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Grèce : avec 6% de recul de la croissance, la question grecque va ressurgir en 2012

Grèce : avec 6% de recul de la croissance, la question grecque va ressurgir en 2012

 

 

On n’a sûrement pas fini de parler de la Grèce et de sa crise financière. En fat rien n’est définitivement réglé en Grèce, d’abord parce que les réformes surtout celles du secteur public tardent à se mettre en place. Ensuite parce le processus d’échanges d’obligations connaît des difficultés enfin et surtout parce que l’activité économique ne cesse de s’enfoncer dans le rouge. C’est en effet la quatrième année de recul du PIB avec cette année un record à 6%.2011. La contraction de l’économie en Grèce va dépasser 5,5% du PIB en 2011 et le pays est plongé dans « la récession la plus profonde » de son histoire, a déclaré mercredi le Premier ministre grec Lucas Papadémos en appelant les milieux d’affaires à investir dans le pays. « L’an 2011 sera la pire récession que ce pays a jamais traversée, la contraction du PIB est prévue à plus de 5,5% », a dit M. Papadémos au cours d’une conférence organisée par la chambre de commerce américano-grecque, « nous avons un dur chemin à faire». Intervenant pour la première fois publiquement en Grèce depuis sa nomination à la tête d’un gouvernement de coalition le 11 novembre, le Premier ministre a salué les dernières décisions du sommet européen du 9 décembre sur la discipline financière des pays membres. »La Grèce y a un intérêt » pour la consolidation de son économie et la « stabilisation » de son système bancaire, a-t-il dit. Cette discipline « nous permettra d’éviter la reprise des déficits budgétaires qui nous ont menés à cette crise », et devrait déboucher en 2012 pour la Grèce sur « un excédent primaire budgétaire » qui donnera le « signal de la reprise de la confiance en 2013″, a dit M. Papadémos. On se demande si Papadémos est bien réaliste. D’abord cela suppose que l’aide financière européenne soit bien débloquée. Cette aide ne le sera que si les réformes prévues sont réellement décidées et engagées. Or comme déjà indiqué, le processus de prise en charge de la dette par le privé à travers l’échange d’obligations tarde pour des questions de forme mais aussi de fond (garanties à accorder aux préteurs lésés). Il faut aussi que l’économie se redresse. Or avec la récession probable de l’Europe en 2012, il paraît difficile que la Grèce passe brusquement d’un recul du PIB à 6% à une augmentation même légère de l’activité économique. Enfin Papadémos est un expert et non un politique, il ne faut guère qu’il compte sur un soutien sans faille des forces politiques qui ne veulent pas se griller avant les élections. La question grecque va donc revenir sur le devant de la scène et rien ne dit que la Grèce pourra rester dans l’euro.

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