuation de la demande. Le système éducatif vient aussi en bonne position pour 80%. Un système éducatif qui semble de plus en plus mal adapté à préparer les demandeurs d’emploi aux conditions concrètes du marché du travail pour 79%. Suit pour 77% les conditions d’insertion des jeunes, question liée à la précédente. Visiblement, les entreprises ne sont pas encouragées suffisamment à insérer progressivement les jeunes en entreprises. Une insuffisance qui traduit le décalage entre la formation théorique et la qualification exigée en situation de travail. La politique industrielle et macro économique suscitent aussi des interrogations pour 74% des patrons. On note un manque de stratégie globale pour nombre de filières ; par ailleurs la politique macro économique paraît trop incohérente, par exemple quand la fiscalité ampute le pouvoir d’achat en période ralentissement économique. Le carcan administratif constitue un autre freine pour l’embauche et la croissance pour 69%. L’allégement des procédures administratives paraît donc une nécessité dans un pays qui est un des plus grands producteurs  de réglementations au monde. Pas de surprise donc, le constat est connu et les patrons ne peuvent que le confirmer. Reste à savoir ce que le sommet emploi compétitivité fera des éléments de cette problématique. Compte tenu du contexte électoral, il fauta s’attendre à du bricolage socio économique car les transformations structurelles demandent du temps et de la détermination et remettent sans doute en cause le modèle de gouvernance à la française.

Baisse nette de l’activité au Japon

Baisse nette de l’activité au Japon

La production industrielle du Japon  s’est contractée de 2,6% en novembre, largement plus que la baisse de 0,8% anticipée, selon la prévision du marché, et effaçant de fait la hausse de 2,2% d’octobre, selon les données publiées mercredi par le gouvernement. Bon nombre de groupes japonais d’électronique et d’automobile ont des usines en Thaïlande ou dépendent de pièces détachées fabriquées dans ce pays qui a subi des inondations. La production d’équipements d’information et de communication a ainsi chuté de près d’un quart, tandis que la production de voitures et autres moyens de transport a reculé de 9,5%.Les industriels interrogés par le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie s’attendent à un rebond de 4,8% de la production en décembre, conduisant ainsi à une stagnation sur le quatrième trimestre calendaire comparé au troisième. Les entreprises japonaises anticipent une nouvelle hausse de 3,4% en janvier, mais les économistes estiment que les industriels tendent à se montrer trop optimistes dans leurs prévisions, soulignant que l’économie nippone peinera à repartir de l’avant après un dernier trimestre 2011 aussi faible.

La Grèce à nouveau dans la tourmente en janvier

La Grèce à nouveau dans la tourmente en janvier

 

 

« L’avenir du pays se décidera entre le 16 janvier et les deux ou trois semaines suivantes, au cours des négociations sur le nouveau programme » d’aide de la zone euro, dont le plan de refinancement de la dette, déclaré le ministre grec des fiances. M. Papadémos, un technocrate, dirige le gouvernement formé en novembre par le Pasok, le parti socialiste auparavant seul au pouvoir, le parti de la Nouvelle Démocratie (droite) et le parti d’extrême droite Laos.  Sa principale tâche est la définition des modalités et l’application du deuxième plan d’aide de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI), convenu en octobre. Il doit aussi faire passer au parlement grec les mesures d’austérité promises en échange de cette aide.  Une troïka représentant l’UE, le FMI et la Banque centrale européenne (BCE) est attendue en janvier à Athènes pour vérifier si les objectifs fixés dans un premier plan d’aide en 2010 ont été atteints par la Grèce et comment ce pays prépare les mesures pour obtenir le deuxième volet de l’aide. Avec une économie en pleine récession, le gouvernement a de plus en plus de mal à atteindre ces objectifs d’assainissement des finances publiques et certains au sein du cabinet commencent à suggérer que d’autres mesures d’austérité seront nécessaires. Alors qu’on croyait la crise grecque réglée (au moins en partie) par le dernier accord européen, par la démission de Papandréou, et par  la nomination Lucas Papadémos, l’affrontement entre l’Union économique et le parti conservateur pourrait créer un nouvel abcès dans le règlement de la dette européenne. ; En cause, les prochaines élections d’avril 2012  et l’accord européen signé  le 27 octobre. Le parti conservateur paraît en position de remporter les élections mais ne veut pas hypothéquer se chances en donnant l’impression de se soumettre à Bruxelles. C’est l’aspect tactique électorale. Ce qui inquiète davantage c’est le possible remise en cause de l’accord du 27 octobre par le leader des conservateurs une fois élu. A moins d’annuler complètement la dette Grecque, on voit mal ce peut faire en plus l’Union européenne ; Une situation qui risque de déplaire fortement à l’Allemagne qui n’aime guère ces petits jeux politiciens auxquels sont habitués les pays du sud. En tout cas l’attitude du patron de la nouvelle démocratie est particulièrement dangereuse pour l’Europe toujours engluée dans cette question grecque mais aussi pour son pays. Cette dernière péripétie, si elle devait durer, pourrait convaincre les pays du nord qu’il faut rapidement restructurer la zone euro et se débarrasser définitivement  de pays aussi irresponsables.

Hausse des prix : après l’énergie, la distribution, c’est la SNCF

Hausse des prix : après l’énergie, la distribution, c’est la SNCF

 

Les augmentations de prix s’ajoutent aux augmentations, après l’énergie notamment le carburant, les produits de la distribution, c’est le tour de la SNCF. Voyager en TGV coûtera 3,2% de plus en 2012. La SNCF accuse la hausse de TVA qui pourtant n’explique qu’une partie de ces hausses .Les prix des billets TGV vont nettement augmenter l’an prochain, une hausse en bonne partie liée au relèvement de la TVA décidé par le gouvernement, qui tombe mal pour la SNCF après ses promesses de conserver des tarifs accessibles au plus grand nombre.

 

A compter du 3 janvier 2012, les tickets pour les trains à grande vitesse mais aussi les trains interrégionaux et les trains de nuit  coûteront 3,2% plus cher, a annoncé mardi la SNCF.  Cette hausse s’explique pour près de la moitié par le relèvement du taux réduit de la TVA de 5,5% à 7%, décidé par le gouvernement dans le cadre du deuxième plan de rigueur présenté en novembre.  La répercussion de cette mesure représentera une augmentation moyenne de 60 centimes .Le reste de la hausse est imputable à la majoration tarifaire voulue par la SNCF. « L’ajustement annuel des tarifs TGV (deuxième classe plein tarif) sera de 1,7% en 2012, soit strictement le taux de l’inflation prévue pour 2012″, indique la compagnie ferroviaire dans un communiqué. Trois  éléments pèsent de manière significative sur le pouvoir d’achat des ménages en France : le prix des transports,  l’énergie et celui de l’alimentation. Pour l’alimentation (et autres produits de consommation courante) une étude de  Prixing, une start-up spécialisée dans la comparaison des prix, montre que le panier de la ménagère a augmenté de 3.71% sur un an. Cela en dépit de certaines baisses des matières premières, baisse non répercutées. « Les  prix agricoles se sont effondrés mais les prix en rayon n’ont pas suivi », déplore le chargé de mission de la CLCV. Il faut rappeler que l’inflation sera d’environ 2.5% en 2011, l’augmentation des prix de la distribution est donc largement supérieure à cette hausse générale des prix. Autre élément qui handicape le pouvoir d’achat la hausse des prix de l’énergie. Pour  les particuliers, le gaz  augmentera de 4,4% au 1er janvier 2012, a annoncé mardi le ministère de l’Energie. Le gouvernement a rapidement acté la décision du Conseil d’Etat suspendant l’application du gel des tarifs du gaz de GDF Suez pour les particuliers décidé au 1er octobre ; en fait la série d’augmentation de l’énergie continue et n’est pas prête de s’arrêter. L’électricité de son coté avait déjà augmenté entre mai 2010 et juin 2011 de 6.4%, puis de 2.9% en juillet 2011. EDF a d’ailleurs prévenu, elle compte augmenter les prix de 5 à 6% par an jusqu’en 2015. Pour le carburant, la hausse a encore été très forte en 2011, de l’ordre de 15%. Deux raisons à cela. D’abord le maintien à un très haut niveau des prix du baril, mardi 13 décembre le Brent à Londres était encore coté au dessus de 100 dollars à 109 dollars. Seconde explication, les grandes sociétés pétrolières font des profits record avec la hausse du brut et on pourra le vérifier encore lors de l’arrêté des comptes de 2011. Troisième raison, l’évolution à la baisse de l’euro qui renchérit le prix du pétrole pour l’Europe puisque le prix du pétrole est fixé en dollar. On ne peut guère compter sur le gouvernement pour diminuer les taxes qui affectent ces produits. Bien au contraire la dégradation des comptes publics encourage à les augmenter, ce qui déjà se produit mécaniquement avec la seule TVA. L’augmentation des prix de la SNCF est aussi incohérente surtout en période de crise. Dès lors, il ne faut guère espérer que le train pourra être davantage accessible au plus grand nombre. C’est une politique de gribouille, d’un coté la SNCF verse des dividendes ridicules à l’Etat pour masquer sa situation financière dramatique, de l’autre elle augmente ses prix, ce qui la rendra mois compétitive en particulier en période de réduction du pouvoir d’achat. C’est de cette manière que la France perd sa compétitivité et ses emplois.

 

 

 

Le chômage condamne le France à la dégradation de sa note

Le chômage condamne le France à la dégradation de sa note

 

Le chômage record constaté en 2011 condamne la France à la dégradation. Deux éléments majeurs sont pris en compte par les agences de notation, la situation financière d’abord, les perspectives budgétaires ensuite. Or ces perspectives budgétaires sont catastrophiques pour la France du fait de la situation de récession. L’emploi n’est que la traduction de la très mauvaise santé de l’économie. Un chômage de haut niveau génère deux conséquences, d’abord une activité économique encore plus réduite et une augmentation des allocations sociales pour les sans emploi. Autant d’éléments qui d’une part réduisent les rentrées fiscales et augmentent à l’inverse les dépenses. Contrairement à ce qui est affirmé par le gouvernement, l’ampleur de la crise et du chômage n’est pas comparable dans les pays d’Europe. Il y a bien sûr les pays à la dérive comme la Grèce ou l’Espagne dont le chômage s’envole. Des pays plus sains comme les pays du nord où le chômage se dégrade mais dans des conditions plus contrôlées, la meilleure situation étant celle de l’Allemagne avec 6.4%. La France est le mauvais élève des pays au triple A tant en matière de finances que de chômage. C’est ce que démontrent les statistiques européennes d’Eurostat. De ces sept pays qui comptent dans l’Europe à savoir Allemagne, Espagne,  France, Italie, , Pays-Bas, Belgique et Autriche, la France est celui où le taux de chômage est le plus élevé, à 9,8% fin octobre, après l’Espagne, qui, à près de 23%, est dans la tourmente économique et sociale Les Pays-Bas, l’Autriche et l’Italie connaissent comme la France un rebond du chômage. Mais les taux de chômage sont très inférieurs pour ces deux premiers pays (4,8% et 4,1% respectivement), soit moins de la moitié du taux français, et inférieur en Italie (8,5%). Avec  Le nombre de demandeurs d’emploi en France a atteint en novembre son plus haut niveau depuis 12 ans, à 2.844.800 personnes en catégorie A, la plus regardée. Le gouvernement espère mettre en œuvre des mesures sur l’activité partielle et les « pactes compétitivité emploi » dans les entreprises d’ici à l’élection présidentielle de 2012, a déclaré mardi le ministre du Travail, Xavier Bertrand. Avec 3 Millions de chômeurs en 2011, la France enregistre un record depuis 1999 et si on ajoute les chômeurs aidés (type RSA) non inscrits au pôle emploi, on atteint en fait 15% de chômeurs. La sanction sera lourde et il faut s’attendre à une dégradation plus forte de la part des agences de notation. Ce qui évidemment ne va pas simplifier la relance de la croissance et la résorption du chômage.

Record de dépôt pour les banques à la BCE: 412 milliards, pourquoi ?

Record  de dépôt pour les banques à la BCE, pourquoi ? 

  Les banques de la zone euro ont déposé 412 millirds  d’euros auprès de la BCE lundi. Soit un nouveau record depuis juin 2010. Dans le même temps ou presque la BCE a satisfait  une demande record de prêts 489 milliards d’euros par 523 instituts de crédit. Il y a là une contradiction qui mérite explication. En fait cela traduit une extraordinaire crise de liquidité. Le marché interbancaire étant complètement paralysé, les banques empruntent et déposent à la BCE. Les banques n’ont la moindre confiance dans leurs concurrentes et refusent de se prêter entre  telles. Elles préfèrent donc déposer à la BCE alors que le taux d’intérêt est très faible, de l’ordre de 0.5%. Pour se refinancer, elle se tourne essentiellement vers la BCE. « Cela montre encore une fois que les banques restent très prudentes. Plutôt que d’allouer des crédits ou acheter des obligations d’Etat –comme certains aimeraient qu’elles le fassent– elles préfèrent parquer leur argent au cas où », a commenté pour l’AFP Jennifer McKeown de Capital Economics. Chaque banque a peur de la faillite du voisin et limite donc les risques. Une mesure prudentielle car personne ne connait avec exactitude les actifs toxiques du concurrents et les risques de faillite de l’établissement emprunteur. Dans le milieu bancaire, on est convaincu que nombre d’actifs pourris sont dissimulés et que beaucoup d’établissements ne pourront survivre sauf recapitalisation conséquente, aide des Etats ou nationalisation. La faillite ne peut être écartée pour certaine tellement les engagements toxiques sont importants en particulier vis à vis des dettes souveraines mais pas seulement. Du coup, l’opération de la BCE « liquidité à volonté » ne sert plus l’objet attendu à savoir contribuer à limiter la crise de la dette publique. Il ne faut pas compter que ces prêts de la BCE servent à soutenir les obligations des pays endettés car les risques sont trop dangereux pour des banques dont l’équilibre financier est déjà précaire. Il ne faut pas compter non plus que les banques viennent soutenir davantage l’économie réelle pour les mêmes raisons. Surtout avec la récession qui s’annonce. On peut même craindre comme le prévoir l’union économique une situation de redit Crunch ( voir article).

Après Tokyo, le CAC en baisse cette semaine

Après Tokyo, le CAC en baisse cette semaine

 

Cette semaine ne devrait pas être très favorable au CAC. Les volumes vont demeurer très faibles et la tendance baissière devrait encore se confirmer en dépit de petits rebonds techniques. . Tokyo enregistre une baisse aujourd’hui de 0.50% essentiellement du fait de la crise européenne et de son effet systémique sur l’économie mondiale. La puissance de feu de l’Europe pour répondre à la crise de l’endettement parait très insuffisante aux marchés asiatiques. Même appréciation du coté de Wall Street. Il y a surtout maintenant la certitude que l’Europe est entrée en récession et va y demeurer en 2012. Une récession qui remet en crise les fragiles équilibres financiers prévus et qui va donc justifier les dégradations des Etats et des établissements financiers.

Les banques prévoient une forte récession pour l’Europe en 2012

D’après L’Institut de la finance internationale (IIF), nette récession en 2012 pour l’Europe

 

 

D’après, L’Institut de la finance internationale (IIF), regroupant les principales banques mondiales la zone euro sera en nette récession en 2012. Une prévision plus pessimiste que la plupart de celles des autres instituts .Ii faut cependant observer que ces mêmes instituts révisent tous les 2 à 3 mois leurs pronostics à la baisse. Il est vraisemblable que la croissance sera dans le rouge peut-être même au-delà de -1%. En effet la contraction sera forte au quatrième trimestre au mois 2% et pésera beaucoup sur la confiance des ménages et des acteurs économiques au début 2012 et sans doute au-delà. L’institut pense que  l’économie américaine continue par ailleurs d’afficher des performances relativement solides et l’institut table sur une croissance de 3,5% en rythme annualisé au quatrième trimestre. Sans doute faut-il relativiser cette prévision un peu optimiste car la consommation s’est nettement tassée récemment au point de stagner . Alors que les indicateurs avancés laissaient prévoir une embellie pour le quatrième trimestre aux Etats-Unis (voir article), les chiffres de la consommation constituent une douche froide pour la croissance. La  consommation des Américains augmente seulement  en novembre de 0,1% par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières,  comme ‘en octobre. Un  rythme de croissance de la consommation le plus faible depuis juin. La progression de 0,7% du mois de septembre, qui avait nourri des espoirs de voir les consommateurs tirer l’économie américaine au quatrième trimestre, semble loin. Jeudi, la révision à la baisse du chiffre officiel de la croissance économique du troisième trimestre à 1,8% avait suscité des doutes sur l’ampleur de l’amélioration de la croissance dont semblaient témoigner les indicateurs économiques dans leur ensemble depuis début novembre. Ce quasi stagnation de la consommation provient  de la progression médiocre des revenus des Américains. Selon le gouvernement, ceux-ci n’ont augmenté que de 0,1% en novembre, contre 0,4% en octobre, et le revenu disponible (après impôts et prélèvements sociaux) réel a stagné. Pour Chris Christopher, économiste du cabinet IHS Global Insight, les chiffres du gouvernement sur les revenus sont « alarmants ». En fait, comme partout les instituts d’études ont toujours tendance à doper les indicateurs avancés et les  prévisions économiques pour ne pas désespérer les marchés et les acteurs économiques. Les Etats Unis, comme les autres pays du monde ne peuvent rester à labri du tassement économique mondial.

Un sommet pour l’emploi après le record de chômage

Un sommet pour l’emploi après le record de chômage

 

Près de 3 millions de chômeurs, un record depuis uen douzaine d’année. Sans compter les allocataires d’aides sociales. Donc un taux de chômage officiel de 10% mais en réalité de l’ordre 15% avec les chômeurs non inscrits aidés. Une catastrophe économique, sociale et financière qui justifie la décision précipitée d’organiser avec les partenaires sociaux un sommet sur l’emploi. C’est la décision du gouvernement. Un sommet pour quoi faire ? De la gesticulation sans doute. Cette gestion dans l’urgence paraît bien peu sérieuse. Les experts savent qu’il s’agit d’un problème structurel qui ne peut être réglé en quelques jours. En cause évidemment le manque de compétitivité de l’économie plombée notamment par une fiscalité qui alourdit le coût du travail mais aussi un carcan administratif qui paralyse y compris en matière de flexibilité du travail. On ne change pas un tel carcan à quelques mois d’une échéance électorale. Il aurait fallu y penser avant et surtout agir avant. Reformer le système fiscal demande des mois et des mois et il faut des années ensuite pour en mesurer les résultats. Réformer le carcan administratif est encore plus long compte tenu de la bureaucratie française et des corporatismes. La politique économique s’inscrit dans l’événementiel,  l’éphémère. Une crise, un sommet le lendemain, une autre crise, un autre sommet. Ce qui vaut pour l’Europe vaut pour la France. On attend d’être dans le trou pour réagir, mal, trop peu, trop tard. Que peuvent bien apporter dans la corbeille de la négociation les partenaires sociaux rien ou pas grand chose surtout en période de récession. L’Etat, lui, pourrait alléger la fiscalité sur le travail, mais il ne veut, ni ne peut pas prisonnier qu’il est de sa gouvernance financière dépensière. Quand à la simplification des procédures administratives, il y a trop de politiques issus de l’administration pour secouer la gangue paperassière et technocratique.  La plupart des partis politiques sont dirigés par des fonctionnaires qui n’ont en fait aucune autorité sur leurs collègues d’administration puisqu’ils sont solidaires de la complexité administrative dont ils vivent. Il faut avoir vécu dans les administrations centrales pour comprendre à quel point le système est complètement bloqué. Alors un sommet pourquoi pas ? Echanger n’est jamais nuisible ; quant aux résultats autant ne pas rêver car c’est une mobilisation générale qui serait nécessaire et une union nationale. On en est loin. Peut-être en 2013 quand on sera au fond du trou ?

Récession certaine en Grande Bretagne en 2012

Récession certaine en Grande Bretagne en 2012

L’économie britannique déjà très faible en 2011 va connaître uen récession plus forte que celle de la zone euro. En 2001, le PIB va augmenter de seulement 0.7%, soit à peu près la moitié de l’augmentation de la zone euro. En 2012, la baisse du PIB pourrait être proche de 2%, encore le double de la récession prévue en zone euro. L’économie britannique va connaître une « sombre » année 2012, durant laquelle elle risque de replonger dans la récession, estime en effet l’Institut de recherche pour les politiques publiques « La crise de la zone euro n’est pas résolue et les pays sont contraints les uns après les autres à des mesures d’austérité extrêmes qui se traduisent par des baisses de production. En conséquence, l’économie de toute la zone euro semble être entrée dans une récession modérée »,   »Le risque est que le discours sur l’austérité au plan national et la crise en Europe décourage la confiance, au point que l’économie dérive vers la récession », a-t-il souligné. La Grande Bretagne pourrait donc être une cible très prochaine des agences de notation. L’agence de notation financière Moody’s a estimé le 20 décembre que le Royaume-Uni pourrait à terme perdre son triple A. la Grande Bretagne craint aussi son isolement européen du fait de son refus de l’accord européen. Un refus qui pourrait peser sur son commerce extérieur avec le reste de l’Europe.

L’Allemagne ne croît pas à la récession en Europe, elle a tort

L’Allemagne ne croît pas à la récession en Europe, elle a tort

 

 

 Les patrons allemands ne croient pas à la récession 2012 en zone euro. « Nous nous attendons à un ralentissement économique mais pas à une récession », a dit Hans-Peter Keitel, président de la fédération industrielle BDI. A ses yeux, un tel ralentissement est « un phénomène normal » après deux années de forte croissance. Il s’est dit confiant pour 2012.Les patrons allemands ne croient pas à l’hypothèse d’une entrée en récession de la première économie d’Europe en 2012 malgré la crise de la dette qui frappe la zone euro. Ces appréciations sont évident influencées par la dynamique économique allemande de 2011. En effet le PIB va progresser de l’ordre de 3% soit à peu près le double de la croissance de la zone euro. En Allemagne, on doute rarement mais la détermination et le volontarisme confinent parfois à aveuglement. En effet l’OCDE dont les prévisions sont pourtant encore un peu optimistes ne prévoit pour l’Allemagne que 0.6% en 2012. Le gouvernement allemand lui-même prévoit seulement une augmentation du PIB de 1%. Plusieurs instituts d’études économiques indépendants ont revu leurs prévisions à la baisse ces dernières semaines pour les ramener dans une fourchette allant d’une légère contraction à une croissance un peu inférieure à 1%.L’Allemagne va peut-être éviter la récession, mais elle sera très proche de la stagnation. En fait en Allemagne, on compte toujours sur les exportations pour tirer la croissance, de exportations qui ont progressé de plus de 10% mais cette augmentation pourrait nettement se tasser en 2012 et se situer entre 2 et 4%, voire moins selon l’importance de la récession européenne. Dès lors, l’Allemagne va subir, comme les autres pays un net tassement économique. La demande extérieure va se trouver très affaiblie surtout si une situation de credit Crunch touche la zone euro. L’Allemagne paraît donc un trop sûre d’elle –même, c’est une qualité mais aussi un défaut. Merkel est ainsi persuadée que l’Allemagne va passer à coté de la crise, c’est pourquoi elle ne concède rien sur la nécessité pour la BCE intervenir massivement, même chose sur la création de euro-obligations. Cet entêtement va lui coûter cher, à elle et à l’Allemagne. Les experts pensent en effet qu’il faut que la crise touche l’Allemagne pur qu’elle change de position. Quand ce sera le cas, il sera trop tard. En tout cas l’intervention massive de la BCE, seule moyen de sauver l’euro, se fera alors dans de plus mauvaises conditions. En clair, la dévaluation de l’euro, que redoute l’Allemagne et l’inflation qui en sera la conséquence risquent d’être encore plus dramatiques. Bref du temps et de l’argent perdu, comme souvent en Europe.

Chômage record : +5.6% en 2011 et 4,5 millions de chômeurs

Chômage record : +5.6% en 2011 et 4,5 millions de chômeurs

Sur un an, la hausse du chômage est de 5,6%.Avec les départements d’Outre-mer, le nombre de demandeurs d’emploi s’établit à 4.510.500, un nouveau record. Il faut y ajouter les chômeurs aidés (RSA par exemple) qui ne figurent pas sur les listes de pôle emploi. Le chômage augmenté en France en novembre pour atteindre son plus haut niveau depuis novembre 1999, selon les chiffres publiés par le ministère du Travail et Pôle Emploi. L’emploi salarié marchand a stagné au troisième trimestre en France, après une hausse au deuxième, selon les statistiques publiées par l’Insee. Ces chiffres sont cohérents avec le  chômage record du mois de novembre.  La hausse du chômage confirme la stagnation de la croissance et sans doute la récession ; le léger repli d’Août du nombre de chômeurs aura été de courte durée. Un repli par ailleurs peu significatif car  traditionnellement les inscriptions au chômage sont peu nombreuses pendant l’été. Sur un an, l’emploi salarié marchand a augmenté de 1,2%, soit 186.400 emplois. L’emploi industriel a diminué au troisième trimestre (-4.600 postes, soit -0,1%), après avoir stagné au deuxième. L’industrie avait créé des emplois au premier trimestre (+7.800) pour la première fois depuis le premier trimestre 2001.Sur un an, l’industrie crée 1.000 emplois. Le secteur de la construction a enregistré une hausse de ses effectifs de 3.100 postes, soit +0,2%, au troisième trimestre, après en avoir perdu 3.900 lors des trois mois précédents. Sur un an, l’emploi dans ce secteur baisse de 500 postes. L’intérim a perdu des emplois au troisième trimestre après neuf trimestres de hausse (-16.000 postes, soit -2,7%). Avec une augmentation du nombre d’emplois marchands juste supérieure à 1%, il ne faut donc pas s’étonner de montée du chômage et de la perspective de 10% de chômeurs d’ici la fin 2011

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