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Archive mensuelle de novembre 2011

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Barnier, commissaire européen, pour les euro-obligations sous conditions

Barnier, commissaire européen, pour les euro-obligations sous conditions 

 

Barnier, commissaire européen au Marché intérieur découvre enfin que les euro-obligations sont une bonne idée mais nécessitent comme préalable une meilleure gouvernance de la zone euro et un budget européen plus important ; Il y a déjà plusieurs mois que l »Allemagne pose le problème en ces termes. La commission se réveille et va proposer mercredi des orientations visant à renforcer ses pouvoirs d’intervention sur les budgets nationaux en contrepartie d’euro-obligations. »Nous travaillons sur cette idée (des euro-obligations) », confirme Michel Barnier dans une interview accordée à TV5-Monde. « Le préalable pour faire des obligations mutualisées, pour faire des dettes en commun, ce qui me paraît être une idée juste, c’est d’avoir une coordination, une surveillance, une gouvernance communes, et d’avoir un budget européen plus important », ajoute-t-il. Des assurances concernant la gouvernance de la zone euro et la solidité du budget européen pourraient amener l’Allemagne à lever son opposition à la mutualisation de la dette européenne par l’introduction d’euro-obligations, ajoute-t-il. « L’Allemagne bougera dès l’instant où elle aura confiance dans cette capacité de gérer notre économie en commun », prédit avec retard Michel Barnier. Il y a déjà plusieurs mois que l’Allemagne ne dit pas autre chose. Jusqu’alors on avait surtout entendu un seul versant de l’orientation à savoir l’impérative nécessité d’intervention massive la BCE. L’autre versant impliquant la perte de souveraineté des Etats avait été escamoté. Ceci étant le mécanisme des euro-obligations ne sera pas nécessairement géré par la BCE mais cela reviendra au même puisqu’en dernier ressort, la BCE et les Etats seront garants d’une manière ou d’une autre de ces obligations européennes communes. Le réveil tardif de Barnier témoigne des atermoiements de la commission face à la crise. Comme le reconnaît Barnier sa dernière proposition d’interdire les agences de notation en Europe  «  n’ont pas fait l’unanimité », c’est le moins que l’on puisse dire puisque cette orientation irréaliste a été retoquée. Encore un effort et la commission se rendra compte qu’il faut s’attaquer aux vrais sujets. 

La Grèce refuse de s’engager par écrit sur les réformes

La Grèce refuse de s’engager par écrit sur les réformes 

 

 

Nouveau rebondissement à Athènes, le chef de file de la droite, Antonis Samaras vient de refuser de s’engager par écrit sur le réformes demandées par l’UE, la BCE et le FMI ( la troïka).Cet engagement écrit est une condition de la nouvelle aide à la Grèce notamment le versement de 8 milliards prévus en décembre. C’est évidemment un revers pour le chef du gouvernement provisoire, L. Papadémos. Antonis Samaras a des raisons pour ne par parapher l’accord avec la troïka. Il pense en effet obtenir la majorité absolue lors des élections prévues de 19 février et fort de cette légitimité a l’intention de renégocier encore l’accord avec l’Europe. En fait, il est probable qu’une solution juridique sera trouvée pour ne pas désavouer Samaras tout en fournissant l’accord de la Grèce au plan voulu par l’Europe. La Grèce de toute manière a absolument de la tranche de 8 milliards en décembre pour ne pas tomber en cessation de paiement. Ce refus du possible chef de gouvernement grec après les élections du 19 février est cependant significatif du double langage de la Grèce. Dun coté, la Grèce exhorte l’Europe à sauver sa dette, de l’autre elle n’est politiquement pas prête à engager des réformes impopulaires. Antonis Samaras connaît l’enjeu, c’est en effet un diplômé économique ; pour l’immédiat on peut à la limite comprendre qu’il fasse passer ses intérêts électoraux avant les intérêts à plus long terme de la Grèce. Ce qui est grâce dans cette affaire, c’es que Samaras manifeste aussi l’intention de renégocier l’accord avec l’Europe. Dores et déjà cette attitude va créer dans les jours à venir une nouvelle incertitude sur les marchés, une incertitude qui pourrait durer jusqu’aux élections du 19 février au moins. Il est vraisemblable que le chef de gouvernement provisoire, Lucas Papadémos va donner des assurances rapidement à L’Europe et au FMI mais des assurances qui n’engageront que lui et  jusqu’’aux élections de février. L’Europe n’avait pas besoin de cette nouvelle incertitude qui risque de favoriser un peu plus la contagion financière. 

Les actionnaires pessimistes sur l’évolution des marchés

Les actionnaires pessimistes sur l’évolution des marchés 


 

Les actionnaires n’ont pas le moral après la chute de près de 25% de la bourse depuis le début de l’année. Une année 2011 qui s’annonce très mauvaise après une année  2010 déjà très morose. Conséquences: ces actionnaires individuels d’une société, souvent des particuliers, sont désorientés face à des marchés financiers irrationnels, très volatils, et plombés par les inquiétudes récurrentes sur la crise de la dette en zone euro. Ce que confirme d’ailleurs une étude sur l’investissement boursier réalisée auprès d’investisseurs individuels actifs. D’après cette enquête réalisée par l’l’institut « Opinion ay » auprès d’un peu plus de 800 opérateurs individuels, l’e pessimisme est très majoritaire chez les détenteurs d’actions. 60%d’entre eux sont  inquiets ou très inquiets sur l’évolution des marchés financiers en général, et de leur portefeuille en particulier. Ils ont plus de 42% à admettre que leur opinion s’est détériorée. Pour eux, la crise n’a fait que s’approfondir et ce là en dépit des mesures de régulation financière mises en place suite à la crise de 2008. Conséquence de ce pessimisme envers l’investissement boursier (actions cotées, OPCVM, options, certificats, warrants), les petits actionnaires préfèrent adopter une position d’attente. 54% d’entre eux n’ont investi aucune somme supplémentaire sur les six derniers mois (pour 54% d’entre eux). Et pour les six prochains mois, 57% déclarent ne pas vouloir toucher à leur portefeuille. Lucides sur l’état de la crise, 75% considèrent que les mesures de régulation prises après 2008 ont été inefficaces. La bourse subit donc le contrecoup de la crise obligataire car si les résultats des entreprises ne sont pas aussi satisfaisants que précédemment, ils ne justifient pas les décotes actuelles ; Les  actionnaires anticipent cependant l’évolution des futurs résultats notamment de ceux qu’on peut attendre de 2012 qui, eux, seront largement hypothéqués par la récession qui s’annonce. 

Infos économie générale:

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  Présentation       Ce site fournit des informations et des études prospectives sur les transports et l’environnement en articulant les problématiques économique, environnementale et sociétale. Une des caractéristiques de la crise est de présenter un caractère systémique aux interactions complexes et multiples. L’étude trop fragmentée des phénomènes constitue un des facteurs explicatifs essentiels  de l’incompréhension des transformations structurelles que nous vivons. Plus les connaissances se développent et plus elles s’isolent dans leurs domaines sectoriels respectifs favorisant ainsi une perte de cohérence globale. A cela, s’ajoutent bien entendu l’influence des groupes de pression et le corporatisme des chercheurs eux-mêmes. L’indépendance et la pertinence de l’information constituent un enjeu stratégique pour comprendre les mutations actuelles et au-delà pour les maîtriser. 

 

 Ce site est réalisé sous la direction de  G.Bessay*           

 

 *G.Bessay      

   .Ingénieur expert consultant international
.Président de l’institut prospective transport
.Président de l’institut développement transport.

   .Ancien président du comité d’orientation du service économique du ministère des transports (OEST)
.Ancien vice-président du conseil national des transports

 .Ancien président de groupe du PREDIT (programme interministériel de recherche)
.Ancien président de l’IFRET (institut fer-route-études transport)
.Ancien président du groupe transport du plan (ministère du plan) 
.Fondateur de l’association nationale des consultants transports      
 

 .Ancien membre des conseils scientifiques de l’école nationale des ingénieurs des travaux publics (ENTPE), du laboratoire d’économie des transports (Université Lyon2) et du Comité National Routier        

.Ancien membre du conseil supérieur de l’aviation marchande  

 

 . officier de la légion d’honneur    .officier de l’ordre national du  mérite 

Pendant la crise, la guerre continue au sein de la BCE

Pendant la crise, la guerre continue au sein de la BCE         

      La guerre continue au sein de la BCE, ce qui bien entendu n’est pas pour rassurer les marchés sur la volonté commune de l’Europe de faire face sérieusement à sa crise de l’endettement. En fait, l’Allemagne conteste la plupart des orientations qui pourraient être prises par la BCE. Elle conteste d’abord la composition de la BCE estimant que compte tenu de son poids économique et de sa contribution financière, elle est sous représentée. L’Allemagne propose donc une représentation en fonction du poids économique et financier de chaque Etat. Ce que contestent beaucoup d’autres membres. Deuxième sujet, le rôle de la BCE vis-à-vis du rachat d’obligations ; pour l’instant l’Allemagne tolère les interventions de petite ampleur sur le marché secondaire mais elle se refuse à ce que la banque centrale intervienne massivement pour l‘achat d’obligations estimant que ce n’est pas son rôle et que cela ne serait pas efficace ; Les statuts  actuels de la BCE lui donne raison sur ce point. Opposition aussi d’A. Merkel pour doter le FESF dune licence bancaire l’autorisant à emprunter notamment auprès de la BCE, ce qui serait un moyen détourné de faire intervenir la BCE sur le marché des obligations. Autre point de désaccord celui qui consiste à contourner les statuts de la BCE. Il s’agirait de permettre à la BCE de prêter au FMI qui à son tour prêterait soit aux Etats en difficulté, soit au FESF. Un montage en fait assez tortueux qui vise toujours le même objet, éviter les obstacles juridiques qui interdisent l’intervention directe de la BCE. Enfin la question des taux d’intérêt, sur ce point le nouveau président de la banque centrale a engagé une évolution en abaissant d’un quart de point les taux ; c’est un virage mais bien insuffisant pour se mettre à niveau des autres banques centrales et peser réellement sur les taux européens. Pour  l‘instant encore l’Allemagne s’en tient à sa doctrine, priorité à la lutte contre l’inflation et pas de soutien significatif à la relance ou à la dette. De toute évidence l’Allemagne tient à l’orthodoxie de sa ligne, pas de laxisme et respect de la discipline financière des Etats. Une position qui pourrait toutefois changer avec une éventuelle modification de la composition de la zone euro ou encore avec une aggravation de la crise financière qui ne finirait pas toucher l’Allemagne notamment à travers l’écroulement de sa croissance. Des semaines, voire des mois seront nécessaire avant que se dessinent de novelle orientation de la BCE. 

Récession pour l’Italie

Récession pour l’Italie 

Comme il fallait ‘s’y attendre, les agences notation prennent désormais en compte les perspectives de croissance comme élément d’appréciation pour évaluer la solvabilité dune pays. C’est ainsi que Fitch considère depuis jeudi que l’Italie est entrée en récession ; Un élément qui va compliquer sérieusement la tâche du nouveau chef de gouvernement Mario Monti. Pour évaluer la solvabilité du pays, les experts prennent en effet en compte trois facteurs, le stock de dettes, le volume d’emprunt à venir et la croissance économique. Pour le stock de dettes, on atteint désormais environ 1900 milliards soit 125 % du PIB, le taux le plus élevé après la Grèce. Les besoins futurs de financement sont très importants, il faudra trouver 250 milliards en 2012 dont 35 milliards dés le début 2012. Dernier facteur défavorable : la croissance. Structurellement l’Italie a déjà des difficultés pour normaliser ses rentrées fiscales, avec la récession ces ressources vont encore se restreindre. Autant de motifs pour que l’Italie soit sous la contrainte de très forts taux d’intérêt qui évidemment gonfle dette et charges financières. Aujourd’hui, les taux d’intérêt sont d’environ 7% c’est-à-dire proche du niveau qui a déclenché la crise en Irlande ou en Grèce. La hausse mécanique du chômage ne va pas aider Mario Monti à trouver le consensus nécessaire pour faire accepter l’austérité. La crédibilité personnelle du nouveau chef de gouvernement italien ne pourrait suffire à rassurer les marchés ; En attendant les décisions d’austérité, la BCE intervient pour limiter la casse sur les taux ; Elle devrait aussi apporter sa contribution pour limiter la crise de liquidité italienne. Au-delà même si elle en avait l’intention- ce qui n’est pas le cas- la BCE ne pourra intervenir massivement sur les obligations car les sommes en jeu dépassent les capacités de l’Europe et de la BCE ; une éventuelle défaillance de l’Italie dans les mois à venir ferait éclater la zone euro. 

L’Allemagne aussi sera menacée par sa dette

 

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L’Allemagne aussi sera menacée par sa dette 

 A force de tresser des lauriers à la gestion de l’Allemagne, on a oublié de prendre en compte les  liens de ce pays avec l’Europe. Il ne saurait y avoir en effet une Allemagne prospère au sein d’une Europe dont la croissance est atone. On a aussi oublié qu’en valeur absolue la dette de l’Allemagne est la plus importante d’Europe ; Le président de l’Eurogroup, Jean-Claude Juncker, a déclaré mercredi à la presse allemande que le niveau de la dette allemande était préoccupant, soulignant qu’il était supérieur à celui de l’endettement de l’Espagne. »J’estime que le niveau de la dette allemande est source d’inquiétude », a-t-il déclaré dans une interview accordée au journal General-Anzeiger et qui sera publiée jeudi. En fait tous les pays de l’Europe sont logés à la même enseigne pour l’endettement autour de 85% par rapport au PIB. L’Allemagne est à 82%, le Royaume Uni 84% et la France à 86%. Font surtout exception le Grèce (160%) et l’Italie (125%). Ce qui rassurait en Allemagne, ce n’est pas le volume ou le niveau de la dette mais sa rigueur de gestion et la dynamique de croissance.  Or cette rigueur de gestion était facilitée par le niveau de l’activité économique. Avec la récession qui s’annonce pour ce pays, comme pour l’ensemble de l’Europe, la donne change. Mécaniquement la dette va aussi augmenter. Aujourd’hui l’Allemagne bénéficie de taux d’intérêt moitié moins élevé qu’en France mais là aussi les choses pourrait évoluer dans le mauvais ses même si l’écart de taux persistera sans doute. Dou l’inquiétude du président de l’Eurogroup. L’Allemagne a besoin du reste de l’Europe car c’est surtout l’Europe qui assure sa prospérité à travers les exportations d’outre Rhin. Toute l’Europe est malade de son endettement, certains le sont plus que d’autres, certains ont commencé à se soigner d’autres pas mais personne n’est encore guéri car la maladie est contagieuse. 

Nouveaux taux d’intérêt record

 Nouveaux taux d’intérêt record

 Cette fois la France est bien dans le viseur des marchés ; les taux ont aujourd’hui, mercredi 16 novembre, atteint des taux record ; l’écart entre les taux allemands et les taux français ont atteint jusqu’à 200 points de base. Un écart qui confirme qu’en réalité le triple A de la France n’a plus beaucoup de signification pour les marchés. Après la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et l’Italie, c’est maintenant la crise de la France qui débute. Les pays endettés appellent de leurs vœux une intervention encore plus soutenue de la BCE. Valérie Pécresse a déclaré qu’elle avait « toute confiance » dans la capacité de la BCE à assurer la stabilité de la monnaie unique ; une manière discrète d’exhorter la banque centrale à intervenir de manière plus significative mais aussi un appel au secours. C’est sans doute aussi ce que souhaitent les marchés mais la BCE n’y est pas très favorable et l’Allemagne encore moins. Selon des courtiers, la BCE a intensifié mercredi ses rachats de titres italiens et espagnols sur le marché obligataire, au cours de laquelle les primes de risque de la France et de plusieurs autres pays du cœur de la zone euro ont franchi  des niveaux tout à fait inconnus ; En réalité les marchés ne font plus confiance aux gouvernements pour engager des réformes structurelle pour assainir durablement et significativement leurs dettes ; en outre on perçoit désormais le spectre de la récession qui ne fera qu’alourdir un peu plus dettes et déficits. La tendance haussière des taux, y compris en France, va rendre rapidement ingérable les dettes et toutes les perspectives de réduction des déficits deviennent illusoires. 

Une recomposition de la zone euro est à prévoir

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Une recomposition de la zone euro est à prévoir 

 Depuis plusieurs semaines, l’Allemagne réfléchit à une recomposition de la zone euro ; une redéfinition qui comprendrait une dizaine de pays au lieu de 17 aujourd’hui et qui serait fondée sur la volonté de respecter strictement les critères communs de gestion financière et fiscale. Ce débat qui agit dans la coulisse émerge aujourd’hui de manière publique avec la déclaration du  ministre des affaires étrangère finlandais, Alexander Stubb « :L’euro est un projet « darwinien » au sein duquel ne peuvent survivre que les pays les plus forts et ses membres ayant une note triple A ». Ces déclarations interviennent alors qu’après la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et l’Italie, c’est maintenant au tour des pays du cœur de la zone euro d’être placés sous une intense pression des marchés, laissant planer le doute sur le futur de la monnaie unique.cet expert de la monnaie unique est clair sur les critères à retenir :  « Vous pouvez toujours parler d’un noyau dur politique mais pour être honnête, c’est du vent. Le vrai noyau dur c’est celui formé par les pays qui ont une note triple A et font partie de l’euro » a-t-il ajouté. Les autres faisant actuellement partie de l’Euro seraient donc mis en attente jusqu’à ce qu’ils remplissent les critères d’intégration européenne. Enfin les autres ceux qui ne veulent ou ne peuvent entre dans la zone monétaire ils continueraient à appartenir à l’union économique à 27. Bref c’est la théorie des cercles qui émerge, des cercles comprenant des pays plus homogènes que cet ensemble de 27 très disparate. En outre, c’est sans doute le moyen de dépasser la contradiction entre ceux qui subissent les contraintes de la zone euro mais qui pourtant ne disposent que d’une voix face à ceux (comme la Grande Bretagne) qui sont dispensés de ces contraintes mais qui veulent cependant peser sur le niveau et les conditions d’intégration économique de l’Europe. Aujourd’hui l’Europe est bloquée par son type de démocratie. Changer le traité exige une ratification par chaque parlemente autant dire un exerce trop long et trop périlleux. Avec cette proposition de zone euro restreinte, on définit les règles avant, ensuite on ne les discute plus et on ne peut y adhérer qu’à condition de remplir les critères. Il est évident que cette démarche de construction européenne est plus cohérente et plus réaliste. On ne comprend pas pourquoi on a autorisé les nouveaux entrants à discuter des règles de fonctionnement, c’est ce qui a compliqué tout le processus d’intégration européenne et conduit notamment au confus traité de Lisbonne ; c’est aussi ce qui explique les atermoiements et les contradictions face à la crise financière. 

Ecart de taux record entre l’Allemagne et la France

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Ecart de taux record entre l’Allemagne et la France  Cette fois la France est bien dans le viseur des marchés ; les taux ont aujourd’hui, mercredi 16 novembre, atteint des taux record ; l’écart entre les taux allemands et les taux français ont atteint jusqu’à 200 points de base. Un écart qui confirme qu’en réalité le triple A de la France n’a plus beaucoup de signification pour les marchés. Après la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et l’Italie, c’est maintenant la crise de la France qui débute. Les pays endettés appellent de leurs vœux une intervention encore plus soutenue de la BCE. Valérie Pécresse a déclaré qu’elle avait « toute confiance » dans la capacité de la BCE à assurer la stabilité de la monnaie unique ; une manière discrète d’exhorter la banque centrale à intervenir de manière plus significative mais aussi un appel au secours. C’est sans doute aussi ce que souhaitent les marchés mais la BCE n’y est pas très favorable et l’Allemagne encore moins. Selon des courtiers, la BCE a intensifié mercredi ses rachats de titres italiens et espagnols sur le marché obligataire, au cours de laquelle les primes de risque de la France et de plusieurs autres pays du cœur de la zone euro ont franchi  des niveaux tout à fait inconnus ; En réalité les marchés ne font plus confiance aux gouvernements pour engager des réformes structurelle pour assainir durablement et significativement leurs dettes ; en outre on perçoit désormais le spectre de la récession qui ne fera qu’alourdir un peu plus dettes et déficits. La tendance haussière des taux, y compris en France, va rendre rapidement ingérable les dettes et toutes les perspectives de réduction des déficits deviennent illusoires. 

La FED, comme la BCE, divisée sur la relance économique

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La FED, comme la BCE, divisée sur la relance économique

On sait que les divisions internes sont importantes à la BCE sur la conduite à tenir tant vis-à-vis de la dette que de la relance économique. A la BCE le «  bloc » autour de l’Allemagne s’oppose à l’intervention significative de la BCE pour soutenir les obligations des pays endettés. Pour l’instant le nouveau président de la BCE continue ses interventions mais discrètement, sans trop le dire et de toute manière à des niveaux qui ne permettent pas de stopper la montée des taux d’intérêt. Pour la relance, l’opposition est encore plus vive. L’Allemagne en particulier est essentiellement préoccupée par l’inflation (seule mission officielle de la BCE) et ne soutient pas, en tout cas pour l’instant, une politique accommodante qui serait susceptible de faire montre les prix. De l’autre coté de l’Atlantique c’est le même dilemme faut-il ou non intervenir pour soutenir la croissance ?, les divisions sont importantes, des divisions qui illustrent les difficultés du président de la Fed Ben Bernanke à trouver un consensus autour de l’idée que l’institut d’émission doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour remettre sur pied le marché de l’emploi.John Williams, président de la Fed de San Francisco et Charles Evans, président de la Fed de Chicago, ont en effet tous deux fait référence à un taux de chômage très élevé pour démontrer qu’un soutien à la reprise économique était nécessaire. D’autres membres estiment prématurés ce soutien à l’économie considérant  que les risques d’inflation seraient alors trop élevés. Bref c’est le même débat qu’en Europe, on attend que la situation se dégrade pour envisager d’intervenir. Malheureusement quand la situation est encore davantage dégradée les mesures prises ne sont plus à la hauteur de la situation présente mais à celle de la situation passée. D’où un décalage permanent qui rend inopérantes les politiques. Les institutions courent après le temps. Le temps de réalités économiques, des marchés, de la croissance et de l’emploi n’est pas le temps des institutions de régulation monétaire (ou politique) qui agissent toujours trop tard.

Fraude sociale : faux débat et fausses évaluations

Fraude sociale : faux débat et fausses évaluations

 

Le chef de l’Etat  s’en est pris vivement à la fraude sociale ce lundi notamment au travail au noir qui aux dires des « spécialistes » représenteraient  20 milliards. Si le développement du travail au noir n’est pas discutable, on doit s’interroger sur ses causes, ses conséquences et aussi  sur cette évaluation financière. En premier lieu, il n’est pas nécessaire d’être un grand spécialiste pour constater que la montée du travail au noir est directement corrélée avec la montée du chômage. Or aujourd’hui nous atteignons des chiffres record, sans doute proches de 10% si on tient compte du nettoyage des listes, chiffres auxquels il faut ajouter environ 5% de chômeurs aidés qui ne figurent plus sur les listes ; de sorte que nous atteignons donc environ 15%. La raison est connue : l’absence de croissance. En dessous de 2% de croissance du PIB, on ne parvient pas à réduire le chômage. Avec une petite croissance de 1.5% en 2011, une récession en fin d’année et une croissance très hypothétique de 0.5% en 2012, on voit mal comment le chômage pourrait diminuer. Le travail au noir se développe dans les activités de main d’œuvre, services et bâtiments notamment. A cela une raison, le manque de compétitivité liée au niveau de la fiscalité qui plombe la compétitivité. Certaines prestations ou produits ne sont plus compétitifs vis-à-vis de la demande externe ou ne sont plus accessibles financièrement à la demande interne. Pour évaluer cette pertes de 20 milliards de recettes fiscales, on mesure, de manière très grossière  le niveau du travail non déclaré et on multiplie par le taux de fiscalité sociale qui serait applicable si ce travail était déclaré. Un raisonnement économiquement approximatif et très peu pertinent.  Par exemple pour les travaux de bâtiments, bon nombre de prestations ne seraient pas exécutées si elles devaient être assurées par des entreprise déclarées, donc soumises ou prélèvements sociaux. La solvabilité de la demande étant insuffisante pour solliciter une entreprise en règle. Ceci étant, si effectivement il y a un déficit de recettes fiscales sur la main d’œuvre, il faut tenir compte que l’achat de matériaux génère une croissance non négligeable. Témoin de développement exponentiel des magasins de vente de matériaux et de bricolage. En outre le travail dit au noir ne donne pas lieu systématiquement lieu à rémunération puisqu’il résulte d’une forme d’entraide entre «  bricoleurs », une sorte d’échanges de services qui ne peuvent être taxés. Ce travail non déclaré va croitre au rythme de la montée du chômage. Dernier élément, la difficulté qu’il y a des trouver dans des délais raisonnables des artisans compétents. En fait les entreprises de bâtiments reconnaissent elles-mêmes qu’elles sont incapables de faire face à la demande dans des conditions de temps acceptables faute de main d’œuvre. Une insuffisance de main d’œuvre lié à son coût (surtout depuis a mise en pace des 35 heures) et à la difficulté de recruter des jeunes. Le système éducatif en poussant les jeunes vers des études trop générales assèchent le réservoir de recrutement des apprentis. Ajoutons à cela des règles de plus en plus draconiennes quant à l’utilisation des apprentis, comme par exemple l’interdiction d’utiliser un apprenti à une hauteur de plus de 4 m pour les travaux de couverture. Autant dire que l’apprenti doit apprendre son métier sans pratiquement jamais monter sur un toit ! Conclusion, c’est bien la fiscalité excessive et la croissance trop faible qui constituent les facteurs explicatifs d’un phénomène dont par ailleurs l’évaluation des pertes fiscales est tout à fait théorique et méthodologiquement plus que contestable. Il ya sans doute de vraies filière d’évasion de fiscalité sociale qu’il faut combattre (notamment dans le transport international lorsqu’il intervient sur le marché national via le cabotage) mais s’attaquer en général au travail au noir sans discernement relève davantage de la préoccupation électorale que de l’analyse économique et sociale.

Agence de notation : le projet de Barnier, commissaire européen retoqué !

Agence de notation : le projet de Barnier, commissaire européen retoqué !

 

On ne peut pas dire que les hauts fonctionnaires européens sont sans imagination  et sans détermination; La preuve, c’est la troisième fois que le commissaire européen français Michel Barnier a tenté de s’attaquer aux agences de notation. Devant l’ineptie de cette proposition la commission vient d’abandonner la proposition de Barnier.  L’incident de SP concernant le triple Ade la France lui a offert une nouvelle opportunité de ressortir son projet miracle pour régler (au moins en partie sans doute !) la question des pays endettés. Notre commissaire européen aux services financiers Michel Barnier, proposait en effet  d’interdire aux agences de notation de publier leurs notes sur la solvabilité d’un Etat à un moment inopportun. La  disposition centrale du projet de loi était de permettre aux pays de l’UE d’interdire ponctuellement la notation de leur dette souveraine, ce « dans des circonstances particulièrement exceptionnelles ». Les trois grandes agences de notation financière Moody’s, Standard and Poor’s et Fitch Ratings se voient reprochées par de nombreux responsables politiques de se méprendre complètement sur la situation de certains Etats et d’aggraver la crise de la zone euro en abaissant régulièrement leurs notes. La dégradation de la note de solvabilité d’un Etat a de lourdes conséquences pour celui-ci : les taux d’intérêt sur sa dette grimpent, ce qui complique son remboursement et peut conduire à un cercle vicieux avec de nouveaux abaissements de note. . On se demandait à quoi pouvait bien servir le seul commissaire européen d’origine française ; nous avons la réponse : à rien. D’abord, on ne saurait interdire une évaluation à une agence privée qui au demeurant n’a aucun pouvoir de décision mais seulement d’observation et d’information. Monsieur Barnier oublie qu’une part non négligeable des dettes européennes sont détenues par des étrangers ; pour la France, cela représente les deux tiers de notre endettement. Ces investisseurs, ont évidemment besoin d’éclairage sur les risques des produits auxquels ils ont souscrit. Comment empêcher un agence située Etats-Unis, à Tokyo ou en Chine, de diffuser une évaluation sur risques financer d’un pays ? De plus, interdire la notation des pays en difficultés serait comme ne plus évaluer les risques qui deviennent précisément plus réels quand l’endettement s’aggrave ; ne noter que les bons élèves n’a aucun sens pour l’observation des risques. Les agences de notation ne sont pas sans défaut notamment avec la possibilité de conflits d’intérêt lié au mode de rémunération, ceci étant elles sont déjà assez nombreuses (il en existe des dizaines en plus des 3 principales) pour que la concurrence limite l’abus de position  Cette proposition ne sera pas certainement pas acceptée par certains Etats européens tellement elle est naïve et même contreproductive. Casser le thermomètre n’a jamais permis de guérir un malade. Si l’Europe et notamment la France souffre d’une carence, ce n’est pas d’un abus ou d’un excès d’observation mais plutôt d’une insuffisance d’information indépendante et pertinente. En France en particulier, la plupart des instituts d’analyse sont liés soit au pouvoir ou aux grands intérêts financiers et manquent cruellement d’indépendance. La plupart se contentent d’aligner leurs chiffres sur ceux du gouvernement avec cependant un léger écart pour en renforcer la crédibilité. Depuis l’été par exemple, la France est en situation de récession, combien d’instituts d’études l’admettent, sans doute le comprendront-il avec les chiffres officiels de l’INSEE. L’observation statistique et économique porte aussi une lourde responsabilité dans la politique des petits pas du gouvernement et le bricolage budgétaire. Elle encourage l’hypocrinie et la paresse de la gouvernance. On ferait sans doute mieux de rechercher une réponse plus rapide, plus consensuelle, plus structurelle aussi sur le plan européen pour faire face à la dette.

 

La France mauvais élève de l’euro voit son triple A contesté

La France mauvais élève de l’euro voit son triple A contesté

 

Il est évident que le triple A de la France dévient davantage un symbole politique qu’une réalité.  Dans les faits ce triple A est déjà perdu si l’on s’en tient à l’évolution des taux d’intérêt. Sur le marché de la dette, la France et l’Allemagne sont déjà traitées différemment: l’écart entre les deux pays s’est élevé lundi soir 14 novembre 2011 à 164,8 points, plus très loin du record de 170 points atteint la semaine dernière. Avec un triple A, la France devrait être plus proche de l’Allemagne, des Pays-Bas ou de la Finlande, les pays jugés vertueux au sein de l’Union monétaire, bénéficiant d’un triple A attribué par les agences de notation. La France est en queue de peloton bien le classement des pays qui « bénéficient » du triple A et aussi en queue de peloton de l’ensemble de la zone euro. »Parmi les six pays bénéficiant d’un triple A au sein de la zone euro, la France a obtenu la plus mauvaise note selon l’étude » Euro Plus Monitor, qui place Paris en 13e position sur les 17 pays de la zone euro. « Les résultats sont trop médiocres pour un pays qui veut rester en tête », indique l’étude. La situation économique de la France est difficilement compatible avec la notation triple A sur sa dette, estime l’étude qui classe le pays en queue d’un classement évaluant l’état de santé des membres de la zone euro en pleine crise de la dette. »Il faudrait tirer la sonnette d’alarme pour la France », souligne ce rapport de la banque allemande Berenberg et du centre d’études européen The Lisbon Council, qui publie ce baromètre intitulé Euro Plus Monitor. Selon cette étude qui prend en compte notamment la croissance, la compétitivité et la soutenabilité de la dette, la santé générale de la France la place entre l’Espagne (12e) et l’Italie (14e), deux pays qui sont actuellement dans le viseur des marchés et des agences de notation, signe que la France est elle aussi menacée par une contagion de la crise de la dette. Par conséquent, maintenir la France en tête des économies européennes demande des réformes importantes, avant les élections présidentielles, note le rapport, qui prédit sinon un dérapage important de la France vis-à-vis de l’Allemagne. Ces réformes doivent nécessairement intervenir avant le début 2012, date à laquelle devrait se prononcer sur la suppression possible du triple A français. De toute évidence, le bricolage budgétaire (voir article) ne suffit plus à convaincre.

France : rebond surprise du PIB au troisième trimestre

France : rebond surprise du PIB au troisième trimestre

 

Enfin une bonne nouvelle, de quoi s’offrir une bouffée d’oxygène et peut être un répit sur les marchés. L’économie française a enregistré une croissance de 0,4% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, un chiffre supérieur aux attentes, d’après les données préliminaires des comptes nationaux publiés mardi par l’Insee. Les 31 économistes interrogés anticipaient en moyenne une croissance de 0,3%, leurs estimations s’échelonnant de zéro à 0,5%. La Banque de France prévoyait pour sa part une progression de 0,1%. C’est évidemment une très bonne nouvelle qui va donner une bouffée d’oxygène et un peu de répit  même si la tendance baissière de l’économie va continuer. Le quatrième trimestre devant lui être très proche de la récession. Les premières estimations de la croissance en Allemagne et dans l’ensemble de la zone euro doivent être publiées dans la matinée. L’Insee a révisé à -0,1% la croissance du deuxième trimestre contre 0,0% précédemment. Au troisième trimestre de cette année, selon les données préliminaires, les dépenses de consommation des ménages français ont augmenté de 0,3% par rapport à avril-juin, alors que leurs investissements augmentaient de 1,4%. Les dépenses des administrations publiques sont en hausse de 0,2% d’un trimestre sur l’autre et leurs investissements de 0,5%. Les investissements des entreprises non-financières ont reculé de 0,3%, après +0,3% au deuxième trimestre. Les variations de stocks ont apporté une contribution nulle à la croissance du troisième trimestre. Quant au commerce extérieur, sa contribution a été positive de 0,1 point, les importations ayant augmenté de 0,3% alors que les exportations progressaient de 0,7%C’est évidemment une très bonne nouvelle qui va donner une bouffée d’oxygène et un peu de répit  même si la tendance baissière de l’économie va continuer. Le quatrième trimestre devant lui être très proche de la récession.

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